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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Santé-Social

Le nouveau Virus, journal de la section SUD Santé-Social de Versailles

ÉDITO :
Il y a 2 ans, la certification attribuait une note de 98% au CH Versailles concernant la prise en charge du patient. Que reste-t-il aujourd’hui ?

Des patient·es qui stagnent pendant des jours sur des brancards aux urgences, des lits fermés faute de personnels et/ou de médecins. Jamais notre hôpital n’avait été aussi malade.
Et pendant ce temps là, la Direction parle encore d’excellence dans son journal. S’il faut souligner ce qui fonctionne, il ne faut pas occulter ce qui dysfonctionne. Comme le manque de matériel dans tous les services et secteurs à cause de problèmes liés à la trésorerie.

Car l’image de l’hôpital, n’en déplaise à la Direction, ce sont d’abord les professionnels qui la font, et pour cela, il nous faut des conditions de travail dignes de ce nom. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, et celleux qui partent ne se gêneront pas pour déconseiller de venir travailler au CH Versailles. Une salle de sport et des travaux cosmétiques ne suffisent pas à masquer la réalité, il est temps de changer de logiciel et de penser enfin aux professionnels plutôt que de multiplier les Directeurs/rices.

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Santé-Social

Doublement des franchises médicales : les assuré-es sociaux en seront de leur poche !

Le gouvernement l’a décidé, le décret est sorti le 17 février, à compter du 31 mars 2024 les franchises médicales sont doublées : l’assuré social devra payer de sa poche 1 euro par boite de médicament remboursée et par acte d’un auxiliaire médical (contre 50 centimes aujourd’hui) et 2 euros pour une consultation chez le médecin ou examen/analyse (contre 1 euro aujourd’hui), 4 euros par transport sanitaire ou taxi, le tout dans un plafond de 50 euros annuels.

Début juin, la participation forfaitaire à une consultation ou acte médical passera de 1 à 2 ou 3 euros.

Soit 800 millions d’euros pris dans la poche des assuré-es.

On est bien loin du principe de solidarité selon lequel chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Les inégalités face à la santé vont encore grandir et les renoncements aux soins s’accroître (36% des patient-es renoncent aux soins pour raison économique selon la DREES).

Corrélativement le coût des complémentaires santé (pour ceux qui en ont) ne cesse de croître à force de déremboursements de la sécurité sociale générant un transfert sur la protection sociale complémentaire. Les chômeurs/euses sans complémentaire se trouveront encore plus démuni-es. L’accès de tous et toutes à la santé, bien commun, se trouve attaqué de tous les côtés (outre les déremboursements et rehaussements de franchises médicales, remise en cause de l’aide médicale d’Etat en cours au détriment des personnes étrangères, poursuite des suppressions d’établissements de proximité, générant ainsi une inégalité géographique d’accès). Le 100% sécu s’éloigne un peu plus chaque jour.

Pour Solidaires, c’est le financement de la sécurité sociale qu’il faut revoir sans attendre. Les entreprises ont reçu 200 milliards d’euros d’aide sans contrepartie environnementale ni pour l’emploi, tout en versant 97 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires en 2023 (+21%) ! Il faut supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales (75 milliards d’euros) et mettre en place une cotisation sociale sur les dividendes affectée aux caisses de sécurité sociale.

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Luttes féministes Poste / Télécom

SUD PTT : signez la votation en ligne pour le congé et le confort menstruels à La Poste

La fédération Sud PTT considère qu’il est grand temps pour une grande entreprise comme La Poste de résoudre le sujet de la santé et de l’hygiène menstruelles au travail.

En effet, à la mesure de la diversité des métiers de l’entreprise, les postes et horaires de travail des femmes doivent être adaptés.
C‘est la mise en œuvre d’un congé menstruel, l‘utilisation plus fréquente du télé-travail lorsque cela est possible ou nécessaire, l‘aménagement et l‘équipement des sanitaires des femmes…

Une revendication de base dans l‘entreprise

Ajoutons une injonction de cacher son état, la peur d‘être stigmatisée avec la charge émotionnelle que cela induit, sachant que suivant une étude IFOP de 2021 pas moins de 48% des femmes souffrent de règles douloureuses. Nous avons donc été le seul syndicat à proposer dans le cadre de l’accord égalité professionnelle 2022 de La Poste, l’inclusion de mesures prenant en compte la santé et l’hygiène menstruelles des femmes au travail. Avec 52,8% des effectifs de la maison mère fin 2022, les postières sont en particulier majoritaires chez les employé-es et cadres. Il s‘agissait d‘aménager un congé hormonal et d‘équiper tous les sanitaires de distributeurs de protections hygiéniques, une pratique courante dans non nombre de pays, voire même dans des entreprises françaises.

Réagir face à l‘indifférence de la direction… et de l‘Etat

Nous avons essuyé un refus net de la direction de La Poste d‘aborder le sujet, avec un argument sur la „stigmatisation“ des femmes qui envisageraient de faire une pause dans leur travail. On a écrit au ministère de l‘économie, la réponse a été rapide : „ Sur les sujets que vous mettez en avant, les partenaires sociaux ont fait le choix de maintenir le dispositif actuel de prise en charge des situations de harcèlement et de ne pas retenir l‘idée d‘un congé menstruel.“
Nous avons donc décidé de nous en remettre à votre avis et lançons une votation à l‘attention des postier·es et de leur entourage pour peser dans les Négociations Annuelles Obligatoires de 2023. Un vrai sujet d‘égalité
dans la plus grande entreprise publique de France.
Marre de jouer la comédie quand on souffre, marre de prioriser le travail sur la santé, il est grand temps que le sentiment de honte change de camp.

Votation :

«Je soutiens la mise en place d’un congé menstruel à La Poste SA sous forme d’Autorisation Spéciale d’Absence, la pose de distributeurs de protections hygiéniques et de lavabos dans les sanitaires femmes. Tous les lieux de travail devront par ailleurs prévoir une salle de détente et des pauses adaptées aux besoins des personnes qui ont leurs règles.»

Pour voter, clique : ICI

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International Retraites

Bulletin international Unirs (Retraité·es Solidaires)

Publié le 9 mars 2024 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Au sommaire :

  • Retraites en Suisse : 13e mois gagné, passage à 66 ans refusé
  • Biélorussie : Un retraité condamné à cause d’une photo
  • État espagnol : réunion de femmes retraitées
  • Argentine : les retraité∙es aussi s’opposent au gouvernement Milei

Retraites en Suisse : 13e mois gagné, passage à 66 ans refusé

Les électeurs et électrices Suisses se prononçaient sur deux votations, le 3 mars. Celle pour la création d’une « 13e rente AVS » (13e mois de pension de retraite) a été validée, par 58,24 % de « oui ». Notons toutefois que si les cantons romands et tessinois ont approuvé la proposition syndicale, les cantons allemands l’ont refusée.

Alors que la rente d’un ancien conseiller fédéral se monte à environ 20 000 francs par mois, cinq ex-membres du Conseil fédéral[1] avaient jugé nécessaire de plaider pour le non et de s’exprimer publiquement contre cette initiative pour une 13e rente AVS. Lors d’une manifestation spontanée sur la Place fédérale, 500 retraité∙es ont dit leur colère et dénoncé l’insolence de ces anciens membres du Conseil fédéral. « De nombreux retraité∙es vivent avec peu d’argent », constate Rolf Zimmermann, président de la Commission des retraité∙es de l’Union syndicale suisse (USS) : « C’est pourquoi nous disons oui à la 13e rente AVS ».

La deuxième proposition soumise au vote a été rejetée, largement : 74,72 % de « non ». Les « Jeunes Libéraux Radicaux » demandaient que l’âge de la retraite soit repoussé à 66 ans. « Le relèvement de l’âge de la retraite soutenu par les associations patronales a clairement fait naufrage. Les salarié∙es exerçant des professions exigeantes sur le plan physique et ceux des branches à bas salaires auraient été particulièrement touchés par le relèvement de l’âge de la retraite. C’est pourquoi ils se sont engagés en première ligne contre ce projet de démantèlement antisocial. » Le syndicat UNIA « voit dans cette victoire un signe clair contre un nouveau démantèlement de la prévoyance vieillesse. »

Biélorussie : Un retraité condamné à cause d’une photo

Le 18 janvier 2024, le tribunal du district Leninski de Minsk a condamné le retraité Vasyl Rubtsov à deux ans et demi de « résidence surveillée » pour avoir participé à une manifestation en octobre 2020. L’homme a été retrouvé grâce à une photo trouvée par la police dans le téléphone d’une de ses connaissances. La juge Marina Klimchuk l’a déclaré coupable conformément à la partie 1 de l’art. 342 du Code pénal (participation active à des actions violant gravement l’ordre public). Rappelons que dans ce pays présidé par le dictateur Loukachenko, les syndicats indépendants ont été dissous, leurs responsables sont en prison ou en exil.

[Centre des droits humains biélorusse Viasna]

État espagnol : réunion de femmes retraitées

Les 23 et 24 février, la Commission des femmes de la Coordinadora Estatal por la Defensa del Sistema Público (COESPE) a tenu sa première réunion de femmes retraitées, avec la participation d’environ quatre-vingt-dix femmes des différentes communautés de l’État espagnol : Andalousie, Canaries, Murcie, Catalogne, Valence, Aragon, Asturies, Galice, Madrid, Castille-la-Manche, Castille-León et Estrémadure :

« L’objectif principal était d’avoir un espace d’analyse et de débat sur la situation des femmes retraitées et de rendre visible la situation précaire dans laquelle beaucoup d’entre nous se trouvent. Nous continuons à nous battre pour la disparition de l’écart entre les sexes en matière de retraites, de salaires, de conditions de travail et sociales. Nous avons commencé la réunion par un rassemblement devant le Congrès des députés, pour déposer quelques 7 500 signatures, suivie d’une conférence de presse, où nous avons rendu visible notre lutte.

Dans l’après-midi, nous avons eu la réunion, avec diverses interventions sur lesquelles nous avons débattu en groupe : les soins, les pensions de veuve, les pensions non contributives et les pensions minimales, les suppléments aux minimums et la façon dont toutes ces questions affectent les femmes, avec l’écart entre les sexes, présent dans notre vie personnelle et professionnelle et plus tard dans les pensions que nous recevons. Ce système capitaliste, sexiste et patriarcal utilise notre force de travail à la fois dans les champs, dans le nettoyage, à la maison, avec les soins de nos enfants et des personnes âgées avec des doubles vacations. Dans de nombreux cas, lorsqu’elles cessent de travailler ou occupent des emplois précaires, à la fin de leur vie, elles n’ont pas de pension décente ; le pourcentage le plus élevé de pensions non contributives est celui des femmes. La différence entre les pensions des femmes est de 485,49 € par mois, par rapport à celles perçues par les hommes. Ce sont ces femmes appauvries, qui toute leur vie ont pris soin des autres, qui, avec des pensions de pauvreté, n’ont pas les ressources ou les soins nécessaires. Nous voyons qu’aujourd’hui encore, elles se retrouvent à s’occuper de leurs petits-enfants en raison du manque de crèches publiques, ou à attendre des soins dignes dans des centres publics et des résidences pour personnes âgées qui sont insuffisants. C’est dans ces emplois de soins que se produit le travail féminisé, où prédominent la précarité et l’exploitation racisée. Il a également été question des pensions de veuve : pour 90 % des veuves, ce sont leur seule source de revenus, car elles ont consacré toute leur vie à s’occuper de la famille. 62 % gagnent moins de 650 €.

Nous devons continuer à débattre et à approfondir une question aussi structurelle qui nous concerne tous, tant les femmes salariées que les retraités. L’écart entre les sexes en matière de salaires et de pensions doit être comblé. Peu importe qui gouverne, les salaires et les retraites seront défendus ! »

Argentine : les retraité∙es aussi s’opposent au gouvernement Milei

L’Union syndicale Solidaires et le Réseau syndical international de solidarité et de luttes informent régulièrement sur la résistance syndicale et populaire au gouvernement d’extrême-droite argentin. Les personnes en retraite sont partie prenante de ces luttes.

Face aux tentatives du gouvernement Milei de s’en prendre aux retraité∙es, la Central de Trabajadores de la Argentina Autónoma et la Central de Trabajadoras y Trabajadores de la Argentina (CTA-T), ainsi que 30 autres organisations sociales de tout le pays, se sont rassemblées fin janvier devant le Parlement national. « Pas de remise en cause du fonds de garantie, augmentations urgentes des pensions de retraite, refus de l’ensemble des projets de lois liberticides et réactionnaires » étaient les mots d’ordre des manifestantes et manifestants.

[1] En Suisse, le Conseil fédéral est le gouvernement.

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

23 mars – Journée internationale contre le racisme et le fascisme Liberté, Égalité, Papiers !

Partout dans le monde, de l’Europe aux États-Unis, les pouvoirs mettent en place des politiques racistes, nationalistes et liberticides sur le dos des Immigré·e·s. Partout cela s’accompagne du renforcement de toutes les inégalités sociales et de l’exploitation de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs. En légitimant les idées les plus réactionnaires de l’extrême-droite ces politiques ouvrent la voie aux courants fascistes. En France, le gouvernement, tout en s’inscrivant dans la lignée des précédents, franchit un cap dans sa politique ouvertement raciste : Loi Darmanin, interdiction de l’abaya à l’école, réforme du droit du sol, etc. Ces décisions politiques impactent concrètement la vie quotidienne de ceux et celles qui vivent et travaillent ici et de celles et ceux qui arriveront demain.

Face à ce constat, nous appelons à défendre les droits et la dignité de chacun·e, notre arme est la solidarité. Partout, dans chaque quartier, chaque école, chaque lycée, chaque université, chaque hôpital, chaque lieu de travail, organisons-nous, avec les collectifs de sans-papiers, les mineurs en danger, les femmes et LGBTQI en lutte, les associations de l’immigration, les réseaux de solidarité et les syndicats. Seule la lutte collective permet de défendre ses droits et d’en gagner de nouveaux.

  • Contre les arrestations, les centres de rétention, les expulsions, les violences policières et l’arbitraire préfectoral
  • Pour la régularisation immédiate et collective de tous les immigrés sans papiers, à commencer par les travailleurs en lutte de Chronopost, DPD, Emmaüs, des chantiers de l’Arena et des piquets du 17 octobre
  • Pour l’abrogation de la loi Darmanin
  • Contre les quotas, la remise en cause du droit du sol et de l’Aide médicale d’État
  • Pour la liberté de circulation et d’installation
  • Pour le respect du droit d’asile, un logement, des soins, l’accès à l’éducation, pour tous et toutes
  • Pour l’égalité des droits, la justice sociale, pour une vie libre et digne et contre le racisme
  • Pour contrer le fascisme et le nationalisme

À l’occasion de la Journée internationale du 21 mars, des manifestations ont lieu dans le monde entier du 16 mars au 23 mars contre le racisme, le colonialisme et le fascisme.

Nous appelons à faire converger nos luttes, à rendre visible la solidarité en manifestant partout en France le samedi 23 mars.

Nous exigeons que la France mette fin à ses pratiques coloniales à Mayotte comme dans les autres départements et territoires d’outre-mer et plus généralement en Afrique.

Nous refusons que s’organisent en notre nom en France les JO du racisme d’État.

Pour la liberté, la dignité et l’égalité des droits. Dans nos quartiers et nos lieux de travail, comme à Mayotte et en Palestine, notre monde s’appelle Solidarité !

#SolidaritéAntiraciste #SolidaritéAntifasciste #23MarsAntiraciste #23MarsAntifasciste #WorldAgainstRacism #WorldAgainstFascism

Voir l’appel international de coalitions dans de nombreux pays

Premiers signataires Appel à l’initiative des collectifs de sans-papiers et de la Marche des Solidarités Collectif de soutien aux sans papiers d’Argenteuil Collectif des sans papiers de Rouen et agglomération Comité des Sans-Papiers 59 CSP 17eme St-Just CSP 20 CSP 95 CSP Montreuil CSP 75 – Coordination Sans-Papiers Paris Droits Devant !! Gilets noirs en lutte Mineurs isolés du collectif des jeunes du parc de Belleville Et de plus de 150 organisations signataires

  • 100 pour 1 Vaucluse
  • 18ème en lutte
  • 20ème solidaire avec toutes les migrantes et tous les migrants
  • 91GRA
  • 93 AU COEUR DE LA RÉPUBLIQUE
  • A.M.i.E.S 76
  • ACE (Action Culture Entreprise) Rennes
  • Action Antifasciste Paris-Banlieue
  • Adelphi’Cité
  • AG Anti-CRA
  • Alternatiba Caen
  • AMDH Paris IDF (Association Marocaine des Droits Humains)
  • ASIAD
  • Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie – L’ACORT
  • Assemblée Féministe Paris Banlieue
  • Assemblée générale pour des soins antiracistes et populaires
  • Assemblée Populaire d’Auxerre
  • Association : Accueil Réfugiés Bruz
  • Association citoyen.nes en lutte Ouistreham
  • Association des jeunes pour le Développement du Village de Sabouciré (Ajdvs)
  • Association française des juristes démocrates – AFJD
  • Association France Palestine Solidarité Paris-Sud
  • Association fraternité Douarnenez
  • Association les Allumeuses
  • Association Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC)
  • Association Thot
  • Association Voies Libres Drôme
  • ASTI de Colombes
  • ASTI de Orléans
  • ASTI de Petit Quevilly
  • ASTI de Romans
  • ASTI Les Ulis
  • ATTAC France
  • ATTAC Paris centre
  • AUDE RÉFUGIÉS SOLIDRITÉ
  • Babel
  • CAD
  • CADTM France
  • Cévennes Terre d’Accueil
  • CISPM
  • CIVCR Collectif Ivryen de Vigilance Contre le Racisme
  • CNT-f
  • Collectif Africain LGBTI de Lyon 2MSG
  • Collectif Boycott Apartheid Israël – Paris Banlieue
  • Collectif contre la loi Darmanin – Strasbourg
  • Collectif de Défense des Droits et Libertés des Étrangers (CDDLE) Besançon
  • COLLECTIF DES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS DE PARIS8
  • Collectif Fontenay-Diversité
  • Collectif LE PONT de soutien psychologique Martigues
  • Collectif Migrant 17
  • Collectif Migrant.es Bienvenue 34
  • Collectif poitevin « D’ailleurs Nous Sommes d’Ici »
  • Collectif pour l’égalité des droits
  • Collectif Réfugiés du Vaucluse
  • Collectif Santé précarité Montpellier
  • Collectif soutiens / migrants Croix-Rousse
  • Collectif Sövkipeu
  • Collectif Unitaire Franco-Algérien
  • Comité Anti Expulsion de Saintes 17
  • Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng
  • Confédération Internationale Solidaire et Ecologiste (CISE)
  • Coordination antiraciste du Trégor Goëlo
  • Coordination nationale Pas sans Nous
  • COPAF
  • CORENS
  • CSMG (Collectif de Soutien aux Migrants du Goëlo)
  • CSSP (Collectif de soutien aux sans papiers du Trégor – Lannion 22)
  • D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67
  • DIEL
  • Emancipation tendance intersyndicale
  • ENSEMBLE !
  • Ensemble pour un Toit 70
  • Ensemble ! 29
  • Ensemble ! 35
  • Extinction Rebellion
  • Extinction Rebellion Auxerre
  • Extinction Rebellion Boulogne-sur-Mer
  • Fédération des Associations de Solidarité avec Tout-e- les Immigré-e-s (FASTI )
  • Fédération des tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)
  • Fédération Etorkinekin Diakité
  • Fédération nationale de la Libre Pensée
  • Fédération Solidaires étudiant-es
  • Fédération Syndicale Étudiante
  • Fondation Frantz Fanon
  • Forum social des quartiers ( Rennes35)
  • Gauche écosocialiste 35
  • GISTI
  • Grigny Solidarité Palestine
  • Groupe Migrants LFI Rennes
  • La France Insoumise 67
  • La Relève Féministe
  • La Trame 26
  • Le CERCLE 49
  • Les Dégommeuses
  • Les insoumis-es du pays de Lannion
  • Les inverti·e·s
  • MAJIE – Montpellier Accueil Jeunes Isolés Etrangers
  • Mouvement de la Paix
  • Mouvement français pour le Planning familial
  • Mouvement National Lycéen – MNL
  • MRAP du Vaucluse
  • No Partiran (Loire)
  • Nouveau Parti Anticapitaliste
  • NPA
  • NPA 67
  • NPA et NPA-Jeunes
  • OCML voie prolétarienne
  • Organisation de Solidarité Trans (OST)
  • Paris d’Exil
  • Parti des Travailleurs de Turquie – France
  • PCF section rennes
  • Pour Une Écologie Populaire et Sociale – PEPS
  • Rejoignons – Nous
  • Réseau Eco Syndicaliste
  • Réseau féministe “Ruptures
  • RESF TOURNON 07
  • Révolution Écologique pour le Vivant (REV)
  • Révolution Permanente
  • RUSF 38 (Réseau Université Sans Frontières 38)
  • RUSF Université Paris Cité
  • Saccage 2024
  • Sang pour Sans
  • Section EHESS de la LDH, Paris
  • Section LDH 70 Vesoul
  • Section LDH Auxerre
  • SNJMG syndicat national des jeunes médecins généralistes
  • Solidarité et Langages (Valence)
  • Solidarités Asie France (SAF)
  • SolMiRé
  • SOS Palestine La Rochelle
  • Soutien Migrants Redon
  • Stop Précarité
  • Sud Lutte de Classes éducation
  • SUD-Insee
  • Syndicat SDAS FO 35
  • Syndicat Unifié du Bâtiment (SUB) de la CNT-f
  • Syndicat UNION PIRATE CAEN
  • TadamunExil 70
  • team sama
  • Terre d’Ancrages
  • Tous Migrants
  • UD Solidaires 35
  • UL CGT Paris 18ème
  • Un toit c’est tout 42
  • Une École, un Toit, des Papiers – Pays dacquois
  • Union Communiste Libertaire (UCL)
  • Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)
  • Union étudiante
  • Union juive française pour la paix (UJFP)
  • Utopia 56
  • VIAMI (Val d’Ille-Aubigné Accueil Migrants)
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Actu Solidaires 78 International

16 mars – 4 heures pour la Palestine Les Mureaux

4 heures pour la Palestine

Stop au Génocide – Solidarité avec le peuple palestinien

De 14h à 18h Salle Parasol – Pôle  Molière, 101 Rue Molière – Les Mureaux  

Au programme : 

Rappel historique / Raya Stephan (Collectif Palestine Les Mureaux et Alentours)

Quels Enjeux, quelles perspectives ? avec Thomas Vescovi (historien, chercheur indépendant) + débat Agir localement ? / échanges entre tou.tes les participant.es en présence de représentant.es de AFPS 78 et BDS IdF

Expositions, stands, librairie  

Réservez votre samedi 16 mars après-midi !

En nous espérant nombreuses et nombreux

Liberté pour la Palestine

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

5 mars, AG éduc à Limay : on continue !

Retour sur l’AG du 27 février :

12 établissements de Mantes et alentours étaient représentés lors de l’AG du 27 février, soutenus par SUD éducation 78, la CGT éduc’action 78 et la FSU.

Des actions ont été décidées pour informer, convaincre et mobiliser.

* Calendrier des actions :
02/03 : diffusion de tracts journée Palestine de Limay
05/03 : AG éduc de 17h à 19h (à la Nouvelle réserve, Limay)
06/03 : Rassemblement intersyndical DSDEN Guyancourt (14h) – Rassemblement académique (78-95-92-91) devant le rectorat de Versailles (17h)
07/03 : Grève départementale 
08/03 : Journée internationale des droits des femmes (diffusion ?)
09/03 et 10/03 : Diffusion sur les marchés de Mantes-la-Jolie (samedi 09) et Mantes-la-Ville (dimanche 10)
16/03 : Réunion publique (Matin) —> salle à définir

Rendez-vous le 5 mars pour continuer à construire la lutte en faveur d’une école publique de qualité, à la hauteur de la jeunesse et des personnels !

L’AG aura lieu à Limay, à la Nouvelle réserve, 5 rue du maréchal Foch, de 17h à 19h.

Dotations insuffisantes, fermetures de classes et de postes,
Choc des savoirs’, groupes de niveau, tri social des élèves,
Casse du lycée professionnel !

Contre les mesures gouvernementales, défendons une école publique de qualité, avec les moyens nécessaires et de meilleures conditions de travail pour toutes et pour tous !

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Éducation Luttes contre les discriminations Luttes migrant·es

Élèves primo-arrivant·es – Les revendications des collègues pour une scolarité et des conditions de travail dignes !

SUD éducation 78 a organisé deux stages sur la question des UPE2A (Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivant·es), afin d’échanger sur les réalités du métier mais aussi sur les conditions d’accueil et d’existence des élèves et de leurs familles.

La 1ère journée, qui a eu lieu le 16 juin et qui a rassemblé 1/3 des enseignant·es d’UPE2A du département, mais également d’autres personnels concerné·es, et a permis aux collègues de dresser une liste de revendications (voir ci-dessous), confirmée lors de la 2e journée de stage en novembre.
Les collègues porteront ces revendications lors d’un échange auprès du/de la défenseur·e des droits départemental·e, du Casnav et de la Dasen, audiences que SUD éducation 78 soutiendra.

La journée de novembre a soulevé les difficultés croissantes des collègues pour organiser des sorties pédagogiques ou financer le matériel nécessaire au travail des élèves, alors même que le département alloue une subvention spécifique aux UPE2A. Celle-ci s’avère insuffisante et son utilisation est parfois freinée par les directions d’établissement.
Il a également été question de la honteuse enquête administrative demandée par l’administration aux collègues du 2nd degré depuis cette rentrée : il s’agit de faire savoir à l’administration à quelle date la famille est arrivée en France, qui en sont les membres, si ils ou elles ont un titre de séjour, quelle est la date de naissance des frères et sœurs, quelles sont leurs coordonnées personnelles, etc. Ce fichage des élèves et de leur famille scandalise les collègues qui l’ont d’ores et déjà fait savoir à leur hiérarchie (notamment dans le 92).
https://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?article2856

Quant au début de l’année 2024, il a été l’occasion d’un début de travail intersyndical sur la question des UPE2A à l’échelle académique, décliné dans plusieurs départements, mais il a aussi montré la précarité des collègues et des dispositifs, menacés de fermeture sans raison, avec des postes non stabilisés (par les délégations fonctionnelles, parfois depuis plus de 10 ans ! le refus de titulariser sur leur poste les collègues contractuel·les pourtant très nombreux·euses en UPE2A ou encore de ne pas inscrire dans la durée des dispositifs pourtant nécessaires).

Des journées de travail essentielles pour construire du collectif, que ce soit sur le plan pédagogique ou sur celui des luttes. C’est pourquoi une troisième journée de stage est d’ores et déjà prévue au printemps !

Quelles revendications pour une scolarité digne des élèves et pour de meilleures conditions de travail ?

(Revendications établies par les personnels lors du stage UPE2A du 16 juin 2023)

Accueil des élèves

  • Mettre fin à l’invisibilisation des ENAF (élèves nouvellement arrivé·es en France) dans les effectifs des établissements ;
  • Dès qu’un dispositif dépasse les 15 élèves inscrit·es, ouverture d’un nouveau dispositif ;
  • Ne pas limiter à une seule année la prise en charge en UPE2A mais individualiser les prises en charges et les parcours en tenant compte des besoins pédagogiques des élèves ;
  • Une revalorisation significative de la subvention du Conseil départemental, mise en place d’une subvention pour les lycées sur le modèle de ce qui existe en collège et en école ;
  • Des moyens identiques à ceux des rep+ pour les dispositifs upe2a pour les élèves et primes pour les enseignants ;
  • Un véritable budget et des investissements pour la gratuité des transports en commun par la région, de la cantine, des sorties, comme pour les élèves à besoins particuliers ;
  • Une extension de la bonification UPE2A à tous les vœux d’orientation et pas seulement aux CAP réservés ;
  • Un financement par la DSDEN d’un service d’interprétariat pour les échanges avec les familles ;
  • Raccourcir les délais de scolarisation tout en maintenant les évaluations en cellules d’accueil dans les CIO pour les élèves à partir de la 6e ;
  • La reconnaissance du plurilinguisme des élèves dans le cursus des élèves, l’inscription gratuite au CNED pour leurs langues d’origine ;

Fonctionnement et pilotage départemental

  • Avoir des rencontres régulières de bassins (sur des bases géographiques cohérentes), entre coordinateurs et coordinatrices UPE2A pour des échanges de pratiques entre pair·es ;
  • Mettre fin à l’opacité sur les ouvertures et les fermetures de dispositifs UPE2A, associer les personnels à la prise de décision ;
  • Plus de formateurs et de formatrices CASNAV, pour une présence sur le terrain renforcée en donnant la priorité au pédagogique avec de vrais disponibilités pour l’accompagnement des personnels ;
  • Avoir un protocole pour savoir qui contacter sur les questions pédagogiques, sur les questions administratives, sur les questions d’affectation ;
  • Harmoniser le fonctionnement national des CASNAV, questionner la pertinence du rattachement départemental à l’ASH 2 ;
  • Veiller à une communication respectueuse et des délais raisonnables ;
  • Savoir précisément qui remplit quelles enquêtes ;

Reconnaissance du travail en UPE2A

  • Disposer d’un temps de service pour l’information et la coordination avec les équipes des établissements ;
  • Égalité de traitement titulaires / contractuel·les, en particulier pour les rémunérations du type DELF ou pour le versement des IMP ; augmentation de la NBI
  • Stabiliser et titulariser les personnels contractuels sur les établissements ;
  • En finir avec l’itinérance, dans tous les cas, la limiter à 2 établissements maximum ;
  • Avoir des indemnités de déplacement conséquentes ;
  • Versement d’une prime PP pour les UPE2A NSA de lycée ;
  • Être inspecté·es par des inspecteurs et inspectrices connaissant les problématiques en UPE2A ;
  • Ne pas permettre à la hiérarchie de modifier (en ajoutant ou en enlevant des éléments) la lettre de mission, et supprimer cette lettre de mission, la circulaire de 2012 étant suffisante ;

La formation

  • Une vraie formation initiale et continue, en distinguant la certification FLS de la formation ;
  • Inviter les candidats et candidates à la certification à observer en priorité des classes ordinaires accueillant des élèves allophones.
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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

Mobilisation éducation 78 les 6 et 7 mars : Appel aux collèges de Saint-Quentin-en-Yvelines et ses environs

Mercredi 20 février, des représentant·es de 10 collèges* de SQY et ses environs se sont réuni·es à Trappes afin d’échanger sur la lutte actuelle contre la réforme du « Choc des savoirs », pour davantage de dotation horaire globale, pour de meilleures conditions de travail pour les personnels et les élèves et de meilleurs salaires pour tous les personnels des établissements.

Nous rejetons le principe des groupes de niveaux qui stigmatisent les élèves, amputent les moyens utilisés pour les autres dispositifs, désorganisant la vie des établissements, sans parler de leur inefficacité pédagogique maintes fois démontrée.

Nous souhaitons amplifier et coordonner la lutte dès la rentrée et vous proposons deux rendez-vous :

– Participer au rassemblement initié par les syndicats du 78 devant la Direction académique de Guyancourt le mercredi 6 mars après-midi. Ce rassemblement pourra être couplé à une distribution de tracts près de la gare avec signature de le pétition intersyndicale, avec un blocage symbolique de la DASEN et une manifestation dans le centre de St Quentin

 Le lendemain, jeudi 7 mars, nous vous proposons de participer à une grève de tous les établissements avec actions communes : préavis local envoyé par chaque établissement via une section syndicale, présence visible le matin devant chaque établissement puis regroupement départemental.

Nous avons dix jours pour convaincre les collègues et toucher les collèges pas encore mobilisés. Nous vous invitons à organiser rapidement une Heure mensuelle d’information syndicale où vous pouvez convier des représentant·es de nos collèges si nécessaire.

Nous lançons aussi cet appel aux parents et à leurs associations pour qu’elles soient pleinement parties prenantes de ces actions.

Nous allons solliciter également l’appui des élu·es.

Écrivez-nous pour vous associer à ce mouvement et être ajouté à notre liste d’échanges par mail.

*Collèges représentés :

Blaise Pascal (Plaisir)

Gagarine (Trappes)

Courbet (Trappes)

Le Village (Trappes)

Léon Blum (Villepreux)

Champollion (Voisins-le-bretonneux)

Mozart (Bois d’Arcy)

La Clé St Pierre (Élancourt)

Dumas (Élancourt)

Pergaud (Maurepas)

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