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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antiracisme En grève ! La Poste Luttes migrant·es

Chronopost 2 ans de lutte des travailleurs sans-papiers, caisse de soutien en ligne

Installé devant l’agence, un piquet permanent est tenu par les salariés de Chronopost, en grève, et par des dizaines de travailleurs sans papiers d’autres entreprises présents en soutien . Dans ce combat commencé en commun avec les grèves sur les piquets RSI à Gennevilliers (92) et DPD au Coudray-Montceau (91), les travailleurs du piquet Chronopost affrontent un système d’exploitation du travail sans-titre, basé sur la sous-traitance en cascade et le marchandage de main d’œuvre. Comme lors du premier conflit de 2019/2020, qui avait permis d’imposer la régularisation de 73 travailleurs, dont 27 Chronopost, les grévistes affrontent des employeurs particulièrement rodés et acharnés dans le déni, refusant de reconnaitre tout lien de travail avec les sans-papiers qu’ils recrutent pourtant abondamment. Ces entreprises bénéficient d’une protection insupportable des pouvoirs d’Etat. La Poste, entreprise publique, a érigé en modèle économique revendiqué ce système de dumping social. Les ministères, la préfecture, les services de l’Etat sont aux abonnés absents. Si au bout de près de 2 ans, quelques cartes de séjour ont été délivrées, aucune régularisation pour la très grande majorité du piquet.

Les travailleurs continuent donc leur mobilisation, en maintenant un rythme permanent de manifestations, de participation à de très nombreuses mobilisations interprofessionnelles, et en étant à la pointe dans la lutte contre la loi Darmanin qui vise l’immigration.

Pour soutenir les grévistes :

Le piquet est au 2 chemin de Villeneuve-ST-Georges, à Alfortville.

Caisse de grève en ligne: https://www.cotizup.com/sans-papiers-chrono-alfortvill

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Actu Solidaires 78 antifascisme antiracisme

Combattons la “loi immigration” raciste et antisociale

L’Assemblée nationale vient d’adopter ce texte après des tractations politiciennes organisées par le gouvernement tandis que l’extrême-droite jubile.

Il reflète la volonté du gouvernement de stigmatiser une fois de plus les immigré·es et développe un climat nauséabond vis-à-vis des étranger·es, malgré les promesses de “digue contre l’extrême-droite” d’Emmanuel Macron en mai 2022.

La journée du 19 décembre a franchi un nouveau cap. Le gouvernement a décidé de faire adopter une loi reprenant les pires positions de l’extrême-droite sur la préférence nationale, sa négation du droit du sol et des droits des travailleuses et travailleurs étranger·es. Le problème n’est pas d’adopter le projet de loi avec ou sans les voix de l’extrême droite. C’est bien son contenu, qui permet qu’il soit voté par l’extrême droite.

L’Union syndicale Solidaires lutte depuis des mois contre ce projet de loi. Nous avons participé activement au cadre unitaire UCIJ, Unis contre une immigration jetable, pour repousser cette loi et porter une politique migratoire d’accueil et solidaires. L’urgence c’est de régulariser les travailleurs et travailleuses sans-papiers trop souvent exploité·es, sous la menace d’une arrestation sur le chemin du travail. Cette loi n’y répond pas. L’urgence c’est de ne laisser personne à la rue. L’urgence c’est de donner les moyens aux services publics. L’urgence c’est les augmentations de salaires, le partage des richesses et la lutte contre la crise écologique, pas une énième loi sécuritaire et xénophobe.

Nous sommes à un tournant politique majeur. Il est urgent que l’ensemble du mouvement social, que les forces syndicales, associatives et politiques, fassent front ensemble. Nous avons une responsabilité collective à proposer une action massive et populaire pour empêcher l’application de cette loi. L’Union syndicale Solidaires va tout mettre en œuvre dans ce sens dans les jours et semaines qui viennent.

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Actu Solidaires 78 antifascisme antiracisme

Loi immigration : xénophobie d’État – Dossier SUD éducation

La loi immigration, portée par le gouvernement et votée le 19 décembre avec les voix de la “majorité présidentielle”, de la droite et de l’extrême droite, est une régression sans précédent.

Le gouvernement mène une politique raciste de ségrégation sociale : il désigne des boucs émissaires pour mieux diviser les classes populaires.

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à se mobiliser dès ces prochains jours lors de mobilisations locales et se réunir à la rentrée pour préparer une riposte à la hauteur de cette attaque pour une société plus solidaire, plus émancipatrice et plus démocratique, contre le racisme.

Communiqué de sud éducation
communiqué de sud éducation dans l’esr
déclaration intersyndicale lors du csa men du 21 décembre
communiqué intersyndical de l’esr
Droit à la scolarité pour les élèves allophones
communiqué de solidaires
https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/combattons-la-loi-immigration-raciste-et-antisociale/
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antifascisme antiracisme Défense de nos libertés Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Loi immigration : xénophobie d’État

La loi immigration, portée par le gouvernement et votée le 19 décembre avec les voix de la “majorité présidentielle”, de la droite et de l’extrême droite, est une régression sans précédent. Elle prévoit des restrictions fortes d’accès aux aides sociales puisqu’il faudra passer 3 à 5 ans sur le territoire français pour en bénéficier, des quotas migratoires, des mesures de déchéance de nationalité, l’abandon du droit du sol pour les personnes nées en France, le durcissement des conditions du regroupement familial, des mesures discriminatoires à l’encontre des étudiant·es étranger·es, ainsi que le rétablissement du délit de séjour irrégulier.

Ces mesures sont profondément racistes, elles rompent avec l’histoire et les fondements de notre démocratie en discriminant une partie de la population. 

À l’occasion de la journée pour les droits des enfants du 20 novembre, SUD éducation avait déjà alerté sur les entraves aux droits de nos élèves, notamment les élèves sans papiers et les jeunes isolé·es étranger·es, en matière d’accès au logement et à la santé et sur les conséquences sur leur scolarité.

Avec l’adoption de cette loi, un cap est franchi en matière d’atteintes aux droits des enfants puisque certain·es de nos élèves se verront privé·es de la nationalité française, du droit de vivre en famille, du droit au logement. Le gouvernement entend signifier à ces élèves qu’ils et elles sont des citoyen·nes subalternes. C’est bien la démocratie et son apprentissage à l’école qui sont en danger. 

Les mesures de “préférence nationale” de cette loi sont directement issues du programme de l’extrême droite. SUD éducation s’alarme de la reprise par le gouvernement des mesures de l’extrême droite en matière d’immigration avec cette loi mais également avec les mesures “Choc des savoirs” et les annonces sur l’uniforme au ministère de l’Éducation nationale. 

Le gouvernement mène une politique raciste de ségrégation sociale : il désigne des boucs émissaires pour mieux diviser les classes populaires.  

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à se mobiliser pour une société plus solidaire, plus émancipatrice et plus démocratique, contre le racisme. 

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antiracisme Défense de nos libertés Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Contre l’arbitraire et l’inhumain, ce projet de loi doit être rejeté !

Nos organisations appellent les parlementaires à ne pas adopter le projet de loi Asile et Immigration. Les personnes étrangères méritent mieux que des manœuvres et marchandages politiciens sur un texte qui bafoue les droits fondamentaux.

Pour tenter de trouver un consensus sur son projet de loi asile et immigration, le gouvernement français, attaché aux symboles, a choisi de réunir la Commission mixte paritaire le lundi 18 décembre, date de la Journée internationale des personnes migrantes. Le texte issu de celle-ci remet en cause bien des droits des personnes étrangères. Le gouvernement et les parlementaires qui le soutiennent se sont plié aux sommations des dirigeants du groupe LR pour laisser triompher des mesures profondément discriminatoires.

L’examen de ce texte a peu à peu fait sauter des digues, laissant le champ libre à une xénophobie aujourd’hui complètement décomplexée.

Il n’est ni plus ni moins désormais que le projet de loi le plus régressif depuis au moins 40 ans pour les droits et conditions de vie des personnes étrangères, y compris celles présentes depuis longtemps en France : enfermement et expulsions de personnes protégées au titre de la vie privée et familiale, refus ou retrait du droit au séjour au motif de menaces à l’ordre public, rétablissement du délit de séjour irrégulier, atteintes au droit à la santé et à la vie familiale, restriction de l’accès aux titres de séjour pour étudiant·es et personnes malades, mise en place et renforcement de tous les freins à l’intégration, etc. Faute de titre de séjour, la vie d’un nombre croissant de personnes étrangères en France, extrêmement précarisée, sera rendue infernale.

Les principes d’égalité, de solidarité et d’humanité, qui fondent notre République, semblent ne plus être aujourd’hui une boussole légitime de l’action gouvernementale. Face à ce marasme politique, nos associations, collectifs et syndicats appellent les parlementaires attaché·es à ces principes à un sursaut, en rejetant ce texte aussi inhumain que dangereux pour notre État de droit.

Organisations signataires : Action contre la faim, Anafé, ANVITA, CCFD-Terre Solidaire, Centre Primo Levi, Cimade, Collectif des Sans- Papiers de Montreuil (CSPM), Collectif des Travailleurs Sans-Papiers de Vitry 94 (CTSPV 94), Coordination 75 des Sans-Papiers (CSP 75), CRID, Dom’Asile, Droit à l’école, Emmaüs France, Emmaüs International, Emmaüs Roya, Fédération de l’Entraide Protestante, Fédération Etorkinekin Diakité, Femmes de la Terre, Fondation Abbé Pierre, Français langue d’accueil, Les Francas, France terre d’asile, Geres, Gisti, Grdr Migration-Citoyenneté-Développement, Groupe accueil et solidarité (GAS), JRS France, Kabubu, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Ligue de l’enseignement, MADERA, MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), Observatoire international des prisons – section française (OIP-SF), Oxfam France, Pantin Solidaire, Paris d’Exil, Pas Sans Nous, Polaris 14, Sidaction, SINGA, Solidarités Asie France (SAF), Thot, Tous Migrants, UEE (Union des Etudiants Exilés), Union syndicale Solidaire, UniR (Universités & Réfugié.e.s), Utopia 56, Watizat.

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antiracisme Défense de nos libertés Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes contre les discriminations

Communiqué de l’UCIJ – Après le vote de l’Assemblée, amplifions la mobilisation pour le retrait de la loi Darmanin

Uni.es contre l’Immigration Jetable. Pour une politique migratoire d’accueil

https://blogs.mediapart.fr/uni-es-contre-limmigration-jetable/blog

Communiqué de presse 13 décembre 2023

Après le vote de l’Assemblée, amplifions la mobilisation pour le retrait de la loi Darmanin

L’Assemblée Nationale a voté la motion de rejet préalable du projet de loi « Asile et Immigration » du gouvernement. L’UCIJ se félicite du rejet de ce projet répressif et discriminatoire, courtisant toujours plus l’idéologie d’extrême droite pour laquelle l’étranger est un délinquant en puissance.

Le cœur du projet du ministre de l’Intérieur était de faire de cette la loi « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années ». Il s’agissait de renforcer considérablement les dispositifs destinés à précariser, réprimer et expulser les étranger·es, comme de s’attaquer au droit d’asile et au droit du sol. Sans qu’aucune solution de régularisation ne soit apportée à la situation des centaines de milliers de personnes sans-papiers, qui vivent, travaillent et payent des impôts en France.

Pour autant, ne nous y trompons pas. Le rejet de ce texte pousse Les Républicains et le Rassemblement National à de nouvelles surenchères afin d’adopter les mesures votées au Sénat, encore plus xénophobes que celles du projet Darmanin. Si ce dernier a perdu, nous n’avons pas encore gagné, et nous devons amplifier nos mobilisations.

L’UCIJ a mobilisé sans relâche depuis des mois contre cette loi, nous continuerons à le faire et nous appelons à rejoindre les actions organisées autour du 18 décembre à l’occasion de la journée internationale des migrant.es.

A Paris, la manifestation partira de l’Opéra à 17h. Pour tous les autres rendez vous : https://antiracisme-solidarite.org/agenda/

Aujourd’hui, le gouvernement doit renoncer à cette loi. Fort.es de ce premier recul, plus que jamais, nous disons que d’autres politiques sont possibles basées sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits et nous poursuivrons le combat en ce sens.

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Se défendre et combattre la déferlante de racisme anti-arabe et anti-musulman

Samedi 25 novembre, un groupe d’extrême-droite a organisé une tentative « d’expédition punitive » raciste à Romans-sur-isère en criant des slogans comme « Islam hors d’Europe », « La France aux Français ». Ils ont attaqué le quartier de la Monnaie, avec l’intention affichée d’aller frapper des personnes supposées être d’origine maghrébine, instrumentalisant la mort de Thomas à Crépol la semaine dernière. Les participants à cette attaque sont présentés dans de nombreux médias comme des « militants » renvoyant les idées d’extrême droite à une opinion comme une autre. Ce n’est pas un événement isolé.

Dans la plupart des médias de masse, de manière quotidienne, les propos racistes, les amalgames stigmatisants, les violences verbales se banalisent et se multiplient contre les personnes cataloguées comme arabes ou musulmanes. Jusque dans les écoles, des enfants sont suspectés, signalés, réprimés, sous des motifs fallacieux ce qui dans la plupart des cas n’appelle que des approches éducatives.

La situation internationale est aussi instrumentalisée pour amplifier cette rhétorique : des images de morts horribles de civil·es israélien·nes sont utilisées pour marquer du sceau de la barbarie tou·tes les « arabes » et « musulman·es », dans la continuité de l’imagerie coloniale.

Cette stigmatisation permanente est largement responsable du développement des actes et agressions racistes : injures, menaces, violences policières, agressions physiques, inscriptions dégradantes sur les lieux de culte, etc. Le gouvernement refuse de se donner les moyens de quantifier ces faits, et pour cause, il y participe de par certains discours.

Ce climat nauséabond est entretenu par l’extrême droite pour qui chaque crime ou délit est le fait d’étrangers ou d’immigrés Et les nouvelles initiatives racistes de groupes d’extrême-droite dans plusieurs villes se multiplient de manière inquiétante.

Mais ce discours est également alimenté par les droites, – qu’on peine de plus en plus à distinguer de l’extrême droite – ce gouvernement, Darmanin et ses acolytes ne font pas illusion en condamnant ici ou là une scène particulièrement choquante. Toute leur politique et toute leur rhétorique nourrissent le racisme. On ne peut pas prétendre combattre le racisme en votant une énième loi sur l’asile et l’immigration xenophobe et répresssif, en supprimant l’aide médicale d’État, en jetant un soupçon général contre toute un partie de la population, sous prétexte de lutter contre le terrorisme.

L’Union syndicale Solidaires :

  • témoigne avec force sa solidarité avec l’ensemble des personnes qui subissent le racisme et ce qui va avec : l’oppression, la discrimination, la surexploitation et les violences.
  • réaffirme sa détermination à combattre le racisme sous toutes ses formes, d’où qu’il vienne et quelles que soient ses cibles.
  • se mobilise avec Unie·es contre l’Immigration Jetable, pour une politique migratoire d’accueil et la Marche pour l’égalité le 3 décembre prochain « Pour l’égalité, pour la justice, contre le racisme et contre la Loi Darmanin ».

La lutte antiraciste ne se divise pas. Le combat pour l’égalité et l’émancipation est un combat de tou·tes pour tou·tes.


Solidaires contre le racisme

Lors de son dernier congrès, l’Union syndicale Solidaires a adopté une résolution contre le racisme dont voici un extrait :
– Nous combattons le racisme sous toutes ses formes.
– Nous luttons contre l’antisémitisme inscrit dans l’histoire de la France et de l’Europe et toujours vif aujourd’hui.
– Nous combattons le racisme lié à l’histoire coloniale, à l’encontre des personnes africaines, arabes, asiatiques, antillaises, guyanaises, polynésiennes, kanaks ou réunionnaises, racisme qui touche les générations successives et qui a de lourdes conséquences sociales, répressives, discriminatoires au travail, dans l’accès au logement, aux services publics.
– Les populations ultramarines sont victimes de discriminations particulières dans les départements et régions d’Outre-mer dans l’accès aux services publics, sur les prix, les salaires (SMIC…), le développement économique.
– Nous dénonçons et combattons toute forme de discrimination liée aux croyances religieuses, notamment lorsqu’elles sont porteuses de pratiques racistes.

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“Des vies pour l’égalité, mémoires d’ouvriers immigrés” Podcast de la rencontre à La Nouvelle Réserve

Le mardi 10 octobre 2023, l’Union syndicale Solidaires 78 et Attac 78 Nord organisaient une rencontre à la librairie La Nouvelle Réserve autour du livre Des Vies pour l’égalité – mémoires d’ouvriers immigrés en présence des auteurs Vincent Gay & Abdallah Moubine.

Nous vous proposons ici l’enregistrement de cette rencontre.

Immigrés marocains arrivés en France à la fin des années 60 et au début des années 70, Abdellah Fraygui et Abdallah Moubine découvrent les usines françaises, le travail à la chaîne,

la répression contre les syndicalistes, le racisme… Mais également des opportunités pour revendiquer, se battre pour sa dignité, dans les usines et dans leurs quartiers.

Des vies de luttes qu’ils livrent ici dans un récit à deux voix. 

Vincent Gay est militant de la gauche radicale et collaborateur des éditions Syllepse.

https://www.syllepse.net/syllepse_images/produits/une-des-vies-pour-l-egalite.jpg?2

Librairie coopérative La Nouvelle Réserve, 5, rue du maréchal Foch, 78520 Limay

Tél : 09.72.48.11.55

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