A deux reprises, et à seulement quelques heures d’intervalles, les rues de Mantes-la-Jolie, à l’image de celles de toutes les villes de France, ont résonné des chants de la colère sociale.
Dès vendredi soir, une retraite aux flambeaux, malgré une pluie battante, a rassemblé 250 personnes derrière une banderole “Salaires, chômage, retraites : même galère, même combat !’ que les torches et les fumigènes illuminaient. A l’issue de cette manifestation une assemblée de lutte festive a rassemblé une bonne partie des manifestant·es pour décider des prochains rendez-vous locaux (voir ci-dessous).
Rebelote le lendemain matin, mais sous le soleil, pour la 9e manifestation du samedi matin en 2 mois… Là encore, une affluence record – près de 200 personnes – , une détermination intacte et une colère unanime contre le passage en force du gouvernement. A signaler que le cortège a été dynamisé par une jeunesse mantaise venue plus nombreuse que les fois précédentes.
L’Union syndicale Solidaires, avec ses syndicats Sud Rail, Sud éducation, Sud Santé-Sociaux, SUD France Télécom, Sud commerce et Sud informatique était présente dans les cortèges, comme elle l’est depuis le début du mouvement où elle met toute son énergie et ses moyens pour ancrer localement la mobilisation et obtenir le retrait de la contre réforme des retraites. Nos militant·es sillonnent la région pour appuyer les piquets de grève locaux, dans l’énergie, par exemple, mais aussi pour soutenir les AG des cheminot·es ou participer à des actions de blocage comme au port de Limay mercredi 15 mars.
Quand un gouvernement tourne le dos à la démocratie, les travailleurs et les travailleuses répondent répondent “résistance” et la rue crie que “la vraie démocratie, elle est ici !”
Au sommaire : Mantes, Versailles, Magnanville, Rambouillet, Guyancourt, Buchelay, Beynes, La Queue-Lez-Yvelines, Limay…
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Des nombreux travailleurs et travailleuses du Mantois, de nouveau réunis en Assemblée Générale ce vendredi 17 mars appellent à poursuivre et étendre la mobilisation inédite débutée il y a déjà deux mois. Nous sommes révoltés par l’arrogance d’un gouvernement qui passe en force par le 49.3 une réforme rejetée quasi unanimement par les salariés, et qui provoque une vague de révolte gigantesque à travers tout le pays. Localement, après 7 manifestations le samedi matin à Mantes, 2 retraites aux flambeaux, plusieurs blocages / filtrages dans l’agglomération et la présence forte de la grève reconductible dans les transports, l’énergie et l’éducation, il faut maintenant que la mobilisation déborde et dégage cette réforme, et cherche à gagner bien plus, tous et toutes ensemble. Comme le proclame notre banderole de manifestation « Salaires, chômage, retraites : même galère, même combat ».
Nous appelons tous les habitants et travailleurs du Mantois à nous rejoindre dans les moments suivants :
Lundi 20 mars – Tournée des piquets de grève Rendez-vous 8 heures devant la gare de Mantes pour soutenir les grévistes du Mantois
Mardi 21 mars – Tournée des piquets de grève Rendez-vous 9 heures devant la gare de Mantes pour soutenir les grévistes du Mantois
Assemblée de lutte et BBQ À partir de 18 heures, sur les bords de Seine, pour décider des prochains Rdv et pour un repas partagé.
Jeudi 23 mars – Tou.tes en grève et en manif Départ collectif aux différentes manifestations (Paris, Rouen, Evreux), RDV à venir
Qu’il s’agisse d’une manifestation intersyndicale lors d’une journée de grève, ou d’une manifestation pour le droit des femmes, des migrant·es ou encore contre le fascisme, Solidaires porte souvent une différence par rapport aux autres cortèges. Alors participer à une manifestation c’est bien, mais assurer l’apparition de notre organisation syndicale c’est important aussi. D’autant plus que cela peut être une question de sécurité individuelle et collective.
Quelle apparition pour Solidaires dans la rue ?
Le cortège de Solidaires doit être à l’image de notre syndicalisme : mixte et combatif. Notre apparition dans la rue et notre capacité à rassembler les militant-e-s et les sympathisant-e-s de Solidaires en manifestation dépendent de chacun-e. Le cortège de Solidaires doit être un espace où tou-te-s peuvent défiler en confiance selon des règles définies non pas par les autorités mais collectivement dans l’Union syndicale.
Faisons en sorte que notre cortège reflète les choix syndicaux de Solidaires :
Un cortège interprofessionnel : c’est l’occasion de rencontrer les camarades d’autres secteurs. Participer aux tâches techniques durant la manifestation c’est apprendre à sortir de nos syndicats respectifs et à travailler ensemble à un autre projet de société. Les victoires de demain seront le fruit des habitudes d’organisation communes prises dans la rue.
Un cortège mixte : contre l’invisibilisation des femmes, le cortège de Solidaires doit montrer que les femmes ont leur place dans notre syndicalisme. Soyons vigilant-e-s aux comportements sexistes dans notre cortège ! Pour cela veillons à garantir la mixité dans nos cortèges et dans les tâches d’animation, de service d’ordre…
Un cortège combatif : nous sommes un syndicat de lutte c’est pourquoi nos slogans, nos affiches, nos banderoles reflètent notre détermination. Il ne s’agit pas uniquement de marcher mais de porter nos revendications et notre aspiration à transformer la société.
Certes, nous connaissons davantage de manifestations paisibles que de véritables moments de tensions et on se dit souvent, à raison, que rien de particulier ne va se passer lorsqu’on s’apprête à descendre dans la rue. Pourtant ces derniers mois on a eu l’occasion de voir que manifester dérangeait encore les puissants et qu’ils ne comptaient pas toujours nous laisser défiler tranquillement : interdiction des rassemblements pour Gaza et de ceux pour Rémi Fraisse à Paris, sabotage de la manifestation à Lyon contre le congrès du FN, manifestations interdites pendant la COP21 et violences policières lors des grèves contre la loi Travail. Sans compter que le pourrissement de la situation sociale et politique peut entrainer une montée de la tension lors des manifestations et des actions collectives.
Voici donc quelques conseils à avoir en tête, avant pendant et après une manif, pour continuer à user de notre droit à occuper l’espace public et à s’y exprimer.
Avant la manifestation
Avant de vous rendre à une action collective, tâchez de vous renseigner sur les modalités prévues de l’action : certaines conduisent presque inévitablement à une intervention policière, d’autres non. Vérifiez également si Solidaires appelle à y participer et quel est le point de rendez-vous du cortège.
Dans tous les cas le cas de manifestations ou actions qui peuvent être tendues, certaines règles de base sont indispensables à suivre :
Prendre des papiers d’identité, de l’argent liquide et un titre de transport valide.
Vous habiller de manière appropriée : des vêtements pas trop amples (car trop faciles à attraper), adaptés au temps et des chaussures confortables.
Éviter de prendre des produits qui modifient le comportement (alcool, drogues…). En cas d’arrestation, détenir de la drogue est en soi une infraction pénale et « être sous l’emprise » de substances illicites ou d’alcool est un facteur aggravant qui peut alourdir la peine au tribunal (ex : du sursis au ferme).
Vérifier que l’on n’est pas en possession de couteau ou tout ce qui peut passer pour une « arme par destination » (même un tire-bouchon peut être considéré comme tel !) Il s’agit aussi d’une infraction pénale…
Préférer des lunettes à des verres de contacts. Certains produits comme le maquillage et les crèmes grasses peuvent aggraver les effets des gaz lacrymogènes.
Dans certaines actions, des numéros d’avocats sont distribués (« legal team ») il est conseillé de le garder sur soi, par exemple écrit sur le bras. Mais souvent, connaître le nom et le barreau (ex. Paris) suffit car c’est la police qui appelle pour nous en cas de garde-à-vue.
Lorsque l’action est susceptible de donner lieu à une intervention policière, ou lorsque l’on sait que la manifestation peut dégénérer, il est toujours utile d’avertir un-e proche ou un-e membre du syndicat, resté-e en dehors, qui peut s’enquérir de votre absence.
Durant la manifestation
Manifestez dans le cortège syndical : participer à une manifestation c’est bien, mais assurer l’apparition de notre organisation syndicale est important aussi. Cela permet aussi d’assurer collectivement la sécurité des militant-e-s et adhérent-e-s de notre organisation. N’hésitez pas à mettre des autocollants de votre syndicat : au-delà de la visibilité, cela montre à la police que vous êtes là dans un cadre collectif.
Tou-tes les militant-e-s doivent se sentir concerné-e-s par le succès de l’initiative. Il ne s’agit donc pas de déléguer à quelques un-e-s l’organisation, et de faire sa vie chacun-e de son côté. En manifestation, nous avons une responsabilité collective, et le succès ou l’échec de l’action (mener une manif jusqu’à son terme, assurer une visibilité de l’organisation et un espace sûr aux sympathisant-e-s…) dépendent de toutes et tous. Être solidaires des autres, attentifs/ves à ce qui se passe et ce qu’on fait. Cela paraît banal à dire, mais très souvent, nous nous contentons de venir passivement aux manifestations, et de suivre le mouvement.
Quand on ne sait pas quoi faire, il ne faut pas hésiter à proposer son aide aux militant-e-s que l’on voie faire des choses, distribuer les drapeaux, aider au montage et démontage de la sono, mais aussi relayer les camarades à la banderole de tête, prendre un drapeau et même (soyons fous et folles !) reprendre les slogans !
Être attentif à la sécurité de ses voisin-e-s, vis-à-vis de la circulation notamment. Une voiture qui décide de traverser un cortège, cela peut arriver très vite. Si tout le monde ne se sent pas concerné, il n’y aura pas toujours un membre du SO pour arriver à temps. C’est pour cela qu’il est important qu’il n’y ait pas de trou dans notre cortège. Quand on voit quelque chose, il est important de réagir, au moins en le mentionnant à ses voisin-e-s.
Si cela dégénère
Dans cette situation, comme dans la vie quotidienne, n’oubliez pas qu’on s’en sort mieux collectivement que tout-e seul-e. Rejoignez le cortège Solidaires si vous n’y étiez pas. Ne cédez pas à la panique, ne courez pas, mettez-vous en chaîne quand c’est possible, rendez compact le cortège et soyez solidaires entre manifestant-e-s.
Le cortège de Solidaires aura sûrement un service d’ordre identifié : écoutez leurs consignes.
Aidez à la transmission des informations dans le cortège, tout en évitant de diffuser des rumeurs. Privilégiez les informations simples à diffuser (par exemple « accélérer la vitesse du cortège »), et venant des personnes les plus au fait de ce qui se passe (souvent le SO constitué s’il y en a un).
S’il y a un SO constitué, ne pas hésiter à le seconder, par exemple si une chaîne semble tenir difficilement sous la pression d’un autre cortège.
En cas d’exposition aux gaz
Restez calmes, ne paniquez pas. Les effets du gaz lacrymogène peuvent durer de quelques minutes à une heure environ. Les gaz peuvent causer des troubles respiratoires qui cessent assez rapidement.
Ne touchez pas votre visage et ne vous frottez pas les yeux. Dirigez vous vers un endroit où il y a de l’air pur, ouvrez les yeux, allongez les bras, respirez lentement et profondément. Mouchez-vous et crachez les produits chimiques.
Rincez les yeux et la gorge avec de l’eau en quantité importante (sinon cela ne fait que ravivez la douleur) ou du sérum physiologique. Ceci fera passer la douleur. Pour un rinçage des yeux efficace, il faut rincer abondamment, du coin interne au coin externe de l’œil en maintenant les paupières ouvertes et en penchant votre tête ou celle de la personne atteinte vers l’arrière et légèrement du côté de l’œil que vous rincez : le but est d’enlever les agents contaminants, non pas de les diluer. En cas d’exposition très importante alertez un membre du SO : il ou elle pourra vous fournir du sérum voire du décontaminant en spray.
En cas d’interpellation
Criez votre nom et celui de votre syndicat au moment de l’interpellation. Ne résistez pas individuellement. Restez toujours calme et distant : pas de tutoiement, pas d’énervements, ne parlez que sur l’essentiel, ne répondez qu’aux questions qu’on vous pose.
Il existe plusieurs régimes légaux, suite à une « arrestation » :
La vérification d’identité
Elle a pour objet de vérifier ou déterminer votre identité, si vous ne pouvez pas immédiatement en justifier. Elle ne peut pas excéder 4 heures. Dès que votre identité est certaine, il doit en théorie y être mis fin. Elle peut se faire sur le lieu d’interpellation ou au commissariat. Vous pouvez faire prévenir une personne de votre choix.
Une « palpation de sécurité » peut être pratiquée, par un-e policier-e du même sexe que vous, mais pas de fouille.
Si l’on n’est pas mis en garde-à-vue, demander une copie du procès verbal (PV) de vérification d’identité. Il ne faut signer que si l’on est d’accord avec ce qui figure dans le PV. Sinon, rajouter ou modifier, et mettre un trait à la fin s’il reste du blanc sur la page. Si on est maltraité pendant le contrôle, il faut absolument le faire figurer sur le PV.
La garde à vue
Pour plus de détails, reportez-vous à la fiche de Solidaires ou au « Guide du manifestant arrêté » (édition 2013) du Syndicat de la Magistrature. Mais quelques éléments essentiels :
La durée de la garde à vue est de 24 heures. Elle ne peut être prolongée jusqu’à 48 heures que si la peine encourue est d’au moins 1 an d’emprisonnement. Toute personne placée en garde à vue peut, à sa demande, faire prévenir, par téléphone, une personne avec laquelle elle vit habituellement ou l’un de ses parents en ligne directe, l’un de ses frères et sœurs… Elle peut en outre faire prévenir son employeur. Il n’y a pas d’entretien direct entre la personne gardée à vue et son destinataire, c’est le policier qui passe l’appel.
On a le droit, lors des auditions, après avoir décliné son identité, de se taire. Ce droit doit être notifié à la personne en GAV. Il n’empêche cependant pas l’Officier de police judiciaire de poser les questions qu’il juge nécessaires, même si on refuse d’y répondre. On a tout intérêt à ne pas répondre aux questions afin de ne pas communiquer d’éléments qui pourraient être ensuite réutilisés à son encontre ou contre d’autres manifestant-es.
On a le droit à un-e avocat-e : c’est à l’OPJ d’informer la personne de cette possibilité. Elle peut y renoncer. Elle peut également revenir sur ce refus à tout moment. Soit le/la gardé-e à vue désigne un avocat, et alors le policier doit tout faire pour le joindre, soit il demande la désignation d’un avocat d’office. Dans ce cas, le policier doit accomplir les démarches nécessaires, mais il n’est pas responsable du résultat : c’est au Barreau de prévoir une permanence. En attendant, la GAV se poursuit normalement. L’avocat intervient dès le début de la GAV, puis dès le début de la prolongation. Si la personne a renoncé à ce droit au début de la GAV, en clair s’il a raté le coche, il ne pourra réclamer un entretien immédiat. Et ne pourra user de ce droit jusqu’à la prochaine prolongation éventuelle. La rencontre avec l’avocat est limitée à 30 minutes. Elle doit s’effectuer en tête-à-tête, en principe dans un local réservé à cet usage. La personne gardée à vue bénéficie désormais du droit d’être assistée d’un avocat lors de tous les interrogatoires et confrontations.
A tout moment au cours des premières 24h, on peut demander un examen médical.
Et après la garde à vue ?
Plusieurs solutions :
1/ Vous sortez libre du commissariat,
2/ Vous sortez libre du commissariat avec une convocation devant le Tribunal,
3/ Vous êtes « déféré au Parquet » : après avoir été transféré au Palais de justice, vous rencontrerez le procureur de la République :
Celui-ci pourra vous convoquer à une audience quelques jours plus tard devant le Tribunal et vous sortirez libre du Tribunal.
Si vous avez reconnu les faits, le procureur pourra vous proposer de « plaider coupable » (CRPC). Il vous proposera une peine que vous pourrez accepter ou refuser avec votre avocat.
Le procureur pourra également désigner un juge d’instruction. Après un entretien avec un avocat, vous serez alors présenté à ce juge d’instruction qui pourra envisager avec le Juge des libertés et de la détention (JLD), votre placement sous contrôle judiciaire ou votre placement en détention provisoire.
Le procureur pourra décider de vous faire passer en « comparution immédiate » : vous serez alors jugé dans quelques heures par le Tribunal après vous être entretenu pendant quelques minutes avec un avocat…
Vous pourrez accepter d’être jugé immédiatement ou vous pourrez demander un délai pour préparer votre défense avant d’être jugé. Dans les deux cas, vous pouvez ressortir libre ou bien être placé en détention… La comparution immédiate est rarement un bon calcul.
Toute la semaine, les ministres juraient que leur projet de réforme serait voté à l’assemblée nationale. Finalement madame 49.3 a encore frappé. Spontanément, partout dans le pays, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour dénoncer ce déni de démocratie. La brutalité est une preuve de la fébrilité du gouvernement. Dans un contexte de colère populaire exacerbée et de mobilisations massives, nous ne pouvons pas laisser impunie pareille provocation : nous devons hausser le ton pour en finir avec ce projet de loi, et avec la politique brutale du gouvernement, menée dans l’intérêt exclusif des ultras-riches et des multinationales. Pour cela, nous avons quatre choses à faire :
► R e j o i n d r e l a g r è v e reconductible qui se poursuit dans de nombreux secteurs professionnels depuis le 07 mars (ramassage des déchets, SNCF, pétrole, électricité, etc…)
►Venir au dépôt, venir à l’atelier, venir sur nos lieux de travail pour participer aux assemblées générales et décider par nous mêmes de l’organisation de la grève.
►Participer à toutes les opérations « coups de poing », et aux blocages économiques organisés un peu partout en ce moment.
►Renforcer les manifestations prévues aux quatre coins du territoire, et en particulier celles qui auront lieu le 23 mars 2023.
Le gouvernement a donc choisi le passage en force. Dans tous le pays, des rassemblements et des manifestations ont démontré la détermination du mouvement social en cours.
Dans les Yvelines, Solidaires 78 appelle tous les salarié·es et tous les habitant·es à se rassembler et à se mobiliser.
À cette heure, nous ne connaissons pas encore tous les rendez-vous prévus pour les prochaines heures dans le 78.
Nous invitons donc chacune et chacune à rejoindre les manifestations (déclarées) de Mantes.
Ce vendredi 17 mars : marche aux flambeaux au départ de la gare de Mantes-la-Jolie suivie d’une AG festive à la salle Maurice Quettier de Limay
Samedi 18 mars à 10 heures pour une manifestation dans les rues de Mantes.
Communiqué de l’Union syndicale Solidaires
Ce gouvernement aura donc fait son choix : celui de ne pas risquer un vote contre sa réforme, celui de ne pas voir le rejet de la réforme franchir les portes de l’assemblée nationale.
C’est la mobilisation historique qui aura permis de repousser ce gouvernement dans ses retranchements.
Ce 49-3 dans ce contexte de colère sociale et de mobilisations massives, ajoute de l’huile sur le feu. Le gouvernement devra en assumer la responsabilité.
Solidaires, avec toutes celles et ceux qui se sont déjà mobilisé·es, en particulier par la grève, et le soutien de la majorité de la population, est déterminé à s’opposer à l’application de cette loi.
La colère doit renforcer nos luttes pour l’égalité, le partage des richesses, l’écologie, l’émancipation et en aucun cas servir de marchepied à une extrême-droite qui n’est pas la bienvenue dans nos mobilisations.
Solidaires continuera à construire dans les heures qui viennent, de la manière la plus unitaire possible, la réponse sociale à ce déni de démocratie et à exiger le retrait de cette loi injuste et illégitime.
L’agenda de la lutte dans le mantois : https://mantes-manif.info/
2è manif dans les rues de Mantes-la-Jolie, un peu moins de monde mais de nouvelles personnes, une animation très motivée, des nouvelles banderoles locales combattives malgré le froid glacial Rendez vous pour la 3e manif samedi prochain 4 février 10h devant la collégiale ! et avant, pour la retraite aux flambeaux du vendredi 3 février… On lâche rien !
Images de la 7e manifestation dans les rues de Mantes – Samedi 11 mars
Semaine du 20 mars
La grève du bac commence à l’appel de l’intersyndicale éducation !
Intersyndicale départementale (Trappes) + conférence de presse
\Intersyndicale des UL de Mantes (Maison des syndicats)
Réunion d’information syndicale éducation Les Mureaux sur l’heure de midi (lieu à confirmer)
Mardi 17 janvier
Réunion publique d’information et de mobilisation Limay, accueil Solidaires 78 (17 h – 19 h ) entrée libre et gratuite
Jeudi 19 janvier
Journée de grève et de manifestions – Manifestation parisienne : République à partir de 14 heures.
Les Mureaux : 10 h AG éduc salle SRV 10 h rassemblement communaux devant la mairie des Mureaux
Pour les départs en bus et les AG de grévistes, informations à venir
Poissy – Rassemblement intersyndical contre la réforme des retraites est prévu jeudi matin à 10 heures devant la mairie de Poissy. On convergera sûrement par la suite vers le lycée Le Corbusier, duquel partent des bus pour aller en manif à Paris).
Samedi 21 janvier
Mantes – Manif à Mantes La Jolie, RV 10h à la Collégiale de Mantes pour cheminer vers le marché et finir à la gare, puis AG au local SNCF
Lundi 23 janvier
Rassemblement devant la sous-préfecture de Mantes, 18 heures.
Intersyndicale secteur de Poissy
Mardi 24 janvier
Les Mureaux – rassemblement devant la mairie, à 12h30 (environ 1 heure)
Limay, 17 h – 19 h réunion d’information et de coordination, librairie La Nouvelle Réserve, entrée libre et gratuite. Atelier banderoles, pancartes etc…
Mantes : manifestation, départ 10 h de la Collégiale
Jeudi 26 ou vendredi 27 janvier
Tractage intersyndical à la gare de Mantes la Jolie, 18h
Samedi 28 janvier
Mantes : manifestation, départ 10 h de la Collégiale
Semaine du 30 janvier au 5 février
Lundi 30 janvier
Conférence de presse des UD 78 devant les grilles de la préfecture de Versailles à 10 heures. Demande d’audience.
Mardi 31 janvier
Grève interprofessionnelle, début d’une grève reconductible ? Plus d’infos sur ce qui se passera dans le 78 prochainement !
Assemblée Générale de grève et de mobilisation à 9h30, salle Pauline Kergomard, rue des Claies, Limay
Manifestation parisienne départ 14h Place d’Italie
Bus Solidaires 78 : départ hôpital de Plairsir
Mercredi 1er février
Le collectif “Bouge ta Pref” appelle à organiser des rassemblements devant toutes les préfecture d’Ile de France pour en dénoncer les dysfonctionnements.
En coordination avec ce collectif, le Reseau-AMY invite à un rassemblement devant la pref des Yvelines à Versailles le mercredi 1er février 2023 à 15h00.
Plus d’infos ici : https://solidaires78.org/2023/01/15/10600/
Jeudi 2 février
Assemblée de mobilisation à 18h30 à l’UL CGT des Mureaux, 34 avenue Paul Raoult
Reconduction de la grève au lycée Charles de Gaulle de Poissy et au collège Sully à Rosny-sur-Seine depuis le mardi 31 février. Contact : sullyenlutte@asselma.eu
Vendredi 3 février
Une Réunion d’Information Syndicale se tiendra vendredi 3 février 2023, à l’école Louise de Vilmorin (03 rue Paul Gauguin – 78200 Mantes-la-Jolie), de 12H à 13H. Elle est organisée par l’intersyndicale SUD Education78, SNUIPP 78, CGT éduc’action 78. Cette RIS sera consacrée à la réforme des retraites et à la mobilisation.
Retraite aux flambeaux intersyndicale et interpro à l’appel des Unions Départementales du 78 à 18h dans quatre villes du département :
Poissy (trajet : hôpital, 10 rue champ Gaillard -> avenue Blanche de Castille -> lycée le Corbusier -> gare -> rond point du pôle tertiaire PSA)
Rambouillet : école maternelle de la Louvière jusqu’à la gare
Versailles : gare des chantiers vers la préfecture et retour à la gare
Mantes la Jolie : gare principale jusqu’à la Collégiale
Samedi 4 février
Diffusion de tracts au marché de Bécheville aux Mureaux à 10h30
Point de rendez-vous 9 h devant la gare de Mantes-la-Jolie pour les personnels en reconductible ou disponibles ces jours-là pour des tournées d’établissements et d’école, soutien aux secteurs mobilisés (gaziers de Storengy à Beynes)
Vendredi 10 février
Marche aux flambeaux
Mureaux (gare/pont) rdv à la gare à 18h
Trappes 18h : gare – mairie – les Merisiers
Rambouillet 18h Ancien théâtre – mairie – gare
Samedi 11 février
10 h devant la Collégiale de Mantes, manifestation jusqu’à la gare, pour départ pour la manifestation parisienne
Manifestations nationales (cortège parisien 13 h 30 place de la République)
Journée nationale interprofessionnelle de grève et de manifestations.
Car Solidaires 78 pour la manif parisienne au départ du CH Plaisir. RDV 12h45. 5€ par personne pour l’aller-retour. C’est hyper chouette d’y aller ensemble et de débarquer à plusieurs secteurs du 78 à la manif 😉 Inscrivez-vous dès maintenant par mail : sudsantesociaux78@gmail.com ou au 0620193973.
Vendredi 17 février
ATTENTION MODIFICATION DE LA SALLE DE LA FÊTE
Fête de soutien au mouvement en cours, salle Edouard Fosse à Limay
Samedi 18 février
Petit déjeuner partagé puis manifestation, départ 10h de la Collégiale
Lundi 20 février
Intersyndicale Mantes et environs
Jeudi 23 février
AG de mobilisation aux Mureaux
Nous vous proposons de nous retrouver jeudi 23 février pour décider de la suite de la mobilisation aux Mureaux et alentours
Au local de l’UL CGT (sous l’espace Gérard Philipe) à 18h30
Nous avons, ensemble, réalisé plusieurs tractages en gares (Les Mureaux, Meulan Hardricourt) et au marché de Bécheville, plusieurs rassemblements devant la mairie des Mureaux, des départs conséquents pour les manifestations à Paris, participé aux manifestations à Mantes, ainsi que réussit la Marche aux flambeaux de vendredi dernier de la gare des Mureaux l’hôpital intercommunal à Meulan.
La mobilisation continue jusqu’au retrait.
Localement, comme partout dans le pays, mobilisons-nous pour gagner.
Notamment pour appeler et réussir une forte mobilisation les 7 et 8 mars (et après), décidons ensemble de ce que nous nous pouvons organiser localement (tractages, débats de rue film… toutes les propositions que vous ferez).
Plus nous pommes nombreuses et nombreux, plus nous sommes fort.es.
Ensemble, en nombre, retrouvons-nous jeudi 23 pour décider ensemble de nos actions locales.
N’hésitez pas à relayer ce message.
Invitez vos parents, sœurs, frères, ami.es, voisin.nes, collègues pour construire ensemble la mobilisation jusqu’au retrait !
Pendant les congés scolaires (du 20 février au 5 mars)
Samedis 25 février et 4 mars
Manifestation à Mantes, départ 10h de la collégiale
Lundi 6 mars
AG interpro et intersyndicale du mantois à Limay, salle Pauline Kergomard (rue des Claies), 18h
Mardi 7 mars
Journée d’action interprofessionnelle.
Rassemblement à la mairie des Mureaux à 10h à l’appel de l’Assemblée de mobilisation des Mureaux et alentours (contact : ag-desmureaux@proton.me)
Mercredi 8 mars
AG des cheminots de Mantes la Jolie, 10h quai D à la gare principale.
20h : cinéma-débat autour du film “La syndicaliste”, gratuit, au cinéma des Mureaux (centre ville)- réservation si possible mais pas obligatoire
Manifestation féministe à l’appel du collectif FFFRAC (Fortes, Fières, Féministes Radicales et en Colère), 11h devant la mairie de Mantes-la-Jolie, 2 interventions, Chansons féministes avec la chorale les Fracassantes, manifestation vers la gare de Mantes dès 12h Car au départ de la gare de Mantes-la-Jolie pour rejoindre la manifestation à Paris (départ prévu à 13 h place du 8 mai 1945 à Mantes la Jolie). Vous pouvez vous inscrire en écrivant à contact@solidaires78.org
Jeudi 9 mars
Assemblée de mobilisation des Mureaux et alentours 18h30 UL CGT, 83 rue A Briand, Les Mureaux
Semaine du 6 au 12 mars
Vendredi 10 mars
8h : Tournée interprofessionnelle pour faire le lien entre entreprises et services en lutte
10h : assemblée générale des cheminots de Mantes-la-Jolie, quai D à la gare
18h : AG interpro du mantois (bilan des journées précédentes et actions à venir). Salle Christiane Faure à Limay, rue des 4 chemins
Samedi 11 mars
Manifestation, départ de la Collégiale à 10h, comme d’hab.
Semaine du 13 mars
Mardi 14 mars
8h RDV devant la gare de Mantes la Jolie pour faire une tournée de soutien aux différents piquets de grève et aux AG de grévistes
17h apéro de lutte à la librairie la nouvelle réserve à Limay
Mercredi 15 mars
7h RDV sur le parking de Carrefour Limay pour une action
9h30 rassemblement devant la sous-préfecture de Mantes
14h manifestation à Paris
Jeudi 16 mars
12h RDV au piquet de grève à Beynes avec les gaziers en grève
18h assemblée de mobilisation des Mureaux et alentours à l’UL CGT 83 rue Aristide Briand, Les Mureaux
Vendredi 17 mars
19h Retraite aux flambeaux au départ de la gare de Mantes la Jolie, suivie d’une AG festive
Un certain nombre de metteurs en scène, réalisateurs et autres ayants droit d’oeuvres cinématographiques ont accepté de renoncer à leurs droits financiers au bénéfice des grévistes en lutte contre le projet de réforme des retraites.
La Ligue des Droits de l’Homme de Mantes et du Mantois et le ciné-club Tous au Ciné! organisent une projection-débat du film “La Sociale”, de Gilles Perret le 30 mars 2023 à 20h, au comptoir de Brel (Espace Jacques Brel – Mantes-la-Ville), projection suivie d’un débat sur l’accès aux droits.
L’entrée est donc gratuite et les dons recueillis seront reversés intégralement aux caisses de grèves.