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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 En grève ! Rail Retraites Transport

SUD RAIL : au combat ! Appel unitaire à la grève jeudi 20 avril

Ça y est, nous sommes libéré·e·s de toute cette mascarade institutionnelle que l’on a voulu mettre au même niveau que notre colère sociale et le rapport de force historique construit dans toute la France.

Les membres du Conseil Constitutionnel ont très logiquement soutenu celles et ceux qui les ont désigné·e·s.

Le Président de la République a, quant à lui, promulgué en pleine nuit cette loi avec une certaine lâcheté.

L’équation est très simple : nous n’avons plus rien à perdre et tout à gagner.

En allant chercher la non application de cette loi injuste et brutale, notre victoire sera encore plus franche et cruciale … car maintenant, c’est à terre que nous devons mettre la Macronie !

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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

La loi retraite promulguée cette nuit : un passage en force inacceptable

Seulement quelques heures après la décision du Conseil Constitutionnel et les manifestations qui l’ont suivi un peu partout en France, Emmanuel Macron a décidé de promulguer sa réforme des retraites en pleine nuit.

Alors que depuis le début de ce mouvement inédit des millions de personnes sont dans la rue pour dire non à cette réforme des retraites, ce président nous démontre une nouvelle fois son mépris total à l’encontre de la jeunesse, des travailleurs∙euses et des retraité∙es. Il n’entend rien depuis le début de ce mouvement et persiste à mettre de l’huile sur le feu en promulguant sa loi alors que l’intersyndicale a renouvelé hier soir sa demande solennelle de ne pas la promulguer.

A nos revendications, à la colère sociale, Emmanuel Macon fait le choix de n’avoir pour seule réponse que la répression. Interpellations, gardes à vue, nasses, coups de matraques, grenades sur les manifestant∙es visant à dissuader les lycéen∙nes, étudiant∙es, travailleurs∙euses et retraité∙es de manifester.

L’Union syndicale rappelle que manifester est un droit, et que la participation à une manifestation non déclarée ne constitue pas un délit. Elle condamne la multiplication des arrestations arbitraires suite aux cortèges spontanés, dont celles de plusieurs des camarades de l’Union et exige leur libération immédiate.
L’Union syndicale Solidaires appelle à poursuivre la mobilisation pour l’abrogation de cette loi. Elle réunira l’ensemble de ses structures (unions départementales, fédérations et syndicats professionnels) dès la semaine prochaine, afin de décider c∙ollectivement des suites à donner à la mobilisation.
Avec l’intersyndicale, elle soutient d’ores et déjà les rassemblements, actions et initiatives qui seront décidées localement dans les jours à venir.
Elle appelle à déferler massivement le 1er mai partout dans le pays et de faire de cette journée celle de l’expression de la colère populaire contre la réforme, le déni de démocratie et pour un meilleur partage des richesses.
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antifascisme Défense de nos libertés

Soutien à la LDH – « Nous continuerons »

Communiqué de presse en soutien à la LDH attaquée par Darmanin semaine dernière par les organisations (associations et syndicats) membres du cadre opposé à la loi séparatisme.

Nous continuerons !

Auditionné par la commission des lois du Sénat sur les techniques de maintien de l’ordre à Sainte-Soline, en réponse à une intervention du sénateur Bonhomme invitant à cesser le financement des associations « qui n’ont rien à voir avec l’état de droit, quoi qu’elles en disent », le ministre de l’intérieur a estimé que la subvention accordée à la Ligue des Droits de l’Homme « méritait d’être regardée dans le cadre des actions qu’elle a pu mener ».

Les dernières digues cèdent face au tournant autoritaire emprunté par le ministre de l’intérieur.

Il n’hésite plus à s’attaquer à tous les acteurs qui remettent en cause son action, jusqu’à s’en prendre à la LDH qui, depuis des décennies, combat pour la protection des droits et libertés et des valeurs démocratiques.

La Ligue des Droits de l’Homme a été créée il y a 125 ans, au lendemain de l’affaire Dreyfus, par des esprits résistants en vue de combattre l’injustice antisémite, elle a été de toutes les luttes historiques contre le fascisme, pour la laïcité, pour la garantie des libertés publiques et la reconnaissance de nouvelles. Jusqu’à ce jour, le seul régime à avoir remis en cause son existence était celui de Vichy en 1940.

L’actualité la plus récente a rappelé l’utilité de l’action de la LDH qui a, grâce à ses observateurs et observatrices, dénoncé les dérives du maintien de l’ordre et l’entrave à l’intervention des secours sur Sainte-Soline. La ligue a appelé à une désescalade de la violence, et se trouve encore à l’origine avec plusieurs organisations et syndicats, des récentes condamnations de préfectures, en raison de l’atteinte portée à la liberté de manifestation.

La LDH est à l’origine de bien des avancées du droit et des libertés avec des contentieux qu’elle a gagnés, devant le Conseil constitutionnel, la Cour de cassation et le Conseil d’Etat.

Comme à son habitude, le ministre de l’intérieur ignore que le soutien financier aux associations n’implique pas que les collectivités soient en accord avec l’ensemble des revendications ou des positionnements politiques pris par l’association dans le débat public.

Une fois de plus, le ministre de l’intérieur fait preuve de défiance à l’égard du monde associatif, en insinuant qu’il faut réserver le bénéfice des subventions aux bons soldats, à ceux et celles qui feront acte d’allégeance à la politique du gouvernement, sans remettre en cause ses actions, sans dénoncer ses dérives, sans troubler l’ordre public.

La restriction des financements accordés aux contre-pouvoirs et aux associations de défense des droits humains est symptomatique du vacillement de l’Etat de droit. Les propos du ministre confirment non seulement la menace qui pèse sur le tissu associatif, en particulier depuis la mise en œuvre de la loi dite « séparatisme » du 24 août 2021, mais plus globalement sur les contre-pouvoirs et ceux qui prônent une certaine idée de la liberté, de la démocratie et de l’État de droit.

La rhétorique déployée par le ministre de l’intérieur est dangereuse et témoigne du basculement de ce dernier, et du gouvernement auquel il appartient, dans l’illibéralisme autoritaire.

Le ministre sape le fondement même de l’idée politique en disqualifiant toute opposition, la faisant désormais passer pour du “terrorisme intellectuel“. Si vous n’êtes pas d’accord avec G. Darmanin, vous êtes suspect.

Mais les tentatives de bâillonnement seront vaines car, pour reprendre les termes du Président de la LDH, « nous continuerons ».

Plus que jamais nous continuerons et agirons ensemble, contre ceux et celles qui s’en prennent au modèle démocratique, contre ceux et celles qui veulent gouverner avec et par la peur, contre ceux et celles qui entendent mettre en œuvre un projet délétère et qui génèrent eux-mêmes le séparatisme contre lequel ils et elles disent lutter, contre ceux et celles qui sont à l’origine de la mise à mal du contrat social et de la République.

SIGNATAIRES :

La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)

Le Comité pour le Respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)

Anticor

FSU

Fondation Copernic

UNEF

MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples

Union syndicale Solidaires

Le Syndicat de la magistrature

Gisti – Groupe d’information et de soutien des immigré·es

DAL – Droit Au Logement

Association de Travailleurs Maghrébins de France ( ATMF)

L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (L’ACORT)

ATTAC France

La Fédération nationale de la Libre Pensée

Greenpeace France

CGT

L’Association des Marocains en France (AMF)

Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR).

Memorial 98

Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)

Femmes Egalité

Alternatiba

Anv-Cop21

Collectif des associations citoyennes (CAC)

Utopia 56

Emmaüs France

VoxPublic

Le Comede

Groupe d’Accueil et de Solidarités (GAS)

Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé)

La Cimade

La Fédération des associations de solidarités avec tou-te-s les immigré-e-s

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Actu Solidaires 78 Retraites

Vendredi 14 avril : rassemblement festif et offensif à Mantes-la-Jolie

Le jour où le Conseil Constitutionnel doit rendre sa décision, l’intersyndicale de Mantes appelle à un rassemblement à partir de 19h00 à Mantes Esplanade Gabrielle d’Estrées à l’entrée de la passerelle (assemblée participative, soirée festive, BBQ, repas partagé, atelier banderoles, inauguration de La passerelle de la lutte pour la retraite à 60 ans », etc.).

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Lecture Luttes féministes

Samedi 15 avril Féministes, luttes de femmes, lutte de classes / Une féministe révolutionnaire à l’atelier (Versailles)

Le samedi 15 avril à 17 heures, salle Montgolfier à l’Hôtel de ville de Versailles rencontre des Ami·es du Monde Diplomatique avec

  • Suzy Rojtmann, autour de son livre Féministes, luttes de femmes, lutte de classes (Éditions Syllepse – 2022)
  • Fabienne Lauret, autour de son livre BD Une féministe révolutionnaire à l’atelier (Éditions La Boîte à Bulles – 2022).

Féministes, luttes de femmes, lutte de classes

Le mouvement féministe contemporain en France a plus de cinquante ans, un temps d’histoire, histoire d’un enthousiasme fou de se retrouver ensemble, émaillé de victoires décisives, mais jalonné de difficultés face à un patriarcat qui se défend bec et ongles.
Dans cette histoire, on oublie souvent une des actrices essentielles : la « tendance lutte de classes » comme elle s’est définie elle-même, après Mai 68, dans les années 1970.
Restituer cette histoire occultée, c’est le but de ce livre, réalisé à partir de trois colloques organisés par le Collectif national pour les droits des femmes.
Il aborde l’histoire pionnière du MLF et de toutes ses tendances : celle des groupes femmes créés dans les entreprises et les quartiers, celle des militantes d’extrême gauche, de gauche, des syndicalistes, qui, impliquées avec conviction, ont bataillé dans leurs organisations respectives.
L’histoire des luttes ouvrières où les femmes ont dû s’affirmer (Lip, Renault, banques, Chèques postaux). L’histoire méconnue des groupes de femmes immigrées ou dans les populations colonisées. L’histoire des luttes pour la visibilisation et l’affirmation des lesbiennes.
C’est aussi celle de la conquête du droit à l’avortement et son remboursement, celle de la création de collectifs féministes : contre le viol et contre le racisme ; de l’unité avec la création de la Maison des femmes de Paris, d’Elles sont pour et du Collectif national pour les droits des femmes, des combats internationaux avec la Marche mondiale des femmes.
C’est la parole de ses actrices elles-mêmes qui donne corps et vie à cette histoire.

Ce sont les contributions de 28 autrices qui donnent corps à ce livre, illustré avec des documents d’époque.


Une féministe révolutionnaire à l’atelier

Comme d’autres « établis » – démarche amorcée à la suite de mai 1968 et visant à faire entrer des militants révolutionnaires dans les usines – Fabienne Lauret se fait embaucher à l’usine Renault-Flins, dans les Yvelines, le 3 mai 1972.

Son engagement pour la cause ouvrière, à l’instar de nombreux établis, deviendra très vite la trajectoire de toute une vie. Elle passera ainsi plus de trente-six ans à l’atelier de couture et au comité d’entreprise de l’usine.

Dans cette BD coscénarisée par Philippe Guillaume, Fabienne Lauret retrace une vie de luttes syndicales et féministes, de l’obtention du samedi comme jour de congé au droit à des conditions de travail et salaires décents. Véritable journal d’usine des années 1970 à 1990, ce témoignage raconte la condition ouvrière et les discriminations sexistes qui révoltaient Fabienne, sans oublier le racisme omniprésent envers les nombreux immigrés qui occupaient les postes les plus pénibles.

Un témoignage tout à la fois personnel, intime, sociologique et historique, à l’heure où la menace d’une fermeture plane sur Renault Flins…

Préface de l’historienne Ludivine Bantigny.

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! Retraites

Toujours déterminé·es à gagner toutes et tous ensemble le retrait de la contre-réforme des retraites !

Communiqué de l’intersyndicale de Mantes

Au niveau local comme au niveau national, l’intersyndicale est porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.

Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier ; elle s’exprime aussi dans le Mantois avec plus d’une quinzaine de manifestations et de rassemblements à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.

Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.

Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

L’intersyndicale de Mantes appelle :

  • Le jeudi 13 avril à une journée de mobilisations et de grève pour gagner le retrait de cette réforme. Des actions et des départs en car sont prévus sur Mantes.
  • Le vendredi 14 avril, jour du rendu de la décision du Conseil constitutionnel, à rassemblement à partir de 19h00 à Mantes Esplanade Gabrielle d’Estrées à l’entrée de la passerelle (assemblée participative, soirée festive, BBQ, repas partagé, atelier banderoles, inauguration de La passerelle de la lutte pour la retraite à 60 ans », etc.).
  • Le samedi 15 avril à une manifestation au départ de la Collégiale à 10 heures.
  • Le mardi 18 avril à un concert de soutien aux grévistes à partir de 19 h à la librairie à la Nouvelle Réserve de Limay
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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

La loi retraite ne passera pas

Depuis le mois de janvier nous avons été des millions à nous mobiliser sur tout le territoire par la grève, reconductible dans plusieurs secteurs, les débrayages, les actions d’information et de blocage, les rassemblements et les manifestations.

Notre mouvement est fort et déterminé. L’intersyndicale unie a permis de donner confiance à des millions de travailleuses et travailleurs pour lutter contre cette réforme. Il faut poursuivre et amplifier cette lutte.

Le 13 avril à l’appel de l’intersyndicale par la grève et les manifestations.

Le 14 avril, jour du rendu de la décision du conseil constitutionnel, par des actions, grèves, blocages, rassemblements, soutenus par l’intersyndicale nationale.

Pourquoi participer massivement à ces journées de mobilisation ? Parce que nous pouvons gagner ! Le gouvernement est fébrile : les tensions internes à l’exécutif tout comme la stratégie d’intimidation et de violences contre les manifestant.es en sont des preuves. Nous le savons aussi, le conseil constitutionnel prend des décisions qui sont liées certes au texte mais aussi à la situation sociale et politique générale.

Le gouvernement croit pouvoir nous épuiser. Nous l’avons dit : le mouvement est dur mais nous ne les laisserons pas tourner la page. Nous ne lâcherons rien. Ensemble nous allons faire en sorte que la loi retraite, injuste, brutale et injustifiée, soit d’une manière ou une autre, retirée.

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En grève ! Rail Répression Transport Violences policières

La fédération SUD-Rail s’insurge de la criminalisation de nos luttes

Notre camarade Éric vient d’être libéré après avoir passé 48 heures en garde à vue et avoir été déféré au Tribunal de Paris. Il ressort libre, sans suite judiciaire, mais avec un classement sous condition qui équivaut à une peine administrative sans recours. Il a subi, comme plusieurs militant·e·s de notre organisation syndicale, la stratégie violente de répression du mouvement social pour intimider et réprimer celles et ceux qui combattent les brutalités de ce gouvernement. Ces dernières semaines, nous avons trop de militants syndicaux qui se sont trouvés en GAV dans l’unique but de leur mettre un coup de pression en espérant qu’ils baissent les bras.

La fédération SUD-Rail dénonce avec la plus grande fermeté cette situation d’asphyxie répressive !

Nous interpellons officiellement « notre » ministre délégué chargé des Transports sur ces violences institutionnelles que son collègue Gérald Darmanin utilise sous toutes les formes. Clément Beaune doit arrêter ces déclarations déplacées où, tout en affirmant « être un soldat du dialogue social » (le 29 mars 2023 sur Europe 1), il continue de faire partie d’un gouvernement qui exige de sa police des interpellations illégales, autorise tous les débordements violents, voire des mutilations, pour dissuader les manifestant·e·s par la peur !

La société se fracture à cause des inégalités et des injustices que produit la Macronie et la seule réponse donnée est toujours plus de répression. Le climat va se tendre aussi dans nos entreprises, et tout particulièrement à la SNCF, si le pouvoir en place continue de matraquer les travailleuses et travailleurs.

Nous n’oublions pas, nous avons encore la rage des violences policières qui ont éborgné notre camarade Sébastien le 23 mars à Paris. Prochainement, nous allons déposer plainte pour faire condamner cette mutilation.

La fédération SUD-Rail appelle les cheminotes et cheminots à se mettre massivement en grève le 13 avril.

Des raz de marée dans toutes les manifestations jeudi prochain ; et la peur va changer définitivement de côté … et nous gagnerons !

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