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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Vendredi 21 mars : atelier d’autodéfense féministe – Soirée jeu à Limay

Une soirée jeu – Moi, c’est madame ! – organisée par l’Union syndicale Solidaires 78 le vendredi 21 mars à partir de 19 h à la librairie La Nouvelle Réserve à Limay, suivie d’un apéro partagé (chacun·e apporte de quoi manger et boire)

Entrée libre et gratuite

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Santé-Social Services publics

Communiqué de la Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité

Former des personnels pour rouvrir des lits dans les hôpitaux, une urgence à laquelle le gouvernement doit répondre

Les hôpitaux publics sont en souffrance ! 

Des lits ont été massivement fermés, les malades sur les brancards dans les services d’urgence sont le symbole de cette catastrophe. 

Il faut rouvrir des lits mais le personnel manque. Il faut donc d’urgence former et recruter.

Au JO du 30 janvier est parue la loi relative à l’instauration d’un nombre minimum de soignants par patient hospitalisé. 

Pour que cette loi ne devienne pas un motif de fermetures lors de son application au 1er janvier 2027

 – c’est dans moins de deux ans – cela suppose des infirmières, des aide-soignantes.

Or, qu’a-t-on appris ? 

Par un communiqué du 19 décembre, Régions de France alertait : l’Etat reste silencieux sur la poursuite du Protocole État-Régions

en faveur des formations sanitaires et sociales. 

Faute de pérennisation du financement de ce protocole, ce pourrait être une fermeture de plusieurs centaines voire milliers de places

dans les instituts de formation, particulièrement d’infirmièr.e.s et d’aide-soignants. 

Depuis, un message circule : cela va s’arranger. Mais concrètement, rien ! Il faudrait un engagement dans la durée !

Sur le terrain, on apprend qu’à l’Institut de formation de Marmande le Conseil Régional a supprimé 23 places d’élèves infirmier(e)s sur 75

et 10 d’aides soignant(e)s sur 40 pour la prochaine rentrée. 

Ce sont aussi les budgets de promotion professionnelle des hôpitaux qui sont réduits à portion congrue.

Les ministres de la santé se succèdent à un rythme rapproché ! Qu’attend l’actuel ? Passer le bébé à son successeur ? 

Ce n’est pas sérieux. Notre pays a besoin d’engagements durables dans la formation de soignants. 

Les écoles d’aide-soignant ne sont pas pleines, les élèves infirmiers abandonnent massivement en cours d’étude. 

Pour la Coordination Nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, des mesures sont urgentes : 

* supprimer Parcoursup pour les formations d’infirmier.e.s, 

* ouvrir massivement des places dans les écoles d’infirmièr.e.s avec les budgets correspondants pour un enseignement de qualité

– la fréquente multiplication des cours en visio ne permet pas le soutien nécessaire

– et salarier les apprenant.e.s pendant leur formation en échange d’un engagement de service public.


Site web
http://coordination-defense-sante.org/
Réseaux sociaux
Facebook  Mastodon Bluesky

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Internationalisme Palestine

Trois informations à propos des travailleurs palestiniens

Arab Workers union

Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes soutient ces communiqués du syndicat Arab Workers union de Nazareth. Le premier éclaire la disparition de nombreux travailleurs de Gaza ; le deuxième traite d’une victoire syndicale avec la réintégration de trois personnes licenciées ; le troisième, porte sur une campagne pour que les emploeurs israéliens paient le salaire des travailleurs palestiniens qui ont perdu leur emploi à cause de la guerre ; c’est aussi un appel à soutenir financièrement cette campagne.


A propos du cas de la disparition des travailleurs de Gaza pendant la guerre
Arab Workers union – Nazareth, 3 février 2025

Plus d’un an après le début de la guerre génocidaire à Gaza, le service pénitentiaire israélien répond à l’interpellation du Syndicat des travailleurs arabes de Nazareth : « Il y a 34 travailleurs qui sont morts dans les prisons à cause de “circonstances mystérieuses” ou de “crises cardiaques” ».

Cette interpellation, faite auprès de plusieurs institutions sécuritaires et militaires israéliennes concernait les circonstances de la mort de 46 travailleurs palestiniens de la bande de Gaza qui ont disparu le 8 octobre, et de 23 travailleurs, après l’attaque dite « Al-Aqsa Flood » sur les colonies adjacentes à la bande de Gaza. Les travailleurs palestiniens, au nombre de 18 000, qui travaillaient avec des permis de travail dans les villes et les chantiers israéliens jusqu’au 7 octobre, ont été contraints de fuir vers les zones de Cisjordanie, et des dizaines d’entre eux ont disparu après leur arrestation, les abus et la torture aux points de contrôle militaires israéliens en Cisjordanie. Ces travailleurs ont été par la suite arrêtés et transférés dans des camps militaires et des prisons dans les zones de Cisjordanie.

Le Service pénitentiaire israélien a reconnu le sort de ces personnes avec une réponse vague et peu claire sur les circonstances de leur mort dans les centres de détention israéliens, malgré le fait que tous les témoignages recueillis par l’Union arabe dans la première moitié du début de la guerre auprès des travailleurs de Gaza à Jéricho et en Cisjordanie, et des familles de travailleurs de différentes zones de la bande de Gaza, confirment que ces travailleurs ont été arrêtés et emmenés dans des camps militaires alors qu’ils étaient vivants et en bonne santé.

L’administration pénitentiaire israélienne a reconnu le sort de ces personnes avec une réponse vague et peu claire sur les circonstances de leur mort dans les centres de détention israéliens. Cela au mépris de tous les témoignages recueillis par le Syndicat des travailleurs arabes dans la première moitié du de la guerre, auprès des travailleurs de Gaza à Jéricho et des familles des travailleurs de différentes zones de la bande de Gaza : tous ont confirmé que ces travailleurs ont été arrêtés et emmenés dans des camps militaires alors qu’ils étaient en vie et en bonne santé.

Le Syndicat des travailleurs arabes exige que toute la lumière soit faite sur le sort de ces travailleurs disparus, et demande la libération de tous les travailleurs incarcérés, souvent depuis plus d’un an, sans aucun jugement.
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Réintégration de 3 enseignants licenciés
Arab Workers union – Nazareth, 13 février 2025

AWU obtient la réintégration de trois enseignants palestiniens dans leurs postes d’écoles primaires et secondaire, après leur licenciement, sous prétexte de « solidarité avec une organisation terroriste ».

Il y a huit mois, le ministère israélien de l’Éducation prenait la décision de licencier trois enseignants palestiniens des villes de Haïfa et de Nazareth, accusés de solidarité avec une organisation terroriste pendant la guerre de Gaza, en raison de leurs écrits sur les réseaux sociaux. Ces écrits comprenaient une condamnation de la guerre génocidaire à Gaza et de la privation de nourriture, de médicaments et d’eau pour les habitants de Gaza.

L’avocat du syndicat des travailleurs arabes, qui représentait les enseignants au sein du « Comité d’obéissance » ou du soi-disant « Comité de discipline » du ministère israélien de l’Éducation, a affirmé dans sa défense, que les enseignants avaient exprimé leur opinion sur la guerre de Gaza dans le cadre de la liberté d’expression. L’avocat a démontré qu’aucun des écrits contestés, notamment : « Mon cœur est avec les enfants de Gaza » ; « Nous sommes tous avec Gaza » ou encore « Le peuple de Gaza gagnera », ne contient le moindre soutien ou la moindre solidarité avec des organisations terroristes, et que l’expulsion des enseignants du lieu de travail, dans l’école, s’inscrit dans le cadre de la campagne de stigmatisation, de racisme et de la politique de vengeance qui balaie la société israélienne. Dès le début de la guerre, cette campagne a commencé contre les Palestiniens dans les territoires de 48 et a conduit à des centaines d’arrestations et à la mise en examen de militants, de travailleurs et d’employés à cause de leurs écrits et de leur solidarité avec le peuple de Gaza. Il n’existe aucune base légale pour expulser ces enseignants de leur lieu de travail.

Après quatre sessions du « Comité d’obéissance », qui se sont déroulées sur plusieurs mois, le Syndicat des travailleurs arabes a pu obtenir la reintegration des enseignants, ainsi que le paiement des salaires mensuels couvrant toute la période du licenciement.
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Campagne syndicale pour obliger les employeurs israéliens à payer les salaires des travailleurs de Gaza qui ont perdu leur emploi pendant la guerre
Arab Workers union – Nazareth, 7 mars 2025

Le syndicat des travailleurs arabes poursuit ses activités pour le paiement des salaires et le respect des droits des travailleurs de Gaza qui travaillaient pour des employeurs israéliens avant la guerre.

Les travailleurs palestiniens de la bande de Gaza ont payé un lourd tribut à la guerre d’agression lancée par Israël contre la bande de Gaza. Dans les premiers jours de la guerre, les autorités israéliennes ont pris la décision de retirer les permis de travail de 18 000 travailleurs de la bande de Gaza. En outre, la police et l’armée israéliennes ont arrêté des milliers de travailleurs et les ont placés dans des centres de detention en Cisjordanie, contrôlés par l’armée israélienne. Très vite, le syndicat des travailleurs arabes, dont le siege est à Nazareth, a déposé un recours auprès de la Cour suprême israélienne pour exiger que les autorités israéliennes libèrent immédiatement ces travailleurs, à la suite de quoi un nombre significatif d’entre eux ont été libérés (Cela sans compter un petit nombre de travailleurs qui ont récemment été libérés grâce à l’accord d’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas).

Depuis le début de la guerre, les travailleurs palestiniens de Gaza se retrouvent sans travail, sans droits ni salaires, et ce malgré le fait qu’ils se sont addresses à leurs employeurs israéliens en exigeant qu’ils leur versent leurs salaires et les indemnités qu’ils méritent, d’autant plus qu’environ 6000 de ces travailleurs étaient salariés de ces employeurs depuis plus de 3 ans. Malheureusement, la grande majorité des employeurs ont refusé de répondre aux demandes des travailleurs de Gaza de payer leurs salaires et leurs droits.

L’enquêteur de terrain du syndicat des travailleurs arabes à Gaza, le camarade Mahmoud Al-Ghoul, a recueilli 76 dossiers de plaintes et des témoignages de travailleurs de la bande de Gaza. On s’attend à ce que ces dossiers augmentent considérablement dans les jours à venir, pendant la période de trêve entre le Hamas et Israël.

Le département juridique du syndicat des travailleurs arabes a envoyé des lettres à un certain nombre d’employeurs israéliens et leur a demandé de payer les droits des travailleurs. Il est regrettable que la réponse des employeurs israéliens ait été un refus catégorique de payer les salaires des travailleurs en prétendant soit que ces travailleurs ne travaillaient pas pour eux, ou qu’ils étaient « des terroristes et fidèles à une organisation terroriste et à une autorité terroriste ».

Au vu de cette situation, il est clair que les employeurs israéliens n’ont aucune intention de reconnaître les droits des travailleurs et de payer leurs salaires, et donc il n’y aura pas d’autre choix pour le syndicat des travailleurs arabes que de prendre des mesures légales devant les tribunaux du travail israéliens afin d’obliger les employeurs à payer les salaires.

En termes de procédures légales, le dépôt des dossiers des travailleurs auprès d’un tribunal coûte, par dossier :

Frais d’ouverture d’un seul dossier : 536 shekels (132 euros). En cas d’indemnisation des travailleurs pour leurs années de travail, des frais de 2,5 % du montant total de l’indemnisation sont payés. Par exemple, si le montant de l’indemnisation est de 10 000 shekels, le montant que nous verserons au tribunal est de 250 euros. Prise en charge des frais d’avocats : Le syndicat prend en charge les frais d’avocats. Pour chaque dossier, le syndicat verse 1 500 shekels (370 euros).

Face à cette situation, à l’état de guerre et aux mesures d’urgence imposées par les autorités israéliennes aux institutions et aux Palestiniens dans les territoires de 48, le syndicat des travailleurs arabes lancera dès le début de la semaine prochaine une grande campagne dans la société palestinienne et également parmi les amis et camarades des syndicats internationaux afin de collecter le plus grand nombre de dons possible pour aider nos frères et camarades travailleurs de la bande de Gaza.

Nous vous appelons, amis et camarades, à contribuer à cette campagne selon vos capacités et vos aptitudes. Comme à notre habitude, nous rendrons compte de nos résultats.

Contribuez à diffuser et à soutenir cette campagne pour les travailleurs de Gaza.

arab.workers.union48@gmail.com

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Mardi 25 mars, Limay : arpentage* antifasciste – L’extrême droite et l’imposture rurale

Dans le cadre de ses accueils syndicaux, l’Union syndicale Solidaires 78 propose un arpentage* antifasciste le mardi 25 mars à partir de 17 heures.

D’ici cette date, nos lettres hebdos seront l’occasion de proposer des supports de réflexion pour alimenter cette rencontre


Dossier VISA – L’extrême droite et l’imposture rurale

Les votes en faveur de l’extrême droite dans les campagnes et les zones périurbaines ne cessent d’augmenter depuis plusieurs scrutins. VISA (Vigilance initiatives syndicales antifascistes) livre un état des lieux de cette évolution et propose une piste pour tenter d’enrayer ce cercle vicieux.

Les discours du FN / RN sur la ruralité et l’agriculture sont complètement creux, ils ne portent que sur la dénonciation de quelques vrais et surtout de faux problèmes, sans apporter la moindre solution. Pourtant, en surfant sur les inquiétudes réelles, et en créant des peurs irréelles, l’extrême droite continue de séduire.

Parallèlement, la crise agricole met en avant la coordination rurale, un syndicat historiquement dirigé par des militants d’extrême droite. Le patron du syndicat dans le Lot-et-Garonne, Serge Bousquet-Cassagne, se vante d’être passé 18 fois en procès en 30 ans.

Au lendemain de l’accueil chahuté du président Macron à l’ouverture du salon de l’agriculture en 2024, notamment par des « bonnets jaunes » de la Coordination Rurale, Jordan Bardella tête de liste du RN arpentait les allées du salon.

Dans un reportage France Info du dimanche 25/02/24 Jean-Philippe Yon, président de la Coordination rurale de la Manche indiquait : « Moi, en tant qu’agriculteur, je suis très content de le voir là ». Son accueil dans les travées était particulièrement euphorique avec des « Bardella, Président » scandés et de nombreux selfies… Sur le plateau de la chaîne d’info publique, la vice-présidente du syndicat, Sophie Lenaerts, se défendait de « faire de la politique ». Mais en évoquant le président du RN, elle lâchait un « Jordan » amical avant de se reprendre en le nommant M. Bardella…

Rappelons que courant 2023, lors d’un déplacement à Marmande, la Secrétaire nationale des Verts, Marine Tondelier, avait été, elle, bloquée et largement insultée par des membres de la Coordination rurale. Elle avait porté plainte pour entraves concertées à la liberté de réunion et à la liberté de parole et avait qualifié la Coordination rurale de « syndicat d’extrême droite ».

Heureusement, la Confédération Paysanne et le MODEF font entendre d’autres voix en proposant un modèle agricole intégré dans les territoires, à la fois soucieux de l’environnement et de la qualité des produits. De plus, ils s’opposent fermement aux idées et aux impostures de l’extrême droite dans le monde rural.

Enfin, ce nouveau dossier de VISA reproduit la tribune unitaire publiée dans Libération le 1er février 2024, pendant le mouvement des agriculteurs, et signée par Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, Laurence Marandola, porte- parole de la Confédération Paysanne, Murielle Guilbert et Simon Duteil, co- porte-paroles de Solidaires, Benoît Teste, secrétaire général de la FSU et Pierre Thomas, président du Modef.




Pour une présentation de la lecture en arpentage, un audio d’introduction

Technique de lecture collective créée à la fin des années 1990, le but de l’arpentage est d’offrir une entrée ludique à des ouvrages théoriques parfois complexes. Avec

  • Maxime Boitieux, Coordinateur de l’association Peuple et culture

Théorisé à la fin des années 1990, l’arpentage est un outil d’éducation populaire promu notamment par l’association Peuple et Culture. Son principe est simple : proposer à plusieurs personnes de lire individuellement un passage d’un livre et de le restituer ensuite aux autres membres du groupe. S’ensuit un temps de discussion où le propos de l’ouvrage est décortiqué, sa théorie déroulée, et où chacun participe à la construction collective d’une réflexion et d’une analyse. Un mode de lecture qui plaît de plus en plus, particulièrement dans les milieux militants, mais pas uniquement : sa pratique s’étend aussi dans les librairies, dans les écoles, les bibliothèques… Car cette technique est idéale pour créer une réflexion commune à partir d’ouvrages parfois complexes, comme l’explique Maxime Boitieux :

“L’objectif derrière l’arpentage, c’est vraiment de pouvoir avoir un espace pour reformuler des hypothèses, reformuler des idées. Mais on n’est pas là pour faire une analyse de texte et de l’auteur, mais plutôt de partir du texte et ensuite d’arriver sur l’expérience de chacun, de rentrer dans un espace de discussion et de complexité. (…) C’est quelque chose qui se fait depuis le Moyen Âge parce que tout le monde à l’époque ne savait pas lire et que les livres étaient chers. L’arpentage vient donc de cette culture de la lecture collective.”

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Du 21 au 30 mars – Semaine anticoloniale et antiraciste

Anticolonialistes! Antiracistes!
L’édition 2025 de la Semaine Anticoloniale et Antiraciste aura lieu du 21 au 30 mars 2024 !
https://www.facebook.com/semaineanticoloniale2022/posts/pfbid0GeqiU6jdLdbuoyYbzqzzj3Wv7EmW6Qi4gTg9VvofaLPXHbybY1hcZidJbTqRuQ7gl

Alors que le fascisme et le racisme d’État ne cessent de monter sur fond de guerres impérialistes et coloniales, alors que l’État français y prend aussi sa part par sa complicité et son implication directe, il est urgent et nécessaire que les résistances des peuples colonisés et des damnés de la terre s’organisent et fassent front. Dans les brèches de ce système autoritaire d’exploitation et de prédation à bout de souffle, la semaine anticoloniale et antiraciste se veut un carrefour de rencontres pour construire de nouvelles solidarités et maintenir vivantes les luttes passées et à venir.

Cette année le lancement de la semaine commence fort et en musique avec le concert de Fermin Muguruza, chanteur du mythique groupe indépendantiste basque Kortatu. Il sera en concert le 21 mars 2025 à la Cigale dans le cadre de sa tournée de 40 ans d’existence.

Le lendemain ce sera un samedi 22 mars 2025 combatif ! Nous organisons un grand cortège anticolonial et antiraciste à la manifestation à Paris rejoignant l’appel pour une journée mondiale d’actions contre le racisme et le fascisme, dans les villes du monde entier, au nord comme au sud, et autour de cette date, à l’occasion de la Journée internationale contre le racisme : www.antiracisme-solidarite.org

Le dimanche 23 mars au CICP (21ter rue voltaire, Paris), nous ouvrirons la semaine anticoloniale et antiraciste avec la « Journée Décolonisons ! » Sur les luttes des peuples colonisés pour leur liberté dans les territoires encore sous domination française. Du soulèvement en Kanaky, aux mobilisations contre la vie chère en Martinique et en Guadeloupe, en passant par la situation à Mayotte, mais aussi en Polynésie, en Guyane, en Corse, en Euskal Herria, les luttes syndicales, la répression coloniale, les mobilisations pour la libération des prisonniers politiques et le droit à l’autodétermination des peuples seront au cœur de cette journée.

Toute la semaine des évènements auront lieu en région parisienne et dans d’autres villes, vous pourrez retrouver le programme détaillé sur notre site : semaineanticoloniale.com

Et pour clôturer cette édition 2025, nous vous donnons rendez-vous au Salon anticolonial et antiraciste le week-end du 29 et 30 mars 2025 à la Parole Errante à Montreuil, regroupant l’ensemble des organisations membres du collectif avec de nombreux.ses invité.e.s..

Cette édition du salon sera dédiée à Frantz Fanon à l’occasion du centenaire de sa naissance. Chaque jour débutera par un film et une discussion en son hommage (sur la décolonisation ou encore la santé mentale). Quatre thèmes principaux rythmeront le salon dans différents espaces : la recolonisation du monde, l’écologie décoloniale, la prison et l’enfermement comme outils coloniaux et l’antiracisme.

Au programme du salon : des débats, des projections de films, une conférence gesticulée, des lectures de poèmes palestiniens, une exposition photos, des présentations d’ouvrages par leurs auteur.e.s, autour des stands des associations et collectifs impliqués dans les luttes et un concert le samedi soir.

Seule la lutte libère !

Les évènements dans les locaux de Solidaires, 31 rue de la grange aux belles Paris 10è

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Samedi 22 mars – Au travail et partout, détruisons le système raciste

Au travail et partout ailleurs, détruisons le système raciste !

Le gouvernement persiste dans sa politique autoritaire, répressive, raciste et xénophobe avec sa loi immigration et sa circulaire Retailleau. Alors que les actes et violences racistes se multiplient sur le territoire et au travail, il reprend encore aujourd’hui les idées et les discours de l’extrême droite !

L’Union syndicale Solidaires continuera à lutter avec celles et ceux qui subissent les oppressions racistes au travail, dans nos quartiers et dans la société. Nous continuerons à nous battre pour la justice, pour l’égalité des droits, contre le racisme, pour la régularisation des travailleurs-ses sans papiers, la liberté de circulation et une société juste et libre d’oppressions !

Solidaires appelle à rejoindre les marches unitaires contre le racisme qui auront lieu partout sur le territoire le 22 mars.


Appel unitaire du collectif né-es ici ou venu-es d’ailleurs

Appel collectif dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme, mobilisation partout sur le territoire le samedi 22 mars 2025.

Le 18 décembre 2024, lors d’un meeting pour la Journée internationale des migrants, nos organisations et collectifs ont déclaré :

« Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés ».

Cette déclaration commune est plus que jamais d’actualité face aux attaques renouvelées contre les personnes étrangères avec ou sans papiers, d’origine étrangère ou présentées comme telles.

Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulangère, pour la copine ou le copain de classe de nos enfants… une réelle égalité des droits.

Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous.

Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations.

Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres.

La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans cette approche, repoussant les personnes sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l’emploi, imposant un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des possibilités supplémentaires d’expulsions.

Le même ministre ainsi que des médias d’extrême droite s’en prennent aux associations et syndicats qui soutiennent les personnes étrangères, mettant en péril leur rôle crucial pour la démocratie, l’Etat de droit et l’inclusion sociale.

Le Premier ministre lui-même reprend les formulations stigmatisantes de l’extrême droite, faisant des personnes d’origine étrangère les boucs émissaires de tous les maux la société.

Ces discours publics, allant jusqu’à remettre en cause le droit du sol, cherchent à nous opposer les un-e-s aux autres alors que nous partageons les mêmes aspirations au bien-être, à la justice économique et sociale, et à l’égalité des droits. L’absence d’accès aux droits des uns n’a jamais donné plus de droits à d’autres !

Toutes et tous ensemble, agissons uni-e-s et rassemblons-nous, le samedi 22 mars 2025 à 14h, place de la République à Paris, pour la Journée internationale contre le racisme, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.Visuel partout en France

Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), Attac France, La Cimade, Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Egalité, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocat·es de France (SAF), Union syndicale Solidaires

Autres signataires : Accueil Réfugiés Bruz, Action culture entreprise Rennes, Action non-violente COP21 (ANV-COP21), Ados sans frontière Gard, Afrique Terre des hommes, Ah Bienvenue Clandestin•es !, Alternatiba, Amoureux au ban public de Lyon, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association Alice Guy production, Association France Palestine solidarité 46, Association Grandissons, Association nationale des villes et territoires accueillants (ANVITA), Association Périphérie-la Pépinière, Bagagérue une consigne pour sans abris, Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), Centre social espace Boris Vian à Saint-Etienne, Cévennes terre d’accueil, Charente Palestine Solidarité, Collectif antifasciste du Bassin minier 62, Collectif asile et immigration, Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, Collectif du Bocal, Collectif fraternité Colmar, Collectif national pour le droit des femmes (CNDF), Collectif  « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif pour le respect des droits des étrangers (CRDE Solidarité Migrants) Pau-Béarn, Collectif pour une autre politique migratoire (Strasbourg), Collectif saint-lois d’aide aux migrants (CSLAM), Collectif 50 pour les droits des étrangers, Comede, Comité citoyen pour l’accueil des réfugiés en Uzège, Confédération paysanne des Landes, Dom’Asile, Emmaüs France, Epicerie solidaire des 4 ponts, Faire et agir, Fédération des mutuelles de France, Force féministe (57), France Amérique latine, Fondation Copernic, Identité plurielle, Kolone, Les Gratuits Gironde solidarité, Les midis du mie, Ligue de l’enseignement, Ligue des droits de l’enfant (Belgique), LIMBO, Maison de l’Europe des Landes WIPSEE, Maison du peuple en colère, Marche mondiale des femmes France, Médecins du monde (MdM), Migrants Bretagne romantique-québriac migrants solidarité (MBR-QMS), Monde Solidaire La Flèche, Nous toutes Brest, Paris d’Exil, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Education sans frontières (RESF), Réseau féministe « Ruptures », Réseau Hospitalité, Rosmerta, Réseau Université sans frontières 13 (RUSF13), Saint-Michel en commun, Solidaires en Beaujolais-Villefranche sur Saône, Solidarité Accueil Exilé·e·s, Solidarité migrants Graulhet, Solidarité migrants La Rochelle,  Solmire Landes (Solidarité migrants  réfugiés), Sortir du nucléaire Sarthe, Soutien migrants Redon, Team Sama, Terre d’errance, Terre de Milpa, Tous migrants, Un toit c’est tout, Une école un toit des papiers Pays dacquois, Union étudiante, Utopia 56, 4acg (Anciens appelés en Algérie et leurs ami.e.s contre la guerre).

Remplir ce formulaire si votre organisation souhaite être signataire de l’appel (uniquement des signatures d’organisations, pas de signatures individuelles).


 Utilisez et diffusez les outils disponibles 

➤ Affiches A3 et A4 (avec une version personnalisable).

➤ Tract de l’appel.

➤ Banderole et pancartes pour vos manifestations.

Télécharger les outils print

 Communiquez dès maintenant sur les réseaux sociaux 

➤ Utilisez les bannières et visuels sur vos réseaux sociaux.

➤ Suivez ou inspirez-vous du planning de publications prêtes à poster pour une mobilisation coordonnée autour des manifestations du 22 mars. Ces publications sont à personnaliser avec les comptes de vos organisations.

➤ Utilisez les #Hashtags du jours, mentionnez les différentes organisations…

Télécharger les outils réseaux sociaux


matériel de Solidaires

Matériel des structures de l’Union

Asso Solidaires : lutter syndicalement contre l’islamophobie dans le secteur associatif

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antifascisme Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Intervention de Solidaires au rassemblement de soutien au militant antifasciste Gino du 12 mars 2025

Ce mercredi 12 mars, notre camarade Gino, militant antifasciste incarcéré à la prison de Fresnes depuis novembre dernier, comparaissait à la Cour d’Appel de Paris. Suite à un mandat d’arrêt émis par la Hongrie qui l’accuse d’avoir participé à des violences contre des militants néo-nazis à Budapest en 2023, Gino risque d’y être extradé.

Si l’État français décide de le remettre aux autorités hongroises, Gino encourt jusqu’à 24 ans de prison et risque de voir ses droits les plus élémentaires bafoués. Cette audience, qui décidera ou non de son extradition, est donc cruciale pour le sort de Gino. Un rassemblement de soutien était organisé ce jour devant le Palais de Justice à 12h00 où ont eu lieu des prises de paroles du Comité pour la libération de Gino.

Nous refusons l’extradition vers la Hongrie de Gino et exigeons sa libération immédiate. Prise de parole de Aude pour l’Union syndicale Solidaires.

L’union syndicale Solidaires tient à apporter tout son soutien à Gino et aux autres camarades antifascistes incarcéré·e·s, inculpé·es ou inquiété·es par les autorités dans cette affaire dite « de Budapest ». Nous étions présent·es il y a un mois lors de la précédente audience, et nous continuerons à apporter notre soutien quelle qu’en soit l’issue.

Nous l’avons déjà dit, mais nous ne cesserons de rappeler notre solidarité à des camarades, mais aussi notre inquiétude pour les libertés publiques. 

La décision de la police française d’appliquer un mandat d’arrêt international à l’encontre de militant·e·s politiques s’inscrit dans une dynamique de criminalisation du mouvement social, de répression des militants & militants, ce qui suscite inquiétude et indignation.

En tant que syndicat, nous dénonçons cette logique répressive qui s’en prend à celles et ceux qui se mobilisent qui contre un rassemblement néonazi, contre une loi inique, contre la destruction de terres pour un projet imposé, contre la réduction de nos conquis sociaux…..

Ce qui se joue en Hongrie et Allemagne avec l’application des mandats d’arrêts européens, ce qui se dessine en Italie avec la DDL sicurezza, ce qui a eu lieu en Europe et dans le reste du monde a de quoi nous inquiéter. La montée des extrêmes droites et du fascisme n’est pas un épouvantail que les syndicats, collectifs antifas & militant·es agitent pour s’amuser : c’est un risque réel et qui a des implications concrètes pour celles et ceux qui sont ciblées par les discours réactionnaires, nationalistes & racistes.

Revenons à Gino et aux camarades antifascistes italien·nes, car les projets du gouvernement Meloni, soutenu par certains membres du groupement Bayrou, nous concernent tous et toutes.

Le contenu de la DDL sicurezza nous inquiète au plus haut point car il va plus loin que les lois scélérates, présentées par les états comme des lois de “sécurité globale”. En France, les lois Kasbarian, de Sécurité Globale, les lois Damarnin et les sorties ultra sécuritaires de Retailleau sont du même acabit.

Mais ne nous y trompons pas, c’est bien le mouvement social qui est attaqué. C’est une chasse aux pauvres, à celles et ceux qui ne rentrent pas dans les cases, une chasse contre celles et ceux qui font le choix de l’occupation car les prix des loyers nous étranglent, contre celles et ceux qui n’ont pas les bons papiers ou contre celles et ceux pour qui la solidarité et le secours mutuels ne sont pas que des mots. 

En tant que syndicat nous dénonçons la collusion entre les groupes d’extrême droite hongrois et le gouvernement Orban, qui déploie une politique d’extreme droite, réactionnaire, qui fait la part belle aux intérêts des patrons tout en limitant les droits et libertés publiques. La Hongrie vient d’ailleurs d’être épinglée par des instances européennes sur ces sujets… Et Gino, comme Maja, comme les autres camarades inquiétés par les autorités, risquent un procès inique, fabriqué de toutes pièces.

Le procès de Maja a débuté la semaine dernière : mais notre camarade a refusé la mascarade de la justice hongroise : malgré des conditions de détention contraires aux lois et traités internationaux, Maja a réaffirmé son engagement pour un autre projet de société et pour la liberté de toustes face à la répression.

A l’heure où la France et l’Europe ferment leurs frontières et mènent des politiques d’extrême droite, à l’heure où le ministère de I’intérieur envoie la police réprimer les manifestations féministes qui refusent que des réactionnaires & des nationalistes défilent le 8 mars, à l’heure où nos camarades/compagnons sont emprisonné·e·s pour s’être dressés contre le fascisme (comme Gino, comme Maja et de nombreux·ses autres), nous sommes là et nous serons là, pour réaffirmer que ce n’est pas le projet de société que nous voulons.

En tant que syndicat, nous ferons front partout, tout le temps, et tant qu’il le faudra, pour défendre les droits des travailleur·se·s, pour défendre l’accès à la culture et aux services publics pour tous·te·s, pour des moyens de vivre et de se loger dignement, pour nos salaires, et pour une réelle émancipation de chacun & chacune.
Et pour ce projet de société, c’est une lutte quotidienne que nous menons, contre les oppressions de classe, de genre; contre le racisme, contre l’antisémitisme, mais aussi contre l’enfermement, les frontières et la répression.
Nous sommes ici aujourd’hui pour exprimer notre solidarité, car la lutte antifasciste est internationale.

Free Gino ! Free Maja! Free all antifas !

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Rail Transport

SUD Rail – INFOS FEDErales de mars

L’INFOS FEDErales n°213 avec son sommaire : 

  • On continue le 8 mars dans nos établissements, dans le ferroviaire …
  • Restructuration nationale dans les RCAD : SUD-Rail refuse !
  • Elections dans les filiales créées fin 2024
  • Liaison Circulation : un collectif national dynamique 
  • ASCT : un conflit très suivi sur l’Axe Sud Est
  • SUD-Rail s’implante aux Chemins de Fer de la Corse
  • Des nouvelles de la restauration ferroviaire
  • Le 1er mai sera mis en place une Protection Sociale Complémentaire à la SNCF 
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En grève ! Fonction publique

Appel à la grève le 1er avril 2025 à FRANCE TRAVAIL

ublié le 14 mars 2025 par Solidaires SUD Emploi

TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 1ER AVRIL 2025 !

POUR NOS MISSIONS, POUR NOS METIERS, POUR NOS EMPLOIS POUR NOS SALAIRES ET TRAITEMENTS !

La mobilisation du 5 décembre 2024 a permis d’obtenir un sursis et d’éviter les suppressions de postes envisagées par le précédent gouvernement.

Néanmoins, la présentation d’un Plan dit « d’efficience » concernant « 3700 postes a minima » d’ici 2027 – soit 800 de plus qu’annoncés en juillet dernier au Conseil d’Administration – et la négociation d’un prochain accord sur la « Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels » n’augurent rien de bon tant pour nos missions, que pour nos métiers et nos emplois ! Les collègues exerçant en « fonction supports » et les établissements comme la Direction Générale ou la DSI vont être les premières victimes en 2025 d’un redéploiement forcé avec des mutations professionnelles voire géographiques imposées. A terme, ce sont de nombreux collègues qui seront concernés par des changements d’activités voire d’emploi.

Pour toutes et tous, l’intensification du travail va s’accroître et les conditions de travail se détériorer.

L’Entretien D’Orientation (EDO), l’Accompagnement Intensif, les 15h d’activités hebdomadaires (sans que nous n’en ayons encore ni la définition ni leurs conséquences) et le Contrôle de la Recherche d’Emploi dit « rénové » sont les principales priorités de la Direction Générale. Ces priorités ne répondent en rien aux besoins de nos usager.es et vont aggraver nos conditions de travail.

La mise en oeuvre – à marche forcée – de la Loi Plein emploi – dans un cadre budgétaire austéritaire et dans une période de plans de licenciements massifs – contraint à l’inscription plusieurs centaines de milliers de personnes sans emploi sans que France Travail et encore moins les autres opérateurs (Missions Locales, Cap Emploi, Départements…) aient les moyens pour les accompagner.

Le budget de France Travail présenté au Conseil d’Administration ce 27 février renforce notre inquiétude. Une nouvelle fois l’Etat se désengage notamment dans le cadre du Plan d’Investissement dans les Compétences, la part des prestataires privés se maintient à un niveau très élevé (466 millions d’€) et aucune revalorisation de nos salaires et traitements n’est envisagée ! Aucune organisation syndicale n’a voté pour ce budget !

Plus que jamais, l’intersyndicale CFTC, CGT, FSU, STC, SUD exige :

  • Le maintien de toutes nos missions au service des besoins des usager.es,
  • L’augmentation des effectifs de France Travail et la titularisation de nos collègues en contrats précaires,
  • L’arrêt du recours massif à l’externalisation et à la privatisation de nos missions,
  • La revalorisation des salaires et des traitements.

L’INTERSYNDICALE NATIONALE APPELLE L’ENSEMBLE DES AGENTS DE FRANCE TRAVAIL A LA GREVE LE 1ER AVRIL

et à participer aux initiatives intersyndicales régionales.

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