Au sommaire : grève dans l’éducation, manifestations contre la réforme des retraites, violence managériale, luttes logement – Poissy, Mantes, Plaisir, Trappes, Versailles
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Notre syndicat ASSO-Solidaires était invité du podcast Questions d’assos, sur la thématique « Qu’est-on en droit d’attendre de son employeur associatif ? ». Cet épisode de décembre 2022 faisait suite à un autre épisode sur la souffrance au travail dans le secteur associatif, il y a 1 an.
« Qu’est-on en droit d’attendre de son employeur associatif ?
Comme toute entreprise, les associations sont soumises au droit du travail dès l’emploi du premier – ou de la première – salarié. D’un point de vue juridique, il n’y aucune différence entre les organisations. Dans les faits, les écarts de traitement crèvent les yeux. Rémunérations en-deçà du seuil de pauvreté, contrats qui n’ouvrent pas d’accès aux droits sociaux, protection quasi-inexistante des salariés, non-respect des durées légales du temps de travail… les conditions d’emplois du secteur associatif sont dramatiques. Comment repérer les pratiques illégales ? Que faire en cas d’abus ou de conflits ? Comment combattre la précarisation des statuts ? En d’autres termes : quel droit du travail pour les salariés du monde associatif ? Et qu’est-on en droit d’attendre de son employeur ? »
L’intervention d’ASSO a été l’occasion de faire connaître notre syndicat et nos actions, de faire entendre nos revendications sur les conditions de travail dans le secteur associatif, notamment sur le rôle de l’employeur.
Alors que l’animation est un métier formidable, Alors que nos métiers sont d’une nécessité et d’une utilité sociale indéniables, Alors que les nouvelles générations désaffectent ces voies par manque de perspectives, Alors que l’animation est en situation de pénurie de personnel depuis plusieurs mois, Alors que des salarié·es se mobilisent et élèvent leurs voix contre la précarité qui les touche, Alors que l’inflation ne cesse de battre des records, Hexopée, le syndicat employeur dans l’animation, ne propose aucune reconnaissance salariale ambitieuse ni aucun horizon !
Communiqué/tract du collectif Non au SNU mettant en avant le fait que le gouvernement est toujours en dessous de ses objectifs en termes de volontaires
Pour rappel, le Campus des Mureaux est l’un des 8 sites d’accueil du Service national universel en Ile-de-France
l’Hôtel Meininger (Paris)
l’Internat d’excellence de Sourdun (Provins, Seine-et-Marne)
le Campus (Les Mureaux, Yvelines)
l’école Polytechnique (Palaiseau, Essonne)
le Collège la Salle Passy Buzenval (Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine),
Il y a quelques semaines, le Gouvernement a lancé une campagne de communication à destination des lycéen·ne·s pour les encourager à participer au Service National Universel. Le SNU est en phase de test depuis trois ans et la mise en place des Missions d’Intérêt Général (MIG) depuis cet été est un échec. Peu de missions sont proposées, elles n’intéressent pas les associations qui n’ont pas les capacités d’encadrer ce genre de « stage de découverte », n’en déplaise aux préfectures qui usent alors d’odieux chantages à la subvention pour arriver à leurs fins. Pour rappel, l’objectif 2021 de 25 000 jeunes en séjours de cohésion est loin d’avoir été atteint (à peine plus de 14 000 volontaires), les 50 000 jeunes visé.es en 2022 apparaissent dès lors comme un objectif irréaliste et c’est tant mieux !
Pour une politique publique ambitieuse en faveur de l’émancipation
L’entêtement de Blanquer et de la Secrétaire d’État à la Jeunesse et à l’Engagement à faire passer aux forceps ce projet aussi dangereux qu’inefficace pourrait prêter à sourire. Malheureusement le SNU est aujourd’hui quasiment la seule proposition du Gouvernement faite à la jeunesse, et cette obstination provoque des souffrances bien réelles pour notre société, pour les jeunes, les « acteurs jeunesse » et leurs animateur·ice·s.
Le SNU coûte « un pognon de dingue » (62,2 millions d’€ en 2021, 3,4 milliards d’€ à termes d’après le nouveau rapport de la Cour des Comptes) et s’appuie sur une vision étriquée et régressive de la jeunesse, de l’engagement et des rapports sociaux. Non, la Jeunesse n’est pas responsable des fractures qui traversent la population française et sur lesquelles le gouvernement et l’extrême-droite font leur beurre. Oui, il y a un enjeu à (re)créer du dialogue et de la démocratie au sein de nos territoires. Non, l’engagement ne peut pas exister sous la contrainte. Oui, l’engagement est émancipateur quand il s’inscrit dans des démarches d’éducation populaire et de développement de l’esprit critique.
La République ne se décrète pas, elle se construit au jour le jour
Le SNU et la communication gouvernementale incarnée par Sarah El Haïry (Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et à l’Engagement) sont marqués par une logique d’endoctrinement et de martellement démagogique s’appuyant sur des concepts vidés de leur sens ou dévoyés tels que « valeurs républicaines », « laïcité » ou encore « envie de France ». On ne soigne pas les fractures d’une société avec un matraquage idéologique creux. En plus de représenter un danger pour notre démocratie, cette démarche est loin de répondre aux enjeux de défiance d’une partie toujours plus importante de la population envers les institutions, quand le jeu du gouvernement est de poursuivre dans le même temps la destruction des services publics (hôpitaux, écoles, universités, secteur culturel…).
Plus personne ne veut du SNU
Les différentes expérimentations depuis 2019 ont montré l’immense difficulté de l’État à mettre en place ce dispositif en passant de force et sans concertation des concerné·e·s. La grogne des encadrant·e·s du séjour de cohésion de l’été dernier, qui attendent toujours leurs paies, ne vient que le confirmer. En plus de ne pas avoir été payé·e·s à temps, il·elle·s étaient en contrat précaire (Contrat d’Engagement Éducatif), et le seront de nouveau en 2022.
Aujourd’hui, plus personne ne croit au SNU, ni les organisations et mouvements de jeunes qui se sont majoritairement exprimés contre le SNU et ont refusé de collaborer à sa mise en place, ni celles qui ont pu s’engager dans un premier temps dans les expérimentations, ni même les agents de l’État en charge du dispositif qui sont aujourd’hui en grande souffrance, sous pression de l’État et en sous-effectifs.
Des services « Jeunesse et Sports » instrumentalisés
Le SNU a des conséquences dramatiques sur les services « Jeunesse et Sports » dont les sous-effectifs sont très importants. Ce dispositif crée de fortes tensions internes dans les services, il génère aussi un accroissement énorme des charges de travail avec comme effet un nombre croissant des arrêts maladie et détourne les agents de leurs missions d’accompagnement et de conseil du secteur associatif. De plus, l’abaissement du taux d’encadrement qui passe à un·e encadrant·e pour 8 jeunes (contre 1 pour 6 en 2021) inquiète grandement quant à la sécurité des jeunes et des salarié·e·s.
Une nouvelle phase d’expérimentation au service de la campagne de M. Macron
Nous dénonçons la mise en œuvre du SNU en 2022 qui prévoit une large communication du Gouvernement à destination des jeunes, dans les mois qui précèdent les présidentielles. Elle est une nouvelle preuve de l’incapacité du Gouvernement à faire face aux problèmes que rencontrent actuellement les jeunes. Cette manœuvre politique incarne à elle seule les raisons de la défiance des jeunes vis-à-vis de la politique et est indigne de l’urgence dans laquelle se trouve une partie de la jeunesse.
Malgré une mise en place difficile et conflictuelle du dispositif depuis 3 ans, le Gouvernement s’entête à le déployer dans tous les départements. L’État en grande difficulté en 2021 pour organiser un séjour par département a décidé pour 2022 d’en organiser 2 par départements (et 3 dans certains départements). Ces derniers se dérouleront en février, en juin et en juillet et parfois sur le temps scolaire, ubuesque ! De surcroît, pour les séjours de février (un département par académie), seulement 4000 jeunes sont attendu.es : une mascarade électoraliste !
Le SNU c’est toujours NON !
Nous appelons toutes les personnes concernées de près ou de loin par cette nouvelle expérimentation à s’y opposer, à s’organiser collectivement pour refuser de participer à cette mascarade et boycotter ce dispositif ridicule et dangereux, loin d’être à la hauteur des enjeux.
Nous soutenons et soutiendrons celles et ceux qui luttent au quotidien, notamment au sein des services de l’État et dans les associations !
Le Service National Universel Quésako ?
Présenté par le gouvernement comme un »un projet d’émancipation de la jeunesse », le SNU s’adresse à tous les jeunes de 15 à 17 ans. Actuellement proposé sur la base du volontariat, il a vocation à devenir obligatoire.
Il s’articule en trois étapes tournées autour de « l’engagement » : 1) un séjour de cohésion de deux semaines 2) une mission d’intérêt général de 84 heures 3) la possibilité d’un engagement volontaire d’au moins 3 mois
Le séjour de cohésion est très marqué militairement, il se déroule en uniforme, les journées sont rythmées par des temps très patriotiques (Marseillaise, levée des couleurs)
Expression unitaire en vue de la grève dans le secteur de l’animation les 14 et 15 décembre, dont plusieurs organisations de Solidaires (Sud Santé sociaux, Asso, SUD Culture, SUD CT)
Il ne peut nous échapper à nous militant·es syndicalistes, mais également à de nombreux collègues, et bien souvent, à de nombreux travailleurs·ses en général, que nombre de grand·es ou petit·es directeurs·rices, nombres d’élu·es, nous humilient (Attention pas toute·s !). C’est-à-dire, selon le Larousse : « 1.Sentiment de quelqu’un qui est humilié, atteint dans sa fierté, sa dignité. 2. Sentiment de honte qui résulte de telle cause. 3. Acte, situation qui humilie, blesse l’amour-propre.«
Au quotidien. Au détour d’une petite phrase, de grandes envolées, de petites décisions, de phrases sèches. Ces humiliateur·rices, le font parfois s’en sans rendre compte. Leur mépris est parfois aussi, total, viscéral, assumé. Ils humilient comme ils respirent. Nous en avons des exemples frappant en ce moment, par exemple à Angers avec la grève des MNS ou des anims. Dans les courriers, dans les propos tenus, tout est bon pour montrer leur suffisance, leur prétendu supériorité. « Il faut revenir à la raison » ; « il vous faut vous modérer » ; distribution de la parole et affirmation de leur propre prise de parole comme supérieure, menaces verbales et sous-entendus directs quand des agents précaires ou non, sont malades, chantage, mensonge en regardant les gens en face, refus du jour pour le lendemain de petites ou grandes choses qui sont invalidées du jour au lendemain… Dans d’autres collectivités, nous avons parfois des échos (suite à des demandes de conseils) en particulier sur les entretiens pros et des propos et mêmes ce qui pourraient être qualifiés d’insultes : « pleureuse » par exemple, de mémoire par un directeur de service d’une petite ville. On en est bien souvent là.
Ces humiliateur·rices ne comprennent rien à la vie réelle. Iels sont déconnecté·es du travail réel, c’est-à-dire du travail de terrain, et s’iels l’ont connu dans des temps plus ou moins lointains, ils et elles l’ont oublié. Déconnecté·es des douleurs infligés par le travail : dépression, fatigue, mal-être, boule au ventre, agressivité parfois -rarement- d’usager·ères mais qui laisse des traces, violence « managériale », course contre la montre permanente dans certains services, peur du CDD ou de la vacation non-renouvelée, manque de moyens qu’il faut pallier par habitude ou conscience, peur du passage en DSP (= délégation de service public), de la fin du mois difficile, maladies pros, etc. etc. etc. Ils et elles sont déconnecté·es et ne connaissent le monde qu’à travers des tableaux, des notes de services, des réunions de Comités de Directions en prenant un café et en faisant de petites blagues entre gens de bonne compagnie tout en « gagnant » des milliers d’euros. Mais elles et eux, c’est mérité… Vous n’êtes que jalouses·x si vous pensez le contraire minaudent-iels. Iels pratiquent le chantage à la moindre occasion. Voir ainsi en Guadeloupe : « on » veut bien vous parler si vous cessez vos blocages ; voir à Angers avec le Maire et l’élue RH : « on » veut bien vous parler si vous cessez votre grève ; voir le ministre de l’intérieur qui verse des larmes de crocodiles devant un naufrage et la mort de dizaine de migrants : mais qui gère le capitalisme, le système économique, ne fait rien contre les fraudes, maintien des dictatures ? Etc.
Et le pire dans tout ça, c’est qu’il y a toujours des collègues, des camarades de syndicats mêmes qui appellent au calme, au PRÉTENDU dialogue. PRÉTENDU, en gros, en gras, en italique, souligné, surligné. PRÉTENDU, car c’est quasi tout le temps un monologue des dirigeant·es, quel que soit le niveau hiérarchique. Ils daignent – dans leur grande bonté « managériale !- parfois nous écouter, par le voie de responsables et d’interlocutrice·eurs bien défini·es. Pour eux et elles, le dialogue est constructif quand les agent·es, les travailleurs et travailleuses de terrains du réels, susurrent avec docilité « oui oui mon bon maître« . On ne parle même pas de syndicats comme nous qui essayent d’amener les principaux collègues en grève au contact des élu·es, des décideurs… ça les choque parfois. Ils et elles préfèrent leur petits ghettos de gens bien assis, bien chauffés, pas stressés par les contingences quotidiennes du travail de terrain.
Au sommaire : Guyancourt, Trappes, Mantes-la-Jolie, grèves et mobilisation dans la fonction publique territoriale, le secteur Social et la logistique.
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr
Guyancourt : mobilisation au foyer pour adultes et jeunes handicapés
Communiqué du syndicat Asso Solidaires, voir aussi, sur cette lutte notre article
Depuis plusieurs semaines, les salarié-e-s d’Equalis se mobilisent face aux révélations sur les avantages indécents de la direction. Asso-Solidaires soutient cette mobilisation : nous relayons ici la lettre ouverte de la CGT adressée aux membres du Conseil d’Administration et aux salarié.es de l’association.
Mobilisation des salarié-e-es d’Equalis le 27 septembre dernier (photo La Marne)
LETTRE OUVERTE DE LA CGT AUX MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET AUX SALARIÉ.E.S D’EQUALIS.
« Le CA est à l’heure de l’épreuve !
Equalis est à la une de différents médias nationaux et des réseaux sociaux qui se sont emparés d’un scandale mettant notre association au cœur de la tourmente. Nous sommes à un tournant, soit le CA prend ses responsabilités et a le courage de mettre fin à la dérive, soit il continue à cautionner le scandale.
De quoi s’agit-il ?
Il s’agit de la révélation du train de vie de notre directeur général M. Arthur Anane et des hauts dirigeants d’Equalis et de leur rémunération extravagante.
« Un salaire de 11.400€ euros net par mois et une Audi Q7 de fonction, 456 cv, coûte, en leasing, la bagatelle somme de 2097 euros par mois», « en 2020, la rémunération d’Arthur Anane a atteint des sommes de plus de 200.000 euros», Monsieur ANANE « a aussi droit à 533 euros mensuel pour se loger » selon Le Canard enchaîné.
« Sept autres membres de la direction touchent entre 94.000 et 130.000 brut annuel et dix directeurs adjoints bénéficient d’une bagnole de fonction » ajoute le même journal. Ces informations sont relayées par le Figaro, le Nouvel Obs, France Info, Nice matin, La dépêche, Radio Sud Est, etc.
Les représentants du personnel au CSE n’ont pris connaissance du rapport du commissaire aux comptes sur les comptes annuels que le lundi 20 septembre 2021. Ce rapport précise que « le montant brut global de la rémunération des 3 hauts cadres s’élève à 581 482€ » sans aucune mention des avantages en nature.
De plus, par ces mêmes journaux, nous apprenons que « le commissaire aux comptes, le 3 juin », « a refusé de certifier la gestion d’Equalis, saisissant le parquet de Melun ». Aujourd’hui encore, le journal « Le Monde » nous apprend qu’une « enquête est ouverte pour abus de confiance ».
Ces scandales entachent l’image de l’association Equalis à court, moyen et long terme, non seulement auprès de l’opinion publique nationale mais également auprès des partenaires et du milieu associatif ainsi qu’auprès de l’ensemble du secteur social et médico-social. Ils portent un coup dur à notre association auprès des financeurs et des décideurs. Ils compromettent leur confiance et impactent durablement l’ensemble des salariés ainsi que le maintien des services. Au final, et principalement, ce sont les usagers et les personnes précaires – à qui sont censées être affectés les deniers publics – qui sont les premières victimes de ces scandales. En effet, l’image d’Equalis est ternie par ceux-là mêmes qui prétendent la diriger.
La CGT et ses représentants du personnel n’ont cessé, depuis la « fusion », de demander plus de clarté. Ils ont à maintes reprises averti des conséquences désastreuses d’une gestion non transparente et raisonnable. Les procès verbaux des CSE témoignent de nos questionnements sur la rémunération des dirigeants, l’utilisation des voitures de fonction etc.
Cette demande nous a été refusée et est restée lettre morte sous de multiples prétextes jusqu’au lundi 20 septembre, date des révélations scandaleuses étalées par la presse.
La présidente d’Equalis n’a jamais cessé de rappeler que nous étions « bien payés » en appliquant scrupuleusement la Convention collective du 15 mars 1966, qui détermine des salaires indécents pour un travail difficile. En revanche, en ce qui concerne les salaires des dirigeants, la Convention Collective n’est pas respectée et les montants sont bien au-delà de ce que prévoit la CCN 66.
Plusieurs salarié.e.s ont été obligés de quitter l’association, beaucoup de turn over dans certains services, la multiplication des protocoles, des procédures de reporting, des surcharges de travail, des sous-effectifs, des managements brutaux etc. Ceci, en fait, reflète une incapacité de gestion dont la responsabilité entière revient à l’actuelle direction.
C’est pourquoi la situation n’exige pas des « correctifs » mais de prendre des mesures fortes et en premier lieu la démission de M. Anane afin de sauver notre association et préserver nos emplois. Sans ces mesures fortes et indispensables, l’ensemble des salarié.e.s risque de tout perdre.
Nous refusons de cautionner ces scandales et nous appelons les salariés à exprimer leur indignation. Nous vous appelons à une journée de mobilisation et de grève.
Venez nombreux.ses nous rejoindre au rassemblement prévu le lundi 27 septembre à partir de 08h30 devant le siège d’Equalis : 400 Chemin. de Crécy, 77100 Mareuil-lès-Meaux
À l’appel de la section CGT d’Equalis, Solidaires 78 était présente jeudi 7 octobre aux côtés des travailleurs grévistes d’Equalis.
Nous partageons leur indignation de savoir que leur directeur général gagne 18 000 euros par mois et utilise une Audi de luxe de fonction, pendant que les salaires de la moitié des employés d’Equalis les place dans les travailleurs pauvres ! De plus, l’argent public qui permet à Equalis de vivre est détourné de son utilisation à destination des personnes précaires pour engraisser le patron, qui plus est en dehors de tout cadre légal… Pour maintenir les bas salaires, la convention collective s’applique scrupuleusement, mais, bizarrement, elle est beaucoup plus souple pour les hauts cadres.
C’est la deuxième journée de grève d’Equalis, et elle fait écho à la colère de tous le secteur du travail médico-social : alors que ce secteur a subi de plein fouet les conséquences de la pandémie, les travailleurs sociaux et médico-sociaux sont exclus du Ségur de la santé, et donc de la revalorisation de 183 euros mensuels. Nous demandons à ce que l’ensemble des travailleurs de ces secteurs puissent bénéficier de cette revalorisation !
Démission de M. Anane, directeur général !
Augmentations de salaires pour tout le secteur médico-social !