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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Conditions de travail

Lecornu renommé : une provocation de plus !

Après une semaine de cirque politico-médiatique Emmanuel Macron vient de renommer Sébastien Lecornu comme Premier ministre. Par cette provocation, il franchit un nouveau cap dans son obstination à poursuivre envers et contre tout sa politique au service des plus riches.

Minoritaire à l’Assemblée nationale comme dans le pays, Emmanuel Macron accentue la fracture entre la population et des élites politiques de plus en plus déconnectées. Il assume à nouveau le risque toujours plus grand de jeter le pays dans les bras de l’extrême droite.

L’absence de réponses aux revendications des millions de grévistes et manifestant·es en 2023 comme en cette rentrée a conduit le macronisme dans l’impasse. Il n’y a aujourd’hui qu’une seule voie possible : répondre aux revendications.

L’Union syndicale Solidaires exige sans délais :

-la suspension immédiate de la réforme des retraites et un vote de l’Assemblée nationale sur son abrogation,

-l’abandon de l’année blanche et un budget de justice fiscale, sociale et environnementale,

-la conditionnalité des aides aux entreprises,

-la hausse du SMIC,

-en finir avec la multiplication des plans de licenciement.

À défaut, Sébastien Lecornu prend le risque du blocage du pays.

Paris, le 10 octobre 2025

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Éducation

Non, nous ne prierons pas en classe !

Beaucoup d’entre nous ont lu ou entendu les différentes interventions médiatiques du nouveau secrétaire général de l’Enseignement catholique, de plus en plus agressives à l’égard de l’enseignement public et notamment sa dernière prise de parole sur Radio KTO le 12 septembre puis sa conférence de presse le 23 septembre 2025.

Le SUNDEP Solidaires dénonce un tour de force qui impose le « caractère propre » des établissements privés catholiques comme premier avant le contrat avec l’État !

Lisez notre communiqué dans cet article.

Non, nous ne prierons pas en classe !

Le nouveau secrétaire général de l’Enseignement catholique, Guillaume Prévost, projette « de redonner clairement le droit à une enseignante de faire une prière le matin avec ses élèves » (Radio KTO, 12 septembre 2025). Ne vous en déplaise, Monsieur Prévost, non, nous ne prierons pas en classe.

Nous sommes agent·es public·ques de l’État, notre seul et unique employeur, nous en resterons à une stricte neutralité comme la Loi Debré l’impose, par respect pour nos élèves et nos étudiant·es, leurs parents et nous-mêmes.

Ce qui nous motive, le « cœur de notre projet », reste et demeure de faire de l’école le lieu d’une émancipation éclairée, de bien-être et de savoir !

Le SUNDEP Solidaires, syndicat laïc, combat et combattra sous toutes ses formes les dérapages de l’instance confessionnelle qui semble préparer une mise en cause de ce même principe de laïcité.

Et puis quoi, encore ?

Monsieur Prévost justifie son projet de « prière en classe » en faisant valoir la liberté de conscience des enseignant·es, des élèves et des parents. Attaque décomplexée au sens même de la liberté de conscience, ce nouveau tour de force consiste à renverser les paradigmes.

Le SUNDEP Solidaires appelle le ministère de l’Éducation nationale à réagir promptement et à protéger ses enseignant·es dans les établissements privés sous contrat avec l’État.

Nommé par les évêques de France, à partir du 1er septembre 2025, Guillaume Prévost a remplacé Philippe Delorme au secrétariat général de l’Enseignement catholique. Ancien militaire, nous le connaissons surtout pour la mission qu’il a coordonnée dans la conception et la mise en œuvre du Service national universel (SNU).

Après la prière, nous mettra-t-il au pas ?

Alors que les temps de messe, dans la plupart des établissements privés catholiques sous contrat, sont organisés sur le temps républicain de la classe, et que des journées pédagogiques entières sont consacrées au « caractère propre » de ces mêmes établissements, contrairement au Code de l’éducation, Guillaume Prévost définit les contours d’un nouvel enseignement privé radicalisé, un État dans l’État. Pourtant, nous rappelons que l’enseignement privé sous contrat est toujours subventionné à hauteur de 75 % par de l’argent public !

Le modèle de l’école doit rester le modèle de l’école républicaine qui combat tous les fanatismes et aiguise l’esprit critique de toutes et tous nos élèves et étudiant·es !

Il n’y aura pas de principe de subsidiarité dans nos établissements privés sous contrat !

Le SUNDEP Solidaires dénonce ce véritable séparatisme, cet entre-soi intolérable contre lequel nous continuerons de lutter avec acharnement.

national@sundep-solidaires.org

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Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Répression Solidarité !

Solidarité avec la jeunesse au Maroc: santé, éducation et lutte contre la corruption !

Depuis plusieurs jours, un mouvement inédit traverse le Maroc. Sous le nom GenZ 212, des milliers de jeunes prennent la rue pour réclamer des hôpitaux qui soignent vraiment, une école publique qui ouvre un avenir, et des services publics qui tiennent debout.

Ils et elles dénoncent aussi une corruption persistante qui détourne des ressources vitales et creuse les inégalités.

La réponse des autorités ? Arrestations, intimidations, pressions.

Solidaires condamne ces atteintes aux libertés fondamentales et exige la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées.

Notre rôle de syndicalistes internationalistes est clair : soutenir les luttes sociales partout, porter leurs voix et défendre les droits fondamentaux au-delà des frontières.

Parce que santé, éducation et intégrité publique ne sont pas des privilèges : ce sont des droits.

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France travail Luttes contre les discriminations Répression Services publics Solidarité !

DISCRIMINATION ET RÉPRESSION A FRANCE TRAVAIL : SYNDIQUÉ.ES OU NON, TOUT LE MONDE EST CONCERNÉ, IL EST TEMPS DE RÉAGIR !

Publié le 2 octobre 2025 par Solidaires SUD Emploi

DISCRIMINATION ET REPRESSION A FRANCE TRAVAIL : SYNDIQUÉ.ES OU NON, TOUT LE MONDE EST CONCERNÉ, IL EST TEMPS DE RÉAGIR !

Au moins depuis 2020, France Travail a décidé d’écarter de nombreux collègues, syndicalistes ou non, qui remettent en cause la politique de la direction. Le climat d’intimidation s’intensifie même en réunion de service et il devient de plus en plus difficile de prendre la parole pour critiquer ou remettre en question des décisions sans avoir à subir un recadrage.

En 2022, l’établissement procède à deux licenciements en Hauts-de-France et à Montbéliard – dont un syndicaliste SUD – en instrumentalisant des témoignages de collègues en emploi précaire.

En 2023, un collègue de la région Centre (syndiqué CGT) est harcelé par l’établissement et poussé au départ. Une collègue d’IDF (syndiquée SNU et représentante du personnel) est également sanctionnée après un dossier monté de toutes pièces.

En 2024, une collègue des Hauts-de-France (syndiquée FO) voit son CDI cassé suite à décision de justice favorable à Pôle emploi en appel. Un collègue de l’ouest de la France, non syndiqué, a également failli perdre son poste suite à une fiche de signalement.

Depuis 2023, la DR refuse d’appliquer la convention collective et l’accord TH pour une collègue des Hauts-de-France (syndiquée SUD). Le climat est délétère et son avenir au sein de l’établissement est incertain.

En 2025 un collègue d’ARA (syndiqué SNU) est licencié suite au témoignage d’une collègue en contrat précaire, intimidée par la direction et le service QVT. La direction cherche à provoquer des témoignages “à charge”.

  • Cette liste, certainement non exhaustive, démontre la volonté de la direction de “faire le ménage”.
  • A l’heure du plan “d’efficience” visant à faire de nouvelles économies à hauteur de 3 700 postes, tous les moyens sont bons pour nettoyer. Monter des affaires de toutes pièces, des dossiers en général vides de substance, montant en épingle des témoignages de salarié.es en contrat précaire doit leur apparaître comme une bonne manière de dégraisser les effectifs.
  • On le voit, cette politique touche les militant.es syndicales.aux peu importe leur organisation. Mais tous.tes les collègues sont concerné.es, en particulier celles et ceux qui ont des problèmes de santé, et peuvent se retrouver dans le viseur !

Nous estimons que la situation est grave. Une riposte commune est nécessaire pour stopper la direction générale ! Si nous ne révélons pas ces cas et ne nous battons pas pour défendre nos collègues, c’est un signe à la direction qu’il est facile de se débarrasser des agents qui les dérangent.

En tant que syndicat, la défense des salarié.es, en particulier de celles et ceux qui risquent de perdre leur travail suite à leurs luttes pour défendre nos conditions de travail et nos collègues, fait partie de nos responsabilités.

Nous avions mené une action en septembre 2024 pour dénoncer ce “grand ménage” mené contre nos collègues syndiqué.es et contre les collègues avec des problèmes de santé. Suite à cela, la DG n’a pas donné suite et nous ne pouvons que constater que cette politique continue à se mettre en oeuvre.

En 2025, une collègue de Centre (agent public et syndiquée SUD) a été convoquée à un entretien disciplinaire par la direction basé sur le déclaratif d’une seule collègue, malgré l’absence d’éléments. L’action collective du syndicat SUD emploi a permis de faire reculer la direction. Aucune sanction n’a été prise.

Face à la direction, la solidarité est notre force !

Ainsi, nous lançons un appel à témoignages aux collègues qui auraient connaissance de tels agissements directement ou indirectement.

Pour agir efficacement, nous devons avoir une vue précise de la situation et nous comptons sur vous pour nous aider à recenser ces pratiques inadmissibles !!

Nous renouvelons notre appel à l’intersyndicale à se mobiliser à nos côtés sur ce sujet et aux collègues qui souhaitent également se mobiliser sur ce sujet à nous contacter.

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En grève !

Bulletin En Grève n° 3

Pas d’économies sur nos vies !

Notre détermination reste intacte

Les mobilisations ne se sont pas arrêtées depuis le 18 septembre. La détermination des grévistes est entière. Préparons-nous pour engager une lutte plus massive et plus longue au moment de la publication du budget !

Les mobilisations ont continué

Le mouvement social ne s’est pas arrêté entre le 18 septembre et le 2 octobre. Le 25 septembre, une journée unitaire d’action étudiante et lycéenne a vu des blocages d’université comme à Nantes et Rennes, de Sciences Po à Grenoble (avec des revendications locales pour les conditions de travail des agent∙es d’entretien) des AG comme à Tours, et une tentative de Crous ouvert à Strasbourg.

Le 28 septembre, les marches des résistances Climat, Justice, Libertés, qui s’inscrivaient dans un mouvement international à l’approche de la Cop 30 au Brésil, ont rappelé notre exigence de justice sociale et environnementale, avec près de 70 marches et 40 000 manifestant∙es dans toute la France.

Le 1er octobre, des militant∙es d’Attac ont fait une action symbolique devant la Samaritaine, propriété de Bernard Arnault, tandis qu’au même moment des syndicalistes de Solidaires Finances publiques menaient une action devant le siège du Medef pour dénoncer les 211 milliards d’aides publiques sans conditionnalité sociale ou environnementale et le refus du patronat de participer à la solidarité nationale par la justice fiscale. Le même jour, 200 personnes réunies à Paris en AG des cultures en lutte ont décidé de rejoindre le rassemblement en soutien à la Global Sumud Flotilla interceptée par Israël.

Des actions coups de poing le 2 octobre

Les actions coups de poing montrent la détermination des grévistes. Un barrage filtrant s’est tenu au niveau du dépôt pétrolier de Longvic (21). Un axe routier a été bloqué à Niort. Des grévistes de la culture ont occupé le Palais de Tokyo à Paris. Des cheminot∙es de SUD Rail ont envahi une concession de Tesla avec deux mots d’ordre, dire qu’il y a “de l’argent dans les caisses du patronat”, et dénoncer “le choix très malsain qui est fait par la bourgeoisie de tendre la main vers l’extrême droite”.

Grèves et manifestations

600 000 personnes ont manifesté dans toute la France, dans près de 250 manifestations. Les taux de grévistes et le nombre de manifestant∙es marquent un peu le pas par rapport au 18 septembre. C’est le moment de reprendre des forces et d’aller convaincre les collègues qu’une grève dure et massive pourra faire céder le gouvernement et le patronat au moment où s’engagera le débat budgétaire. Ce mouvement sert aussi de déclencheur à des mobilisations sectorielles ou locales comme en Seine-Maritime ou les AESH s’organisent pour construire une grève de plusieurs jours, avec caisse de grève, pour leurs conditions de travail et gagner un statut. C’est le cas aussi à Caen où la manifestation est partie de la gare dans le cadre de la perte du contrat des lignes de l’étoile de Caen par la SNCF, avec beaucoup d’incertitudes pour les cheminot∙es. Dans beaucoup de villes (Albi, Avignon, Marseille, Caen, Le Havre, Lyon, Strasbourg, Paris, Grenoble, Tours, Toulouse…), la journée s’est terminée par des rassemblements en soutien aux flottilles vers Gaza*. D’ores et déjà nous avons réussi à imposer dans le débat public la question de la répartition des richesses : ce n’est qu’une première étape !

*Le rassemblement de soutien à la flottille vers Gaza avait été interdit dans la journée à Toulouse. Il a été violemment réprimé par les forces de l’ordre. Un communiqué unitaire condamne fermement cette répression.

Dans les lycées et les universités

La jeunesse scolarisée s’est mobilisée dans de nombreuses villes. A Montpellier, 4 lycées ont été bloqués, de même que la fac de sciences. La bibliothèque universitaire des lettres et le restaurant universitaire étaient en grève. L’Université Rennes 2 et une partie de Rennes 1 ont été bloquées, de même que le Mirail à Toulouse, Sciences Po à Lyon (et deux lycées), un bâtiment du campus central et Sciences Po à Strasbourg, les sites de Tolbiac et Clignancourt à Paris. A Nantes un barrage filtrant a permis de diffuser des tracts à l’université. A Grenoble, un cortège jeunes, parti du campus, avec les lycées dont un bloqué, ont rejoint la manifestation intersyndicale.

Vademecum : comment faire grève ?

Faire grève c’est ne pas aller travailler une heure, deux heures, une journée… En cas de grève nationale, ce sont les syndicats qui couvrent les salarié-e-s et agent-e-s en grève.

Dans le privé, un appel à la grève national suffit à vous couvrir. Le Jour J, vous n’allez pas au travail.

Dans le public, des préavis de grève sont déposés auprès des ministères pour couvrir les agent-e-s. Dans certains métiers, il faut vous déclarer en avance (comme les professeurs des écoles ou les animateurs des mairies.)

Vous êtes en grève et vous voulez le faire savoir ou rencontrer d’autres grévistes de votre secteur ? Le syndicat est là pour ça.

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Défense de nos libertés Internationalisme Palestine Violences policières

Répression des mouvements sociaux : à quand le retour de l’État de droit ?

Le 2 octobre, plusieurs mobilisations en soutien à la flottille qui tente de briser le blocus israélien à Gaza ont eu lieu en France. Si elles se sont majoritairement déroulées sans incidents, tel n’a pas été le cas à Marseille et à Toulouse.

Dans ces deux villes, les forces de l’ordre, chacune sous autorité préfectorale, ont donné à voir toute la brutalité qu’on leur connaît hélas depuis bien longtemps. Alors que ces rassemblements à l’appel de plusieurs syndicats et associations se déroulaient dans le calme, ceux-ci ont été dispersés sans ménagement, avec force gaz lacrymogènes et coups de matraques contre des manifestant·es venu·es exprimer pacifiquement leurs émotion et colère suscitées par l’arraisonnement de la flottille dans les eaux internationales et les arrestations des militant-es et pour exiger l’arrêt immédiat du génocide en cours à Gaza. Violence exercée y compris contre les observateur·ices de la LDH qui ont été bousculé·es et blessé·es. A Marseille, plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées et conduites en garde à vue pour la simple participation à ces rassemblements légitimes.

L’Union syndicale Solidaires dénonce ces pratiques qui cherchent à décourager l’expression du soutien au peuple palestinien. Elle condamne fermement ces actes qui démontrent bien que la violence illégitime habite le camp du pouvoir. Elle exprime son soutien aux victimes de cette répression aveugle et hors de tout propos. Manifester ne constitue pas un crime et encore moins quand il s’agit d’exiger un cessez-le-feu et la fin d’un génocide et du blocus qui affame une population. Hier comme aujourd’hui, la répression policière des mouvements sociaux n’est pas acceptable et doit cesser immédiatement. Et celles et ceux qui se prêtent à (et couvrent) de telles méthodes doivent être poursuivi·es et condamné·es pour leurs actes.

Cet Etat qui fuit toujours plus en avant dans l’illibéralisme se doit d’être à nouveau un Etat de droit. Avec d’autres organisations, nous nous y employons et ne laisserons jamais passer.

Ne lâchons rien !

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En grève !

Pour imposer la justice fiscale, sociale, et écologique : préparer et ancrer la grève

Après le 10 et le 18 septembre, la journée de grève et de manifestations du 2 octobre a montré une fois encore la détermination de très nombreux salarié·es, jeunes et retraité·es à faire reculer le gouvernement sur sa volonté de mettre en place un budget austéritaire. 600 000 manifestants et manifestantes ont défilé et la journée a été marquée par la détermination et la combativité des grévistes avec des actions de blocage ou l’occupation du palais de Tokyo à Paris.

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, n’a pas répondu aux revendications du million de manifestant·es des 10 et 18 septembre. Ses premières annonces restent floues et bien en deçà de la justice sociale et fiscale que nous revendiquons.

Le mouvement social a réussi à imposer dans le débat public la question de la répartition et du partage des richesses. Devant les milliards d’euros de profits affichés par les grands groupes, les dividendes aux actionnaires qui tutoient les 100 milliards et les 211 milliards d’aides publiques accordées sans conditions au patronat, la colère est légitime. Le 1er octobre, des actions ciblées (devant la Samaritaine, propriété de Bernard Arnault, et le siège du Medef) ont clairement dénoncé l’injustice fiscale et le refus du patronat de participer à la solidarité nationale, pendant qu’il supprime des emplois et que le gouvernement dégrade les services publics.

Pire, en plus de l’austérité budgétaire, le gouvernement prépare la plus grande offensive contre la Sécurité sociale depuis sa création, menaçant de transférer notre salaire socialisé vers un système d’assurance privatisé. Il est hors de question de sacrifier le financement de notre protection sociale pour satisfaire les exigences du patronat. Cette nouvelle attaque n’est ni plus ni moins qu’une privatisation de notre sécu.

Pour l’Union syndicale Solidaires, il faut un budget pour la justice sociale, fiscale et écologique. Nous refusons que la majorité de la population soit sacrifiée pour maintenir les privilèges d’une minorité.

L’heure est à l’intensification. Pour faire plier le gouvernement sur le partage des richesses au moment du débat budgétaire, nous devons reprendre des forces et convaincre les collègues : seule une grève dure et massive pourra nous faire gagner !

Préparons-nous pour engager une lutte plus massive et plus longue au moment de la publication du budget.

Paris le 3 octobre 2025

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En grève !

2 octobre : toutes et tous en grève

350 000 manifestant·es le 10 septembre, 1 million le 18 septembre : la mobilisation s’amplifie. Sébastien Lecornu, le nouveau Premier ministre, a reçu l’intersyndicale qui lui avait fixé un ultimatum. Alors que celui-ci a expiré, il n’a pas répondu aux revendications. Elles sont pourtant largement majoritaires dans le pays. Pour imposer la rupture, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 2 octobre.

Un projet de budget injuste toujours sur la table

Le projet de budget Bayrou n’est toujours pas définitivement enterré. Lecornu n’a toujours pas indiqué travailler à un budget de justice fiscale qui mettrait à contribution les plus hauts revenus au lieu de présenter la facture aux travailleurs et travailleuses. De plus, il refuse de dire qu’il renonce à l’année blanche. L’année blanche c’est, en euros constants, la baisse des salaires dans la Fonction publique et la diminution des prestations sociales (pensions de retraites, APL, RSA, AAH…).

Il faut augmenter les salaires

Depuis 2000, le coût de la vie a augmenté de 52%. Avec l’inflation, tout augmente sauf nos salaires. Pourtant les bénéfices des grandes entreprises explosent et jamais autant d’argent public n’a été versé aux entreprises. Mais plus on les subventionne, moins les salaires augmentent. En effet, la politique d’exonération du gouvernement incite les entreprises à privilégier les bas salaires. Il y a urgence à changer de politique et augmenter tous les salires en commençant par le SMIC.

La réforme des retraites doit être abrogée

L’importante mobilisation engagée le 10 septembre et amplifiée le 18 s’inscrit dans les suites de la mobilisation historique contre la réforme des retraites. Il est toujours temps de revenir sur cette réforme injuste et impopulaire comme le réclame l’intersyndicale.

Nous pouvons gagner

Le gouvernement n’a jamais été aussi faible tandis que le patronat est sur la défensive, menaçant de se mobiliser pour défendre ses privilèges. Toutes et tous ensemble, nous pouvons gagner ! Organisons-nous sur nos lieux de travail, discutons avec nos collègues, organisons des assemblées générales, votons la grève, participons aux actions et aux manifestations…

Le 2 octobre : toutes et tous en grève et dans la rue !

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