FACE À L’EXTRÊME DROITE, COMMENT S’ORGANISER ?
CONTRE LES DANGERS DE L’EXTRÊME DROITE, NE RESTONS PAS SEUL·E :
– syndiquons-nous sur notre lieu de travail et/ou dans notre ville ou département
– construisons des assemblées générales pour construire une mobilisation d’ampleur
-renforçons les associations, collectifs militants et les autres contre-pouvoirs pour combattre
l’extrême droite
– rejoignons les manifestations, rassemblements et l’ensemble des initiatives antifascistes qui se dérouleront dans les jours et semaines à venir
Catégorie : Luttes logement
Le collectif le Revers de la médaille (dont le CNDH Romeurope fait partie intégrante) publie aujourd’hui son rapport : “Circulez y a rien à voir” – 1 an de nettoyage social avant les JOP 2024
Le CNDH Romeurope, en tant que coordinateur de l’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels, a activement pris part aux remontées de terrain et à l’analyse des données.
Je vous conseille de lire particulièrement les pages 26 à 35, qui reviennent en détails sur les bases légales, des exemples concrets et précis du lien entre JO et expulsions…
La presse a abondamment commenté les données présentes dans ce rapport, vous trouverez en PJ deux articles du Monde et de Médiapart.
COMMUNIQUE
Alors que notre pays n’a jamais compté depuis au moins 50 ans autant de demandeurs HLM et de sans-abris, la 1ère Ministre annonce que les logements dans les quartiers populaires HLM ne devront plus être attribués aux ménages modestes au nom de la « mixité sociale ».
Or dans les QPV les loyers sont les moins chers, entre 3 et 6 euros le m2. 1,55 millions de logements sociaux sont en QPV, soit 30% des logements sociaux.
Environ 2/3 des demandeurs HLM sont dans les 40% les moins riches des ménages, et ne peuvent pas accéder à la plupart des logements sociaux plus récents .
Dans ce contexte, comment Madame Bornes compte t’elle loger les 2,4 millions de demandeurs HLM, les 330 000 sans abris et les 93 000 prioritaires DALO, c’est-à-dire les plus en difficulté ?
Après 6 années d’économies sur les APL et sur les aides à la construction de logement sociaux, Mme Borne annonce tout simplement que les mal-logés et les sans-logis vont être de plus en plus nombreux dans notre pays, car il sera de plus en plus difficile de les loger. Quel est leur avenir : les marchands de sommeil, la rue et le cimetière ?
Même l’hébergement des sans-abris est sacrifié, notamment la mise à disposition aux association d’hébergement de HLM vides promis à la démolition, restant vacants plusieurs années au fur et à mesure du relogement ou du départ des locataires.
Qu’en sera-t-il des logements en QPV libérés par le départ ou le décès du locataire ? Ils resteront vide dans l’attente improbable d’un locataire plus aisé ?
Mme Borne n’a que faire également des habitants des quartiers populaires HLM, dans lesquels des travaux lourds d’entretien sont indispensables, portant notamment sur les ascenseurs, l’étanchéité des toitures et façades, les conduites d’évacuation des eaux usées, les circuits électriques, la vétustée des sanitaires , la mise aux normes des passoires thermiques …
Le plan de Madame Bornes laisse en plan aussi bien les mal-logés, les sans-logis que les habitants des quartiers populaires HLM. Elle nous promet une aggravation rapide de la crise du logement, et un renforcement répressif inédit contre les familles les plus vulnérables.
Agissons et mobilisons-nous, renforçons les alliance entre les mal-logés et les sans-toit abandonnés, les locataires HLM méprisés et les locataires privés exploités, pour que soit mis en œuvre pour tous et toutes le droit au logement, stable, décent, sécure, abordable et respectueux de l’environnement.
Un toit c’est un droit !
Agenda : du 9 au 12 novembre à Paris, rencontres de la coalition européenne d’actions pour le droit au logement et à la ville.
MANIFS LOGEMENT SAMEDI 30 SEPTEMBRE
Pour la baisse des loyers et des charges !
Un logement décent, stable, abordable pour TOU.TE.S !
Nous locataires, subissons sans cesse des hausses de loyers et de charges. En 1973, les locataires consacraient 10% de leurs revenus au loyer, aujourd’hui, c’est près de 30% …en moyenne , et pour beaucoup c’est plus de la moitié des revenus, c’est notre plus gros poste de dépense!
Cette année les loyers vont augmenter de 3,5%. Cela fera 7,1% en un an, presqu’un mois de loyer ! Et malgré l’inflation des prix de l’énergie, le gouvernement a décidé la fin du « bouclier tarifaire » … Alors le nombre d’expulsions s’emballe comme le nombre de sans-abris, alors que les places d’hébergement baissent.
La flambée des prix rendent les fins de mois encore plus difficiles, contraignant beaucoup à faire appel à la solidarité pour se nourrir, à sacrifier les postes santé, scolarité, vacances, transports … à vivre sans chauffage l’hiver, dans une passoire caniculaire l’été ou dans un taudis, pour payer le loyer, car « la rue c’est la mort ».
Au logement cher, s’ajoutent , les pratiques illégales des bailleurs privés et agents immobiliers, qui arnaquent leur locataire grâce à l’absence de contrôle et des sanctions : Ils fraudent l’encadrement des loyers, le gel du loyer lors du changement de locataire, les normes de décence, les baux, la surface, les règles des congés … Ils profitent de la pénurie de locations et de HLM, aggravée par les locations Airbnb et les logements vacants.
Les lois qui protègent les mal-logé.e.s et les sans-toits sont bafouées par l’État : loi DALO, droit à l’hébergement jusqu’au relogement, droit au relogement des habitant.e.s de logement insalubres ou en péril …
Plutôt que de produire en priorité les logements sociaux dont nous avons besoin, car le nombre de demandes HLM atteint les 2,3 millions, le Gouvernement aggrave la crise du logement : il baisse les APL, ponctionne les caisses du logement social et vient même au secours des promoteurs.
Il détruit massivement des logements sociaux dans les quartiers populaires au nom de la « mixité sociale » et de la « sécurité » pour mieux briser les liens sociaux, réprimer ou chasser les habitant.e.s.
Les résident.e.s de foyers, CHU, CROUS… sont toujours plus précarisé.e.s et les habitant.e.s et salarié.e.s des zones touristiques et des zones tendues ne peuvent plus se loger là où ils travaillent, là où ils vivent.
Plutôt que de réquisitionner les logements vacants qui sont au nombre record de 3,2 millions, il criminalise les locataires qui n’arrivent plus à payer leur loyer, les sans-logis qui pour se protéger, occupent les biens vacants de gros propriétaires, et les salariés qui occupent leur lieu de travail ! C’est la loi Kasbarian-Bergé. Et il prépare de nouvelles lois anti-locataires, de nouvelles lois répressives contre les précaires.
Mobilisons-nous dans la rue partout en France pour exiger :
- La baisse des loyers, des prix de l’énergie et la hausse des APL ;
- La réalisation massive de vrais logements sociaux à la place de logements pour spéculer;
- La taxation des gros patrimoines immobiliers et des profits spéculatifs ;
- Le respect des droits des locataires, des mal-logé.es, des sans-logis, des résidents, le renforcement des lois qui les protègent, le contrôle et des sanctions contre les bailleurs fraudeurs ;
- L’arrêt des expulsions et des politiques d’urbanisme qui chassent les classes populaires (ANRU, grand projets, JO, surtourisme…) qui alimentent le logement cher et la crise du logement ;
- L’abrogation de la loi Kasbarian-Bergé ;
A l’appel de :
La plate-forme logement pour toutEs (AFVS, AITEC, ALDA APPUI, ATMF, ATTAC FRANCE, BAGAGÉRUE, CGL, CGT, CNAFAL, CONSTRUIRE !, CONV. NAT. SERVICES PUBLICS, CNL, COPAF, CSF, CSP75, DAL, DIEL, FASTI, FSU, FUIQP, MRAP, PAS SANS NOUS, SAF, SOLIDAIRES, UTOPIA56, SM, SNPES PJJ FSU, STOP PRÉCARITÉ), CNDF …
Avec le soutien de : LFI, NPA …
Un logement pour tous-tes! Non à la loi Kasbarian-Bergé!
Rassemblement mercredi 14 juin à 18h devant le Sénat, rue de Tournon, Métro Odéon.
Au sommaire : Mureaux, Mantes, Versailles, Guyancourt, Beynes…
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Au sommaire : Mantes, Versailles, Magnanville, Rambouillet, Guyancourt, Buchelay, Beynes, La Queue-Lez-Yvelines, Limay…
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Au sommaire : grève dans l’éducation, manifestations contre la réforme des retraites, violence managériale, luttes logement – Poissy, Mantes, Plaisir, Trappes, Versailles
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Suite à la PERQUISITION de notre LOCAL ASSOCIATIF des Yvelines
Quartiers populaires et bénévoles associatifs, la souffrance en État de siège !
De quels faits parle-t-on ?
Mercredi 11 janvier à 20h, notre local de Plaisir situé au cœur du quartier populaire du Valibout a été perquisitionné par la police ! Le local était vide et fermé à clef : porte défoncée, meubles ouverts ou retournés, dossiers personnels de nos adhérent-e-s jetés au sol.
L’opération fait suite à un signalement de la Brigade Anti Criminalité (BAC) de Plaisir. Ce n’est pas un point de détail car plusieurs bénévoles du DAL, extérieurs au quartier, se sont retrouvés témoins malgré eux d’interpellations et de violences particulièrement brutales de la part de la cette brigade dont nous dénonçons les méthodes depuis des années.
D’après le commissaire de la brigade cynophile de Fontenay le Fleury, leur chien aurai « marqué » la porte du DAL en reniflant une odeur de stupéfiant, justifiant la perquisition. Les fonctionnaires de police n’ont trouvé ni stupéfiants ni dealers dans les lieux.
Aujourd’hui, nous sommes empêchés de mener nos actions associatives, bénévoles et militantes à cause d’une intervention des forces de l’ordre dans un quartier en véritable état de siège depuis plusieurs semaines. En effet, nous assistons à une intensification sans précédents de la présence policière au Valibout.
Ce quartier classé prioritaire fait l’objet comme tant d’autres quartiers de France d’un programme de démolition de logements sociaux, ceux du Valibout ont en plus la particularité d’avoir été récemment rénovés.
Depuis l’information de ce projet, une mobilisation est portée par les habitant-e-s au côté du DAL afin de dénoncer ces démolitions. Cette mobilisation nous a conduit à organiser une première manifestation (cf.photos ci-dessous) en octobre dernier. Depuis lors, les autorités locales n’ont cessés de nous calomnier et de tenter de jeter le discrédit sur nos actions et nos justes revendications par voie de presse, en réunion publique, et aujourd’hui par la voie policière.
Ces procédés sont inadmissibles dans un État de droit et pour montrer notre juste détermination, nous organisons le Quartier du VALIBOUT
Manifestation le mercredi 1er février 2023
19H devant le local du DAL, au 7 rue Maximilien de Robespierre à Plaisir (78370)
pour un départ en cortège à 19H30.
Contact médias : hlm@droitaulogement.org / 06.01.10.36.79
La proposition de loi Kasbarian – Bergé sera discutée au Sénat le 31 janvier, d’ici là, des mobilisations s’organisent partout en France : des réunions publiques, meeting, débats, manifestation et une grande journée de mobilisation le Samedi 28 janvier
Manifestation le 28 janvier, 14H, place de la Bastille