L’autre actu sociale, syndicale, écologique, féministe et antiraciste des Yvelines à découvrir ici
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Accueil syndical de 17 h à 19 h à la librairie La Nouvelle Réserve (Limay)
Entrée libre et gratuite
ouvert à toutes et tous
Les Yvelines solidaires du peuple palestinien
Après 10 rassemblements et marches dans le département appelant à :
Les personnels se sont massivement mobilisés pour exprimer leur refus de la réforme Choc des savoirs par des pétitions, des motions, des rassemblements et des journées de grève très bien suivies… Pour imposer sa réforme dénoncée par l’ensemble de la communauté éducative, Gabriel Attal a choisi la stratégie de l’attente : il a laissé passer les mois de janvier et de février où les moyens pour l’année à venir sont communiqués aux personnels et il a suspendu les discussions sur l’organisation concrète de la rentrée à la publication des textes de la réforme. Néanmoins le rejet, par les personnels, des groupes de niveau est resté intact.
Ces dernières semaines ont montré que les arbitrages politiques concernant l’Éducation nationale se faisaient à Matignon et non plus rue de Grenelle : la mainmise de Matignon sur le ministère de l’Éducation nationale est un véritable déni de démocratie. Notre interlocutrice, dans les instances de représentation des personnels, reste Mme Belloubet, la Ministre de l’Éducation nationale, or celle-ci n’a aucune marge d’action et est mise sous tutelle par le Premier ministre. SUD éducation y voit une marque d’autoritarisme et de sexisme de la part de Gabriel Attal.
Les textes du prétendu “choc des savoirs” ont finalement été publiés ce matin au Journal officiel et les notes d’application devraient sortir demain au Bulletin officiel de l’Éducation nationale.
Les textes publiés ce matin au JO ont tous fait l’objet d’un avis défavorable voire d’un avis unanimement défavorable en Conseil supérieur de l’éducation.
Gabriel Attal a acté, tout seul, de nouvelles dispositions pour favoriser le redoublement et externaliser le traitement de la difficulté scolaire hors du temps scolaire avec les stages de réussite. Les élèves en difficulté scolaire n’ont pas besoin de plus de temps d’école, ils ont besoin de temps en classe de meilleure qualité, où les personnels ont le temps de s’occuper d’eux.
Mais les mesures punitives ne s’arrêtent pas là, puisque le texte sur l’expérimentation de la classe préparatoire à la seconde est publié : ce dispositif est un instrument de tri social, visant à dissuader les élèves de poursuivre leurs études après la fin de la scolarité obligatoire.
Enfin, sans écouter les multiples avis qui dénoncent cette réforme et en allant jusqu’à court-circuiter sa ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal s’entête à ordonner une réorganisation du collège : au mépris de toutes les disciplines qui y sont enseignées, il impose au collège la politique des “savoirs fondamentaux”, déjà décriée dans le premier degré. Les textes prévoient l’organisation des enseignements de mathématiques et de français en groupes sur l’ensemble du volume horaire hebdomadaire.
Même si le qualificatif de “niveau” a disparu, le contenu reste celui de “groupes de niveau” puisque le cadre imposé est beaucoup trop rigide pour mettre en oeuvre des groupes de besoin. Les groupes de besoin sont des modalités d’enseignement ponctuelles en effectifs réduits. Or les textes imposent que les élèves soient réunis en groupe sur au moins 26 semaines sur les 36 semaines de l’année scolaire et les moyens ne sont pas suffisants pour faire des groupes à effectifs réduits.
Les personnels refusent cette réforme qui fragilise les élèves en cassant les groupes-classes et qui va dégrader les conditions de travail des personnels : ne plus suivre tous les élèves d’une classe est inacceptable pour les collègues de français et de mathématiques, tout comme ne plus enseigner aux mêmes élèves en cours d’année. Gabriel Attal ne comprend décidément rien à l’enseignement.
De plus, l’absence de moyens pour appliquer cette réforme conduit les autres disciplines du collège à perdre l’utilisation de la “marge d’autonomie” des établissements qui sera uniquement consacrée à l’enseignement du français et de mathématiques. De nombreux collègues vont perdre leur poste ou devront faire des compléments de service dans d’autres collèges. Le texte concernant l’organisation du collège permet également de rogner une heure sur l’enseignement des langues et cultures de l’Antiquité : c’est inacceptable.
Pour SUD éducation, l’heure est à la mobilisation : tou·tes en grève le 19 mars et construisons les suites !
Les grévistes du 93 (3 semaines à leur actif…) ont mis en place une caisse de grève à laquelle chacun·e peut donner
https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/caisse-de-greve-ag-education-93-intesyndicale
Depuis le 26 février les personnels de l’Éducation nationale de Seine-Saint-Denis, avec leurs organisations CGT-FSU-SUD éducation-CNT et les parents d’élèves sont engagé·es dans une mobilisation d’ampleur pour réclamer un plan d’urgence pour l’éducation dans le 93.
Le constat est accablant : les élèves du 93 perdent un an de scolarité du fait de la pénurie de personnels tandis que l’état des bâtiments accueillant les élèves est indigne.
Les cahiers de doléances remplis dans les établissements du département dressent un tableau alarmant : difficultés d’accès à la santé (40 % des établissements sans médecine scolaire ou infirmier∙e), moins d’accès aux bourses (service social scolaire inexistant depuis parfois 3 ans), locaux insalubres (infestations de nuisibles dans 30 % des écoles), sous- chauffés (50 % des collèges et lycées).
Les droits élémentaires sont ainsi niés aux élèves de Seine-Saint-Denis tandis que les conditions de travail des personnels sont largement dégradées. Cette inégalité territoriale est inacceptable. Dans le département qui affiche le taux de pauvreté le plus élevé de France métropolitaine, il faut deux fois plus de moyens publics qu’ailleurs, pas deux fois moins.
Investir dans le service public, investir dans l’éducation ce ne doit pas être perçu comme un coût mais bien comme une richesse.
L’Union syndicale Solidaires salue la mobilisation exemplaire engagée dans l’unité syndicale et auto-organisée par les Assemblées générales.
L’Union syndicale Solidaires met en garde contre toute tentative de répondre aux revendications par l’intimidation, les sanctions et la répression. Elle apporte tout son soutien aux personnels en grève et aux parents mobilisé·es dans le département.
Au mois de septembre notre camarade Leila nous partageait la découverte d’un documentaire et l’envie de le faire découvrir à d’autres personnes.
Dans le collectif des AESH du Mantois L’idée a fait mouche, nous nous sommes toutes investies dans ce projet et avons retroussé nos manches pour mettre en place un ciné débat autour de ce documentaire ” la tête et le cœur” de Gaël Breton et Édouard Ciel.
Après avoir prospecter pour trouver un lieu, des réseaux de diffusion, une graffiste, de généreux donateurs, des camarades… le projet a enfin pris jour.
Le 16 mars nous avons eu le plaisir de voir notre projet prendre forme au Collectif 12, à Mantes-la-Jolie, à 15h la projection du documentaire a enfin eu lieu, nous étions environs 60 personnes des enseignant.e.s, psy, psychomot, accompagnantes d’élèves en situation de handicap, des parents… tous venant découvrir ce documentaire et échanger sur l’inclusion.
La cerise sur le gâteau est que nous avions l’un des 2 réalisateurs qui s’était déplacé, Édouard Cuel, avait fait la route, pour nous apporter le témoignage non seulement de l’artiste mais aussi du papa ayant un enfant en situation de handicap, cela a donne lieu à des échanges très riches.
Quel bon moment ! Merci au collectif 12, a Virginie, Édouard Cuel, Leila et toutes celles et ceux qui ont donné vie à ce projet en y participant de près ou de loin…
Fati. Fière des camarades AESH du 78.
Samedi 16 mars le Collectif Palestine Les Mureaux et Alentours organisait une rencontre très réussie au Pôle Molière, dans le cadre du mois de mobilisation « Les Yvelines solidaires du peuple palestinien ». Une rencontre pour réclamer la fin du génocide en cours à Gaza et exprimer la solidarité avec le peuple palestinien.
Une centaine de personnes ont échangé avec plusieurs intervenant.es avec au centre le génocide en cours à Gaza, depuis 5 mois (plus de 30 000 à ce jour dont une très grande majorité de femmes et d’enfants), et plus largement la situation en Palestine.
Un rappel historique de la Palestine de l’empire ottoman à aujourd’hui, en prenant notamment en compte le sionisme, la colonisation, la Cours Internationale de Justice et les enjeux autour de l’eau furent expliqués par Raya Stephan, membre du Collectif Palestine local, à l’aide de cartes et documents très parlants.
Puis Thomas Vescovi, historien et chercheur indépendant, présenta les enjeux et les perspectives pour Israël, la Palestine et internationalement. Mettant en lumière la responsabilité du gouvernement israélien qui se traduit notamment par une politique d’apartheid, de nettoyage éthique et de la violation sans vergogne du droit international. Pointant aussi la complicité des gouvernements qui laissent faire.
Pour terminer, les associations AFPS 78, BDS Ile de France et le Collectif Palestine local, engagèrent avec le public la discussion sur ” Que faire localement “. Plusieurs pistes d’action à venir sont envisagées.
Le public a pu apprécier deux expositions, dont une du photographe gazaoui Mohammed Zaanoun, les nombreux livres et BD de la librairie JMS de Fontenay le Fleuri, les stands associatifs, dont celui du Collectif, et d’organisations locales soutenant la manifestation les belles calligraphies de l’artiste mantais Abdelkrim Benbelkacem, et déguster café et thé.
De nombreuses personnes ont souhaité aller plus loin en laissant leur contact et participeront à la Marche aux flambeaux départementale unitaire du 22 mars à Versailles qui clôturera le mois yvelinois de mobilisation.
A pied, avec une canne, un déambulateur ou un tracteur,
Imposons-nous dans la rue !
A Versailles, 10h30 devant la Préfecture
A Paris, 14h00 devant Bercy
En 1924, les ouvrières des conserveries de poisson de Douarnenez, payées une misère, se mettent en grève pour réclamer des conditions plus dignes. Récit d’une lutte victorieuse et portraits de deux femmes : Lucie Colliard, syndicaliste féministe et Joséphine Pencalet, sardinière et un temps élue.
Un podcast en 2 épisodes à écouter ici
Retrouvez sur cette page le matériel et les infos pour les mobilisations grève salaire dans la fonction publique du 19 mars.
La dimension salariale est devenue un enjeu essentiel compte-tenu des 10 années de gel du point d’indice suivies de très faibles revalorisations (bien en deçà de l’inflation). Ce ne sont pas les mesures parcellaires, catégorielles ou sectorielles qui sont une réponse aux revendications légitimes des agent·es publics.
Aujourd’hui, Stanislas Guérini, ministre de la fonction publique, annonce clairement une année blanche salariale pour les plus de 5 millions d’agent·es publics.
Le projet de loi fonction publique annoncé comme historique va bientôt être dévoilé avec déjà des lignes rouges qui seront franchies à la fois sur la rémunération au mérite et sur les attaques contre le statut.
Cette mobilisation est essentielle pour obtenir nos revendications salariales et par ailleurs commencer à construire une riposte à une nouvelle réforme destructrice pour les agent·es publics et les services publics.
Alors, toutes et tous en grève et toutes et tous mobilisé·es !
Merci à l’ensemble des structures nationales FP et aux SL de faire remonter sur contact@solidaires.org toutes les initiatives (actions, rassemblements, mobilisations, manifestations qui sont prévues) sur cette journée, les appels par secteurs, unitaires ou de vos organisations, ainsi que les taux de grévistes par ministère au cours de la journée du 19 mars et les suites éventuelles.