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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Agenda militant TPE / TPA

Du 25 novembre au 09 décembre : on vote dans les très petites entreprises et associations




Du 25 novembre au 9 décembre : élections dans les TPE, TPA et salarié·es du particulier 5,3 millions de salarié·es d’une très petite entreprise ou d’une très petite association de moins de 11 salarié·e·s, ou bien salarié·e au domicile d’un particulier employeur, sont appelé·e·s à voter du 25 novembre au 9 décembre 2024. Ces élections comptent pour la représentation syndicale dans les branches professionnelles et les conseils de prud’hommes. Avec un score important de Solidaires, nous pourrons mieux défendre nos droits et en gagner de nouveaux.  Nous sommes toutes et tous concerné·es Même si je ne suis pas directement concerné·e par le scrutin, je connais forcément quelqu’un autour de moi qui peut voter. Ce scrutin est peu connu et le taux de participation est extrêment faible (autour de 5% la dernière fois). 
Assistante maternelle, boulangère, club de sport, association de quartier, garage au coin de la rue, salon de coiffure, d’esthétique…
Au quotidien ou parmi mes proches je connais des salarié·es concerné·es. J’en parle, je fais voter Solidaires. Chaque voix compte !  🖱️Plus d’infos
Comment voter ?À compter du 25 novembre et jusqu’au 9 décembre 2024, le vote
pourra se faire :
• En ligne sur le site sécurisé election-tpe-vote.travail.gouv.frou
• Par correspondance grâce au bulletin papier et à l’enveloppe
préaffranchie reçus à domicile
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Actu Solidaires 78 Agenda militant Éducation En grève ! Répression

Lundi 16 décembre – Rassemblement de soutien à Kai Terada au Tribunal administratif de Versailles à 9 heures

La situation de Kai Terada est symptomatique de la répression menée par l’Éducation nationale, sous forme de sanctions déguisées :

 Mutation arbitraire et forcée de la part de l’Administration,
 Atteinte aux droits syndicaux,
 Neutralisation illégale de sa mutation,
 Suppression de sa demande de mutation

Après des années de procédure, la situation de Kai Terada est enfin jugée au Tribunal administratif de Versailles le lundi 16 décembre 2024.

Nos organisations syndicales demandent le rétablissement de Kai Terada sur son poste au lycée Joliot-Curie de Nanterre sans perte d’ancienneté, le rétablissement de tous ses droits statutaires à commencer par le droit à mutation.

Nos organisations syndicales appellent à un rassemblement de soutien le lundi 16 décembre, à 9 heures, devant le Tribunal administratif de Versailles.

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antifascisme antiracisme

La newsletter VISA – Vigilance et initiatives antifascistes

Les articles parus sur VISA en novembre.
Madeleine Riffaud : le SNJ-CGT rend hommage à la résistante, la consœur, la camarade
preview Madeleine Riffaud est décédée ce 6 novembre à l’âge de cent ans. Le SNJ-CGT tient à rendre hom- mage à cette résistante, poétesse, journaliste, militante communiste et camarade de syndicat. Elle avait la modestie de déclarer en 2000, dans les Sept vies de Madeleine Riffaud, le documentaire de Jorge Amat : « Il n’y a… afficher en ligne.
Intersyndicale du Tarn : La propagande raciste de Patria Albigés doit cesser
Une fois encore, le groupe identitaire d’extrême droite Patria Albigés exploite les peurs et attise la haine, instrumentalisant un fait divers à des fins xénophobes et racistes. C’est cette fois à Castres qu’il souhaite organiser le dimanche 10 novembre un rassemblement « contre l’insécurité » et « pour Léo, le jeune Castrais poignardé à la… afficher en ligne.
CGT Normandie – Propos tenus par Michel ONFRAY : Une honte pour nos départements et notre Région
preview Les Unions Départementales CGT du Calvados, de l’Eure, de la Manche, de l’Orne, de la Seine-Maritime et le Comité Régional CGT de Normandie dénoncent solennellement les propos révisionnistes du polémiste normand et militant d’extrême droite Michel ONFRAY. Celui-ci considère les cheminotes et cheminots, et particulièrement celles et ceux engagé.es à la CGT et au PCF,… afficher en ligne.
VISA 44 : Pas de RN à Vertou ni ailleurs
preview Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National (RN), a annoncé sa venue à Vertou (44) pour le samedi 26 octobre prochain. Preuve que le RN se sait ne pas être le bienvenu en Loire-Atlantique : le lieu de l’événement est tenu secret. Car VISA44 le réaffirme avec force : le RN n’est bienvenu ni à Vertou ni ailleurs. … afficher en ligne.
SUD Éducation : UN MINISTRE DE L’ESR AU SERVICE DE L’EXTRÊME-DROITE ET DU PATRONAT
preview Samedi 12 octobre, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Patrick Hetzel, s’est rendu à la “Convergence nationale” de l’UNI, organisation étudiante d’extrême droite. Le timing de cette visite est d’autant plus perturbant qu’elle a lieu moins d’une semaine après le dépôt d’une “proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête… afficher en ligne.
FERC CGT : Un ministre au service de l’ESR ou des thèses de l’extrême droite ?
preview Patrick Hetzel, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR), a tenu une conférence lors de la convergence nationale du syndicat étudiant l’UNI il y a une dizaine de jours. Cette organisation étudiante gravite autour des partis d’extrême droite, ce que confirment son programme et ses actions et ce qu’illustre sa proximité avec Reconquête… afficher en ligne.
Angers : Non à la venue de Louis Fouché à Terra Botanica
preview Les 18 et 19 novembre se tiendra à Angers le « forum des médecines de l’âme » dans les locaux du parc dédié au végétal Terra Botanica. Au programme une grande foire ésotérique, fourre tout de pseudo-thérapeutes qui prêterait à rire si ce charlatanisme n’était pas lourd de conséquences en terme de manipulations potentielles des plus faibles.… afficher en ligne.
VISA ROUEN AGGLO : BARNIER – MACRON UN GOUVERNEMENT CONTRE LES SALARIÉ·ES,
preview LES JEUNES ET LES RETRAITÉ·ES … MAIS AVEC LE SOUTIEN DU RN ! Malgré la première place du NFP lors des législatives du 30 juin et 1er juillet, E. Macron a décidé, seul, de nommer un gouvernement de droite qui s’inscrit dans la continuité de sa politique depuis 7 ans. Ainsi, ce gouvernement n’envisage nullement… afficher en ligne.
Synptac CGT : Soutien au théêtre de l’ESCAPADE à Hénin-Beaumont
preview Le Synptac-CGT, réuni au TNP à Villeurbanne pour son 15ème congrès, salue le courage et la détermination des salarié·es en grève depuis le 3 octobre au Théâtre de l’Escapade à Hénin- Beaumont, mobilisé·es contre la tentative de reprise en main de cet établissement par la mairie d’extrême-droite, aux manettes dans cette ville depuis 10 ans.… afficher en ligne.
VISA 29 : La Bretagne ne deviendra pas une terre d’impunité pour les concerts néonazis
preview Nos organisations ont appris par voie de presse que les poursuites contre l’organisateur du concert néonazi du 3 juin 2023 à Rosporden ont été classées sans suite par la procureure de Quimper. Nos organisations dénoncent ce choix et y voient un très mauvais signe envoyé à l’extrême droite. Comment ne pas considérer que cela puisse… afficher en ligne.
Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes 2024
preview Jin Jihan Azadi/ Femme, Vie, Liberté : tant que l’une d’entre nous n’est pas libre, tant que les violences machistes s’exerceront sur une seule d’entre nous, nous lutterons ! Le samedi 23 novembre, à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité avec et pour… afficher en ligne.
SNJ : MOTION – Face à la propagation des idées de l’extrême droite, le SNJ rappelle ses valeurs
preview Adoptée à l’unanimité, moins cinq abstentions Face à la progression de l’extrême droite, le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, réaffirme le rôle fondamental des journalistes pour préserver la démocratie. Il est crucial de porter haut nos valeurs inscrites dans la charte d’éthique professionnelle des journalistes (1918-38-2011).L’extrême droite c’est l’extrême droite.… afficher en ligne.
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Actu Solidaires 78 Éducation

États généraux de l’éducation – suite au rassemblement et à l’audience du 4 décembre

L’intersyndicale éducation a été reçue ce jour à la DSDEN pour porter les revendications
issues des États Généraux de l’éducation des Yvelines.
Elle a présenté en détail les résultats de l’enquête et mis en avant le manque de moyens
pour répondre aux besoins essentiels des personnels et des élèves.

Elle regrette l’absence de Monsieur GENEVIEVE, le nouveau DASEN et attend ses
réponses écrites.

Elle s’alarme :
 du manque de prise en considération par l’administration de la gravité de la
situation du service public d’éducation dans notre département
 de la dégradation des conditions de travail des personnels
 de la dégradation des conditions d’accueil et d’enseignement des élèves

Dès à présent, nos organisations s’engagent à porter vos revendications dans toutes les
instances et à tous les niveaux et appellent les personnels à s’en saisir au niveau local
par l’organisation s’assemblées générales, d’HIS ou de RIS.
Elles se préparent d’ores et déjà à une offensive concernant la préparation de la rentrée
prochaine.

L’intersyndicale éducation des Yvelines appelle à se saisir du 5 décembre, première
journée nationale pour la défense de la Fonction publique et de ses fonctionnaires.

Guyancourt, le 4 décembre 2024.

L’intersyndicale éducation des Yvelines FSU 78, UNSA Éducation, SGEN-CFDT, CGT
Éduc’action 78, SUD éducation 78

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Éducation

États généraux de l’éducation – Intervention de SUD éducation 78 lors du rassemblement

Les résultats de l’enquête intersyndicale 78 sont incontestables : les conditions d’étude de nos élèves comme les conditions de travail des personnels de l’éducation se dégradent et nombreuses et nombreux sont les collègues qui souffrent de leur travail et ont du mal à trouver le sens de leurs missions de service public.
Manque de personnels dans tous les services, effectifs de classe excessifs, tri inacceptable des élèves, accompagnements indignes du fait d’un manque de formation et d’investissement dans l’éducation, les raisons en sont nombreuses et la colère gronde dans nos salles des personnels.
Cette colère s’est vue alimentée par le ministre de la Fonction publique lui-même. Guillaume Kasbarian tient un discours qui relève du fonctionnaire-bashing et multiplie les contre-vérités.
Ses décisions, qui s’inscrivent dans une logique d’austérité injustifiable, portent atteinte non seulement à nos conditions de travail et à notre pouvoir d’achat, mais aussi à la reconnaissance de notre engagement quotidien au service de la société.

C’est pourquoi nous dénonçons cette réforme et nous demandons :
  La suppression du jour de carence et le maintien de l’indemnisation des arrêts maladies au nom du droit à la santé.
  Une revalorisation immédiate de la valeur du point d’indice et l’augmentation des salaires sans contreparties.
  L’amélioration des conditions de travail et le développement des services publics sur tout le territoire.

Mais en réalité, nous demandons à ce que personne, dans le secteur privé comme dans le secteur public, ne subisse de journée de carence et que toustes puissent bénéficier d’une médecine du travail à la hauteur des enjeux.

SUD Education 78 appelle les personnels à amplifier la mobilisation d’aujourd’hui en se mettant en grève le 5 décembre pour faire entendre notre exigence d’une vraie politique de justice sociale, et à discuter très rapidement des moyens de poursuivre ce mouvement !
La politique du gouvernement au service des plus riches et des extrêmes droites doit cesser. SUD éducation 78 est et sera toujours aux côtés de celles et ceux qui se battent. C’est pourquoi nous dénonçons la politique de criminalisation des militantEs et de répression à l’œuvre dans l’éducation comme dans d’autres secteurs. Dans les Yvelines, c’est le cas de Laëtitia Salini, du collège de Chatou, mutée « dans l’intérêt du service », prétend l’administration. Nous l’avons soutenue le jeudi 28 novembre lors de son audience au tribunal administratif de Versailles.
C’est aussi le cas de Kai Terada, muté « dans l’intérêt du service », pour qui un rassemblement est organisé le lundi 16 décembre à partir de 9h, devant le tribunal administratif de Versailles : nous appelons toustes les collègues à participer et espérons être nombreuses et nombreux pour témoigner, une nouvelle fois, de notre soutien et de notre lutte contre la répression et pour l’abandon de toutes les procédures.

Par la mobilisation massive dans la durée dans tous les secteurs, nous allons construire un rapport de force capable d’imposer des mesures pour une société plus juste.

Pour rappel, les résultats de l’enquête départementale :

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antifascisme Médias

Communiqué SNJ – Bayard : n’en restons pas là !

Le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, a pris connaissance ce lundi, avec soulagement, du communiqué du directoire du groupe Bayard. Le SNJ fait partie de l’intersyndicale qui a appelé à la grève “afin de réclamer le retrait de Bayard de l’ESJ-Paris et de s’opposer à l’embauche d’Alban du Rostu comme directeur de la stratégie et du développement”

Nous saluons la mobilisation exemplaire des salariés du groupe qui a permis d’obtenir satisfaction sur ces deux revendications. La menace est écartée… mais pour combien de temps  ? Il faut au plus vite protéger l’indépendance des rédactions, et consolider le dispositif d’enseignement du journalisme en France. Le SNJ appelle à la mobilisation de la profession autour de la création de nouveaux droits pour les équipes rédactionnelles, ainsi qu’au renforcement du soutien aux formations reconnues par la profession. A l’heure où le ministère de la Culture prépare un projet de loi censé reprendre les préconisations des Etats généraux de l’information, le SNJ rappelle qu’une mesure urgente s’impose : doter les rédactions d’un statut juridique leur permettant de faire valoir un droit d’opposition collectif. Si les équipes de Bayard viennent d’obtenir gain de cause, la lutte entre les rédactions et les actionnaires est trop souvent inégale. Rétablir un juste équilibre est aujourd’hui une nécessité démocratique.  Concernant le retrait de Bayard du groupe d’investisseurs ayant récemment racheté l’Ecole Supérieure de Journalisme (ESJ) Paris, cette décision va dans le bon sens mais ne règle pas le problème de fond. Avec ou sans Bayard, plusieurs propriétaires d’importants groupes de presse viennent de mettre la main sur une école de journalisme. Le journalisme est une profession “ouverte”, qu’on peut exercer sans diplôme. Nul besoin d’être passé par l’une des 14* formations reconnues par la profession pour travailler dans une rédaction. D’ailleurs, les diplômés de ces 14 cursus sont aujourd’hui minoritaires parmi les détenteurs de la carte d’identité des journalistes professionnels (la “carte de presse”).Néanmoins, le journalisme… ça s’apprend. Cette conviction a poussé les syndicats professionnels, SNJ en tête, et les fédérations d’employeurs à intégrer dans la convention collective de travail des journalistes*, il y a près de cinquante ans, le principe de la “reconnaissance” par la profession. Pour obtenir cette “reconnaissance”, un cursus de formation au journalisme doit déposer un dossier auprès de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi des Journalistes (CPNEJ), composée pour moitié de syndicats de salariés, et pour moitié d’employeurs. Cette dernière s’assure que les critères fixés par la profession sont bien remplis et qu’un référentiel pédagogique est respecté. Les journalistes diplômés des établissements suivant ce “cahier des charges” bénéficient d’avantages conventionnels, de la possibilité de participer aux “concours et bourses” mis en place par les médias, et plus généralement d’une meilleure insertion dans le milieu professionnel du fait des liens entre leurs écoles et les entreprises.  Trop souvent, les écoles de journalisme sont visées par des accusations délirantes, voire complotistes, parfois directement venues de l’extrême droite. Sortons des fantasmes et des débats irrationnels : si le dispositif actuel est sans nul doute perfectible, il a permis de dispenser à des générations d’étudiants “l’enseignement technique et général” attendu par la profession, sans oublier les règles éthiques et les pratiques conformes à la déontologie. Et ces milliers de diplômés, qu’ils travaillent aujourd’hui à TF1, Mediapart, l’Humanité, Le Figaro, l’Opinion ou France Inter, participent au pluralisme de l’information dans notre pays.   En décidant d’investir massivement dans une formation non reconnue par la profession, plusieurs milliardaires font planer une grave menace sur la stabilité de ce dispositif. Quel enseignement au journalisme souhaitent messieurs Bolloré, Dassault ou Saadé ? Les portes de leurs nombreux médias seront-elles toujours ouvertes aux journalistes passés par des formations reconnues ?   Cette acquisition de l’ESJ Paris intervient au moment où les écoles de journalisme agréées par la profession font face à d’importantes difficultés pour préserver leur niveau d’exigence et la spécificité de leurs enseignements. La volonté de magnats de la presse de racheter des établissements, ou de créer, comme le groupe Ebra, leurs propres formations “sur mesure”, met en péril l’équilibre global de l’enseignement du journalisme. Par ailleurs, le travail de la CPNEJ (commission paritaire à l’origine de la “reconnaissance”) reste toujours lourdement pénalisé par l’absence totale de financement public spécifique.  Le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession, réaffirme son attachement à l’ensemble des établissements et instances qui concourent depuis des années à l’enseignement agréé du journalisme en France, et demande aux  pouvoirs publics d’agir pour que cette filière conserve les moyens de remplir ses missions. Nous appelons l’ensemble des journalistes et des entreprises de presse à défendre une formation exigeante, co-construite avec la profession, et indépendante des pouvoirs industriels.   

* 1 Le CUEJ (Strasbourg), l’ESJ (Lille), l’IUT de Lannion, l’IJBA (Bordeaux), l’EJT (Toulouse), l’EJCAM (Marseille), l’IUT de Nice-Cannes, l’EdJG (Grenoble), l’EPJT (Tours), le CFJ (Paris), l’IFP (Paris), le CELSA (Paris-Neuilly), l’IPJ-Dauphine (Paris), et l’EdJ de Sciences-Po (Paris). 

* 2 Article 10 de la Convention Collective Nationale de Travail des Journalistes: “Les parties contractantes affirment tout l’intérêt qu’elles portent à la formation professionnelle des journalistes. Elles souhaitent que les débutants aient reçu un enseignement général et technique aussi complet que possible. (…) Pour être agréés, (…) ces organismes devront être paritairement contrôlés, apporter les garanties nécessaires en ce qui concerne les méthodes pédagogiques et associer la profession (employeurs et journalistes professionnels) au corps enseignant”. 

Paris Mardi 3 décembre 2024

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Internationalisme Palestine

Palestine : imposons la fin des massacres, du génocide, du déni d’humanité. Imposons des sanctions contre l’État d’Israël

Texte de Solidaires lu à la manifestation en soutien au peuple palestinien à Mantes, le vendredi 6 décembre

Communiqué du Collectif national pour une paix juste et durable en palestiniens et israéliens

Cela fait maintenant près de 14 mois que les Palestiniens et Palestiniennes de Gaza subissent l’horreur d’une guerre atroce menée contre leur existence même et qui se déroule sous nos yeux. Et cela fait plus de 10 mois que la Cour Internationale du Justice a ordonné des mesures pour stopper un génocide qu’elle considérait déjà comme plausible.

Depuis octobre, les massacres et la famine organisée se sont encore intensifiés dans le nord de la Bande de Gaza. Le nombre des personnes tuées et blessées, des destructions, des déplacements forcés de population, donne le vertige. L’anéantissement par l’armée israélienne de toutes les infrastructures vitales se poursuit sans relâche. Les rares témoins, intervenant pour des organisations humanitaires, décrivent une situation apocalyptique, une horreur à un degré qu’ils et elles n’ont jamais vu.

Les Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est, subissent aussi sans arrêt les attaques de l’armée et des colons, les expropriations, les démolitions de maisons, les opérations de « nettoyage ethnique » par déplacement forcé des populations, les meurtres, les arrestations arbitraires.

Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens dénonce cette guerre contre tout un peuple qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années.

Le cessez-le-feu qui est entré en vigueur au Liban ne peut faire oublier les bombardements israéliens d’une violence inouïe jusqu’au centre de Beyrouth, le déplacement d’un million de personnes, les destructions considérables et les milliers de morts. Le gouvernement israélien d’extrême-droite n’a pas abandonné l’option d’une guerre régionale, qui nous entraînerait vers l’abîme…

A l’approche de la fin de l’année, nous allons manifester en masse pour exprimer notre indignation et exiger que cela s’arrête. Nous n’acceptons pas la complicité de fait de nos autorités avec l’État d’Israël et la politique qu’il mène. Nous n’acceptons pas l’impuissance organisée. Nous n’acceptons pas que les principes du droit international, du droit humanitaire s’écroulent sous nos yeux et que nos institutions internationales soient ainsi mises à mal. L’État d’Israël viole systématiquement toutes les résolutions de l’ONU, il n’est pas acceptable de le laisser faire. Nous avons toujours dénoncé sans ambiguïté l’ensemble des crimes de guerre commis depuis le 7 octobre.

Les mandats d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale, notamment contre le Premier ministre

israélien, contre l’ancien ministre de la Défense et un dirigeant du Hamas, constituent un événement considérable et sont révélateurs de la gravité de ce qui se joue aujourd’hui. Les déclarations de la France, qui a invoqué une immunité pour tenter de protéger les dirigeants israéliens, sont d’une totale indignité. L’Assemblée Générale des Nations-Unies a réclamé le 18 septembre la fin de l’occupation israélienne du territoire palestinien occupé dans un délai de douze mois et appelé à des sanctions contre Israël. Mais que fait la France pour aller dans ce sens, alors qu’elle a voté pour cette résolution ?

Le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens exige :

– Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire,

– La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU du 18 septembre 2024.

– Le droit au retour des réfugié·es palestinien·nes comme le stipule la résolution 194 de l’ONU.

– Le retrait immédiat de l’armée israélienne du Liban, et la pérennisation du cessez-le-feu,

– La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenu·es par le Hamas depuis plus d’un an, des plus de 10.000 prisonnier·es politiques palestinien·nes détenu·es au mépris du droit international, depuis des dizaines d’années pour beaucoup d’entre eux, et des milliers de Palestinien·nes de Gaza transféré·es dans des centres de détention et de torture.

– Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, honteusement attaquée par Israël,

– Un soutien sans ambiguïté à la Cour Pénale Internationale, et l’engagement d’appliquer ses décisions sans restriction ni réserve : nous n’acceptons aucune immunité pour les criminels de guerre.

– La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale,

– La fin de l’impunité de l’État d’Israël, et des sanctions tant qu’il ne respecte pas le droit

international :

– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit du peuple

palestinien à l’autodétermination,

– La construction d’un avenir de paix entre les peuples palestinien et israélien fondé sur l’égalité des droits,

– Le respect de la liberté d’expression, de manifestation, de réunion.

– La lutte contre le racisme sous toutes ses formes dont l’antisémitisme, le refus de toute

instrumentalisation de cette lutte et de tout amalgame.

Nous appelons la population de notre pays à une mobilisation sans précédent, partout en France pour crier notre indignation et exiger que nos demandes soient satisfaites. C’est notre humanité qui est insultée, nous ne laisserons pas faire. Il en va de notre responsabilité devant notre conscience et devant les générations futures.

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En grève ! Rail Transport

Grève SNCF : ensemble dans le combat !

Le 5 décembre, le PDG de la SNCF l’a reconnu devant l’ex-Ministre des Transports ; « c’est un choc, un moment historique que vivent les cheminotes et cheminots en cette fin d’année ». Même s’il a rouvert des négociations encore trop insuffisantes au niveau du Groupe, ces propos confirment que nous avons raison de nous battre en cette fin d’année pour la défense de nos conditions sociales, de l’unicité de notre SNCF et le changement de politique de transport dans ce pays.

Aucune organisation syndicale ne peut lâcher cette lutte unitaire et cruciale construite depuis des mois !

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