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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Finances publiques

Le gouvernement cherche des pistes d’économies, Solidaires Finances Publiques lui propose des recettes !

Le couperet va donc tomber dans quelques jours avec la publication du chiffre du déficit public par l’INSEE qui risque de dépasser largement les 5 % pour 2023. Loin donc des prévisions toujours optimistes du Ministre de l’économie Bruno Le Maire. Situation financière tellement préoccupante que le président a été obligé de réunir en urgence le sommet de l’État autour… de plateaux de fruits de mer pour rechercher des pistes d’économies, avec en ligne de mire l’État social.

Cette situation n’est pas due au hasard mais bel et bien aux choix politiques et économiques exclusivement dévolus aux plus riches depuis le 1er quinquennat d’Emmanuel Macron. Cette politique rime avec du « toujours moins » pour les recettes publiques et toujours plus de subventions publiques et d’exonérations de cotisations pour les entreprises sans aucune contrepartie.
Face à cette situation, Bruno Le Maire cherche des économies… Solidaires Finances Publiques lui propose des recettes ! (Liste non exhaustive)

  • La taxation à 1 % des dividendes. Si les dividendes de 2023 étaient taxés à 1 %, cela rapporterait près d’1 milliard d’euros de recettes.
  • La fin du prélèvement forfaitaire unique (PFU) et de l’impôt sur la fortune Immobilière (IFI). Rétablir un véritable impôt sur la fortune, progressif dont la base taxable serait constituée des patrimoines immobiliers et financiers.
  • Une revue des niches fiscales, qui s’élèvent en 2022 à 94,2 milliards d’euros, permettant de déterminer celles qui doivent être supprimées ou réformées : l’objectif étant d’en réduire le coût et le nombre afin d’élargir les assiettes de l’IR et de l’IS notamment.
  • La fin de la baisse des impôts de production qui a engendré une chute de rentrées fiscales de 14 milliards d’euros depuis 2021 et une perte d’autonomie financière toujours plus grande pour les collectivités locales. 
  • La mise en place d’un Impôt sur les sociétés (IS) progressif.
  • Rétablir une progressivité régulière de l’impôt sur le revenu en revoyant le barème et en intégrant l’ensemble des revenus et en revalorisant le taux supérieur.

Sans surprise, ce ne seront pas ces choix-là que le gouvernement Macron fera pour renflouer les caisses de l’État mais aussi pour instaurer plus de justice sociale.
Au contraire, les pistes annoncées sont toujours, du moins pour la majorité de la population : moins pour les services publics, moins de fonctionnaires, moins de protection sociale, moins d’égalité…

En un mot toujours plus d’austérité pour les uns et toujours plus de richesses pour les autres !

Solidaires Finances Publiques mettra toute son énergie dans l’unité la plus large pour continuer à combattre ces politiques d’austérité

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Actu Solidaires 78 Agenda militant Retraites

Tract UNIRS : sous-revalorisation des pensions en 2024 = tout·es dans la rue le 26 mars !

Le gouvernement réfléchit à des économies, il envisage de ne pas compenser l’inflation de 2024 ! C’est la fuite reprise par France 2 dans un reportage. Et un ancien magistrat à la Cour des comptes précise « 1 point de sous-indexation sur le régime de base aurait permis de réduire le coût de la mesure de 2,7 milliards d’euros ». Pourtant 83 % de la population s’y oppose !

Nous n’entendons plus parler de cette menace … dans cette période électorale. En réunion de conseil des ministres, le président Macron s’est fâché très fort et a ordonné à ses ministres d’« arrêter de sortir des mesures qui n’ont pas même été évoquées, sauf si vous voulez perdre les élections (européennes) ».

Un proche d’Emmanuel Macron a donné l’explication « chat échaudé craint l’eau froide » : le président Macron se souvient de l’immense colère provoquée par la hausse de la CSG pour les retraité·es, hausse qui a fait descendre dans la rue des centaines de milliers de retraité·es le 15 mars 2018, à l’appel des 9 organisations de retraité·es. Ce raz-de-marée humain l’avait conduit à supprimer cette mesure pour les faibles pensions !

On n’en parle plus … pour le moment, le ministre de l’Économie et des Finances, au sujet de la sous-revalorisation des pensions, a précisé : « on aura, je crois, ce débat pour le projet de budget 2025 ».

Menaces sur les pensions de réversion et sur les droits familiaux et conjugaux

Les pensions, (surtout des femmes) sont diminuées par la présence d’enfants, ce qui est aujourd’hui compensé (en partie seulement) par des droits familiaux et conjugaux : ajout de trimestres, majoration de pension, … Quand une des personnes du couple décède, la survivante peut toucher une pension de réversion. Le gouvernement veut remettre tout cela à plat et probablement réaliser des économies… Il a demandé d’y réfléchir au Conseil d’Orientation des Retraites (COR) qui vient de publier un début de rapport contenant quelques propositions d’évolutions inquiétantes…

De l’argent, il y en a … ailleurs que chez les retraité·es

Le gouvernement annonce plus de 10 milliards d’économies pour ramener le déficit public à 4,4 % en 2024, puis au moins 20 milliards en 2025. Et il veut augmenter les inégalités, prendre cet argent dans la poche des plus démunis pour arroser encore davantage les plus riches !

Depuis 2020, les 42 milliardaires français ont gagné 230 milliards d’euros, autant que pour faire un chèque de 3 400 euros à chaque membre de la population. À l’inverse de l’évolution mondiale, en France, le nombre de personnes détenant plus d’un million de dollars est en hausse de 25 % … tandis que la richesse globale détenue par les ménages français, elle, a reculé de 3,8 %. En 6 ans, le nombre de personnes touchant le minimum vieillesse (1 012 € par mois) est passé de 560 000 à 700 000.

Le gouvernement ferait mieux de rétablir l’ISF, de rendre plus progressif l’impôt sur le revenu, de prendre l’argent là où il est pour réduire les inégalités et développer la santé et les services publics.

Chaque mobilisation compte !

Plus récemment les manifestations des retraité·es du 24 octobre 2023, encore à l’appel des 9 organisations, avaient obligé le gouvernement à respecter la loi, à laisser les pensions augmenter de 5,3 % le 1er janvier 2024 pour compenser l’inflation, conformément au Code de la Sécurité sociale.

Le 26 mars, tout·es les retraité·es, sont invités à manifester massivement à l’appel des 9 organisations de retraité·es CGT, FO, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble & Solidaires.

Toutes et tous dans la rue le 26 mars !

À Paris, il s’agira d’un rassemblement devant Bercy à partir de 14 h.

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Retraites

La fin de vie, avoir au moins ce choix ultime

par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Un sujet de nouveau d’actualité.

Dans ses promesses de campagne, le candidat Macron avait notamment parlé de changer la loi sur la fin de vie de 2016. Le 10 mars 2024, dans une interview croisée à « Libération » et à « La croix », il annonce les contours et le calendrier d’un prochain projet de loi. Cette annonce arrive dix-huit mois après l’avis du Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) ouvrant la voie à une aide active à mourir strictement encadrée et un an après la conclusion des travaux de la Convention citoyenne sur la fin de vie. Le projet de loi sera articulé autour de trois grands axes : les soins palliatifs et l’accompagnement, les droits des patient·e·s et de leurs aidant·e·s, et l’aide à mourir. Il devrait être présenté en avril en Conseil des ministres pour un examen en première lecture à l’Assemblée nationale à partir du 27 mai 2024. Ceci ne devrait aboutir à un texte adopté qu’en 2025.

Un sujet syndical pour l’UNIRS-Solidaires depuis 2014.

La question de la fin de vie a commencé à être mise en débat au sein de l’UNIRS en 2012 et 2013. C’est une question que, le plus souvent, chaque personne a beaucoup de difficultés à aborder, seule comme avec ses proches. Il est moins difficile d’y penser quand nous savons que l’essentiel de notre vie est passé. Nous avons pensé que notre organisation syndicale pouvait essayer d’aborder ces questions afin de nous aider à y réfléchir ensemble et à y inscrire des souhaits, voire des demandes, avec l’idée dominante que la société doit se mettre en mesure de répondre à la demande possible de personnes qui souhaitent pouvoir exercer leur libre choix quant à leur fin de vie.

Dans notre dossier revendicatif de 2014, nous énumérions quelques demandes, qui sont toujours d’actualité aujourd’hui et que nous reprenons en partie ci-dessous :

– Que cessent les situations d’indignité qui entourent trop souvent la fin de vie, qui conduisent à des maltraitances, qui laissent dans le désarroi les personnes directement concernées, leurs proches et les familles.

– Que le droit aux soins palliatifs soit réellement ouvert à toutes et tous sur l’ensemble du territoire.

– Que les directives anticipées émises par la personne soient respectées tout comme les préconisations de la (ou des) personne (s) de confiance préalablement désignée (s).

– Que la société donne effectivement la liberté et la possibilité à chaque personne de décider ou non de la fin de vie qu’elle souhaite et que son choix lui soit garanti.

– Que les personnels médicaux puissent exercer leur clause de conscience, sans que ceci ne conduise à empêcher les personnes d’exercer leur libre choix.

Des rapports et quelques textes depuis deux décennies.

Une première loi de juillet 1991 introduit les soins palliatifs dans la liste des missions de tout établissement de santé. Avec la loi Kouchner de juin 1999, le législateur se soucie de la souffrance des malades, leur ouvre des droits à des soins palliatifs et leur permet de refuser tout acharnement thérapeutique. Ceci a été renforcé par une loi Léonetti en avril 2005. Le Comité Consultatif National d’Éthique pour les Sciences de la vie et de la santé (CCNE) créé en 1983 s’est exprimé à plusieurs occasions sur les questions liées à la fin de vie. La loi Clayes-Léonetti de 2016 autorise sous certaines conditions le recours à la sédation profonde. Dans un rapport de janvier 2018, la députée Caroline Fiat fait un constat du « mal mourir » en France. Depuis 2017, de nombreuses propositions de lois ont été déposées à l’Assemblée nationale et repoussées ou non discutées. Le 13 septembre 2022, le CCNE rendait son avis sur la fin de vie, ouvrant la voie à « une aide active à mourir, à certaines conditions strictes avec lesquelles il apparaît inacceptable de transiger ». Une Convention citoyenne sur la fin de vie, pilotée par le Conseil Économique social et Environnemental (CESE), a travaillé sur ces questions entre décembre 2022 et mars 2023. Elle s’est prononcée à 70,6 % en faveur d’une ouverture conditionnée de l’aide active à mourir. Il est manifeste que les textes actuels en France ne répondent pas à l’attente de certaines personnes puisqu’on peut constater que, malgré les difficultés et malgré le coût, chaque année des personnes vont mourir en Suisse ou en Belgique.

Pour le moment, surtout des aides à mal vieillir et à mal mourir.

Face aux rapports, aux promesses, voire aux engagements réitérés depuis des années pour aider les gens à bien vieillir et à bien mourir, nous avons surtout eu, très concrètement, de nombreuses aides à mal vieillir et à mal mourir. Et ça commence très jeune dans le parcours de vie de chacune et de chacun : reculs dans le domaine de la médecine scolaire, reculs dans la médecine du travail, réduction des missions, des effectifs et des contrôles de l’inspection du travail, détérioration des conditions de travail dans de nombreux secteurs professionnels compte tenu notamment de la réduction des effectifs, des surcharges de travail et de l’augmentation des cadences que ça entraîne pour celles et ceux qui restent. Au cours des dernières décennies les accidents professionnels et les morts au travail ont continué. Le recours favorisé des productions de l’agro-chimie et de l’agro-industrie a continué de multiplier les maladies professionnelles dans les exploitations agricoles et les maladies et cancers chez les consommateurs et consommatrices. Les réformes apportées à l’hôpital public par une succession de gouvernements et de ministres qui continuent de parader sur les plateaux de télévision ont conduit très concrètement à dégrader la qualité des soins et leur accessibilité (éloignement, coût, listes d’attente, etc.) et donc à dégrader la fin de vie de nombre de personnes, voire à accélérer, contre leur volonté, leur mort. Très concrètement aussi, les manques dans les services de gériatrie, les économies budgétaires qui limitent les moyens des services de soins palliatifs sont autant d’éléments qui participent à cette dégradation. Dans plusieurs pays, est déjà constaté un abaissement de la durée d’espérance de vie alimenté en partie par le recul de l’âge de départ en retraite et la multiplication des salarié·e·s et des retraité·e·s pauvres. Les défenseurs et défenseuses de la vie et les religieux et religieuses de tous bords qui se font entendre contre l’IVG et contre le droit à mourir sont parfois ceux et celles qui réclament le retour à la peine de mort et sont bien silencieux et silencieuses en ce qui concerne toutes ces opportunités de mourir plus mal et plus vite.

Une liberté qui n’oblige en rien celles et ceux qui ne veulent pas y recourir.

Dans les prochains mois un nouveau débat devrait donc s’ouvrir dans notre pays sur ce droit à mourir dans la dignité. L’UNIRS-Solidaires s’y inscrira en s’opposant notamment très fortement à celles et ceux qui voudraient décider de la fin de vie des autres à la place des autres. La loi que nous demandons, c’est une loi qui ouvre des possibilités aux personnes qui veulent y accéder et qui ne les mette plus « hors la loi ». Elle ne peut obliger quiconque à s’y inscrire et chaque personne qui souhaite laisser faire « la nature » ou « son dieu » doit bien entendu rester libre de son choix.

Lors de la prochaine journée nationale d’action des personnes retraitées du 26 mars,

les militantes et militants de l’UNIRS-Solidaires porteront aussi ces revendications.

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antifascisme

Solidarité avec la librairie Publico à Paris, victime d’attaques de l’extrême-droite

Au début du mois de mars, la librairie militante libertaire Publico, située dans le XIe arrondissement de Paris, a subi deux actes violents à quelques jours d’intervalle, qui émanent clairement de l’extrême-droite.

A chaque fois, ces attaques n’ont fait que peu de dégâts et heureusement personne n’a été blessé, mais cela aurait pu être plus grave et nous prenons ces attaques tout à fait au sérieux.

L‘union syndicale Solidaires condamne très fermement ces attaques contre la librairie Publico et assure de sa solidarité syndicale les animateurs/trices de cette librairie, les membres de son organisation et le public qui la fréquente.

En s’attaquant une nouvelle fois à une librairie militante, engagée, qui diffuse des textes et des idées progressistes, anti-capitalistes, autogestionnaires, anti-racistes et anti-fascistes, l’extrême-droite montre qu’elle ne supporte pas la liberté de penser, les lieux de Culture et les actions menées par des organisations ou des collectifs luttant pour une autre société.

C’est déjà cette haine des débats, cette opposition violente aux idées anti-autoritaires, de diffusion des luttes du mouvement ouvrier et syndical, qui était à l’œuvre dans l’attaque contre la librairie de la Libre Pensée dans le Ve arrondissement de Paris en avril 2023, contre la librairie La brèche dans le XIIe arrondissement de Paris à l’été 2023 et dans les attaques très violentes contre la librairie La Plume Noire de Lyon en 2020 et 2021.

L’union syndicale Solidaires appelle à s’organiser et à agir de manière unitaire pour mettre fin à ses agressions et pour s’opposer à l’extrême-droite, sous toutes ses formes et à ses idées, d’où qu’elles viennent.

L’extrême-droite a toujours été et sera toujours l’ennemi du mouvement syndical, des luttes sociales et de la Culture. Maintenant, faisons-la reculer !

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Actu Solidaires 78 Agenda militant International

Mars 2024 – Le Mois de la Palestine dans les Yvelines

Les Yvelines solidaires du peuple palestinien 
  
Après 10 rassemblements et marches dans le département appelant à : 

  • Un cessez-le-feu définitif et la levée du blocus 
  • La protection de toutes les populations civiles 
  • La libération des otages et prisonniers 
  • L’autodétermination du peuple palestinien 
  • Une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens dans le respect du droit international
     
    les organisations du collectif pour la Palestine proposent un mois d’événements répartis sur 6 villes : 
      
    Lundi 26 février à Trappes à 20h30 : Meeting pour un cessez-le-feu immédiat 
    Pierre Stambul (UJFP), Taoufik Tahani (AFPS) et un·e représentant·e de l’ambassade de Palestine en France 
    Organisation : UD CGT 78 
    24 rue Jean Jaurès – Contact : ud78@cgt.fr 
      
    Samedi 2 mars à Limay de 14h à 19h : Demi-journée Palestine 
    Conférence « A quand la paix en Palestine » avec Pierre Stambul (l’UJFP) et Sarah Daoud, chercheuse à Sciences Po 
    Témoignage de la députée Ersilia Soudais de retour de Rafah 
    Chansons palestiniennes engagées avec le groupe Wala Marra 
    Organisation : ASIP et mairie de Limay 
    Espace Christiane Faure, rue des 4 chemins – Contact : lzbayar@gmail.com 
      
    Mercredi 13 mars à Saint-Cyr-l’Ecole à 20h : Quelles perspectives de paix au Proche-Orient ? 
    Pascal Lederer du collectif « Une autre voix juive » 
    Organisation : PCF Saint-Cyr-l’Ecole 
    Maison des Associations Simone Veil, 13 avenue Tom Morel – Contact : pcf.stcyr@laposte.net 
      
    Jeudi 14 mars à Fontenay-le-Fleury à 20h : Une terre doublement promise 
    Rencontre avec le journaliste et auteur Pierre Haski 
    Organisation : Librairie JMS 
    1, avenue H. Poincarré – Contact : librairie.jms@wanadoo.fr 
      
    Samedi 16 mars aux Mureaux de 14h à 18h : 4 heures pour la Palestine 
    Rappel historique / Quels enjeux, quelles perspectives ? Avec Thomas Vescovi, historien et chercheur indépendant 
    Que faire localement ? Stands, expositions, librairie 
    Organisation : Collectif Palestine des Mureaux et Alentours 
    Salle Parasol-Pôle Molière, rue Molière – Contact : palestine-lesmureaux@proton.me 
      
    Vendredi 22 mars à Versailles à 18h30 : Marche unitaire départementale aux flambeaux 
    Parcours du Château à la gare des Chantiers 
      
    Vendredi 22 mars à Versailles à 20h30 : Rencontre avec Salah Hammouri (avocat franco-palestinien) 
    Organisation : AFPS 78 
    Cantine de la gare de Chantiers, 4 rue de l’abbé Rousseau – Contact : afps.versailles@free.fr 
      
    Les signataires du collectif départemental : 
    Associations : Action Anti Fasciste des Yvelines, Association France Palestine Solidarité, Amnesty International, Association Républicaine des Anciens Combattants, Association de Solidarité Inter Peuples, ATTAC78, Collectif Palestine des Mureaux et Alentours, Dédale, Forum Palestine Citoyenneté, Libre Pensée, Ligue des Droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement de la Paix, Union Juive Française pour la Paix 
    Syndicats : CGT, FSU, SUD/Solidaires 78, UEY 
    Partis : EELV, Génération.S, LFI, MJCF PCF, PG, PS 
      
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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

Publication des textes choc des savoirs : le passage en force de Gabriel Attal !

Les personnels se sont massivement mobilisés pour exprimer leur refus de la réforme Choc des savoirs par des pétitions, des motions, des rassemblements et des journées de grève très bien suivies… Pour imposer sa réforme dénoncée par l’ensemble de la communauté éducative, Gabriel Attal a choisi la stratégie de l’attente : il a laissé passer les mois de janvier et de février où les moyens pour l’année à venir sont communiqués aux personnels et il a suspendu les discussions sur l’organisation concrète de la rentrée à la publication des textes de la réforme. Néanmoins le rejet, par les personnels, des groupes de niveau est resté intact. 

Ces dernières semaines ont montré que les arbitrages politiques concernant l’Éducation nationale se faisaient à Matignon et non plus rue de Grenelle : la mainmise de Matignon sur le ministère de l’Éducation nationale est un véritable déni de démocratie. Notre interlocutrice, dans les instances de représentation des personnels, reste Mme Belloubet, la Ministre de l’Éducation nationale, or celle-ci n’a aucune marge d’action et est mise sous tutelle par le Premier ministre. SUD éducation y voit une marque d’autoritarisme et de sexisme de la part de Gabriel Attal.  

Les textes du prétendu “choc des savoirs” ont finalement été publiés ce matin au Journal officiel et les notes d’application devraient sortir demain au Bulletin officiel de l’Éducation nationale. 

Les textes publiés ce matin au JO ont tous fait l’objet d’un avis défavorable voire d’un avis unanimement défavorable en Conseil supérieur de l’éducation. 

Gabriel Attal a acté, tout seul, de nouvelles dispositions pour favoriser le redoublement et externaliser le traitement de la difficulté scolaire hors du temps scolaire avec les stages de réussite. Les élèves en difficulté scolaire n’ont pas besoin de plus de temps d’école, ils ont besoin de temps en classe de meilleure qualité, où les personnels ont le temps de s’occuper d’eux. 

Mais les mesures punitives ne s’arrêtent pas là, puisque le texte sur l’expérimentation de la classe préparatoire à la seconde est publié : ce dispositif est un instrument de tri social, visant à dissuader les élèves de poursuivre leurs études après la fin de la scolarité obligatoire. 

Enfin, sans écouter les multiples avis qui dénoncent cette réforme et en allant jusqu’à court-circuiter sa ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal s’entête à ordonner une réorganisation du collège : au mépris de toutes les disciplines qui y sont enseignées, il impose au collège la politique des “savoirs fondamentaux”, déjà décriée dans le premier degré. Les textes prévoient l’organisation des enseignements de mathématiques et de français en groupes sur l’ensemble du volume horaire hebdomadaire. 

Même si le qualificatif de “niveau” a disparu, le contenu reste celui de “groupes de niveau” puisque le cadre imposé est beaucoup trop rigide pour mettre en oeuvre des groupes de besoin. Les groupes de besoin sont des modalités d’enseignement ponctuelles en effectifs réduits. Or les textes imposent que les élèves soient réunis en groupe sur au moins 26 semaines sur les 36 semaines de l’année scolaire et les moyens ne sont pas suffisants pour faire des groupes à effectifs réduits. 

Les personnels refusent cette réforme qui fragilise les élèves en cassant les groupes-classes et qui va dégrader les conditions de travail des personnels : ne plus suivre tous les élèves d’une classe est inacceptable pour les collègues de français et de mathématiques, tout comme ne plus enseigner aux mêmes élèves en cours d’année. Gabriel Attal ne comprend décidément rien à l’enseignement. 

De plus, l’absence de moyens pour appliquer cette réforme conduit les autres disciplines du collège à perdre l’utilisation de la “marge d’autonomie” des établissements qui sera uniquement consacrée à l’enseignement du français et de mathématiques. De nombreux collègues vont perdre leur poste ou devront faire des compléments de service dans d’autres collèges. Le texte concernant l’organisation du collège permet également de rogner une heure sur l’enseignement des langues et cultures de l’Antiquité : c’est inacceptable.  


Pour SUD éducation, l’heure est à la mobilisation : tou·tes en grève le 19 mars et construisons les suites ! 

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Éducation En grève !

Soutien à la mobilisation de l’éducation pour un plan d’urgence en Seine-Saint-Denis

Les grévistes du 93 (3 semaines à leur actif…) ont mis en place une caisse de grève à laquelle chacun·e peut donner

https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/caisse-de-greve-ag-education-93-intesyndicale

Depuis le 26 février les personnels de l’Éducation nationale de Seine-Saint-Denis, avec leurs organisations CGT-FSU-SUD éducation-CNT et les parents d’élèves sont engagé·es dans une mobilisation d’ampleur pour réclamer un plan d’urgence pour l’éducation dans le 93.

Le constat est accablant : les élèves du 93 perdent un an de scolarité du fait de la pénurie de personnels tandis que l’état des bâtiments accueillant les élèves est indigne.

Les cahiers de doléances remplis dans les établissements du département dressent un tableau alarmant : difficultés d’accès à la santé (40 % des établissements sans médecine scolaire ou infirmier∙e), moins d’accès aux bourses (service social scolaire inexistant depuis parfois 3 ans), locaux insalubres (infestations de nuisibles dans 30 % des écoles), sous- chauffés (50 % des collèges et lycées).

Les droits élémentaires sont ainsi niés aux élèves de Seine-Saint-Denis tandis que les conditions de travail des personnels sont largement dégradées. Cette inégalité territoriale est inacceptable. Dans le département qui affiche le taux de pauvreté le plus élevé de France métropolitaine, il faut deux fois plus de moyens publics qu’ailleurs, pas deux fois moins.

Investir dans le service public, investir dans l’éducation ce ne doit pas être perçu comme un coût mais bien comme une richesse.

L’Union syndicale Solidaires salue la mobilisation exemplaire engagée dans l’unité syndicale et auto-organisée par les Assemblées générales.

L’Union syndicale Solidaires met en garde contre toute tentative de répondre aux revendications par l’intimidation, les sanctions et la répression. Elle apporte tout son soutien aux personnels en grève et aux parents mobilisé·es dans le département.

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Éducation

Ciné – débat du collectif AESH 78

Au mois de septembre notre camarade Leila nous partageait la découverte d’un documentaire et l’envie de le faire découvrir à d’autres personnes. 

Dans le collectif des AESH du Mantois L’idée a fait mouche, nous nous sommes toutes investies dans ce projet et avons retroussé nos manches pour mettre en place un ciné débat autour de ce documentaire ” la tête et le cœur” de Gaël Breton et Édouard Ciel.

Après avoir prospecter pour trouver un lieu, des réseaux de diffusion, une graffiste, de généreux donateurs, des camarades… le projet a enfin pris jour.

Le 16 mars nous avons eu le plaisir de voir notre projet prendre forme au Collectif 12, à Mantes-la-Jolie, à 15h la projection du documentaire a enfin eu lieu, nous étions environs 60 personnes des enseignant.e.s, psy, psychomot, accompagnantes d’élèves en situation de handicap, des parents… tous venant découvrir ce documentaire et échanger sur l’inclusion. 

La cerise sur le gâteau est que  nous avions l’un des 2 réalisateurs qui s’était déplacé, Édouard Cuel, avait fait la route,  pour nous apporter le témoignage non seulement de l’artiste mais aussi du papa ayant un enfant en situation de handicap, cela a donne lieu à des échanges  très riches.

Quel bon moment ! Merci au collectif 12, a Virginie, Édouard Cuel, Leila et toutes celles et ceux qui ont donné vie à ce projet en y participant de près ou de loin…

Fati. Fière des camarades AESH du 78.

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Actu Solidaires 78 International

4 heures pour la Palestine aux Mureaux !

Samedi 16 mars le Collectif Palestine Les Mureaux et Alentours organisait une rencontre très réussie au Pôle Molière, dans le cadre du mois de mobilisation « Les Yvelines solidaires du peuple palestinien ». Une rencontre pour réclamer la fin du génocide en cours à Gaza et exprimer la solidarité avec le peuple palestinien.

Une centaine de personnes ont échangé avec plusieurs intervenant.es avec au centre le génocide en cours à Gaza, depuis 5 mois (plus de 30 000 à ce jour dont une très grande majorité de femmes et d’enfants), et plus largement la situation en Palestine.

Un rappel historique de la Palestine de l’empire ottoman à aujourd’hui, en prenant notamment en compte le sionisme, la colonisation, la Cours Internationale de Justice et les enjeux autour de l’eau furent expliqués par Raya Stephan, membre du Collectif Palestine local, à l’aide de cartes et documents très parlants.

Puis Thomas Vescovi, historien et chercheur indépendant, présenta les enjeux et les perspectives pour Israël, la Palestine et internationalement. Mettant en lumière la responsabilité du gouvernement israélien qui se traduit notamment par une politique d’apartheid, de nettoyage éthique et de la violation sans vergogne du droit international. Pointant aussi la complicité des gouvernements qui laissent faire.

Pour terminer, les associations AFPS 78, BDS Ile de France et le Collectif Palestine local, engagèrent avec le public la discussion sur ” Que faire localement “. Plusieurs pistes d’action à venir sont envisagées.

Le public a pu apprécier deux expositions, dont une du photographe gazaoui Mohammed Zaanoun, les nombreux livres et BD de la librairie JMS de Fontenay le Fleuri, les stands associatifs, dont celui du Collectif, et d’organisations locales soutenant la manifestation les belles calligraphies de l’artiste mantais Abdelkrim Benbelkacem, et déguster café et thé.

De nombreuses personnes ont souhaité aller plus loin en laissant leur contact et participeront à la Marche aux flambeaux départementale unitaire du 22 mars à Versailles qui clôturera le mois yvelinois de mobilisation.

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