L’Union syndicale Solidaires 78 vous donne rendez-vous pour une soirée de solidarité avec la Kanaky le mardi 8 octobre à partir de 19 h à la librairie la Nouvelle réserve à Limay
Entrée libre et gratuite
L’Union syndicale Solidaires 78 vous donne rendez-vous pour une soirée de solidarité avec la Kanaky le mardi 8 octobre à partir de 19 h à la librairie la Nouvelle réserve à Limay
Entrée libre et gratuite
Alors qu’Israël intensifie ses attaques contre Gaza et la Cisjordanie, le gouvernement israélien a étendu ses actions militaires au Liban. Depuis un an, prenant le prétexte d’une guerre contre le Hamas, l’armée israélienne a tué à Gaza plus de 41 000 personnes et blessé plus de 100 000 autres.
Prenant le prétexte d’une guerre contre le Hezbollah, l’État d’Israël tue désormais au Liban sciemment et blesse grièvement hommes, femmes et enfants dans des zones peuplées de civil·es faisant craindre l’escalade meurtrière dans toute la région.
Entre le 17 et le 23 septembre 2024, l’armée israélienne tue plus de 600 personnes, dont des dizaines d’enfants, en blesse plus de 6 000, en met plusieurs dizaines de milliers sur les routes, et annonce de nouvelles frappes « de grande envergure » dans l’est du Liban.
42 ans après les massacres de Sabra et Chatila, où Israël a laissé massacrer des milliers de réfugié·es Palestinien·nes, l’Assemblée générale des Nations unies demande des sanctions contre Israël. Après un an à faire la sourde oreille face aux injonctions de la justice internationale, il serait temps, en effet, de mettre en œuvre des sanctions et de mettre Israël au ban des nations. C’est ce que demande la campagne BDS France, depuis de nombreuses années.
Pour l’Union syndicale Solidaires un embargo militaire (sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires) contre cet État criminel doit être mis en place au plus vite. Les entreprises françaises comme Carrefour doivent retirer leurs investissements, et des pressions citoyennes par le boycott des produits israéliens sont indispensables.
L’Union syndicale Solidaires exige la fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid vis-à-vis des Palestinien·nes et la fin de la criminalisation des défenseur·euses d’un cessez-le-feu.
Avant que la région ne s’embrase, il est urgent d’arrêter cette politique criminelle : cessez le feu immédiat, arrêt des opérations militaires à Gaza, en Cisjordanie, et au Liban !
Nous relayons l’appel lancé par les camarades du Réseau Libre de lutter, en Italie. Le projet de loi liberticide du gouvernement Meloni, en soi, mérite un soutien international à celles et ceux qui s’y opposent. Mais comme l’expliquent nos camarades du Réseau Libre de lutter, le rôle d’avant garde joué par nombre de mesures des gouvernements italiens, en matière de mesures racistes, discriminatoires, liberticides, réactionnaires, impose d’autant plus une réponse internationaliste. Le faire connaître est un premier pas en ce sens.
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Nous appelons les camarades d’autres pays à prendre au sérieux ce qui se passe en Italie ces jours-ci : la Chambre des députés a approuvé, mercredi 18 septembre, un projet de loi du gouvernement Meloni qui frappe sévèrement toute forme de protestation de masse et de résistance, même passive, contre les interventions policières contre les manifestations et à l’intérieur des centres de détention pour migrants et des prisons. Bientôt, cette loi liberticide, d’État policier est censée être définitivement approuvée par le Sénat et entrer en vigueur.
À notre avis, il s’agit d’un saut quantitatif et qualitatif dans la répression étatique, organiquement fixé dans un ensemble de normes juridiques qui introduisent de nouveaux crimes et de nouvelles peines aggravantes, qui ne concerne pas seulement la situation italienne, mais peut devenir un modèle pour d’autres pays européens et non européens.
Il ne faut pas oublier qu’au cours des vingt dernières années, l’Italie a été – en Europe – à l’avant-garde du racisme d’État contre les populations immigrées, et en particulier contre les travailleurs immigrés. Ni qu’il y a un siècle, elle était la patrie du fascisme, une forme particulièrement féroce d’agression capitaliste contre le mouvement prolétarien.
C’est pourquoi nous attendons des camarades d’autres pays qu’ils diffusent notre dénonciation et les initiatives de lutte du Réseau Libre de Lutter. […]
Depuis de nombreuses années, sous les prétextes les plus divers, des gouvernements de différentes couleurs ont mis en place des lois visant à restreindre la liberté de faire grève, de lutter, de manifester.
Le gouvernement Meloni est déterminé à poursuivre cette opération en faisant faire à la répression étatique des luttes et de la contestation elle-même un saut qualitatif et quantitatif par le biais du projet de loi 1660, qui se trouve depuis le 10 septembre à la Chambre des députés pour y être discuté et approuvé très rapidement.
Avec cette « loi matraque », le gouvernement veut régler les comptes avec toutes les réalités et les expériences de la lutte en cours et créer les instruments juridiques nécessaires pour prévenir et étouffer dans l’œuf les futurs conflits sociaux inévitables. La tendance croissante à la guerre sur le front extérieur nécessite un contexte social pacifié sur le front intérieur, et tous les appareils d’État « travaillent » dans ce sens.
En introduisant de nouveaux délits et de nouvelles majorations de peines, le DDL 1660 frappe à la fois les manifestations contre les guerres, à commencer par celles contre le génocide des Palestiniens de Gaza, et celles contre la construction de nouvelles colonies militaires ; les piquets de travailleurs ; les protestations contre les « grands travaux », les catastrophes écologiques, la spéculation énergétique ; les formes de lutte que ces mouvements adoptent pour accroître leur efficacité comme les blocages de routes et de voies ferrées ; les occupations de logements vacants. La loi contient également des dispositions très sévères contre toute forme de protestation et de résistance, même passive, dans les prisons et les Centres de détention des immigrés sans permis de séjour, même contre les protestations des membres de leur famille et des sympathisants qui les soutiennent.
La DDL 1660 va même jusqu’à sanctionner le « terrorisme de la parole », c’est-à-dire la détention d’écrits qui font l’apologie de la lutte – car derrière le recours à la catégorie « terrorisme », utilisée à dessein pour créer la peur, il n’y a rien d’autre que la lutte des classes, la lutte contre le colonialisme et les luttes sociales et écologiques.
Le revers de la médaille, c’est un ensemble de règlements qui assurent, outre l’accroissement de leurs pouvoirs, l’impunité totale de la police, la déchargeant de toute responsabilité pour son comportement, y compris les cas de plus en plus fréquents d’« abus d’uniforme », punissant sévèrement toute forme de résistance à ses actions, et lui donnant le droit de porter des armes même en dehors de son service.
Examinons les nouveaux règlements en détail.
1. Des règles draconiennes contre les manifestations et les piquets de grève des travailleurs
La plus lourde de toutes est celle qui prévoit jusqu’à 20 ans d’emprisonnement pour quiconque manifeste de manière « menaçante ou violente » pour empêcher la réalisation d’un « ouvrage public » ou d’une « infrastructure stratégique » (civile ou militaire) – dans ce cas, les circonstances atténuantes ne peuvent pas s’appliquer. Les manifestations contre la TAV, le Pont du détroit de Messine, les nouvelles bases militaires, la plantation d’éoliennes, etc. entrent toutes dans ce champ d’application. Mais même s’il ne s’agit pas de ce type de travaux, la nouvelle peine pour résistance, violence ou menace (même la simple menace !) à l’encontre d’un fonctionnaire (même un seul), ou d’un organe de l’État, lors d’une manifestation, n’importe quelle manifestation de rue – contre la guerre ou contre la fermeture d’une usine ou pour la liberté des camarades arrêtés – va d’un minimum de 3 à un maximum de 15 ans d’emprisonnement. Aussi paradoxal que cela puisse paraître à ceux qui sont épris de démocratie, il s’agit de règles répressives plus sévères que celles contenues dans le code fasciste Rocco, qui stipulait que la résistance à un fonctionnaire public dans le cadre de protestations collectives était une circonstance atténuante.
Le blocage des routes ou des voies ferrées, moyen de lutte efficace utilisé dans les manifestations les plus déterminées, redevient un délit (maintenant un délit administratif) et est puni d’une peine allant de 6 mois à 2 ans. Le fait de commettre une infraction à proximité d’une installation ferroviaire constitue une circonstance aggravante.
Le DDL 1660 aggrave également la sanction pour ceux qui « dégradent » ou « détériorent » des biens meubles et immeubles « utilisés dans l’exercice de fonctions publiques » : peine d’emprisonnement de 6 mois à 1 an, pouvant aller jusqu’à 3 ans en cas de récidive (pour avoir écrit sur des murs !).
L’extension de la Divieto di Accedere alle manifestazioni SPOrtive (DASPO) aux abords des chemins de fer et des ports a également une fonction évidente de dissuasion contre la participation aux manifestations (nous avons tous à l’esprit l’occupation de la gare de Bologne ou les manifestations pour la Palestine dans les ports de Gênes, Salerne et Marghera). Le décret-Caivano, qui a renforcé la répression à l’encontre des mineurs, le prévoit déjà, en donnant au juge le pouvoir d’ordonner aux mineurs de ne pas participer à des manifestations politiques ou à des protestations.
De cette manière, la militarisation des territoires réalisée ces dernières années par les « Fogli di via » (assignation à résidence)), les signatures forcées, les Daspo, les interdictions de manifester et les interventions policières de plus en plus fréquentes et dures contre les manifestations et les protestations, fait un saut qualitatif.
2. De lourdes sanctions contre les occupants de logements vacants et les sympathisants
L’occupation « non autorisée » de logements vides, effectuée avec « violence ou menace » (mais la violence contre les biens est le simple cassage d’une serrure), par des familles ou des individus sans abri est punie de peines allant de 2 à 7 ans – et la réintégration rapide du propriétaire dans la possession du bien occupé devient la responsabilité de la police, qui peut le faire sans attendre une quelconque enquête judiciaire sur les circonstances spécifiques qui ont conduit à l’occupation. La sanction s’étend également aux individus ou collectifs qui apportent leur soutien (« ceux qui coopèrent »), alors que l’on est exonéré si l’on coopère activement avec les forces de police pour expulser ou dénoncer les occupants ou les sympathisants.
L’aggravation des peines pour la mendicité participe également de cette criminalisation de la précarité et de la marginalité sociale.
3. Le « terrorisme de la parole » est puni d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 6 ans !
La DDL introduit deux nouvelles infractions commises, la première par quiconque « se procure ou détient de la documentation préparatoire à la réalisation d’attentats terroristes et de sabotages », la seconde par quiconque « distribue, diffuse, dissémine ou fait connaître par quelque moyen que ce soit du matériel contenant des instructions sur la préparation ou l’utilisation de matières explosives ou [note bien] sur toute autre technique ou méthode en vue de réaliser un ou plusieurs délits non fautifs contre la sécurité publique, puni d’un maximum d’au moins cinq ans d’emprisonnement ».
Compte tenu de l’extrême élasticité et de l’arbitraire du concept de « terrorisme » – les terroristes sont, selon l’État italien, les organisations palestiniennes qui luttent pour la libération de leur peuple contre l’État colonial, raciste et génocidaire d’Israël, tandis que l’État d’Israël, tout en commettant un génocide par des moyens terroristes, ne fait que se « défendre » – il est évident que quiconque possède du matériel provenant de ces organisations, ou, par exemple, du matériel utile à la lutte contre les grands travaux (comme des instructions sur la manière de franchir une clôture), est passible, dans le premier cas, d’une peine de 2 à 6 ans, dans le second, d’une peine de 6 mois à 4 ans.
4. Les mesures contre les immigrés et les prisonniers sont parmi les plus brutales et les plus haineuses
Toutes les mesures pénales décrites jusqu’à présent touchent également les immigrés (il suffit de penser aux piquets de grève des travailleurs, qui, ces dernières années, ont été tenus presque exclusivement par des porteurs et des chauffeurs logistiques immigrés, ou à l’occupation de maisons), mais certaines mesures particulièrement odieuses les touchent spécifiquement et aggravent la législation spéciale déjà existante contre les immigrés, mise en place au cours des trente dernières années sous la bannière du racisme d’État.
Tout d’abord, un nouveau crime est introduit, qui frappe avec une extrême violence toute personne qui « promeut, organise ou dirige une émeute » dans un centre de rétention, un hotspot ou même dans un « centre d’accueil » normal – la peine est de 1 à 6 ans (pour ceux qui y participent, elle est de 1 à 4 ans), et peut aller jusqu’à 20 ans si un membre des forces de police ou du personnel du centre subit des blessures graves ou très graves. Mais qu’est-ce qu’une émeute ? Comme pour le terme « terrorisme », le flou et l’arbitraire de la notion servent à élargir le nombre d’auteurs punissables et à alourdir les peines – déjà aujourd’hui, la « violence », la « menace » ou la « résistance active » peuvent être punies, mais avec la nouvelle loi, il sera facile de « construire » l’hypothèse d’une émeute.
Deuxièmement, les immigrés enfermés dans les centres de rétention, les hotspots et les centres d’accueil peuvent être lourdement sanctionnés en cas de « résistance passive » aux « ordres donnés » (qui ne doivent même pas être légitimes) non seulement par les policiers, mais aussi par le personnel des centres qui n’appartient pas aux forces de l’ordre de l’État – une règle destinée à éduquer les personnes enfermées dans les centres de rétention, les hotspots et les centres d’accueil à la soumission absolue.
Troisièmement, le délai pendant lequel l’État peut révoquer « la citoyenneté accordée à un « étranger » pour des condamnations liées au « terrorisme » est porté à 10 ans (contre 2 actuellement).
Enfin, pour disposer d’un téléphone portable, l’immigré originaire d’un pays non européen doit être en possession d’un permis de séjour, que la législation de l’État rend très difficile à obtenir afin de préserver une zone d’immigration sans permis de séjour à surexploiter. Compte tenu de l’importance des téléphones portables pour tout type de communication aujourd’hui, il s’agit d’une grave amputation de la socialité des nouveaux immigrants et d’un obstacle majeur à leur processus de régularisation. Cette règle a été insérée au dernier moment et démontre qu’en l’absence d’une forte mobilisation publique et de masse, le processus parlementaire ne fera qu’exacerber la charge répressive de ce DDL.
Dans le même temps, le nouveau délit de révolte pénitentiaire ou carcérale tombe comme un couperet sur le dos des prisonniers (dont 32% sont des immigrés) – dans ce cas, quiconque « promeut, organise ou dirige une révolte » est puni d’une peine d’emprisonnement de 2 à 8 ans, pour ceux qui y participent la peine est de 1 à 5 ans, mais avec des circonstances aggravantes (utilisation d’armes, blessés ou morts) la peine s’élève jusqu’à 20 ans ! La résistance passive aux ordres des gardiens de prison est également punie.
Si cela ne suffit pas, une circonstance aggravante spéciale est introduite pour le délit d’incitation à la désobéissance aux lois, s’il est commis en prison ou par le biais d’écrits ou de communications destinés aux détenus.
5. Il ne pouvait manquer une disposition spécifique à l’égard des femmes
Et c’est bien le cas. Jusqu’à présent, le report de l’exécution de la peine pour les femmes enceintes ou les mères d’enfants de moins d’un an était obligatoire ; avec la DDL 1660, il devient facultatif, comme il l’est aujourd’hui pour les mères d’enfants de 1 à 3 ans.
L’autre face du DDL 1660 est l’énorme augmentation des pouvoirs et des protections des forces de police
Leurs pouvoirs sont accrus directement lors du dégagement des maisons occupées et par le droit de porter en dehors du service, même sans permis, des armes non réglementaires ; indirectement par l’augmentation généralisée des peines pour toute forme de résistance, même passive, à leurs ordres et pour toute forme d’atteinte, même très légère, à leur corps – qui est punie d’office par des peines de 2 à 5 ans, contrairement aux atteintes aux citoyens ordinaires, qui ne sont punies que sur plainte et avec des peines plus légères. Le seuil de 5 ans est important car il permet à la justice de mettre l’auteur présumé en prison par le biais de la détention préventive. Policiers, carabiniers, gardiens de prison deviennent ainsi des corps sacrés, comme l’ordre du capital au service duquel ils se trouvent.
C’est pourquoi ce DDL liberticide, esclavagiste et policier, rédigé sous la dictée des commandements militaires et pour les besoins de la course à la nouvelle guerre mondiale, doit être dénoncé et stoppé !
Nous le rejetons dans son intégralité, parce qu’il frappe toutes les luttes et formes de protestation en cours, et parce qu’il sert à imposer dans les usines, les entrepôts, les écoles, les prisons, l’ensemble de la société, une économie de guerre et une discipline de guerre qui retombent avec leurs terribles coûts matériels et humains sur les classes laborieuses, qui constituent l’écrasante majorité de la société.
Ces réglementations d’État policier rappellent de plus en plus la structure classique des lois martiales promulguées en temps de guerre. C’est précisément pour cette raison qu’une mobilisation extraordinaire est nécessaire contre le DDL 1660, capable de s’opposer à la fois à son caractère odieusement répressif et vindicatif et au contexte de guerre dont il s’inspire.
Rete Liberi/e di lottare – Fermiamo insieme il DDL 1660
(Réseau Libre de lutter – Arrêtons ensemble le DDL 1660)
La loi a été votée à la Chambre des député.es le 18 septembre ; elle doit encore passer au Sénat.
prime adesioni (in ordine alfabetico)
Assemblea in solidarietà con la resistenza palestinese, Trento – Associazione Libertade, Sardegna – Blocchi precari metropolitani, Roma – Brescia anticapitalista – Cagliari Social Forum – Casa del popolo, Teramo – Centro Handala Ali – 22 comitati sardi contro la speculazione energetica (*) – Comitato 23 settembre – Comitato No Tav di Trento – Comitato permanente contro le guerre e il razzismo, Marghera – Coordinamento dei Comitati di lotta di Roma e Viterbo – Cpa Firenze Sud – Cub Pisa – CUB Rail – “Dobbiamo vivere” / Lavoratori disoccupati e precari, Torino – Gpi / Giovani Palestinesi d’Italia – International Migration Alliance / sez. Italia – Laboratorio politico Iskra – Liberare tutt*, coordinamento contro la repressione e il carcere – Madri contro la repressione – Movimento di lotta per il lavoro 7 novembre, Napoli – Movimento No Tav – Osservatorio Repressione – Panetteria occupata, Milano – SI Cobas – Sbm / sindacato di base multicategoriale, Trento – Verona per la Palestina – Tendenza internazionalista rivoluzionaria – Udap / Unione Democratica Arabo-Palestinese – Ultima generazione – Usb sociale Sardegna
Nuove adesioni (in ordine alfabetico)
Associazione culturale La credenza, Bussoleno – Associazione marxista rivoluzionaria Controvento – Associazione Yairaiha onlus – Associazione politico-culturale Notti rosse Casalgrande (Reggio Emilia) – Attac Italia – Cobas Cagliari – Cobas Pubblico Impiego, Lombardia – Collettivo radiofonico Radio Grad, Pisa – Collettivo studentesco Liceo B. Croce, Palermo – Comitato anti-razzista 5 luglio, Fermo – Comitato Piazza Carlo Giuliani Odv, Genova – Giovani comunisti/e – Laboratorio politico perUnaltracittà, Firenze – Mamme in piazza per la libertà di dissenso, Torino – Movimento Nonviolento Sardegna – No Camp Derby, Pisa – Parallelo Palestina – Rifondazione comunista – Pcl – Terra e Libertà, Calabria.
Ulteriori adesioni
Collettivo femminista di inchiesta sociale Ipazia, Napoli – Collettivo Hurriya, Pisa – Centro sociale Foa Boccaccio, Monza – Comitato Besta, Bologna – Comitato internazionalista, Como – Csoa ex-Snia, Roma – Carc – Melitea – Odissea, giornale di Milano – Plat, Bologna – Rete ambientalista/Movimento di lotta per la salute G. Maccacaro – Rosa rossa, blog anticapitalista – Soccorso Rosso Internazionale (Torino, Roma) – Pcmli – Uds della Campania – Coordinamento di solidarietà con il popolo palestinese, Roma
Ultime adesioni
Campagna Lasciatecientrare/MaipiuCie, Gruppo anarchico Bakunin (Roma e Lazio), Cub Trento, Bilocale Popolare di Sferracavallo (Orvieto), Presidio No Inceneritori No Aeroporto (Firenze), Collettivo transfemminista FuoriGenere (l’Aquila), Rete Jin – nodo di Milano, Collettivo Controtendenza (Piacenza), Ambulatorio medico popolare, Milano – Casematte (L’Aquila), Genova antifascista, Nuova Resistenza, Unione degli studenti (a livello nazionale), Mezzoradaria (Radio Città Fujiko), Link – coordinamento universitario, Rete della conoscenza, Rete Mai più Lager No ai Cpr, Cantiere sociale Cienfuegos (Firenze), Laboratorio politico Alberone (Roma), Futura società, Circolo Prc Di Vittorio/Lenin (Torino), Risorgimento socialista, Collettivo Caracol (Palermo), Fuori da Nato e guerre (Ravenna), Forum nazionale Salviamo il paesaggio Difendiamo i territori
13 morts recensés officiellement depuis mai en Kanaky – Nouvelle-Calédonie. C’est un des bilans de la politique gouvernementale dans cette colonie française d’Océanie. S’y ajoutent la déportation en France, à 20 000 kilomètres de chez eux, de plusieurs prisonniers politiques ou encore la misère pour des milliers de personnes, qui ont perdu leur emploi, comme le rappelle l’Union des Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités (USTKE) qui organise une banque alimentaire pour la solidarité concrète et urgente.
La nuit dernière, le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) a tué deux hommes de la tribu Kanak de Saint-Louis ; dans « une opération de police » disent les communiqués officiels. « Opération de police », c’est ce même terme qui était utilisé lorsque la Guerre d’Algérie pour la décolonisation de ce pays s’appelait « les évènements d’Algérie » … D’ailleurs, aujourd’hui, les partisans de la Nouvelle-Calédonie française reprennent le terme « évènements en Nouvelle Calédonie ».
Il y a une continuité de la politique coloniale des gouvernements français. On la retrouve aussi en Martinique avec le couvre-feu imposé dans plusieurs quartiers, alors que la question initiale est celle de la vie chère.
Toujours et partout, l’Etat colonial ignore les revendications, méprise la population locale, créé les conditions d’une situation conflictuelle violente … et réprime, avec les armes dont il dispose : police, armée, justice, …
Toujours et partout, l’Etat colonial ouvre la voie à l’extrême droite raciste et tente de diviser les mouvements qui revendiquent la fin de la colonisation.
L’Union syndicale Solidaires réaffirme sa solidarité avec le peuple Kanak et ses organisations, notamment avec l’Union Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités. Nous appuyons les revendications immédiates : libération des prisonniers politiques, prise en compte des urgences économiques et sociales, etc. Elles s’inscrivent dans la nécessité d’un processus de décolonisation du pays. De France, l’Union syndicale Solidaires y prend sa part, par ses propres actions, son soutien aux mouvements Kanak, sa participation au collectif Solidarité Kanaky et à divers comités locaux de solidarité avec la lutte du peuple Kanak et contre la répression.
Cela fait plus de 11 mois que la population palestinienne de Gaza
subit les attaques d’une violence inouïe de l’armée israélienne.
Les bombardements se poursuivent et n’épargnent, ni les écoles
où la population s’est réfugiée, ni les zones déclarées comme
sûres, ni les infrastructures vitales.
Le centre de pompage et de stockage d’eau de la région de Rafah a été dynamité. La population est affamée, assoiffée, épuisée par les ordres de déplacement incessants.
Face au génocide en cours, dont le caractère « plausible » a été
pointé par la Cour Internationale de Justice depuis près de 7 mois, les États, dont la France, ont l’obligation d’agir.
La même Cour Internationale de Justice a également, le 19 juillet, pointé l’illégalité de l’occupation du territoire palestinien et de sa colonisation, et l’obligation de l’État d’Israël d’y mettre fin le plus rapidement possible.
Devant le déni d’humanité que constitue la situation actuelle, nous appelons à renforcer notre mobilisation, et interpellons les
autorités politiques de notre pays.
Mise au premier plan médiatique au cours du mois de mai, la Kanaky / Nouvelle-Calédonie semble quelque peu oubliée ces derniers temps. Pourtant :
La situation coloniale demeure, avec ses conséquences en matière de discrimination, injustice, mépris, mais aussi révoltes et résistances.
La répression de l’Etat français ne se relâche pas. Plusieurs militants Kanak,condamnés à rien mais mis en examen, ont été déportés dans des prisons françaises, à près de 20 000 kilomètres de leur lieu de vie. Sur l’initiative du Collectif Solidarité Kanaky, des organisations Kanak en France, de divers comités de soutien locaux, la solidarité s’organise. Un appel rassemble de nombreuses organisations syndicales, associatives, politiques et de nombreux et nombreuses signataires.
L’extrême droite raciste et séparatiste poursuit ses activités. L’ex- secrétaire d’Etat Sonia Backès, présidente de l’Assemblée de la Province Sud, théorise l’incompatibilité du « destin commun » : « Au même titre que l’huile et l’eau ne se mélangent pas, je constate à regret que le monde kanak et le monde occidental ont, malgré plus de 170 années de vie commune, des antagonismes encore indépassables ». Avec la morgue habituelle des colonisateurs, elle s’est permis de qualifier le système politique Kanak de « féodal », avant de conclure qu’il faut se séparer d’avec la Province Nord et celle des Îles (majoritairement indépendantistes et plus pauvres) et ainsi découper le pays : une nouvelle remise en cause de l’Accord de Nouméa signé en 1998.
Le patronat et la bourgeoisie ne sont pas en reste. Ainsi, le 26 juillet, la direction de l’usine de nickel KNS a annoncé le licenciement de 1200 salarié∙es à compter du 31 août ; il faut ajouter les conséquences pour les centaines de salarié∙es d’entreprises sous-traitantes.
Avant cette nouvelle annonce, nos camarades de l’Union syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités (USTKE) avaient déjà pris des mesures, pour répondre à la situation extrêmement difficile qui est celle de nombreux et nombreuses habitant∙es du pays : « pour notre organisation syndicale, la solidarité fait partie de notre ADN et de ce fait, une banque alimentaire interne à l’USTKE [a été] lancée le 26 juillet 2024 afin de subvenir aux besoins élémentaires de nos camarades adhérents cotisants qui ont perdu leurs lieux de travail, leurs emplois, leurs activités professionnelles. Au vu du contexte social, économique et politique dans lequel le pays est plongé depuis le 13 mai, nous ne pouvons rester indifférents à ce qui se passe et qui se déroule sous nos yeux ! Cette situation est très difficilement vivable pour nos populations les plus défavorisées des quartiers Nord de Nouméa et du Grand- Nouméa, des villages, des communes de l’intérieur et des Iles, […] nos adhérents cotisants ont perdu du jour au lendemain leurs outils de travail parmi lesquels des centaines d’entreprises qui ont été incendiées, cramées, détruites. De nombreuses enseignes sont partiellement saccagées et contraintes de cesser leurs activités, temporairement ou définitivement, entraînant des licenciements massifs et par effet domino, une augmentation rapide du chômage et d’une perte de leur pouvoir d’achat. […] Sur plus de 66 000 emplois recensés dans le secteur du privé, plus de 20 000 salariés se retrouveront au chômage d’ici la fin de ce mois de juillet. »
L’Union syndicale Solidaires réaffirme son soutien aux mouvements indépendantistes Kanak dans leur lutte pour le droit à l’autodétermination et la fin du colonialisme de l’Etat français.
Dans la situation actuelle, la solidarité avec les travailleurs et travailleuses de Kanaky / Nouvelle-Calédonie passe par la banque alimentaire organisée par nos camarades de l’USTKE. Les structures solidaires peuvent l’alimenter en versant sur le compte spécifique mis en place : USTKE/SOLIDARITES – IBAN : FR76 1749 9000 1319 0881 0206 218 – BIC : BCADNCNN – Domiciliation : BCI Mairie.
A partir de 18 h salle Christiane Faure à Limay
Quoi qu’il arrive, le 14 juillet nous n’en aurons pas fini avec le danger du fascisme. Selon le résultat des élections ce sera un défilé d’insurrection contre le fascisme ou un défilé exigeant l’égalité des droits et la fin des politiques racistes et coloniales maintenant. Faites circuler cet appel à la résistance, venez nombreuses et nombreux !
Le socle idéologique du Rassemblement national et de toute l’extrême droite sont le nationalisme, le racisme (voir le 4 pages « Racisé·es et étrangèr·es ») et le patriarcat (voir le 4 pages « Femmes et minorités de genre »). Le RN a un projet fondamentalement nationaliste et xénophobe qui s’oppose à notre syndicalisme de transformation sociale et internationaliste.
Le Rassemblement national et plus largement les partis d’extrême droite sont nos ennemis. Ils mènent des politiques réactionnaires, racistes, xénophobes et en faveur du patronat, mais aussi du colonialisme. Les personnes racisées sont rendues coupables de tous les maux, et les solutions sont toujours recherchées du côté de l’ultralibéralisme. Partout dans le monde où ils sont arrivés au pouvoir, les droits des travailleurs et travailleuses, des femmes, des minorités de genres, des personnes racisées et des populations autochtones ont reculé, les violences contre les immigré·es et les personnes LGBTQI+ ont augmenté.
Partout l’extrême droite est un danger mortel pour le monde du travail.
Voici quelques exemples des politiques menées dans des pays dans lesquels l’extrême droite est arrivée au pouvoir. La liste n’est pas exhaustive… il y a malheureusement de nombreux autres exemples.
En Argentine, le gouvernement de Milei a restreint le droit démocratique de manifestation en assimilant les manifestations publiques à des délits et en autorisant les forces de sécurité à réprimer toute protestation. Il a mené des activités de renseignement sur les organisations du mouvement social, avec le plus grand mépris des principes démocratiques.
À peine en place, il a réformé le droit du travail pour permettre l’ubérisation de l’emploi, et supprimé les sanctions pour les sociétés qui emploient des personnes sans contrat ! 6 mois après son arrivée au pouvoir, l’extrême droite a supprimé le Ministère des femmes, des genres et des diversités et le secrétariat contre la violence de genre. Le gouvernement Milei entretient d’excellents rapports avec le gouvernement israélien d’extrême droite de Netanyahou.
Au Brésil, le président Bolsonaro s’est attaqué très rapidement aux droits des travailleurs et des travailleuses mais aussi aux libertés de l’ensemble de la population, à commencer par les minorités de genre et les populations indigènes. Suppression de la revalorisation automatique du salaire minimum, ouverture du port d’armes à plusieurs professions, réduction des fonds publics à l’éducation, attaques contre les filières de sciences sociales et développement des écoles militaires, accaparement des terres des communautés autochtones par les industries agro-alimentaires, le président d’extrême droite a mené une politique d’austérité à coup de privatisations d’entreprises publiques et de réformes anti-sociales. Comme le Réseau syndical de solidarité et de luttes l’a dénoncé, « c’est une politique qui profite aux banques, aux entreprises et aux grands propriétaires terriens et qui entraîne la pauvreté et la faim pour la classe ouvrière. » Le gouvernement Bolsonaro entretenait d’excellents rapports avec le gouvernement israélien de Netanyahou.
Aux États-Unis, le président Trump a baissé l’impôt sur les sociétés, et les inégalités se sont accrues, augmentant considérablement le déficit de la dette des États-Unis. Dans le même temps, l’assurance maladie et les législations environnementales ont fortement été altérées. Parmi ses autres « exploits », la construction d’un mur le long de la frontière avec le Mexique et d’incessantes atteintes à l’ordre institutionnel, à l’autorité de la justice et au processus électoral. Il s’est illustré également dans une très forte répression du mouvement Black Lives Matter suite à l’assassinat par la police de Georges Floyd, assassin qu’il a ouvertement soutenu. Sans compter son rôle d’incitation dans l’invasion du Capitole du 6 janvier 2021 où l’extrême droite américaine a tenté de prendre le pouvoir par la force. Le gouvernement Trump entretenait également de bons rapports avec Poutine, d’excellents rapports avec le gouvernement israélien de Netanyahou, et il a « reconnu » Jérusalem comme capitale d’Israël, contre le droit international.
En Inde, Narandra Modi gère les émeutes populaires avec une grande brutalité. Son gouvernement réduit certaines dépenses sociales, et met progressivement en place un régime autoritaire, où militant·es et journalistes sont jeté·es en prison pour des prétextes fallacieux. Son positionnement politique est régulièrement qualifié de national-populiste, anti-musulman et xénophobe, ayant pour but de « purger les musulman·es des zones hindoues ». Le nombre de crimes de haine contre les minorités musulmanes et chrétiennes a augmenté de 300 % depuis l’arrivée de Modi au pouvoir. De plus, ses résultats en matière d’indices de santé, de pauvreté et d’éducation sont exécrables. Le gouvernement Modi entretient d’excellents rapports avec le gouvernement israélien de Netanyahou.
Poutine, au pouvoir depuis 1999 (alternativement président du gouvernement et de la fédération de Russie), a concentré les pouvoirs, mettant en place un gouvernement autoritaire. Répression et assassinats des opposant·es, restriction des libertés publiques, suppression des médias et organismes indépendants n’ont cessé de s’aggraver. Depuis 2013, un texte de loi interdit « l’information auprès des mineurs au sujet des relations sexuelles non traditionnelles ». S’inspirant du régime dictatorial violemment homophobe de Ramzan Kadyrov qu’il a lui-même mis en place en Tchétchénie, en 2023, les transitions de genre deviennent illégales et les mouvements LGBTQIA+ sont considérés comme extrémistes. En 2014, il annexe la Crimée qui appartenait à l’Ukraine et en 2022 il lance la guerre contre l’Ukraine dans l’objectif de la coloniser. La Russie a aussi soutenu le régime sanguinaire de Bachar el-Assad en Syrie.
En Italie, le gouvernement de Giorgia Meloni, au pouvoir depuis 2022, a réduit les prestations sociales, s’est opposé à l’accueil des bateaux de migrant·es en Méditerranée, et revient sur les droits des familles homo-parentales. Ce gouvernement réprime violemment les étudiant·es et attaque la liberté de manifestation et la liberté d’expression (projet de réforme sur la liberté pédagogique pour interdire aux enseignant·es de critiquer le ministère). Sous couvert de décentralisation, il projette également une division de l’Italie en 20 régions « autonomes », qui accentuerait les écarts de salaires entre les régions du nord et du sud du pays et détruirait un peu plus le service public. Les droits des femmes sont attaqués, en commençant par l’accès à l’IVG. Bien qu’héritier du fascisme antisémite italien, le gouvernement Meloni entretient d’excellents rapports avec le gouvernement israélien de Netanyahou.
La Hongrie de Viktor Orban adopte une loi sur le contrôle des médias et la liberté de la presse est encadrée. Dans le cadre de l’adoption d’une nouvelle constitution, l’article qui précisait « un salaire égal pour un travail égal » est supprimé et le droit de grève fortement restreint. En 2021 une loi interdisait « la promotion et la représentation de l’homosexualité et du changement de genre » et le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes de l’ONU a fait état de sa vive inquiétude concernant les droits reproductifs dans le pays. Bien qu’étant un antisémite notoire, le gouvernement d’Orban entretient d’excellents rapports avec le gouvernement israélien de Netanyahou.
Le projet du RN est foncièrement nationaliste et xénophobe : il met en avant la question de la « préférence nationale ». C’est un projet politique d’État raciste qui systématisera par la loi l’exclusion dans l’accès aux droits des personnes en fonction de leur nationalité, de leur religion, ou de leur origine. La préférence nationale c’est la légalisation généralisée des discriminations racistes.
Jordan Bardella confirme que les « postes stratégiques » seront refusés aux binationaux s’il est désigné Premier ministre.
Par ailleurs, le RN criminalise les migrant·es et s’emploiera à expulser étranger·es et à fermer encore plus les frontières.
Le Rassemblement national (RN) qualifie de « submersion migratoire » qui menacerait « nos valeurs de civilisation », sa tête de liste, Jordan Bardella, avance une solution : une « double frontière », aux niveaux européen et français.
Le Rassemblement national a déposé à l’Assemblée nationale, le 25 janvier 2024, une proposition de loi constitutionnelle visant à faire prévaloir la loi française sur le droit européen — ce qui constituerait un véritable « Frexit » juridique.
Cette inversion de la norme consisterait à faire passer la loi française devant tous les textes de droit international : l’objectif du RN est clair : refuser de respecter le droit international, en particulier en ce qui concerne les droits humains, sociaux et environnementaux. La Cour européenne des droits humains est à ce titre une cible du RN.
Entre protectionnisme et nationalisme, ce projet de repli sur soi est particulièrement dangereux et va à l’encontre des solidarités internationales.
1/ Le RN a l’intention de poursuivre la politique colonialiste et néocolonialiste actuelle, comme en Françafrique, mais aussi en Kanaky/Nouvelle-Calédonie où elle a des alliances avec les loyalistes contre l’indépendance de la Kanaky, négociée depuis des décennies.
Kanaky/Nouvelle-Calédonie : Marine Le Pen promeut « un accord global, institutionnel et économique, avec une nouvelle consultation dans quarante ans ».
2/ De même, le soutien du RN à l’État colonial israélien a trois motivations essentielles :
Palestine : « Reconnaître l’existence d’un État palestinien, au moment où nous parlons, ce serait légitimer le Hamas », a précisé Jordan Bardella, le 29 mai.
3/ Enfin, la fascination et les liens troubles du RN avec des États autoritaires, dont la Russie de Poutine, notamment sur des campagnes de financement mais aussi sur des projets sécuritaires et d’alliance stratégique sont également très inquiétants, en particulier dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Dans le programme du RN pour l’élection présidentielle de 2022, il est toujours recherché « une alliance avec la Russie sur certains sujets de fond », comme « la sécurité européenne qui ne peut exister sans elle ».
Dans les organisations syndicales de tous les pays où l’extrême droite est arrivée au pouvoir, dans les mouvements sociaux, nos camarades ont mené et mènent encore des luttes d’ampleur, des mobilisations autour de grèves générales pour tenter de contrer ces réformes. Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, dont Solidaires est partie prenante, relaie régulièrement les appels à mobilisations, et organise des rencontres pour permettre des échanges entre syndicalistes de tous les continents sur ces questions.
Depuis mars 2013, l’Union Syndicale Solidaires lutte pour la solidarité internationale au sein du RSISL (Réseau Syndical International de Solidarités et de Luttes). Nous nous employons à renforcer le syndicalisme anticapitaliste, autogestionnaire, démocratique, environnemental, indépendant des patrons et des gouvernements, et internationaliste, qui combat toutes les formes d’oppression : le machisme, le racisme, l’homophobie, la xénophobie, en opposition fondamentale avec le programme de l’extrême droite.
À Solidaires, notre syndicalisme est internationaliste, si nous soutenons les travailleurs et les travailleuses du monde entier dans leurs luttes contre l’extrême droite, ces expériences nous alertent et doivent faire prendre conscience collectivement de l’urgence, en France, de faire barrage à l’extrême droite dans quelques jours, mais plus généralement toute l’année, sur nos lieux de travail et dans nos vies.
Publié le 26 juin 2024
Suite à l’arrestation des responsables de la CCAT, l’USTKE condamne fermement la volonté non affichée de l’Etat colonial de vouloir à tout prix éteindre la revendication politique des kanak de leur droit inné et actif à l’accession à la pleine souveraineté en utilisant sa justice coloniale pour condamner et exiler les leaders de la CCAT.
Àaucun moment, ces personnes ont appelé à la violence, bien au contraire, sous leur égide les nombreuses marches regroupant des milliers de personnes se sont déroulées en toute quiétude malgré les provocations et surenchères des pros colonialistes.
De nombreuses personnalités politiques, chercheurs, anthropologues, ont désavoué la méthode de passage en force de Macron avec l’appui des pros colonialistes.
Aujourd’hui, l’Etat avec la complicité des pros colonialistes porte l’entière responsabilité des évènements graves survenus et cherche à se défausser en accusant les leaders de la CCAT.
Comment peut-on croire à l’impartialité de la justice quand celle-ci s’acharne sur les leaders indépendantistes en laissant libres, les membres de la milice pro colonialiste responsables de graves exactions de nature criminelle. Comment croire à l’impartialité de celle-ci quand nos leaders sont présentés au tribunal le matin même, qu’ils quittent celui-ci manu militari comme des grands terroristes et qu’un avion spécialement affrété les attend déjà à la Tontouta.
Le résultat de cet exil politique injuste n’a que pour conséquence de raviver les tensions alors que le pays a besoin de sérénité. Il ne fait que dresser les populations les unes contre les autres.
Pour toutes ces raisons et afin que notre pays puisse retrouver le calme, PUSTKE exige le rapatriement de ces leaders sur leur terre de Kanaky car aucun dénouement possible dans la paix ne pourra se faire sans leur présence.