Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
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Mis en place il y a 4 ans, les CSE (comité sociaux et économiques), sont largement renouvelés entre la fin 2023 et le début 2024. Ils résultent d’une fusion en une instance unique des anciennes instances : CE, DP et CHSCT. Si Solidaires est opposée à leur logique de cumul et d’éloignement des salarié·es, ils jouent un rôle primordial :
De plus les voix obtenues dans les élections CSE sont prises en compte pour les représentativités de branche et interprofessionnelles. Pour être représentative dans une branche, chaque organisation syndicale doit obtenir au moins 8% des voix et avoir une implantation territoriale équilibrée au sein de la branche. Pour la représentativité au niveau interprofessionnel les organisations syndicales doivent obtenir 8% en moyenne sur l’addition des voix dans l’ensemble des branches professionnelles.
–des exemples de profession de foi
–les bandeaux pour les réseaux sociaux
–le générateur de visuels (qui vous permet de composer votre propre affiche, d’ajouter facilement les dates de votre élection et votre logo sur le modèle d’affiche…)
j’écris à ma fédération/mon syndicat national ou à mon union départementale.
je contacte le syndicat de mon secteur.
Si je ne le trouve pas : https://solidaires.org/se-syndiquer/nous-rejoindre/
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Programme prévisionnel des accueils Solidaires 78, tous les mardis de novembre à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay, sur d’autres sites en décembre
(sous réserve de modifications liés à l’actualité)
Mardi 7 novembre : Enquête ouvrière suivi d’une rencontre pour la sortie du livre Quand l’extrême droite rêve de faire école, une bataille culturelle et sociale (avec pot/buffet) – Entrée libre et gratuite, ouvert à tou·tes. (couv. ci-dessous)
Mardi 14 novembre : travail sur les Que faire ? de Solidaires 78 (souffrance au travail, accident de travail / de service)
Mardi 21 novembre : lecture en arpentage du livre 10 questions sur l’antifascisme, La Horde, Libertalia.
Vendredi 24 novembre : rencontre à la librairie Féministes, luttes de femmes, luttes de classes.
Mardi 28 novembre : Débats – échanges “Quel syndicalisme dans le Mantois après la mobilisation contre la réforme des retraites ?”
Mardi 5 décembre (attention changement de lieu, la librairie ne pouvant nous accueillir en décembre) :
Au 64, rue Maurice-Braunstein, salle Guy Mainière
https://www.openstreetmap.org/#map=19/48.99785/1.70525&layers=N
Rencontre puboique Souffrances au travail
Mardi 12 décembre :
Rencontre intersyndicale Quel bilan d ela lutte contre la réforme des retraites dans le Mantois
Au 64, rue Maurice-Braunstein, salle Guy Mainière
Mardi 19 décembre (lieu à définir) : Repas partagé de fin d’année
Au 64, rue Maurice-Braunstein, salle Guy Mainière
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Un article pourri de 78actu.fr…
Nous partageons la souffrance et exprimons notre tristesse et notre soutien aux proches de Nahel, abattu froidement à l’âge de 17 ans dans des circonstances suffisamment documentées pour ne laisser aucun doute sur les intentions des policiers impliqués.
Mais il nous faut également comprendre la crise sociale profonde que ce meurtre a ouverte, crise exprimée par plusieurs nuits d’émeutes et d’affrontements, très fortes dans notre département
(commissariats, mairies, écoles, centres commerciaux…).
Contrairement à ce qui est présenté par le gouvernement et les grands médias, la jeunesse des quartiers populaire impliquée dans les destructions, pillages et attaques a une action éminemment politique. Les cibles choisies illustrent bien la
relégation, l’exclusion, la marginalisation et la paupérisation auxquelles sont promis les jeunes habitant.es de ces quartiers.
Le harcèlement policier au quotidien(rappelons les 152 lycéen·nes agenouillé·es et humilié·es en décembre 2018), les choix d’orientation scolaire qui n’en sont pas, les services publics sacrifiés, les transports urbains hors de prix avec des contrôles
violents et discriminatoires, le logement dégradé, les discriminations à l’embauche, la précarité financière sont en effet le quotidien des travailleurs des quartiers populaires.
Les commentateurs refusent de voir que si la colère prend la forme de l’émeute, c’est parce que le cadre républicain a été laminé : l’abstention est au plus haut, les centaines de milliers de grévistes et les millions de manifestant·es opposé·es à la réforme des retraites ont été méprisé·es, les syndicats sont affaiblis par les réformes Macron, les travailleurs et travailleuses, chômeurs et chômeuses, retraité·es subissent des attaques constantes de la part du patronat et des gouvernements successifs.
D’autres commentateurs insistent sur les dégâts pour les petits ou gros commerçants et patrons, les mairies, l’État… Nous ne pleurerons pas avec les employeurs, qui versent des larmes de crocodiles après les destructions, tout en profitant allègrement de
l’exploitation des habitant·es des quartiers populaires : en usant et abusant de contrats précaires (auto-entreprenariat, intérim, CDD), de main d’œuvre sans-papiers, de salaires de misère. De même, si nous déplorons les conséquences des dégâts pour les
salarié·es travaillant dans les lieux touchés par les destructions, et nous plaçons résolument du côté de la défense de leurs intérêts, nous refusons d’opposer les différentes catégories de travailleurs et travailleuses, qu’ils ou elles y soient employé·es ou usager·ers. Les motifs de la colère sont les mêmes pour tous : nous aurions tort de séparer arbitrairement les « jeunes des
quartiers » des autres membres des classes laborieuses.
Ce sont leurs enfants, leurs voisin·es, leurs collègues,
leurs ami·es.
Les policiers et leur hiérarchie le racontent à longueur d’antenne, lorsqu’ils sont invités sur les plateaux : ils utilisent la force de façon proportionnée.
Quiconque a mis les pieds dans une manifestation contre la réforme des retraites, contre un grand projet inutile d’aménagement du territoire (comme à Sainte-Soline, le 25 mars 2023), ou dans un quartier populaire, sait que c’est un écran de fumée, destiné à masquer la carte blanche et l’impunité dont
bénéficient les policiers, quand ce n’est pas clairement un permis de tuer.
Quelle proportion des moyens quand on envoie le RAID et le GIGN (unités d’élite spécialisées dans les prises d’otages, le terrorisme et le grand banditisme), sur des jeunes en possession de mortiers d’artifice ? Nous dénonçons l’usage d’armes de guerre contre les jeunes, la rhétorique militaire employée par
le pouvoir et par certains syndicats de policiers, les arrestations de masse et la justice expéditive et vengeresse qui sévit actuellement dans les tribunaux, où les prévenus sont condamnés davantage pour incarnation de la période de révolte que pour les faits qui leur sont reprochés.
Il est temps de nous attaquer aux racines de la crise actuelle. Pour nos organisations, il faut augmenter les salaires, abroger la réforme des retraites, désarmer la police, cesser la criminalisation et l’offensive antiterroriste sur les mouvements écologistes, et reprendre l’offensive partout : pour des salaires et des allocations suffisantes, pour la défense d’un environnement naturel vivable pour tous, pour une égalité réelle des droits, pour le respect des libertés publiques.
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