Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org












Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Encore une réforme de l’Assurance-chômage !
Motivé par des raisons strictement budgétaires, le gouvernement décide de réduire une nouvelle fois les indemnités des privé·es d’emploi et de durcir les conditions d’indemnisation.
L’Unedic, l’organisme gestionnaire de l’assurance-chômage, géré de manière paritaire par les organisations syndicales, est largement bénéficiaire : +4,4 milliards d’euros en 2023 (prévision de 5,4 mds en 2024). Il n’y a donc aucune raison valable pour durcir les conditions d’accès et réduire les durées d’indemnisations.
Mais le gouvernement a décidé de se servir dans les caisses de l’Unedic pour renflouer son propre budget.
Dans le même temps, il distribue chaque année 160 milliards d’aides publiques aux entreprises sans aucune contrepartie !
On estime que 230 000 personnes vont perdre leur indemnisation chaque mois du fait de la réforme. Dans le même temps, le gouvernement promet 90 000 créations d’emplois. Alors que toutes les enquêtes de conjoncture tablent sur une augmentation du chômage à l’horizon 2024-2025.
6 millions de personnes sont inscrites à France Travail, ⅔ ne touchent aucune indemnisation, 1 salarié·e sur 2 connaît au moins une période de chômage.
L’Union syndicale Solidaires appelle à s’organiser et se mobiliser pour combattre cette réforme qui s’en prend une nouvelle fois aux plus précaires, tandis que les milliards pleuvent sur les plus riches.
Le Conseil constitutionnel a rendu son jugement : les travailleur-euses sans-papier·es vont pouvoir bénéficier de l’aide juridictionnelle pour faire valoir leurs droits devant les Prud’hommes !
Déclaration issue de la première rencontre nationale (Samedi 23 mars 2024, Bourse du travail de Paris)
« STATUT DE SALARIÉ.E DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES HANDICAPÉ.E.S DES ESAT ».
Le collectif composé des signataires de la lettre ouverte à destination d’E. Borne et G. Attal et revendiquant le statut de salarié.e pour les usager.ère.s handicapé.e.s en ESAT, s’est réuni le 23 mars dernier pour réaffirmer son engagement et continuer le travail revendicatif amorcé avec la lettre ouverte originelle.
La revendication de la salarisation des usager.ère.s d’ESAT qui nous rassemble, a ouvert la journée autour du principe élémentaire : « tout travail mérite salaire » et l’intégration des usagers au salariat permet une reconnaissance de ce travail et une extension de leurs droits. Nous restons également soucieux des besoins en termes de protection et d’accompagnement, ce pour quoi notre réflexion s’oriente vers un statut de salarié protégé, préexistant dans le Code du Travail.
Porté.e.s par les usager.ère.s d’ESAT eux-mêmes, la revendication de leur intégration au salariat est d’autant plus urgente que les conditions de travail se dégradent dans ces établissements. Les personnes en situation de handicap sont de plus en plus précarisées en France et les attaques gouvernementales envers les travailleur.euse.s, handicapé.e.s ou non, se multiplient.
Les travailleur.euse.s handicapé.e.s ne sont pas des sous-travailleur.euse.s ou des usagers, membres d’un sous prolétariat invisible. Toutes et tous doivent bénéficier des mêmes droits inhérents au statut de salarié.e.s. Le système actuel n’a d’intérêt que pour les financiers, les entreprises et les directions d’établissement qui profitent du système. L’indifférence affichée des pouvoirs publics couplée à l’hypocrisie de certaines directions d’ESAT qui parlent de « quasi-salariat» permettent simplement de garder la main sur un marché lucratif, sans aucune prise en compte des recommandations de l’ONU et des décisions de l’Europe sur la question des établissements.
La journée a permis également de dégager un axe revendicatif fort quant à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, en permettant l’accès du régime de protection du Code du Travail aux travailleuses d’ESAT. Elles sont surexposées aux violences sexistes et sexuelles comme le rapportent les multiples enquêtes de victimation (enquête IFOP et LADAPT, enquête de l’AFFA, Rapport de la OREES…) tout en étant dépossédées des outils prévus par le code de travail pour se défendre et être rétablies dans leurs droits.
Nous appelons à ce qu’elles soient reconnues dans leur droit, au même titre que les salariées. En moyenne, 4 femmes handicapées sur 10 ont été, sont ou seront victimes de violences.
Cette première journée est historique, elle est la première rencontre entre travailleur.euse.s d’ESAT, associations et organisations syndicales. Le collectif est aujourd’hui riche dans sa diversité et soudé dans cette revendication claire et évidente de reconnaissance de tout le travail réalisé dans les ESAT
Les livreurs et livreuses n’ont pas eu de parole collective et n’ont pas été écouté·es par le gouvernement ou les plateformes pendant des années. Nous voulons permettre aux sans-voix de s’ex- primer : être représenté·e, c’est gagner du pouvoir pour que les conditions de travail changent. Ces élections permettent aux représentant·es des livreuses et livreurs de négocier avec les plateformes directement mais aussi d’interpeller le gouvernement.
Les négociations peuvent porter sur les conditions de travail, de rémunération et d’exercice de l’activité professionnelle, la formation professionnelle et les garanties sociales des travailleurs et l’établissement et la rupture des relations commerciales avec les plateformes. On peut également négocier sur d’autres thèmes : le contrôle par la plateforme, la protection sociale, l’échange d’informations ou les ruptures de contrats.
En résumé : les représentant·es peuvent signaler et négocier tout ce qui touche aux conditions de travail ou aux relations avec la plateforme. Cela concerne donc les primes, les rémunérations mais aussi le fichage, les déconnexions et toutes les sanctions prises par les plateformes.
Mais il faut également lutter par la grève ou des recours juridiques pour maintenir une pression sur les plateformes et obtenir de nouveaux droits !
Solidaires est un syndicat interprofessionnel présent dans tous les corps de métier. Nous regroupons plus de 110 000 adhérent·es au sein de nos syndicats (SUD Rail, SUD Indus- trie, SUD Transports, SUD PTT, ASSO, SUD Amazon…)
Nous avons pour objectif de défendre avec toutes et tous les travailleurs et travailleuses, leur dignité et leurs conditions de vie. Rappelons qu’avec d’autres syndicats, nous avons fait condamner la plateforme Deliveroo par la justice qui l’a lourdement condamnée pour travail dissimulé et avoir privé ses livreurs et livreuses de la Sécurité sociale (assurance maladie, chômage, retraites…)
Ce qui veut dire que :
— nous ne nous mettrons jamais du côté des plateformes contre les livreur.ses.
— nous pouvons aussi défendre ceux et celles qui travaillent dans d’autres secteurs professionnels.
Solidaires est représentatif depuis 2 ans à l’ARPE. SUD Commerce et services – Solidaires s’est battu pour la rémunération des livreurs et a ainsi fait opposition à un accord sur la rémunération. Nous défendons également la sécu rité au travail. Les accidents trop nombreux et parfois mortels sont la conséquence de la pression mise par les plateformes et de rémunérations tirées vers le bas qui poussent à prendre tous les risques.
Toutes et tous les travailleuses et travailleurs sont égaux et ont le droit de travailler : travailleurs sans-papiers, déconnectés, loueursdecomptes, vous devez pouvoir travailler si vous le souhaitez. Pour cela, Solidaires défend le retrait de la loi Asile et immigration et nous défendons la régularisation de tous les sans-papiers et a minima l’inscription des livreuses et livreurs dans la liste des métiers en tension.
Les livreurs et livreuses qui peuvent voter sont celles et ceux :
Ce stage syndical est ouvert à toutes et tous, adhérent·es ou non, fraîchement syndiqué·es ou non, en instance de le devenir ou encore en réflexion, vous êtes les bienvenu·es !
Tou·tes les personnels ont droit à 12 jours de congés pour formation syndicale par an, sur temps de travail et rémunérés.
La date limite d’inscription est le 27 mai (il suffit d’écrire à sudeducation78@ouvaton.org et de déposer votre demande d’autorisation d’absence pour stage syndical auprès de ta hiérarchie – voir le document ci-dessous)
En pièce jointe, vous trouverez le modèle de demande d’autorisation d’absence pour stage.
En espérant vous retrouver nombreuses et nombreux !
Venez nous rencontrer !
Le programme des accueils Solidaires 78, tous les mardis de 17 h à 19 h à la librairie La Nouvelle réserve, entrée libre et gratuite.
Dans la cadre de la journée de mobilisation contre les accidents mortels au travail, Solidaires 78 vous donne rendez-vous ce jeudi 25 avril à 19 h à Poissy devant la plaque dédiée à la mémoire de nos 4 camarades tués par leur travail…
Pour cela, l’Union syndicale Solidaires s’appuie sur la plateforme forme revendicative adoptée à l’issue des assises des 13 et 14 mars 2024 et revendique notamment :
– Le renforcement de la protection des travailleurs et des travailleuses utilisant leur droit de retrait, de celles et ceux qui entament des procédures judiciaires contre leur employeur, en leur faisant bénéficier de la même protection que celles des représentant.e.s du personnel ;
– La mise en œuvre d’une politique pénale du travail aussi sévère qu’en matière de délinquance routière, débouchant sur des poursuites systématiques en cas de manquement aux règles de prévention des risques professionnels et condamnant fermement la délinquance patronale ;
– L’engagement de la responsabilité civile et pénale des donneurs d’ordre pour les accidents du travail et maladies professionnelles des travailleurs et travailleuses des sous-traitants ;
– L’interdiction de licencier les salarié·e·s accidenté·e·s du travail ou victimes d’une maladie professionnelle pour inaptitude à défaut de reclassement interne ou externe ;
– La suppression du recours à la sous-traitance dans toutes les activités à risque telles que le BTP, le nettoyage, la maintenance, l’agriculture… ; leur embauche au sein des entreprises utilisatrices ;
– Un renforcement du code du travail pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses: rétablissement de la dérogation pour l’affectation des jeunes à des travaux dits dangereux, adoption de règles précises pour prévenir les risques liés aux fortes chaleurs…
– Le retour des CHSCT, sur des zones géographiques restreintes pour être au plus près des travailleur·euses, avec des pouvoirs renforcés, en temps mais aussi en droit de suspendre une activité dangereuse pour protéger la santé des salari.é.e.s ;
– Le doublement des effectifs de l’inspection du travail et des services de prévention (Carsat, médecine du travail), le renforcement de leur indépendance, de nouveaux moyens et de véritables pouvoirs coercitifs (nouveaux arrêts d’activité notamment) ; dans les Fonctions publiques, la création d’emplois d’Inspecteur.ices Santé et Sécurité au Travail indépendant.e.s et doté.e.s de moyens coercitifs ;
– Nous exigeons la suppression de la possibilité pour les employeur·euse·s de saisir le conseil de l’ordre des médecins concernant les avis et certificats médicaux initiaux des médecins, notamment du travail ;
– La création d’un service public d’assistance psychologique, administrative et juridique pour les victimes et leurs familles ;
– La création de nouveaux tableaux de maladies professionnelles notamment en matière d’atteinte psychique et de poly-exposition à des produits dangereux
– L’indemnisation intégrale des préjudices subis par les victimes en matière d’accident et de maladie professionnelle.
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org