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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 67

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Grève dans les magasins Auchan des Yvelines : « On a le blues, on veut du flouze »Ce 22 mars 2024, des débrayages ont été organisés dans plusieurs magasins Auchan des Yvelines à l’appel de l’intersyndicale. Les employés réclament des hausses des salaires.

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

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Conditions de travail Éducation Ressources juridiques

Agent·es territorial·es dans les lycées – Connaître ses droits pour mieux les défendre

Ce stage syndical est ouvert à toutes et tous, adhérent·es ou non, fraîchement syndiqué·es ou non, en instance de le devenir ou encore en réflexion, vous êtes les bienvenu·es !

Tou·tes les personnels ont droit à 12 jours de congés pour formation syndicale par an, sur temps de travail et rémunérés.

La date limite d’inscription est le 27 mai (il suffit d’écrire à sudeducation78@ouvaton.org et de déposer votre demande d’autorisation d’absence pour stage syndical auprès de ta hiérarchie – voir le document ci-dessous)

En pièce jointe, vous trouverez le modèle de demande d’autorisation d’absence pour stage.

En espérant vous retrouver nombreuses et nombreux !

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Conditions de travail Luttes antivalidistes

Lettre ouverte sur les ESAT (Etablissements d’aide par le travail) adressée à Gabriel ATTAL

La conférence nationale du handicap du 26 avril 2023 a affirmé une ambition majeure :« cesser d’enfermer les personnes handicapées dans des dispositifs et des parcours spécifiques et rendre l’environnement professionnel de droit commun totalement accessible, quel que soit le handicap ».
Mais la loi Plein Emploi adoptée en décembre 2023 par le parlement ne change pas le statut d’usager des personnes handicapées qui travaillent en ESAT et qui dépendent toujours du Code de l’Action Sociale et des Familles et non du Code du travail. Ce qui est vécu par beaucoup de ces personnes comme une grave discrimination et une non-reconnaissance de leur travail.
En droit du travail, trois notions principales déterminent la qualité de salariée ou de salarié : le contrat de travail, la rémunération et le lien de subordination. Ces critères doivent s’appliquer à toutes les personnes qui travaillent en ESAT. Maintenir ces personnes dans la seule mouvance de l’action médico-sociale est contradictoire à l‘objectif recherché : « Chacun est présumé pouvoir travailler en milieu ordinaire ». Les ESAT devraient
permettre aux personnes sous statut d’usagers, qui le peuvent ou le souhaitent, par un accompagnement adapté de s’insérer dans le milieu ordinaire du travail ou en entreprises adaptées. Ces mesures doivent leurs permettre d’accéder à un parcours professionnel. Le Code du travail prévoit déjà des cadres juridiques particuliers dans lesquels les salariées bénéficient à la fois des mêmes droits que les autres et de dispositions protectrices particulières comme dans les entreprises d’insertion, les entreprises adaptées, les salariées et salariés de l’intérim.
Nous ne comprenons pas pourquoi le Gouvernement a refusé systématiquement et sans débat, lors de la discussion de la loi Plein emploi, à l’Assemblée nationale, tous les amendements allant dans ce sens.

Télécharger l’intégralité du courrier :

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail

Ensemble, désmicardisons-nous !

Des dividendes qui explosent (près de 100 milliards d’euros versés par les entreprises du CAC 40 en 2023), une inflation importante et persistante (encore + 5% en 2023, soit + 11% en deux ans), une hausse des tarifs du gaz et de l’énergie qui continue, et des salaires qui stagnent : il y a urgence à augmenter les salaires et à permettre à toutes et tous de vivre dignement de son travail.

Face à cette situation, partout les salarié·es se mobilisent :

À EDF, les agent·es se sont fortement mobilisé·es à l’appel de l’intersyndicale qui appelait à la grève pour les salaires le 30 janvier,

Aux Finances publiques, une campagne sur les rémunérations est en cours et une nouvelle mobilisation a eu lieu le 29 janvier avec des rassemblements dans toute la France

L’agriculture est mobilisée depuis le 28 janvier pour des revenus décents. Si la lutte s’est arrêtée dans plusieurs endroits suite à la satisfaction des intérêts personnels spéculateurs de la FNSEA, elle continue encore dans d’autres, notamment avec la Confédération paysanne pour un revenu paysan.

A l’Education, grève le 1er février pour les salaires, les conditions de travail, l’emploi et l’école. La forte mobilisation a été reconduite dès le 6 février.

Le 6 février également a eu lieu mobilisation sur les salaires dans les PIC (distribution colis) de la Poste,

Dans la branche des prestataires de services (centres d’appels, hôtes et hôtesses d’accueil…), après la réussite de la mobilisation du 23 janvier une nouvelle journée de grève aura lieu le 13 mars,

À la SNCF, des préavis de grève sont déposés pour les 13 et 14 février chez les ASCT (contrôleurs·euses) et les 23 et 24 février chez les aiguilleurs·euses.

Dans la Fonction publique à qui Attal promet la rémunération au mérite et une réforme “historique” : Solidaires Fonction publique appelle à la grève le 19 mars jour de mobilisation à avec l’intersyndicale fonction publique.

Le 8 mars nous serons aussi mobilisé·es sur ces questions-là : 70% des personnes ayant recours à l’aide alimentaire sont des femmes. Nous exigeons l’égalité salariale, la revalorisations des métiers féminisés, la fin des temps partiels imposés, etc.

À “la France smicardisée”, Gabriel Attal dans son discours de politique générale du 31 janvier répond « qu’il va faire en sorte que le nombre de branches en dessous du SMIC baisse », là où elles devraient purement et simplement disparaître. Comment va-t-il réellement décliner cette annonce? Rien n’est clair pour le moment…mais à l’image de ce nouveau gouvernement qui ne fait que valider la politique de Macron, l’on ne s’attend à rien.

Pour Solidaires,

ce qu’il faut c’est mettre en place l’échelle mobile des salaires qui indexe tous les salaires sur l’inflation (et indexer les retraites sur les salaires), augmenter les salaires de 400 euros pour toutes et tous, le SMIC à 1700 euros et pas de salaire/retraite ni d’allocation chômage en dessous du SMIC, reconnaître les qualifications par des grilles de classification revalorisées (revalorisation des accords de branche en premier lieu pour qu’aucune ne démarre en dessous du SMIC), revaloriser les métiers féminisés, supprimer les rémunérations individualisées, et réduire l’échelle des salaires de 1 à 5.

Toute tentative de mettre fin à l’indexation du SMIC sur l’inflation serait un motif de mobilisation générale !

Au contraire, il faut obtenir partout des augmentations de salaires comme par la mobilisation l’ont obtenu les salarié·es des technicentres SNCF avec Sud Rail, ou du groupe Crédit agricole avec Sud Cam.

À l’occasion des NAO, Solidaires appelle à réunir les salarié·es, élaborer des revendications et se mobiliser pour les faire appliquer.

Les riches toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres, ça doit cesser ! Exigeons notre dû !

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Accidents du travail Conditions de travail Podcast Souffrances au travail

Podcast « Quand le travail est à la peine » Une organisation en souffrance

Une émission de France Culture à réécouter en Podcast

Les Français seraient-ils retors à l’effort, comme le laissent entendre les mesures visant à stigmatiser les chômeurs ? Et si le nombre de démissions, les chiffres des accidents et des arrêts de travail étaient plutôt le signe de conditions de travail délétères.

Jeté dans une concurrence accrue du fait d’un management personnalisé, évalué et soumis à la culture froide du chiffre, des baisses budgétaires, le travailleur du XXIe siècle est placé sous une pression inédite…

L’étude de 2019 de la Darès (Ministère du Travail) nous apprend que 37% des travailleurs.ses interrogés se disent incapables de poursuivre leur activité jusqu’à la retraite. Que l’on soit hôtesse de caisse (Laurence) ou magistrat (Jean-Pierre), tous témoignent de la dégradation de leurs conditions de travail et de l’impact que ces dégradations peuvent avoir sur notre santé comme l’explique le psychanalyste Christophe Dejours : “Il n’y a pas de neutralité du travail vis-à-vis de la santé mentale. Grâce au travail, votre identité s’accroît, votre amour de soi s’accroît, votre santé mentale s’accroît, votre résistance à la maladie s’accroît. C’est extraordinaire la santé par le travail. Mais si on vous empêche de faire du travail de qualité, alors là, la chose risque de très mal tourner.”

Pourtant, la quête de sens est plus que jamais au cœur des revendications, particulièrement chez les jeunes. Aussi, plutôt que de parler de la semaine de quatre jours ou de développer une sociabilité contrainte au travail, ne serait-il pas temps d’améliorer son organisation, d’investir dans les métiers du « soin » afin de renforcer le lien social ?

Enfin, la crise environnementale n’est-elle pas l’occasion de réinventer le travail, loin du cycle infernal production/ consommation comme le pense la sociologue Dominique Méda : “Je crois beaucoup à la reconversion écologique. Il faut prendre au sérieux la contrainte écologique comme moyen à la fois de créer des emplois, comme le montrent les études, mais aussi une possibilité de changer radicalement le travail en profondeur.”

Un documentaire de Stéphane Bonnefoi réalisé par Anne Perez.

Avec :

Danièle Linhart, sociologue du travail et directrice de recherche émérite au CNRS.

Dominique Méda , sociologue, Professeure des universités Paris Dauphine

Thomas Coutrot, Statisticien, économiste et militant associatif, aujourd’hui chercheur associé à l’Ires (Institut de recherches économiques et sociales)

Christophe Dejours , Psychiatre et psychanalyste, professeur au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) où il dirige l’équipe de recherche « Psychodynamique du travail et de l’action ».

et les témoignages de Laurence, aide à domicile et Jean-Pierre Bandiera, ancien président du tribunal correctionnel de Nîmes

Merci à Sophie Vouteau et Raphaël.

Prise de son : Yann Fressy – Documentaliste : Annelise Signoret et Antoine Vuilloz – Mixage : Pierre Henry

Bibliographie :

* Thomas Coutrot et Coralie Perez, Redonner du sens au travail, Seuil

* Danièle Linhart, La comédie humaine du travail, Erès

* Dominique Méda, Une autre voie est possible, Champs Flammarion

* Sophie Vouteau, Ma vie d’auto-entrepreneur, éditions du Rocher

* Christophe Dejours, Situation du travail, Seuil * Matthieu B. Crawford, Eloge du carburateur , La découverte

Liens :

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Conditions de travail Industrie

Conditions et environnements de travail, vie syndicale dans le milieu industriel

Dans les réflexions et les évolutions à mener au sujet des structures syndicales, la question des conditions de travail fait partie des priorités.

On parle ici des conditions de travail au sein d’un collectif de salarié·es, au sein d’une « communauté » de travail. Mais cet élément a aussi un effet déterminant pour la vie syndicale, c’est-à-dire l’ensemble des tâches de la structure syndicale du lieu de travail (section syndicale ou syndicat), non seulement d’organisation (trésorerie, formation syndicale des adhérent·es, etc.), mais aussi de démocratie syndicale, des rapports entre la représentation syndicale (section ou syndicat) et les salarié·es, ainsi qu’avec les représentant·es du personnel élu·es sur liste du syndicat, les rapports avec la fédération professionnelle mais aussi les structures interprofessionnelles (union départementale et union locale).

On déplore souvent la tendance à l’enfermement des militant·es syndicalistes sur leur lieu de travail, mais aussi celle du syndicat à se résumer à un collectif d’élue·es du personnel.

De nombreux facteurs, généraux ou locaux, expliquent ces tendances négatives. Il apparaît que, pour tenter d’y remédier, la question des conditions et des environnements de travail n’est pas suffisamment abordée. En premier lieu, ce qui influence fortement les possibilités et les conditions des rapports entre les salarié.es entre elles et eux : à quelles occasions, où et comment, ils et elles sont en contact pour pouvoir échanger ? En second lieu, dans quelles conditions la démocratie syndicale (ou vie syndicale) peut-elle alors s’exercer ?

Il faudrait, à chaque situation, faire une analyse fine de ce qui, dans les conditions de travail et les environnements de travail, a un impact sur les manières de militer, la qualité des rapports avec les salarié·es, la vie syndicale démocratique, etc. Cela est très important notamment lorsqu’une nouvelle implantation syndicale arrive dans une entreprise ou un lieu de travail. Car c’est là, dès le démarrage de l’activité syndicale, que les tendances négatives citées plus haut doivent être combattues. Et que la vie syndicale démocratique doit être la priorité, avant les ordres du jour aux CSE…

Ne parait-il pas évident alors que les manières de militer, etc. sont très différentes entre une activité syndicale dans l’aide à domicile et celle du milieu industriel, c’est-à-dire un environnement d’usine ? Personne ne dira le contraire. Bien. Mais alors, quelles conséquences en tire-t-on ?

Pourquoi ne pas tenter (si ce n’est déjà fait, et alors il serait très intéressant d’avoir des comptes-rendus de ces expériences), au niveau d’un territoire comme une union locale (ou un département de taille pas trop importante), de créer un « collectif industrie » dont le premier objectif serait le thème de la vie syndicale ?

Que l’on fabrique des produits alimentaires, des climatiseurs, des panneaux de bois, etc., il s’agit là d’un environnement usinier. Qu’y trouve-t-on de commun ? Des salarié·es qui travaillent en équipe (2×8, 3×8, 5×8), d’autres en équipe de journées, sur des lignes de production ; un état d’esprit en général qui oppose « la production » et « les bureaux », qui est présent aussi lors des élections professionnelles avec la problématique des collèges 2 et 3 pour les syndicats de lutte ; des salarié·es en sous-traitance (comme le nettoyage, parfois la maintenance, ou la restauration pour les plus grandes unités) ou en intérim, etc.

Des sections syndicales, ou des syndicats, ont réussi à résoudre certaines difficultés, ou au contraire, utilisé certaines conditions favorables, pour assurer une meilleure démocratie syndicale, et de meilleurs contacts avec les salarié·es dans cet environnement. Ce sont ces équipes syndicales de terrain qui ont ce savoir, construit par leur militantisme. Et c’est ce savoir qu’il s’agit de valoriser et de transmettre à d’autres. De la même entreprise, du même lieu de travail, pour assurer la continuité militante. Mais aussi à d’autres équipes d’autres entreprises et lieux de travail, plus en difficulté, ou qui démarrent lorsqu’une nouvelle implantation apparaît.

Le premier objectif de ces « collectifs d’industrie » serait celui-ci : analyser, renforcer et transmettre ce précieux savoir, sans lequel aucune organisation syndicale de lutte ne peut perdurer sérieusement, d’autant plus dans la période actuelle, où la répression va aller s’accentuant.

Alors, encore un nouveau machin, après l’UL, l’UD, l’union des syndicats de la fédération, etc. ? Au sein de la CGT, par exemple, pour le milieu industriel, il n y’a guère que la fédération de la métallurgie qui dispose d’une structure de proximité, les unions de syndicats des travailleurs et travailleuses de la métallurgie. Et bien oui, ici, il s’agirait de quelque chose de plus. Mais un « machin » qui servirait à d’autres, et où l’on devrait aussi apprendre d’autres. C’est bien l’un des objectifs du syndicalisme, non ?

Et puis si ce « collectif industrie » fonctionne sur la vie/démocratie syndicale, pourquoi ne s’élargirait-il pas ensuite, une fois son fonctionnement bien installé, sur des questions revendicatives, comme les salaires par exemple ? Il serait comme le « camp de base » sur un territoire où les équipes syndicales et les salarié·es de l’industrie agiraient de concert pour des luttes et négociations salariales coordonnées. Ce qui permettrait plus facilement à de plus petits syndicats ou sections syndicales, où ceux qui débutent, à prendre confiance grâce à l’appui des autres.

Mais cela n’aurait un sens que si l’état d’esprit, décloisonné de sa propre entreprise, ne s’arrête pas à celui des syndicats de l’industrie. Ce collectif doit impérativement agir au sein de l’union locale. Que des équipes militantes consacrent une partie de leur temps, et notamment des heures de délégation, à faire exister ce collectif au sein de l’union locale, ce sera déjà un énorme pas en avant réalisé. Ce serait prendre en charge une tâche syndicale de l’union locale elle-même. Il deviendrait alors normal que les accords éventuels suite à des négociations soient mis à la connaissance de l’union locale et donc de l’union départementale. Et pas seulement des fédérations… alors que c’est aujourd’hui loin d’être systématiquement le cas.

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Revue de presse Santé-Social Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 66

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : actu.fr

Source : Le Parisien

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr
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Conditions de travail En grève ! Revue de presse Santé-Social

“Personne ne peut venir nous aider” : à l’hôpital de Meulan-Les Mureaux, les urgences en grève pour réclamer un poste supplémentaire

Le personnel des urgences de cet hôpital des Yvelines a entamé une grève illimitée pour dénoncer le manque d’effectifs. La direction rétorque qu’il n’y a pas assez de passages aux urgences pour créer un poste d’infirmière de nuit.

Source : France Info

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