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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme antimilitarisme antiracisme Éducation Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Construire un mouvement anti-guerre et décolonial, pour la paix, la liberté et contre toutes les extrêmes droites

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Poutine il y a 3 ans et le retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis en janvier 2025, la situation internationale est instable et lourde de menaces pour les peuples, les travailleurs·euses et la paix.

Avec son union syndicale Solidaires, SUD éducation réaffirme pleinement sa solidarité avec le peuple et les travailleurs·euses ukrainien·nes qui se battent pour leur droit inaliénable à l’autodétermination face à l’agression militaire de Poutine. Depuis le début de la guerre, Solidaires, avec l’ensemble des organisations syndicales, se coordonne avec les syndicats ukrainiens pour assurer une solidarité effective et concrète avec les travailleurs·euses ukrainien·nes. SUD éducation a participé avec Solidaires à des convois de solidarité afin d’acheminer en Ukraine de l’aide matérielle. La paix en Ukraine ne pourra être construite sur une capitulation de l’Ukraine et doit être indissociable de la justice et du respect des droits démocratiques et territoriaux du peuple ukrainien.

En tant qu’organisation syndicale de transformation sociale ici en France, notre tâche principale est de construire les mobilisations sur nos lieux de travail et dans la rue contre notre propre gouvernement qui compte faire payer aux travailleurs·euses les hausses de dépenses militaires, sans mettre à contribution les riches et permettant l’enrichissement des industriels de l’armement.

SUD éducation s’oppose à la marche à la guerre opérée par Emmanuel Macron dans son allocution du 5 mars dernier. Dans notre secteur, cela passe par refuser l’enrôlement et la militarisation de la jeunesse à travers le SNU ou tout autre dispositif pouvant s’apparenter à une forme de service militaire. Le SNU est un lieu où l’Etat peut déverser toute sa propagande militariste à un public captif, où l’on fabrique déjà du consentement à l’autoritarisme et à la violence. SUD éducation s’oppose également au label “classes et lycées engagés” qui accompagne le SNU ainsi qu’aux classes défense : ces dispositifs organisent des partenariats entre l’école et l’armée, placent l’éducation au service d’un projet de défense nationale, conditionnent les élèves à l’acceptation de la guerre. Si l’abandon du SNU semble acté par la suppression des crédits qui lui étaient alloués, les annonces de Macron laissent entendre qu’il ne renonce nullement à faire contribuer la jeunesse à l’effort de guerre. Il a, en effet, expressément demandé au ministre des armées et à l’état major la formulation de propositions d’ici le mois de mai « pour permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs ». SUD éducation s’oppose à tout projet de militarisation de la jeunesse, à tout projet qui assure la pénétration de l’armée dans les écoles. Les crédits du SNU doivent être au contraire réattribués vers la solidarité avec le peuple ukrainien.

Dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, SUD éducation s’oppose fermement à la militarisation des programmes de recherche. Dans plusieurs instituts et laboratoires, il est désormais demandé de renforcer les partenariats avec le ministère de la Défense et de penser les recherches de manière duale, pour le civil et pour le militaire. On ne compte plus non plus les partenariats entre universités et les grands groupes industriels de l’armement comme Thalès, Safran ou STMicroelectronics qui fournissent des équipements militaires aux armées russes comme israéliennes.

La situation politique internationale et les réponses politiques d’Emmanuel Macron nécessitent de renforcer les coopérations internationales entre travailleurs·euses et syndicats. A tous les niveaux, SUD éducation travaille à construire l’unité à travers le travail intersyndical contre les guerres impérialistes, contre l’extrême-droite et contre les politiques néolibérales.

Ces prochaines semaines et le 1er mai, SUD éducation appelle à construire un mouvement anti-guerre et décolonial, pour le droit à l’autodétermination des peuples, contre l’économie capitaliste de guerre et l’enrôlement de la jeunesse, contre toutes les extrêmes droites et tous les impérialismes.

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Internationalisme Palestine

31 mars : Projection No other land au Chaplin (Mantes-la-Jolie)



2 heures

Cycle Rétrospective 2024

Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour.

Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice.

VOSTFR • Palestine, Norvège / 2024 / 1h35 / Documentaire

⭐️ 1 nomination aux BAFTA Awards 2025

🏆 1 prix aux Oscars 2025 


Tarif plein 6€ / tarif réduit 4,50€

→ Billetterie en ligne 

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Écologie

5 avril : Pesticides hors de nos vies et de nos lieux de travail – Appel à la Marche vivante pour un Printemps bruyant ! Attac – FSU – Greenpeace – Solidaires

Les pesticides sont une menace pour de nombreux travailleurs et travailleuses, que ce soit dans les entreprises qui les produisent, qui les transportent, dans le monde agricole, chez les fleuristes… Ils font aussi des ravages sur les habitant∙es qui vivent à proximité ou qui les consomment dans l’alimentation ou dans l’eau. Ils sont à l’origine de cancers d’origine professionnelle et environnementale. Une enquête organisée par l’association Avenir Santé Environnement a ainsi révélé en octobre dernier la présence de traces de pesticides dans les cheveux et l’urine de 72 enfants près de La Rochelle, dont 14 interdits, avec une suspicion de lien avec un cluster de cancers pédiatriques.

L’usage de pesticides fait partie des activités humaines responsables de la sixième extinction de masse. Préserver la biodiversité, et notamment les insectes pollinisateurs, est une nécessité, y compris pour notre survie alimentaire.

C’est pourquoi nous nous opposons à tous les retours en arrière sur la réglementation actuellement portés par la FNSEA et repris par des politiques toujours plus nombreux et nombreuses, qui votent la réintroduction des néonicotinoïdes et des reculs sur les normes environnementales dans la loi d’orientation agricole, au mépris des enjeux de santé publique.

Nous condamnons le double jeu de l’Union européenne, première région productrice et exportatrice de pesticides. Celle-ci exporte des molécules agrotoxiques dont elle interdit pourtant la consommation sur son territoire, pour ensuite importer les produits traités. Nous nous opposons aux accords de libre-échange qui nourrissent ce système.

Le chlordécone, pesticide non biodégradable utilisé en Guadeloupe et en Martinique pour la culture de la banane, interdit en 1990 dans l’Hexagone et seulement 3 ans plus tard dans les Antilles, menace encore plus de 90 % de la population actuelle. Cette substance très pathogène pour la santé humaine est présente dans les sols et la mer. La population y est exposée pour des siècles encore. Aucune action ni réparation de la part du gouvernement français ne sont pour autant envisagées. Ce sujet mériterait d’être débattu dans une future Commission “Vérité et Réparations”.

Nous exigeons une autre agriculture, à rebours du modèle productiviste et concurrentiel imposé aujourd’hui, qui rend très difficile le non-recours aux pesticides. C’est le même modèle qui entretient la précarité dans le monde agricole, qui menace notre environnement, notre santé, celle des agriculteurs∙trices et de leurs salarié∙es. Les coûts de la transition vers un autre modèle agricole doivent être pris en charge collectivement, au lieu d’être supportés par les travailleurs et travailleuses seulement. Les agriculteurs et agricultrices doivent être accompagné∙es. Les entreprises qui fabriquent ou manipulent des pesticides doivent se reconvertir. Une véritable rupture écologique ne peut se faire sans conquête de nouveaux droits, tels qu’un nouveau statut du salarié∙e de la transition écologique, qui assure non seulement la formation mais aussi le maintien des conquis sociaux entre deux emplois et d’un emploi à l’autre.

C’est pourquoi nous rejoignons l’appel à manifester lancé par Extinction Rébellion et Scientifiques en Rébellion le 5 avril 2025 à Paris, à 14h au Muséum national d’histoire naturelle vers le Ministère de la Santé, en lien avec la journée mondiale de la santé du 7 avril. Soyons nombreuses et nombreux pour défendre notre santé et notre environnement !

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La Poste Services publics

SAMEDI 5 AVRIL RASSEMBLEMENT Collectif « Sauvons la poste de Gassicourt »


Depuis sa création le 10 juillet 2024, notre collectif n’a cessé d’organiser la mobilisation contre la fermeture programmée de l’agence postale de Gassicourt.
Nous avons d’abord contacté la direction départementale de La Poste qui est restée sourde jusqu’à présent.
Nous avons été reçu en audience par Monsieur le Sous-prefet ainsi que par les élus concernés (maire de Mantes-la-Jolie et député de la 8° circonscription) au cours desquelles il leur a demandé d’intervenir.
Nous avons organisé plusieurs dizaines d’initiatives – présence tous les jeudis après-midi et plusieurs samedis matin de rencontres avec les usagers.
Nous sommes intervenus pour rappeler nos revendications lors des conseils municipaux à Mantes-la-Jolie.
L’agence qui devait fermer le 1° juillet 2024 puis le 1° janvier puis début février 2025 est toujours ouverte à ce jour, signe que la mobilisation des Gassicourtois ne laisse pas indifférents « les décideurs ».
NOUS NE LÂCHERONS PAS
Forts aujourd’hui de la confiance de plus de 1.500 signataires de notre pétition, nous réclamons une poste de plein exercice à savoir :
– Le maintien de notre agence avec tous ses services postaux (lettres et colis) et bancaires (dont le distributeur automatique de billets – DAB) que n’assure pas le « point poste » France Services (pas de service bancaire ni d’ouverture le samedi matin).
– L’ouverture de notre agence tous les jours de la semaine matin et après-midi, le samedi matin et l’arrêt des fermetures intempestives que provoquent le manque de personnels tant que La Poste refusera d’embaucher.

Nous demandons à nouveau que la direction départementale de La Poste nous accorde un rendez-vous afin que nous puissions développer les arguments mis en avant par les usagers eux-mêmes: proximité dans un quartier de plus de 10.000 habitants, respect de la confidentialité, accompagnement dans les démarches et conseils pour les personnes âgées, accès au compte bancaire pour les bénéficiaires du RSA, maintien d’un
des deux seuls distributeurs automatiques dans notre quartier, les subventions d’état qui doivent servir à embaucher …

Le mépris que continue d’afficher la direction départementale de La Poste n’est pas acceptable.


Nous appelons les Gassicourtois à poursuivre leur mobilisation autour de notre pétition et des initiatives que nous organisons régulièrement.


Le samedi 5 avril à partir de 10h00 devant la poste de Gassicourt, nous appelons toutes celles et tous ceux qui partagent notre refus de cette fermeture à venir nous rencontrer autour d’un petit déjeuner citoyen et à participer sur la lancée à 11h00 à une réunion en public pour décider ensemble des
suites que nous donnerons à notre action.
Nous sommes tenaces . Nous ne lâcherons rien parce qu’il en va de l’intérêt des Gassicourtois à disposer d’un véritable service public de proximité.


Mantes-la-Jolie, le 15 mars 2025

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Agenda militant Énergie Histoire Histoire locale

8 avril à Limay Présentation du livre « Énergéticiens d’Île de France » Et projets d’avenir pour le site de Porcheville

Salle Christiane Faure de 14h à 18h00

Edité par l’Institut d’Histoire Sociale Mines-Energie, il retrace la vie du Syndicat du Personnel de la Production et du Transport d’Énergie de la Région Parisienne et inclue un chapitre sur l’histoire sociale d’EDF Porcheville et ses 2 centrales charbon (1954-1993) et fuel (1968 -2017).

Des moments d’histoire locale et internationale

1990, bataille d’ampleur régionale menée avec certains élus pour l’installation d’une usine de service public d’incinération des ordures ménagères sur les terrains de l’ancienne centrale charbon. 2006, retentissement international de l’affaire des Polonais payés 2 euros de l’heure et logés dans un immeuble sur de simples matelas à même le sol (un des salariés polonais viendra spécialement de Varsovie pour témoigner), avec au final une victoire en justice ordonnant l’application des salaires français.

La dénonciation du poison de l’amiante qui ravage les poumons de nombreux salariés et qui les tue comme Serge en 2005 à 53 ans.

L’éprouvant combat mené à partir de 2011, pour dénoncer des faits de harcèlement moral et sexuel de la part d’un cadre de la centrale qui sera finalement condamné en correctionnel.

Et plein d’autres récits, témoignages et portraits parfois
émouvants, parfois drôles.
Le 8 avril En présence de l’auteur René Gaudy, des élu-es locaux, en coopération avec la librairie La Nouvelle Réserve et la ville de Limay. Expositions, stands associatifs, échanges sur la mémoire sociale du site, mais aussi sur son avenir.

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Retraites

La « Fake News » de l’abattement de 10 % pour frais professionnels sur les pensions

Publié le 25 mars 2025 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Assez de mensonges pour accabler les personnes en retraite.

Voici le communiqué des retraité·es Solidaires, au sujet de la « Fake News » de la soi-disant déduction de 10 % du revenu pour « frais professionnels » des retraité·es.

Les retraité·es auraient un abattement sur leur revenu de 10 % au titre de « frais professionnels » ? C’est faux. Cette affirmation mensongère s’avère d’autant plus malhonnête qu’elle est arrivée par Gilbert Cette, président du Conseil d’Orientation des Retraites (COR), qui est censé s’y connaitre en matière de retraite…

La réalité, vérifiable dans le Code Général des Impôts (CGI), est tout autre :

La déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels est réservée aux traitements et salaires des salarié·es : c’est l’article 83, 3° du CGI.

L’abattement de 10 % concerne les pensions et rentes viagères avec un minimum et un plafond : c’est l’article 158, 5-a, alinéas 2 et 3 du CGI. Cet abattement a été instauré par l’article 3 – I de la loi de finances pour 1978 (loi n° 77-1467 du 30 décembre 1977, JO du 31 décembre 1977 p. 6316).

Déduction forfaitaire pour frais professionnel et abattement de 10 % avec un plafond ne sont pas de même nature, d’un point de vue fiscal. Cet abattement de 10 % est le résultat de choix politiques opérés en fonction du système fiscal qui est déclaratif et des capacités à frauder des uns et des autres. Destiné à alléger la charge fiscale des titulaires de pensions, de retraites et de rentes viagères, il a été accordé par souci d’équité, compte tenu du fait que seuls les retraité·es étaient pénalisés par les modifications successives apportées dans le cadre du calcul de l’impôt, (dont les grands bénéficiaires étaient les contribuables autres que les retraités et les salariés) cet abattement est la contrepartie du fait que les revenus des retraités avaient été et continuaient d’être déclarés par des tiers sans participation à la fraude fiscale.

La suppression de l’abattement de 10% conduirait à majorer fortement le taux d’imposition à l’impôt sur le revenu des personnes retraitées et à rendre imposables des personnes retraitées qui, au préalable, ne l’étaient pas.

Elle toucherait plus fortement les personnes aux pensions les plus modestes car l’abattement de 10 % actuel, est plafonné à 4 321 euros pour les revenus de 2023 imposables en 2024, ce qui correspond à un revenu de 3 600 euros mensuels par foyer fiscal ; seront particulièrement touchés les retraité·es qui seuls, ou à deux perçoivent moins de 3 600 euros par mois.

Nous déplorons le dévoiement du débat public sous le flot continu des fausses nouvelles, des approximations … que les présidents du COR et du Medef, des responsables politiques reprennent et amplifient. Nous voyons bien que ce discours vise à reprendre aux personnes retraitées la revalorisation de leurs pensions qui leur a été appliquée pour 2025, au titre du rattrapage de l’inflation de 2024, suite au rejet du PLFSS 2025 du gouvernement Barnier. Les idéologues doctrinaires au service des riches continuent de mettre en avant, un jour les retraités, un jour les chômeurs, un jour les travailleurs immigrés, un jour les fonctionnaires, pour continuer d’exonérer les très riches d’impôts et de cotisations.

Avec les retraité·es, l’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraitées et retraités s’opposera à toute atteinte au pouvoir d’achat des retraité·es.

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antifascisme antiracisme Conditions de travail

Racisme, xénophobie, discriminations… Ni au boulot, Ni ailleurs !

Publié le 26 mars 2025

Le racisme et la xénophobie au travail sont de plus en plus désinhibés.

Les agressions xénophobes, racistes, physiques et verbales sur nos lieux de travail sont en hausse ces dernières années. Elles se sont intensifiées depuis la dissolution en juin 2024 de l’Assemblée Nationale, légitimées par la montée du rassemblement national et le caractère omniprésent et décomplexé de la pensée raciste dans certains médias.

Aujourd’hui, rappeler les fondamentaux semble plus nécessaire que jamais.

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antimilitarisme Collectivités territoriales Retraites Services publics

DU FRIC POUR NOS SERVICES PUBLICS ET NOTRE SANTÉ, PAS POUR LA GUERRE !

RETRAITE A 60 ANS ET CONGÉS MALADIE PAYÉS A 100% !

CONGÉS MALADIE DES AGENTS PUBLICS PAYES A 90%, UN SCANDALE… DE PLUS.

Les agent.es publics sont en moyenne malade 1 jour de plus par an que les salarié.es du privé. 1 jour sur 220 travaillés chaque année ! Des “abuseurs” comme le disent certains employeurs
territoriaux. Bayrou leur offre un cadeau de 900 millions par la baisse de 10% de notre rémunération durant les arrêts maladie. Tout en supprimant 2.2 milliards de dotations. Double ou triple peine, avec la journée de carence, et la baisse de notre régime indemnitaire dans certaines collectivités.

Nos employeurs territoriaux se taisent, trop contents de ce « cadeau »

PAS DE FRIC POUR LA POPULATION, MAIS DU FRIC POUR LA GUERRE !

Le budget 2025 de Macron-Bayrou c’est 30 milliards de moins pour les services et les politiques
publiques afin de maintenir les 200 milliards de subvention aux grandes entreprises, qui engraissent leurs actionnaires. Pas de fric pour la protection de l’enfance. Pas de fric pour les crèches. Pas de fric pour les EHPADs Pas de fric pour des repas de qualité dans les écoles, collèges, lycées. Pas de fric pour nos salaires…

Mais du fric pour les patrons et actionnaires, notamment de l’armement ! Pas un euro pour les patrons ! Pas un euro pour la guerre ! Du fric pour les besoins de la population !

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Retraites

CA Unirs, plaquette dette, Trump Musc

Publié le 27 mars 2025 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Voici le compte-rendu complet du premier CA après l’AG. Il s’est tenu sur deux jours, les 17 et 18 mars 2025.

Il a accueilli un spécialiste de la dette, Patrick Saurin, qui a présenté la plaquette « Qu’est-ce que la dette publique ? D’où vient-elle ? À qui profite-t-elle ? ».

Il a pris le temps de discuté de la note de Gérard Gourguechon « Trump et Musk au pouvoir, une nouvelle phase du capitalisme ? ».
Le compte-rendu et ces deux textes figurent en fichier ci-contre.

Ordre du jour de ce CA de l’Unirs

Approbation des comptes-rendus

Bilan de l’Assemblée Générale de l’UNIRS du 28 janvier 2025

Il s’agit de la première réunion du C.A. après notre AG 2024 du 28 janvier 2025, qui va tirer le bilan de cette AG et voir comment améliorer notre fonctionnement pour l’an prochain.

Présence et participation : présence des structures nationales et des UDIRS. Gestion des interventions, sur le Rapport d’activité, la Motion d’orientation, les propositions de modification du barème des cotisations pour les structures nationales et les structures départementales, les dossiers revendicatifs, l’intervention d’Ophélie pour le Secrétariat National. Gestion de la visioconférence.

Organisation matérielle de l’AG : organisation de l’accueil, organisation de la salle, gestion des horaires, organisation de la coupure du midi (apéritif, repas sur place, etc.), documents distribués aux camarades.

Organisation des débats : envoi des documents en amont de la tenue de l’AG, conséquences du report de l’AG du 11 décembre 2024 au 28 janvier 2025, ordre du jour retenu, rôle de la présidence de séance et du secrétariat de l’UNIRS + Réfléchir à la fixation d’une date butoir pour l’envoi d’amendements à la Motion d’orientation et respect de cette date butoir, question de la gestion des amendements (soit le C.A. les intègre, ou pas, ensuite, soit les structures à l’origine de ces amendements, les maintiennent ou pas, mais, qui tranche ?

Lors de l’AG ? Avant l’AG ? Comment ?) + Retenir l’idée de « Vœux » ou de « Motions d’actualité » à décider éventuellement au dernier moment et donc en dehors de tout mandat des structures présentes en amont.

Élection d’un Bureau / Secrétariat UNIRS

Il s’agit de désigner un Secrétariat / Bureau parmi les membres élus au C.A. par l’A.G. du 28 janvier 2025. Ce secrétariat comme ce C.A. fonctionneront jusqu’à la prochaine AG de l’UNIRS fixée au mercredi 10 décembre 2025, sachant que toute modification est possible en cours d’année. Il faudrait prévoir un ou une camarade pour la trésorerie, avec Carine.

Programme de travail pour les prochains mois

Réfléchir au développement de l’UNIRS : renforcer notre activité là où nous sommes présents et aider à l’installation de nouvelles équipes là où nous sommes jusqu’à présent absents.

Réfléchir à une journée de « formation / information.

Réfléchir aux moyens à retenir pour que des structures départementales et nationales évoluent quant à leur positionnement sur notre droit de vote dans les instances de Solidaires.

Réfléchir aux moyens d’action, aux appels au boycott, etc.

Mise en place d’un groupe de travail sur la situation des personnes retraitées immigrées (droit à la retraite, logement, foyers Adoma, etc.).

Comment mieux valoriser le travail fait dans les CDCA et lien avec les travaux du HCFEA.

Les services publics et les personnes âgées.

Le pouvoir d’achat des personnes retraitées.

La fin de vie.

La « recomposition syndicale » et, plus largement, quel syndicalisme pour aujourd’hui et pour demain ?

Libre échange, protectionnisme et l’accord Mercosur, avec les conséquences sur l’agriculture, etc.

Rappel du calendrier des prochaines réunions du C.A. jusqu’à la prochaine AG du 10 décembre.

Point Trésorerie

et sur la campagne de collecte des cotisations 2025. Mise en application du nouveau barème voté par l’AG.

Débat sur la Dette

à partir du document rédigé par Anne et précédemment envoyé, avec la présence de Patrick Saurin (camarade retraité membre de SUD-Solidaires BPCE et auteur notamment du livre « Les prêts toxiques, une affaire d’État »). À l’issue de ces échanges, il sera possible d’éventuellement enrichir le dossier UNIRS déjà écrit sur la dette et de compléter puis de valider le projet en cours de Note de l’UNIRS également sur la dette.

Actualités des retraité·es et du G9 :

réunion du G9 du mardi 18 février à la CGT, journée du 8 mars, préparation de la journée nationale « Retraitées et Retraités » du jeudi 20 mars et les suites possibles, l’argumentaire sur la place des retraité·es en prenant en compte les remarques de l’AG.

Contexte politique, économique, social, syndical, environnemental :

réflexion sur l’arrivée au pouvoir de Trump et Musk dans le pays le plus riche et le plus armé de la planète, une nouvelle phase du développement du capitalisme. Nos échanges pourraient déboucher sur la rédaction d’une Note UNIRS à diffuser largement.

Réflexions sur notre développement,

notre fonctionnement, notre démocratie interne, etc.

Notre présence dans les CDCA

et comment valoriser le travail qui y est fait.

Prochaine rencontre du RSISL,

le Réseau Syndical International de Solidarité et de Lutte en novembre 2025 en Toscane.

Suite de nos échanges sur la Sécurité sociale alimentaire.

Suite de nos échanges sur le contenu du 100 % Sécu.

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Internationalisme Palestine

Reprise du génocide à Gaza, épuration ethnique en Cisjordanie Que fait la France ? Exigeons des sanctions contre Israël

C’est dans une situation particulièrement tragique pour le peuple palestinien, et alors que le monde s’enfonce dans le déni du droit et la loi de la jungle, que va être commémorée le 30 mars la Journée de la Terre, en mémoire des massacres de villageois palestiniens par l’armée israélienne le 30 mars 1976. C’est chaque année une journée particulière en Palestine et pour tous les Palestinien.ne.s vivant en Israël, en Cisjordanie et à Gaza, dans les camps de réfugiés des pays arabes ou dans la diaspora dans le monde entier. Elle prend cette année un relief particulier alors que le peuple palestinien est menacé dans son existence-même par l’État d’Israël.

Le 18 mars Israël a violé le cessez-le-feu à Gaza, avec le soutien total des États-Unis, en décidant la reprise de bombardements massifs et des déplacements forcés de la population. Plus de 800 morts ont été comptabilisés en quelques jours, en majorité des femmes et des enfants ! Depuis le début du mois de mars, l’État d’Israël a totalement fermé tous les accès à Gaza, c’est l’arrêt de l’aide humanitaire, la coupure de l’eau, de l’électricité et des médicaments, la famine qui s’installe. La coupure en deux de la Bande de Gaza, l’instauration de soi-disant « zones tampon » : tout indique que Netanyahou veut appliquer le projet de Trump d’un nettoyage ethnique et de l’expulsion de la population palestinienne. Le ministre de la défense s’apprête à mettre cette expulsion en application en proposant de créer, et de lui rattacher, un organisme chargé de “l’émigration volontaire” des Palestinien·nes de Gaza.

En continuant ses agressions contre le Liban et la Syrie, c’est tout le Moyen-Orient qu’Israël cherche à embraser.

Certains pays occidentaux, comme la France, ont condamné les bombardements de l’armée israélienne mais ce ne sont que des mots. Les paroles et les discours ne servent plus à rien. Il faut des sanctions contre Israël pour mettre fin aux massacres et au génocide en cours. Israël veut enterrer tout espoir de cessez-le-feu permanent à Gaza en reprenant sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien et en lui niant le droit à la vie.

En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force par les colons et l’armée israélienne, leurs habitations sont détruites. C’est un véritable nettoyage ethnique, mené sans interruption, qui fait craindre un scénario proche de celui de Gaza. C’est ouvertement un processus d’annexion de la Cisjordanie qui se met en place avec l’approbation de Trump.

Le Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) dénonce la rupture du cessez-le-feu par Israël et sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien. Ce sont des décennies d’une impunité totale de l’État d’Israël, alors qu’il viole en permanence le droit international, qui ont mené à cette situation. Il faut prendre des sanctions et mettre fin à cette impunité tant qu’Israël ne respecte pas le droit international.

Le CNPJDPI exige :

– un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la mise en œuvre du cessez-le-feu tel qu’il a été prévu dans toutes ses phases– la mise en échec du plan Trump d’expulsion des Palestinien·nes de Gaza et un plan de reconstruction donnant toute leur place aux Palestinien·nes

– l’arrêt de l’annexion de la Cisjordanie

– la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid

– la libération de toutes les personnes détenues

– l’application sans réserve des décisions de la CPI

– l’arrêt des livraisons d’armes et de toute coopération militaire

– la reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit à autodétermination du peuple palestinien

– le retour des réfugiés palestiniens (résolution 194 de l’ONU)

– la fin de l’impunité de l’État d’Israël et des sanctions tant qu’il ne se conforme pas au droit international ainsi que la suspension de l’accord d’association UE-Israël

– la construction d’un avenir de paix entre Palestiniens et Israéliens fondé sur l’égalité des droits

– l’arrêt des agressions contre le Liban et la Syrie

– le respect de la liberté d’expression de réunion et de manifestation ainsi que l’arrêt des poursuites contre les militant.e.s qui soutiennent le peuple palestinien

– la lutte contre le racisme sous toutes ses formes et le refus de toute instrumentalisation de cette lutte

Nous appelons à manifester partout en France pour la « Journée de la Terre palestinienne » sur la base de ces revendications

Paris, le 28 mars 2025

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