Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
En grève ! Retraites

Déclaration de l’Union syndicale Solidaires réunie en Comité national le jeudi 4 mai 2023

Après un 1er mai historique, l’ordre du jour c’est toujours le retrait de la réforme des retraites

La journée du 1er mai a été massive et historique. Avec 2,3 millions de manifestants et manifestantes c’est un véritable raz-de-marée populaire qui a déferlé. Il s’agit de la plus importante manifestation du 1er mai depuis l’entre-deux tours de 2002 et la mobilisation de masse contre l’extrême-droite.

Elle fut placée sous le signe de l’internationalisme avec la venue de syndicalistes du monde entier en soutien au mouvement social en France contre la réforme des retraites, dans lequel la journée du 1er mai s’est pleinement inscrite.

Le constat est implacable : le refus de cette réforme inutile et injuste reste largement majoritaire et la détermination à en obtenir l’abrogation est intacte, en témoignent notamment les mobilisations systématiques qui accompagnent les déplacements des rares soutiens à la réforme.

L’Union syndicale Solidaires partage cette détermination. L’exécutif pense pouvoir gouverner par la répression (interdictions de manifestations, gardes-à-vues abusives, réquisitions…) et une succession d’opérations de communication délétères (nouvelle loi dite “anti-casseurs” mais plutôt anti-manifestations, agitation des peurs et désignation de boucs émissaires..) ou d’annonces qui ajoutent à la colère (RSA conditionnel, réforme des lycées professionnels..). Les 100 jours de Macron sont pour l’instant une succession d’échecs. L’enjeu est trop sérieux pour que le spectacle de marionnettes auquel se livrent M. Macron et ses ministres ne trompe quiconque.

Après quatre mois de mobilisation, certains tentent encore de faire croire que tout cela est une gigantesque incompréhension. Au contraire, les travailleurs et les travailleuses ont parfaitement compris qu’il s’agissait de faire reposer sur elles et eux l’ensemble des efforts, tandis que le patronat était une fois de plus épargné.

Dans un contexte d’inflation galopante et alors que les profits records des entreprises du CAC 40 sont confisqués au profit d’une minorité de privilégiés, la lutte des classes est plus que jamais d’actualité. C’est pourquoi Solidaires continue de porter ses revendications sur les salaires, le temps de travail, la pénibilité, les conditions de travail, le logement, l’écologie et pour l’égalité.

Consciente de l’urgence sociale et écologique actuelle, l’Union syndicale Solidaires poursuivra le travail unitaire dans l’intérêt des travailleurs et des travailleuses.

Si le gouvernement veut rencontrer les organisations syndicales, il paraît nécessaire que ce soit l’intersyndicale unie qui soit reçue. Pour Solidaires, ce ne pourrait se faire qu’à la condition de réclamer le retrait de la réforme, et sur les sujets d’urgence sociale que nous déciderons de mettre sur la table.

L’Union syndicale Solidaires, forte du soutien majoritaire dans la population et de l’unité syndicale sans faille, est déterminée à poursuivre la mobilisation contre la réforme des retraites, pour un meilleur partage des richesses, une société plus juste et qui prenne en compte l’urgence écologique.

Ses organisations, réunies ce jour, vont poursuivre la mobilisation sous toutes les formes décidées collectivement (casserolades, interpellations des parlementaires, blocages, grèves..) jusqu’au 6 juin, journée de grèves et de manifestations à l’appel de l’intersyndicale.

Elles réaffirment leur refus total de la réforme des retraites et leur détermination pleine et entière à en obtenir le retrait.

Catégories
Éducation

Macron n’apaise rien : il annonce le passage en force contre le lycée pro !

L’heure n’est pas à “l’apaisement” pour Macron qui était à Saintes aujourd’hui pour annoncer le passage en force de sa réforme de l’enseignement professionnel.

Les organisations syndicales, unies, avaient bloqué à l’hiver 2022 la réforme de casse de l’enseignement professionnel voulue par Carole Grandjean et le gouvernement. Macron revient à la charge avec des annonces qui font fi de l’opposition des personnels qui travaillent dans les lycées professionnels.

Sous couvert de promouvoir “l’excellence”, Macron procède à la mise à sac de l’enseignement professionnel. L’adaptation des filières aux réalités économiques locales scelle la soumission de l’enseignement professionnel aux besoins des entreprises et non aux besoins de notre société à travers la reconversion écologique de notre économie par exemple. Cette territorialisation de l’enseignement va contraindre les élèves à s’orienter vers une filière qu’elles et ils n’auront pas choisie mais qui leur sera imposée par l’offre de formation locale décidée par le patronat local.

Macron annonce également l’indemnisation des élèves en stage avec des fonds publics. Plutôt que de prendre de véritables mesures contre l’inflation, contre la pauvreté et pour l’autonomie de la jeunesse, il choisit de sous-payer les élèves en stage avec des indemnités allant de 1,4 € de l’heure pour les élèves de seconde professionnelle à 2,8 € de l’heure en terminale. De même, l’allongement des périodes de stage des élèves va engendrer la perte de centaines d’heures d’enseignement pour les élèves et des suppressions de postes sans précédent dans les lycées professionnels.

Enfin, le gouvernement persiste à vouloir imposer le “Pacte” aux enseignant·es contre l’avis des organisations syndicales. Macron a ainsi annoncé que les personnels des lycées professionnels pourront effectuer des missions supplémentaires pour augmenter leur rémunération : accompagnement personnalisé, remplacements courts, d’accueil de collégien·nes sur les plateaux techniques des lycées pour l’orientation ou de missions de coordination. Ces annonces sont inacceptables : alors que la revalorisation prévue pour septembre 2023 ne couvrira pas les effets de l’inflation et la perte de pouvoir d’achat des personnels, Macron entend faire travailler les personnels encore davantage.
Ces annonces montrent à quel point la volonté d’augmenter le temps de travail des personnels va de pair avec celle de mettre l’école au service de l’entreprise en développant la découverte des métiers dès la classe de cinquième.

SUD éducation appelle les personnels à se réunir, à débattre des annonces et à se mobiliser fortement :
· contre la réforme de l’enseignement professionnel,
· contre le Pacte.

La prochaine journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 6 juin contre la réforme des retraites sera l’occasion d’exprimer ces revendications.

Catégories
Actu Solidaires 78 Automobile Dans les Yvelines, une classe en lutte... Histoire locale Industrie Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes féministes Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 53

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : La Gazette en Yvelines

Catégories
Actu Solidaires 78 Automobile

Élections à STELLANTIS POISSY : Après l’exclusion de la « CGT historique », le nouveau syndicat SUD obtient 21% et 4 élus ouvriers

Chez PSA Poissy (3 000 salariés), le 19 avril, pour sa première participation aux élections professionnelles, le syndicat SUD Stellantis Poissy a obtenu 21,2 % au 1er collège et devient le deuxième syndicat chez les ouvriers.

Catégories
Accidents du travail Automobile

Renault Guyancourt Des accidents du travail qui passent sous les radars

Au Technocentre et à Aubevoye, l’écart important entre le nombre de visites médicales pour épuisement professionnel ou conflit avec sa hiérarchie d’une part, et le nombre de déclarations d’accidents du travail ayant entrainé des dommages psychologiques d’autre part pose question.

CSE Renault Guyancourt/Aubevoye du 27 avril 2023

Information du Comité Social et Économique de l’établissement de Guyancourt sur le rapport technique des médecins du travail pour l’année 2022

Déclaration SUD

Selon les règles disponibles sur le site internet service-public.fr qui est le site officiel de l’administration française :

Un Accident de Travail (AT) est un événement soudain qui, quelle qu’en soit la raison, a causé un dommage corporel ou psychologique et qui est arrivé pendant l’activité professionnelle.

Pour que l’accident du travail soit reconnu, il doit justifier des 2 conditions suivantes :

  • Le salarié a été victime d’un fait accidentel (soudain et imprévu) dans le cadre de son travail.
  • L’accident a causé un dommage physique et/ou psychologique.

C’est d’abord à l’employeur de déclarer un accident de travail à la Caisse primaire d’assurance maladie dans les 48 heures à partir du moment où il en a eu connaissance.

L’absence de déclaration ou une déclaration hors délai par l’employeur est passible d’amende.

Pour le salarié, la reconnaissance d’un accident comme étant d’origine professionnelle ouvre droit à des indemnités complémentaires. Cette reconnaissance protège le salarié, notamment en cas de rechute.

Les déclarations d’AT permettent en plus de mesurer le niveau des risques psychosociaux auxquels sont soumis les salariés et de prendre des mesures adaptées.

Or il y a un écart important entre les statistiques du service de santé au travail de l’établissement, les baromètre flash, les visites médicales pour épuisement professionnel ou pour un conflit entre le salarié et sa hiérarchie et le nombre de déclarations d’Accidents du Travail entrainant des dommages psychologiques.

Cela pose la question du processus de déclaration des accidents dans l’établissement et d’une sous-déclaration des accidents du travail ayant entrainé des dommages psychologiques liés au travail.

Catégories
Conditions de travail Éducation

Spectacle – anecdotes gesticulées du Sundep Solidaires “Je pensais être la seule prof de gauche dans ce bahut privé”

Venez nous retrouver jeudi 11 mai 2023 à 19h dans la grande salle de Solidaires,
31 Rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris

Des enseignant·es du privé racontent, sous forme de tableaux, des tranches de leur vie, de leur enfance à l’école jusqu’aux luttes menées sur leur lieu de travail. On y retrouve ainsi l’essence de ce qui a nourrit leurs différents engagements.
De leurs rencontres lors d’une formation syndicale est né un spectacle rappelant le format des incultes, mêlant des trajectoires personnelles et racontant des combats qui ont fait sens dans leur vie.
Ces témoignages peuvent faire écho aux expériences que vous avez vécues en vous donnant envie d’y participer. C’est pourquoi il se veut interactif.

Catégories
Écologie Rail Transport

Ne laissons pas liquider Fret SNCF !

Le 27 avril 2023, les organisations interpellaient par courrier les ministres de la transition écologique et des transports, au sujet de la procédure européenne lancée officiellement le 14 avril dernier, au titre d’aides d’État qualifiées d’abusives au regard de la concurrence, en exigeant la tenue d’une table ronde tripartite

Catégories
Histoire Idées, débats, cultures Podcast

Radio Lorraine Coeur d’Acier

À écouter ou réécouter une série de 3 émissions sur l’aventure de la radio libre Lorraine Coeur d’acier avec des témoignages d’ouvriers qui parlent de syndicalisme, de lutte mais aussi de poésie…


En 1982, dans une série de trois émissions, Jean-Claude Bringuier s’entretient avec Marcel Donati, ouvrier sidérurgiste qui raconte l’aventure de la radio pirate “Lorraine Cœur d’Acier” à Longwy en 1979. Une initiative de la CGT pour accompagner la mobilisation ouvrière de la sidérurgie.

En 1982, l’émission “Nous tous chacun” propose une rencontre en trois épisodes avec Marcel, ouvrier sidérurgiste et militant syndicaliste, qui raconte l’aventure de la radio pirate “Lorraine Cœur d’Acier” en 1979. Cette année-là, pour accompagner la mobilisation ouvrière contre le démantèlement de la sidérurgie lorraine, la CGT avait décidé de lancer à Longwy, pour quelques semaines seulement, une radio pirate dont elle confiait la production à Marcel Trillat et Jacques Dupont.

“Lorraine Coeur d’Acier”, l’histoire d’une radio pirate qui défie le pouvoir en 1979

“Lorraine Cœur d’Acier” était née et avec elle l’une des plus belles aventures de l’histoire des radios libres. Une aventure qui dura des mois, et non quelques semaines, jusqu’à ce que la centrale syndicale reprenne les choses en mains, en débarquant les deux journalistes en juillet 1980, coupables de s’être écartés de la ligne qu’ils étaient censés devoir suivre.

Une sélection d’archives proposée par Albane Penaranda.

  • Par Jean-Claude Bringuier – Réalisation : Jacques Taroni
  • Nous tous chacun – Marcel Donati raconte Lorraine Cœur d’Acier – 3 épisodes – (1ère diffusion du 17/11/1982 au 19/11/1982)
  • Edition web : Sandrine England, Documentation de Radio France
  • Archive Ina-Radio France

En 1982, au micro de Jean-Claude Bringuier, Marcel Donati, ouvrier sidérurgiste et militant syndicaliste, raconte son expérience avec la radio “Lorraine Cœur d’Acier”, la radio pirate créée à Longwy en 1979 par la CGT. Une radio dont la direction du syndicat confie l’animation à Marcel Trillat et Jacques Dupont, avec pour mission de la faire vivre quelques semaines. Mais les deux journalistes mènent l’antenne durant seize mois, jusqu’à ce que la centrale syndicale, qui ne voyait pas d’un bon œil le contenu qu’ils avaient donnés à cette trop libre radio, ne décide de les débarquer.

Marcel Donati : “On parlait librement il n’y avait plus rien de tabou”

Grâce à une archive de “LCA”, un ouvrier témoigne : “On est comme des bêtes ici dans les usines, on a honte de montrer à nos femmes les conditions de travail, comment on est traités, comment on accepte d’être traités”. Le style de la radio “Lorraine Cœur d’Acier” ressemble à une improvisation à peine mise en forme et toujours en direct. On y parle absolument de tout.

Catégories
Actu Solidaires 78 Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Les Mureaux, Mantes, Paris, St Quentin en Yv., etc. Toutes et tous ensemble le 1er mai


Saint-Quentin-en-Yvelines : départ collectif depuis la gare
de Saint-Quentin-en-Yvelines, rendez-vous en tête de quai
du RER C (départ train 13h40)

Les Mureaux : 10h Rond-point des Bougimonts

Mantes : départ 10 h de la place de l’Étape direction la gare de MlJ

Paris : 14 h République


Le 1er mai est la journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs. En France, la mobilisation pour la défense de nos retraites engagée depuis janvier est d’une intensité rare. Si nous n’avons pas pu passer un cran décisif, en particulier en mars par la grève reconductible et nos actions, nous n’avons cependant pas perdu. L’exécutif essaye de tourner la page depuis des semaines, sans succès.

Solidaires invite les travailleuses et travailleurs à continuer la lutte par des journées d’actions et par la multiplication d’initiatives (rassemblement sur les déplacements de l’exécutif et des parlementaires qui soutiennent la loi, casserolades, déploiement de banderoles…). Les « 100 jours de Macron » sont un Waterloo annoncé : il n’y aura pas de retour à la normale. L’unité intersyndicale a jusqu’ici été primordiale et nous entendons la préserver au maximum.

La multiplication des violences policières, des gardes à vue, des réquisitions de salarié·es, des interdictions de se rassembler ou de manifester révèlent la fuite en avant de l’exécutif sur la question sociale et a ouvert une crise démocratique profonde. Les violences orchestrées par l’État autour des mégas-bassines, comme les attaques contre la Ligue des droits de l’Homme ou les menaces de dissolution des Soulèvements de la Terre sont préoccupantes et posent la question de la nature du régime vers lequel va ce pouvoir.

C’est l’ensemble de nos luttes, pour nos salaires et conditions de travail, l’écologie et le climat, l’égalité femmes/hommes, nos droits d’étranger.es, de chômeuses/eurs, de locataires qui subissent les attaques du gouvernement et qui sont aussi en jeu à travers ce 1er mai.

Solidaires appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs à participer aux manifestations et rassemblements

Pour renforcer l’outil incontournable de résistance qu’est le syndicat, l’heure est à la syndicalisation massive et au développement de nouvelles sections syndicales dans les entreprises, dans les administrations ou d’implantations territoriales par les unions locales. Nous invitons à se syndiquer et à rejoindre l’Union syndicale Solidaires si vous partagez nos valeurs et pratiques. Cliquer ici pour nous contacter

Nos mesures d’urgences :
  • Retraites à 60 ans max, 37.5 années de cotisation max, au niveau du SMIC au minimum
  • SMIC à 1700 € Net, +400 € par mois pour toutes et tous, écart de salaires de 1 à 5 au maximum
  • Egalité des salaires femmes/hommes
  • Interdictions des licenciements dans les entreprises qui font des profits
  • Conditions sociales et écologiques des aides publiques aux entreprises
  • Partage du travail avec 32 h hebdomadaires de référence sans perte de salaire ni flexibilité
RSS
Follow by Email