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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Répression

La mairie de Poissy veut expulser la CGT : Lundi 11 décembre 2023 rassemblement et mobilisation !

Le syndicat CGT est implanté en territoire pour agir en proximité auprès de l’ensemble des salariés par bassins d’emploi.
Ces implantations locales se nomment Unions Locales, elles sont au nombre de 9 réparties sur l’ensemble du département des Yvelines.

L’union locale de Poissy – Yvelines Nord est particulièrement importante pour l’activité syndicale des différents syndicats implantées en entreprise.
Nombre de nos syndiqués la connaissent, notamment au travers des formations qu’elle organise, des AG, des initiatives revendicatives fortes, et des temps collectifs conviviaux qu’elle propose.

C’est aussi et avant tout une structure de proximité Cgt pour tous les salariés de son territoire qui permet à chacun de se défendre et de s’organiser collectivement.
C’est une structure dont l’efficacité et l’utilité est reconnue dans un rapport réalisé à la demande du ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, et l’IGAS, l’Inspection générale des affaires sociales.

Cette structure est menacée !
Par courrier, la mairie de Poissy nous demande de quitter les locaux au 31 décembre 2023.
Aucune proposition de relogement n’a été faite. Les démarches pour solliciter une rencontre auprès de la mairie restent sans réponse. La municipalité refuse d’échanger sur la situation et de rechercher des solutions. Une telle attaque portée à notre CGT est inadmissible.

Face à ce mutisme et à cette injustice, nous devons nous mobiliser avec force pour faire entendre à la mairie que la voie du dialogue doit être retrouvée.
Divers structures et syndicats des Yvelines nord ont adressés une motion en Mairie.

Face au silence assourdissant de la mairie et des élus, nous appelons avec l’ensemble des  syndicats CGT du territoire à se rassembler lundi 11 décembre à 18H30 devant la mairie (avant le conseil municipal prévu).

RASSEMBLEMENT
Lundi 11 décembre 2023 à 18H30
Retrouvons nous nombreux devant la mairie de Poissy.

Cette action est déterminante pour manifester notre soutien, défendre notre union locale Cgt et faire entendre raison à la mairie de Poissy.

Par ailleurs, une pétition circule et peut être signée en ligne en cliquant ici.

Ensemble, mobilisons nous pour défendre l’Union Locale CGT de Poissy-Yvelines Nord.

Document associé :
– Appel au rassemblement 2023 12 11 UL Poissy

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

Enregistrement audio de la rencontre avec Suzy Rojtman Féministes, Luttes de femmes, lutte de classes

le 24 novembre dernier, l’Union syndicale Solidaires 78 et Attac 78 nord organisaient une rencontre à la librairie La Nouvelle Réserve avec Suzy Rojtman autour du livre qu’elle a coordonné : Féministes, luttes de femmes, lutte de classes.

Voici l’enregistrement audio de cette rencontre :

Le mouvement féministe contemporain en France a plus de cinquante ans, un temps d’histoire, histoire d’un enthousiasme fou de se retrouver ensemble, émaillé de victoires décisives, mais jalonné de difficultés face à un patriarcat qui se défend bec et ongles.
Dans cette histoire, on oublie souvent une des actrices essentielles : la « tendance lutte de classes » comme elle s’est définie elle-même, après Mai 68, dans les années 1970.
Restituer cette histoire occultée, c’est le but de ce livre, réalisé à partir de trois colloques organisés par le Collectif national pour les droits des femmes.
Il aborde l’histoire pionnière du MLF et de toutes ses tendances : celle des groupes femmes créés dans les entreprises et les quartiers, celle des militantes d’extrême gauche, de gauche, des syndicalistes, qui, impliquées avec conviction, ont bataillé dans leurs organisations respectives.
L’histoire des luttes ouvrières où les femmes ont dû s’affirmer (Lip, Renault, banques, Chèques postaux). L’histoire méconnue des groupes de femmes immigrées ou dans les populations colonisées. L’histoire des luttes pour la visibilisation et l’affirmation des lesbiennes.
C’est aussi celle de la conquête du droit à l’avortement et son remboursement, celle de la création de collectifs féministes : contre le viol et contre le racisme ; de l’unité avec la création de la Maison des femmes de Paris, d’Elles sont pour et du Collectif national pour les droits des femmes, des combats internationaux avec la Marche mondiale des femmes.
C’est la parole de ses actrices elles-mêmes qui donne corps et vie à cette histoire.

Ce sont les contributions de 28 autrices qui donnent corps à ce livre, illustré avec des documents d’époque.


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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! La Poste Poste / Télécom Seule la lutte paie ! Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 63

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

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Éducation

« Choc des savoirs » à l’école : le grand bond en arrière

Le 5 décembre, le ministre Attal a adressé un courrier aux enseignant·es et a tenu une conférence de presse pour commenter les résultats de l’enquête Pisa et pour présenter les mesures du « choc des savoirs » destiné à « élever le niveau des élèves ».

Un retour à l’école d’autrefois

À l’école comme au collège, les mesures de ce « choc des savoirs » ont la même logique : rendre les élèves scolairement fragiles responsables de leurs difficultés en multipliant les dispositifs destinés à les mettre de côté et à leur faire « rattraper le niveau » plutôt que de trouver des moyens pour les faire réussir avec les autres.

C’est cette logique inspirée d’une vision rétrograde de l’école qui conduit le ministre à remettre au goût du jour le redoublement forcé, dont l’efficacité est loin d’être démontrée mais dont les effets sur l’estime de soi n’ont plus besoin d’être documentés, ou à inventer un passage à la classe supérieure conditionné à la participation à des stages pendant les vacances.

Pour SUD éducation, c’est à l’École de tout mettre en œuvre pour améliorer les conditions d’études des élèves et lutter ainsi contre les inégalités sociales, qui pèsent très lourdement dans la réussite scolaire. La baisse du nombre d’élèves par classe en éducation prioritaire a commencé à porter ses fruits : il faut l’amplifier et à la généraliser afin que tou·tes les élèves puissent bénéficier de l’attention et de l’accompagnement qu’il leur faut.

Une liberté pédagogique cadenassée dans les écoles

Dans les écoles primaires, le ministre Attal souhaite en plus cadenasser davantage la liberté pédagogique en réécrivant les programmes avec des objectifs annuels renforcés et en contrôlant davantage l’utilisation des manuels. Si on peut se permettre d’espérer que la rénovation des programmes intègre enfin des objectifs d’apprentissage concernant notamment l’écologie ou l’éducation à la vie affective et sexuelle, le retour annoncé à des prescriptions annuelles va à l’encontre du respect du rythme des élèves.

SUD éducation suivra avec attention la réécriture des programmes pour veiller à ce que les enjeux du monde d’aujourd’hui ne soient pas une nouvelle fois escamotés.

Cette réécriture devrait par ailleurs mener à une nouvelle approche de l’enseignement des mathématiques, inspirée de la « méthode de Singapour », qui semble être devenue la nouvelle lubie du ministère et dont l’application risque donc de faire l’objet d’un contrôle tatillon par les inspecteurs et inspectrices les plus zélé·es.

La même volonté de normalisation des méthodes d’enseignement se retrouve dans l’annonce d’une labellisation des manuels scolaires, à commencer par les manuels de lecture de CP à la rentrée 2024. Cette labellisation doit s’accompagner d’investissements de l’État pour favoriser l’achat de manuels en CP et en CE1. Face à ce contrôle par l’État des manuels utilisés (et qui concernera d’ici 2026 tous les manuels du CP à la terminale !), SUD éducation rappelle son attachement à la liberté pédagogique : ce sont les enseignant·es qui sont les plus à même de choisir la méthode et les outils les plus adaptés à leurs élèves et à leur approche pédagogique.

À rebours des propositions ministérielles, pour améliorer les conditions d’études des élèves et lutter contre les inégalités sociales, SUD éducation revendique :
– une baisse des effectifs par classe ;
– un réseau d’aides spécialisées complet dans toutes les écoles et des médecins scolaires en nombre suffisant ;
– des moyens pour l’école inclusive ;
– une reconnaissance du métier d’AESH par la création d’un véritable statut.


Retour du redoublement imposé aux familles : une vision réactionnaire de l’école

Ce mardi 7 décembre, le ministre Attal annonçait le retour de la possibilité donnée aux équipes pédagogiques d’imposer le redoublement aux familles, par le biais de la publication d’un décret début 2024.   

Il s’agit de revenir sur un décret publié en 2014 qui avait laissé le dernier mot aux familles. Le taux de redoublement restait à l’époque l’un des plus élevés d’Europe. Il était cependant en forte baisse depuis une décennie, les enseignant-es ayant fait l’expérience de son caractère insatisfaisant. 

Depuis 2014, le redoublement a de fait continué à baisser : en 2022, 4,8 % des élèves sont, par exemple, entrés en 6e avec au moins un an de retard, contre 11,4 % en 2013, et plus de 17 % en 2005. Aujourd’hui, le redoublement est un choix des élèves et des familles, souvent pour consolider des acquis (en fin de CP par exemple) ou projet d’orientation (en fin de collège ou de lycée). 

Pourtant, aujourd’hui, Attal décide de revenir sur cette décision, arguant de la baisse du niveau des élèves présentée dans le rapport PISA. Il s’agit ni plus ni moins d’une décision populiste, visant à flatter les instincts réactionnaires d’une partie de la population.

En effet, les études scientifiques, y compris au niveau international, ont un consensus important sur son caractère souvent néfaste pour l’estime de soi des élèves et les trajectoires scolaires des élèves concerné·es. Il reproduit fortement les inégalités sociales, le redoublement impactant plus fortement les élèves issu·es de classes sociales défavorisées. Par ailleurs, il ouvre la porte à une gestion disciplinaire de la difficulté scolaire, le redoublement étant perçu comme une sanction pour les élèves posant des problèmes en classe. 

Gageons que les personnels, dans la lignée d’une évolution professionnelle sur le sujet s’étendant sur plusieurs décennies, ne s’empareront pas de la possibilité offerte par Gabriel Attal d’imposer le redoublement aux familles. 

SUD éducation appelle les personnels à en débattre, et à adopter des motions collectives dans les établissements pour signifier leur refus du redoublement imposé aux familles. 

SUD éducation revendique des mesures pour traiter la difficulté scolaire, non pour la sanctionner : il faut baisser le nombre d’élèves par classe, recruter et former davantage les personnels.

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Éducation Luttes féministes

Brochure SUD Éducation : Agir contre les violences sexuelles et sexistes au travail

Bien que la lutte contre les violences faites aux femmes ait été proclamée grande cause des quinquennats d’Emmanuel Macron, les conclusions du rapport 2023 du Haut Conseil à l’Égalité Femme-Homme (HCEFH) soulignent un manque d’actions concrètes et la persistance d’une banalisation des violences faites aux femmes, y compris chez les jeunes générations, et un regain de stéréotypes sexistes chez les hommes de 25 – 34 ans.

Les chiffres concernant les violences faites aux femmes montrent l’étendue du combat à mener : ils sont insupportables.
• 1 femme sur 2 a déjà subi une violence sexuelle,
• pour 1 femme sur 6 le premier rapport est non consenti et non désiré,
• 16% des français·es ont subi une maltraitance sexuelle dans leur enfance,
• 75% des agressions islamophobes visent des femmes,
• 85% des personnes trans ont été agressées au cours de leur vie,
• 80% des femmes en situation de handicap ont été victimes de violences,
• 213 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint chaque année
• 94 000 femmes sont victimes de viol ou tentative de viol chaque année.

Et les violences ne s’arrêtent pas à la porte de nos lieux de travail. Lorsqu’on leur pose la question, 1 femme sur 5 affirme avoir subi des violences sexistes et/ou sexuelles au travail. En réalité, au moins 30% ont subi ces violences au sens juridique du terme (enquête IFOP 2019 pour la fondation Jean Jaurès). Seules 5% d’entre elles portent plainte.

Sommaire

  1. Violences sexistes et sexuelles au travail, de quoi parle-t-on ?
  2. Enfin une cellule dédiée pour le signalement et le traitement des violences !
  3. La protection fonctionnelle un dispositif pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail
  4. Animer une réunion d’information syndicale consacrée à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes au travail
  5. Revendications
  6. Ressources

1 – Violences sexistes et sexuelles au travail, de quoi parle-t-on ?

– Dans l’éducation nationale, ces violences font l’objet d’une omerta !
– Rappel des lois
– Quelques témoignages de violences sexistes et sexuelles au travail
– Au travail comme ailleurs, les violences se cumulent
– Impact et conséquence sur la santé des femmes

2 – Enfin une cellule dédiée pour le signalement et le traitement des violences !

3 – La protection fonctionnelle un dispositif pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail

4 – Animer une réunion d’information syndicale consacrée à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes au travail

5 – Revendications

6 – Ressources

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antifascisme International

DOSSIER VISA n°12 : De l’Italie de Meloni à la France de Le Pen

Il y a un peu plus d’un an, le 22 octobre 2022, pour la première fois depuis Mussolini, une leader d’extrême droite prêtait serment et prenait le pouvoir en Italie.

Son slogan préféré en meeting était : “Dieu, patrie, famille“.

Immédiatement, la dirigeante du Rassemblement national a chaleureusement félicité Giorgia Meloni : “Tous mes vœux de réussite” a-t-elle déclaré, en ajoutant : “Partout en Europe, les patriotes arrivent au pouvoir et avec eux cette Europe des nations que nous appelons de nos vœux“.

Rien d’étonnant à cela puisque le programme électoral 2022 du parti de Meloni, Fratelli d’Italia :

  • défend un modèle familial traditionnel et tourné vers la procréation,
  • s’oppose farouchement au droit du sol et à l’accueil des réfugié·es (Elle a d’ailleurs plusieurs fois réclamé que les ports italiens refusent les bateaux ayant secouru des migrants en mer Méditerranée),
  • s’oppose à l’Union Européenne en souhaitant une Europe confédérale,
  • s’attaque à l’âge de départ en retraite en voulant le repousser à 67 ans,
  • propose des réductions d’impôts à tous les étages (entreprises, ménages) et souhaite en même temps que l’État italien investisse davantage dans une industrie nationale et dans le protectionnisme. Son marqueur est la préférence nationale.

Les similitudes entre Meloni et Le Pen, même si celle-ci lui préfère son allié de longue date Salvini, le nouveau vice premier ministre, ont poussé les militant·es de VISA à produire ce dossier pour éviter le pire en 2027… Un antifasciste averti en vaut deux !

Après un retour sur les élections du 25 septembre 2022, la campagne électorale et la composition du gouvernement, ce dossier traite de la politique migratoire, de la suppression du RSA, des positionnements syndicaux.

Il se conclut par un historique du fascisme en Italie.

Avec cette documentation, les syndicalistes auront donc une vision précise de ce que fait l’extrême droite en matière de reculs des droits et des libertés lorsqu’elle prend le pouvoir.

Cet outil leur permettra d’affirmer haut et fort que l’extrême droite est plus que jamais l’ennemi à abattre, en France comme ailleurs.

Le dossier

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antifascisme Rail

Sud rail Solidaires avec son secrétaire fédéral visé par l’extrême droite

Dans plusieurs gares parisiennes, ainsi que sur les locaux du CCGPF, une affiche avec la photo de notre camarade Erik et le logo SUD-Rail a été placardisée, avec la motion  « Wanted ». En dessous de la photo un texte : « Anarchiste. Black Block. Syndicaliste d’extrême gauche. Mettons en pleine lumières les idéologues trotskistes du chaos »
C’est bien sûr une intimidation, des menaces et une attaque contre notre camarade, mais aussi une intimidation contre notre fédération, nos syndicats régionaux, nos syndiqué-e-s, et plus largement contre toutes celles et ceux qui combattent les idées de l’extrême-droite.

Solidaires 78 dénonce cette nouvelle attaque des nervis d’extrême droite contre le syndicalisme ouvrier.

Nous témoignons de toute notre solidarité à Erik et aux camarades de SUD Rail.

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Écologie

Expressions Solidaires, numéro spécial 25 ans de luttes : écologie

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/les-journaux-et-bulletins/expressions-solidaires/expressions-solidaires-n109-special-25-ans/ecologie/

Du congrès de 2008 en passant par la cop15 à Copenhague jusqu’au lutte d’aujourd’hui : la transformation écologique et sociale de la société que nous défendons est une urgence absolue !

À la suite de la création de la commission écologie au congrès de 2008, les mobilisations autour de la CoP15 (Conférence des Parties) en décembre 2009 à Copenhague marquent concrètement l’engagement écologique de l’Union syndicale Solidaires.Le collectif Urgence Climatique Justice Sociale se joint à l’initiative du collectif belge « Climat et Justice Sociale ». Celui-ci affrète « Un Train pour Copenhague » qui transportera depuis Bruxelles près de 800 militant·es dont une délégation Solidaires jusqu’à Copenhague pour se joindre aux mobilisations.Suite à cet événement à l’initiative de la FSU et de Solidaires, des militant·es syndicaux débattent toute la journée sur le thème « la crise écologique, une question syndicale ».


Et aujourd’hui où en sommes-nous ?

Nous avons été à l’initiative du collectif Plus jamais ça début 2020 renommé Alliance écologiques et sociales par la suite. Avec d’autres syndicats et ONG nous avons construit un plan de sortie de crise. Une autre planète vivable ne peut se faire qu’avec la participation des travailleuses et travailleurs.Il n’y a pas d’emploi sur une planète morte et la reconversion écologique est aujourd’hui une urgence absolue pour beaucoup de structure de Solidaires! Qu’il s’agisse de la mobilisation contre le projet d’autoroute A69 entre Castre et Toulouse, contre les méga bassines, contre le Lyon-Turin ou contre l’implantation d’un site Rockwool de fabrication de laine de roche hautement polluant, les Solidaires locaux sont très impliqués dans ces luttes contre les projets écocides. Face à ces projets destructeurs nous proposons des projets alternatifs à l’image de SUD Rail avec tout une plateforme sur le développement des transports publics et du fret ferroviaire. Ces quelques exemples montrent l’implication grandissante des équipes Solidaires pour aller concrètement vers la transformation écologique et sociale de la société que nous défendons.


Didier Aubé, secrétaire national de Solidaires et membre de la Fédération SUD PTT et Julie Ferrua, secrétaire nationale de Solidaires et membre de la Fédération SUD Santé Sociaux

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International Répression

(intersyndical) Iran : les exécutions capitales s’intensifient

Les nouvelles qui nous parviennent d’Iran sont très inquiétantes. Face a la montée de la colère sociale et populaire liée à la crise économique, le régime dictatorial accentue la répression en profitant du détournement de l’opinion publique mondiale vers de l’actuelle guerre à Gaza.

On note une nette augmentation du nombre d’arrestations d’activistes ouvrier.e.s sous des prétextes fallacieux : les autorités iraniennes ciblent de plus en plus des travailleur/euse.s et retraité.e.s accusé.es d’avoir organisé des manifestations pacifiques contre la cherté de la vie et les arriérés de salaires. La liste des arrestations et emprisonnements ne cesse de s’allonger. Parmi les plus récentes on peut mentionner : Reyhaneh ANSARINEZHAD (une militante ouvrière) ; Osman ESMAILI, Esmail GUERAMI et Kamran SAKHTEMANGAR (des ouvriers retraités et anciens détenus) ; Reza Aghdasi AGHDASI (travailleur licencié, invalide malade et sourd).

La répression frappe également nombre de personnes soutenant les salarié.es, exprimant des opinions ou convictions opposées à celles du régime, des avocat.es, des défenseurs/euses des droits des femmes et des droits humains, etc. Les femmes sont les premières victimes de ce régime autoritaire et patriarcal où le contrôle de leurs corps constitue l’un des piliers de ce régime. Après 28 jours de coma, l’étudiante Armita GAVARAND s’est éteinte samedi 28 octobre. Agée de 16 ans et originaire d’une région kurde, l’adolescente avait subi une violente altercation avec la police des mœurs du métro de Téhéran parce qu’elle ne portait pas de foulard.

Le pouvoir multiplie les exécutions, notamment publiques, pour tenter de terroriser la population : depuis le 7 octobre, le régime a exécuté plus de 120 personnes dont des dizaines d’opposant-es politiques et de militant.es des mouvements sociaux. Parmi ces victimes figure le prisonnier politique kurde Qassem ABASTEH, exécuté après 14 ans d’emprisonnement. Il avait été arrêté en 2008 pour « propagande contre le régime ». Citons également Milade ZOHRE-VAND un jeune ayant participé à des manifestations dans le cadre du mouvement « Femme, Vie, Liberté ».

La solidarité internationale est essentielle. Nous appelons toutes les organisations et personnes défendant les droits humains et ceux des travailleurs/euses à protester auprès des autorités iraniennes.

Les organisations syndicales françaises réaffirment leur solidarité avec les victimes de la répression. Elles condamnent avec force cette politique insupportable. Elles demandent : – L’abolition de la peine de mort, – L’annulation de toutes les condamnations injustes et contraires aux libertés et droits fondamentaux ; – La libération immédiate et sans condition de l’ensemble des militant·e·s emprisonné·e·s en raison de leurs opinions ou de leurs activités syndicales et associatives, ainsi que des citoyenn-es étranger.es dont Cécile KOHLER et Jacques PARIS ; nous demandons également l’arrêt des poursuites dont ils/elles font l’objet ; – Le respect par le régime iranien des Conventions internationales et notamment celles de l’Organisation internationale du travail (OIT), dont celles concernant la liberté d’association, de manifestation, de grève et de négociation collective.

Confédération française démocratique du travail (CFDT)

Confédération générale du travail (CGT)

Fédération syndicale unitaire (FSU)

Union syndicale Solidaires

Union nationale des syndicats autonomes (UNSA)

Paris, le 04/12/2023

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