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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antiracisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Poste / Télécom

Pas de papiers, pas d’avocat : en route pour la victoire pour les travailleur∙ses sans papiers !

La Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) sur l’accès à l’aide juridictionnelle pour les travailleur∙ses sans papiers suit son cours victorieux ! Après le Conseil de prud’hommes de Paris, la Cour de cassation a estimé que cette QPC remplissait les conditions requises pour être transmise au Conseil constitutionnel.

Le Conseil devra donc se prononcer sur la conformité à la Constitution des dispositions de la loi du 10 juillet 1991 qui posent une condition de séjour régulier en France pour bénéficier de l’aide juridictionnelle, aboutissant à une situation intenable où les travailleur∙ses sans papiers ont des droits qu’ils peuvent défendre devant les conseils de prud’hommes, mais sont privé∙es de la possibilité de bénéficier de l’assistance d’un avocat rémunéré au titre de l’aide juridictionnelle.

Il s’agit d’une inégalité de traitement inacceptable, portant atteinte au droit fondamental à bénéficier d’un procès équitable.

Nos organisations continuent de soutenir les salarié∙es à l’origine de cette procédure dans cette dernière étape et poursuivent le combat pour l’égalité des droits de tous et toutes les travailleur∙ses, sans distinction de nationalité ni de situation administrative, qui passe aussi par l’égalité devant la justice.

Signataires :

  • Confédération nationale du travail – Solidarité ouvrière (CNT-SO)
  • Confédération générale du travail (CGT)
  • Fédération SUD – Commerces et services
  • Fédération nationale des transports et de la logistique Force ouvrière (FO)
  • Ligue des droits de l’Homme (LDH)
  • Syndicat des avocats de France (SAF)
  • Groupe d’information et de soutien des immigré⋅es (GISTI)
  • Union syndicale Solidaires
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Luttes féministes Poste / Télécom

SUD PTT : signez la votation en ligne pour le congé et le confort menstruels à La Poste

La fédération Sud PTT considère qu’il est grand temps pour une grande entreprise comme La Poste de résoudre le sujet de la santé et de l’hygiène menstruelles au travail.

En effet, à la mesure de la diversité des métiers de l’entreprise, les postes et horaires de travail des femmes doivent être adaptés.
C‘est la mise en œuvre d’un congé menstruel, l‘utilisation plus fréquente du télé-travail lorsque cela est possible ou nécessaire, l‘aménagement et l‘équipement des sanitaires des femmes…

Une revendication de base dans l‘entreprise

Ajoutons une injonction de cacher son état, la peur d‘être stigmatisée avec la charge émotionnelle que cela induit, sachant que suivant une étude IFOP de 2021 pas moins de 48% des femmes souffrent de règles douloureuses. Nous avons donc été le seul syndicat à proposer dans le cadre de l’accord égalité professionnelle 2022 de La Poste, l’inclusion de mesures prenant en compte la santé et l’hygiène menstruelles des femmes au travail. Avec 52,8% des effectifs de la maison mère fin 2022, les postières sont en particulier majoritaires chez les employé-es et cadres. Il s‘agissait d‘aménager un congé hormonal et d‘équiper tous les sanitaires de distributeurs de protections hygiéniques, une pratique courante dans non nombre de pays, voire même dans des entreprises françaises.

Réagir face à l‘indifférence de la direction… et de l‘Etat

Nous avons essuyé un refus net de la direction de La Poste d‘aborder le sujet, avec un argument sur la „stigmatisation“ des femmes qui envisageraient de faire une pause dans leur travail. On a écrit au ministère de l‘économie, la réponse a été rapide : „ Sur les sujets que vous mettez en avant, les partenaires sociaux ont fait le choix de maintenir le dispositif actuel de prise en charge des situations de harcèlement et de ne pas retenir l‘idée d‘un congé menstruel.“
Nous avons donc décidé de nous en remettre à votre avis et lançons une votation à l‘attention des postier·es et de leur entourage pour peser dans les Négociations Annuelles Obligatoires de 2023. Un vrai sujet d‘égalité
dans la plus grande entreprise publique de France.
Marre de jouer la comédie quand on souffre, marre de prioriser le travail sur la santé, il est grand temps que le sentiment de honte change de camp.

Votation :

«Je soutiens la mise en place d’un congé menstruel à La Poste SA sous forme d’Autorisation Spéciale d’Absence, la pose de distributeurs de protections hygiéniques et de lavabos dans les sanitaires femmes. Tous les lieux de travail devront par ailleurs prévoir une salle de détente et des pauses adaptées aux besoins des personnes qui ont leurs règles.»

Pour voter, clique : ICI

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! La Poste Poste / Télécom Seule la lutte paie ! Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 63

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! La Poste Poste / Télécom Précarité

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 62

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : Actu.fr


Source : Actu.fr

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Poste / Télécom

Projection Par la fenêtre ou par la porte vendredi 1er déc. aux Mureaux

Ce film, initié et réalisé par SUD, raconte les décennies de combat syndical contre la privatisation de France Télécom, puis les terribles années 2005-2010 sous la présidence de Didier Lombard, jusqu’aux procès ayant abouti à la première condamnation pénale de dirigeants du CAC 40. Dans sa dernière partie, il met en question le travail lui-même, sa finalité, les conditions dans lesquelles il se réalise et les défis auxquels le syndicalisme doit faire face.

Et des perspectives pour lutter contre le harcèlement moral institutionnel et toute forme d’organisation du travail pathogène pour les salarié.es.

https://parlafenetreouparlaporte.fr/

Programmation d’un Ciné-Débat par ATTAC 78 NORD et SOLIDAIRES 78

Cinéma Frédéric DARD –77 rue Paul Doumer LES MUREAUX

Vendredi 1er décembre 20h30

https://www.cinema-frederic-dard.fr/film-706.html

Les deux intervenants sont salariés d’Orange, témoins de la période de cette crise sociale.

Pascal Vitte est un des initiateurs du film, il est celui qui a répertorié et géré l’ensemble des chroniqueurs et des chroniqueuses sur les deux procès, jusqu’à la condamnation en appel de ce « management par la peur » le 30 septembre 2022.

Il est formateur sur les conditions de travail.

Thibault Cassier est un jeune militant qui s’est syndiqué sous la période du PDG d’Orange Stéphane Richard, successeur de Didier Lombard.

La raison ? Parce que la lutte ne s’est pas arrêtée avec l’arrivée de ce nouveau PDG (délinquant également mais pour d’autres affaires mises sous le tapie…

Stéphane Richard est responsable de la suppression de plus de 31 000 emplois en 10 ans…)

AFFICHE 1er décembre les Mureaux DERNIER.png (2.7 Mo)

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Conditions de travail Poste / Télécom

PAR LA FENÊTRE OU PAR LA PORTE – Mercredi 8 novembre 2023 – Sortie nationale dans les salles de cinéma

« Par la fenêtre ou par la porte »

c’est l’affaire France Télécom-Orange racontée par celles et ceux, salarié·es et syndicalistes, qui pendant des décennies ont combattu l’inhumanité d’une direction d’entreprise orientée uniquement par la rentabilité financière. C’est l’histoire d’une privatisation à l’hypocrite, de dizaines de milliers d’emplois supprimés, d’un management toxique ayant entraîné de nombreux suicides de salarié·es et, au terme de deux procès hors norme, de la condamnation pénale de dirigeants du CAC 40.


Pour plus d’informations sur le film et sur les lieux de projection  :

https://parlafenetreouparlaporte.fr

Projections débats à Paris à l’Espace Saint-Michel les 8, 9, 10 et 11 novembre

Contact pour organiser une projection dans votre ville :
programmation@parlafenetreouparlaporte.fr

« Par la fenêtre ou par la porte » Un film de Jean-Pierre Bloc. Une idée originale de Patrick Ackermann. Des entretiens menés par Isabelle Bourboulon et Pascal Vitte. Avec la voix d’Ariane Ascaride

Production Thélème films, Canal Marches et TéléBocal, avec le soutien du CNC, de plusieurs organisations syndicales et associatives, et d’une campagne de financement participatif.

Plus d’information :

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Accidents du travail Conditions de travail Poste / Télécom

Souffrance au travail : la direction d’Orange veut casser le thermomètre

Une veille sanitaire qui fait autorité

Poussée par la médiatisation des suicides de l’été 2009 à France Télécom, la direction, sous « la période Lombard », avait a été contrainte d’instaurer une veille sanitaire, consistant en une enquête triennale par questionnaire sur les « risques psychosociaux » (RPS). Cette enquête est fondée essentiellement sur 6 indicateurs qui font aujourd’hui autorité : les « facteurs psychosociaux de risque au travail » du rapport GOLLAC de 2011.

Une enquête qui met à mal deux mesures phares des politiques d’entreprise.

Pour la première fois, l’enquête de 2021 a permis de mettre en évidence des liens statistiquement significatifs entre politique d’entreprise et dégradation de certains facteurs de risque : 1° « recours à la sous-traitance » et « conflits de valeurs » ; 2° « baisse des effectifs » et « intensification du travail ». Les conséquences sur la santé des salarié.es sont désormais bien documentées : pathologies anxio-dépressives, maladies cardio-vasculaires et troubles musculo- squelettiques (TMS).

Manœuvres grossières

Lors du dernier Comité national de prévention du stress (CNPS)2 consacré au renouvellement de l’appel d’offres en vue de l’enquête de 2024, la direction d’Orange a usé d’une manœuvre grossière pour tenter d’évincer le cabinet agréé qui avait réalisé l’enquête de 2021, en proposant l’institut de sondage BVA, nullement agréé santé et conditions de travail. Une manière de se débarrasser des indicateurs GOLLAC reconnus par les DRIEETS (ministère du travail), et d’avancer des facteurs de stress externes tels que ceux évoqués récemment par Christel Heydeman lors du suivi du dispositif d’indemnisation et de réparation du harcèlement moral institutionnel de la période Lombard : les guerres, le climat, l’inflation…

Autre stratagème employé par la direction : multiplier les « sondages flash » sur le « bien-être au travail » ou la « QVT » (Qualité de Vie au Travail), considérations managériales qui n’ont aucune valeur scientifique, pour dégoûter les salarié.es des questionnaires et décrédibiliser l’enquête du CNPS.

Une veille pour la santé et les conditions de travail qui inquiète le capitalisme financiarisé

Pour SUD, ces mystifications éhontées résultent d’un lobbying patronal qui vise à se soustraire à ses obligations de santé, de sécurité et de prévention au travail pour satisfaire les intérêts de la finance. Elles ont le vent en poupe et opèrent la casse du Code du Travail et de ses jurisprudences, à l’instar de l’article 39 du PLFSS 2024 (projet de loi de financement de la Sécurité sociale), qui ferme la possibilité aux travailleur-se-s d’une meilleure indemnisation en cas notamment de Faute Inexcusable de l’Employeur.

Tous les subterfuges du patronat, comme cette dernière tentative d’Orange visant à échapper à ses responsabilités civiles et pénales, devraient alerter et engager l’ensemble des organisations syndicales ainsi que tous les autres acteurs de la santé publique.

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Accidents du travail Actu Solidaires 78 Conditions de travail Poste / Télécom

L’affaire France Télécom-Orange racontée au cinéma par des salarié·es et syndicalistes qui ont mené le combat

La production du documentaire « Par la fenêtre ou par la porte » est terminée

La sortie nationale dans les salles est fixée au 8 novembre au cinéma Espace Saint Michel à Paris.

Des « AVANT-PREMIERE » peuvent avoir lieu dans des salles avant cette date.

La liste des associations et organisations nationales qui soutiennent le film : ASD Pro, ATTAC, la CFDT F3C Orange, la CFE CGC Orange, la CGT des Aéroport de Paris, la CGT FAPT Orange, la CGT retraités des Aéroport de Paris, la CFTC Orange, l’association Coudes à Coudes, la FNATH, la Fondation Copernic, la fédération FO Com d’Orange, la Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat de la Magistrature, le journal Politis, le SNPST, l’Union syndicale Solidaires, SUD Culture, SUD Energie Région Parisienne, SUD INTER, SUD PTT, SUD TAS, le SUNDEP de Paris, l’UNSA Orange.

La bande annonce version longue sur le site YouTube de Par la fenêtre ou par la porte :

Synopsis

Septembre 2004, l’État privatise son fleuron historique France Télécom. Le cours de l’action devient primordial et le nouveau Pdg Didier Lombard décide de pousser 22 000 agent·es au départ “volontaire” : ce sera le plan NExT, le management piloté par les chiffres. Le 30 septembre 2022 se clôt en appel «  l’Affaire des suicides de France TélécomOrange », la première condamnation pénale de dirigeants du CAC 40 pour harcèlement moral institutionnel. Derrière ce coup de tonnerre juridique, ce film retrace l’histoire d’un long combat syndical, inventif et ouvert sur la société, raconté par celles et ceux qui ont mené la lutte.

« Par la fenêtre ou par la porte », c’est l’affaire France Télécom-Orange, racontée pour la première fois par celles et ceux, syndicalistes, salarié·es, agents du service public, qui ont lutté sans relâche pour la dignité au travail dans cette entreprise.
Le film retrace des décennies de combat, d’abord contre une privatisation rampante, puis contre des dirigeants dont l’unique boussole était le cours de l’action, n’hésitant pas à pousser dehors en un temps record 22 000 personnes « par la fenêtre ou par la porte » selon les mots de Didier Lombard, l’ancien président.
Un personnel en état de choc, de nombreux suicides, deux procès, avec à la clé des peines de prison pour les dirigeants, du jamais vu pour une entreprise du CAC 40. Et la consécration d’une nouvelle arme de droit, primordiale pour les syndicalistes : le harcèlement moral institutionnel, qui ouvre une brèche importante dans un pouvoir de direction jusqu’alors inexpugnable.
À travers de nombreux témoignages, le film retrace les difficultés du syndicalisme face à l’individualisation du travail, à la tragédie des suicides, mais aussi son inventivité pour faire de son combat une question d’intérêt général et l’ouvrir à toutes les composantes de la société.
En résonance avec le débat qui s’impose depuis la puissante mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, il questionne le travail lui-même – son sens, son utilité sociale, les conditions dans lesquelles il s’exerce. Ce film renouvelle l’image de l’univers syndical et contribuera – c’est le souhait de ses auteurs et autrices – à le rapprocher des citoyen·nes.

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Bientôt la sortie du film « Par la fenêtre ou par la porte » – lancement d’une campagne de financement participatif

L’équipe du film « Par la fenêtre ou par la porte »
lance une campagne de financement participatif

Ce documentaire de 90 mn raconte, pour la première fois, l’affaire France Télécom-Orange du point de vue de syndicalistes et de salarié·es de l’entreprise. Voilà plus d’un an, ils ont eu le désir de réaliser un film à partir de leur propre histoire.

Aujourd’hui, ce film est en voie d’aboutir. Il raconte des décennies de combat, d’abord contre une privatisation rampante, puis contre des dirigeants dont l’unique boussole était le cours de l’action, n’hésitant pas à pousser dehors en un temps record 22 000 personnes « par la fenêtre ou par la porte » selon les mots de Didier Lombard, l’ancien président. Un personnel en état de choc, de nombreux suicides, deux procès, avec à la clé des peines de prison pour les dirigeants, du jamais vu pour une entreprise du CAC 40. Et une jurisprudence qui, en consacrant la notion de harcèlement moral institutionnel, inaugure une nouvelle ère judiciaire.

Avec de nombreux témoignages, le film se veut la mémoire de ce drame humain ; il retrace les difficultés du syndicalisme face aux suicides, mais aussi son inventivité, et met en débat le travail lui-même – son sens, son utilité sociale – dans le contexte économique et social actuel marqué par une régression accélérée des droits des salarié·es au profit d’un pouvoir unilatéral des actionnaires.

Même si le soutien du CNC lui est acquis, l’équipe du film a décidé de s’adresser au public pour financer l’achat des droits des archives et les différentes étapes à venir de la post-production. Dans cet objectif, elle remercie par avance tous ceux et celles qui lui apporteront leur soutien en relayant cet appel.

Lien vers la campagne de financement :

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/par_la_fenetre_ou_par_la_porte

Contact presse : contact@parlafenetreouparlaporte.fr

− Patrick Ackermann | 0681233384

− Isabelle Bourboulon | 0614733660 2023

L’avant-première du documentaire ” Par la fenêtre ou par la porte “

lors de l’université d’été des mouvements sociaux, (23/27 août).
bande annonce du film

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