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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Luttes migrant·es

Étranger·es : des conditions d’accueil de plus en plus dégradées

Conférence de presse jeudi 25 mai 2023 à 11 heures devant la sous-préfecture de Saint-Germain-en-Laye, 1 rue du Panorama

À l’appel de : ASTI Boucle de la Seine, ASTI de Marly-le-Roi, LDH de Conflans, LDH de Poissy et environs, Secours Catholique de Sartrouville, CEFY de Conflans, Croix Rouge de Houilles Carrières-sur-Seine, RESF 78 et UD CGT

Depuis un an, apparaissaient de plus en plus de dysfonctionnements, pour ne pas dire de « non-fonctionnement » des services préfectoraux en relation avec les étrangers.

Trois temps forts ont marqué les interventions des associations en lien avec le respect des droits :

1er février 2023. Mobilisation du collectif d’Île-de-France « Bouge Ta Pref », nous étions 300 devant la préfecture de Versailles et une délégation a été reçue. Il s’agissait de la défense du service public que sont la préfecture et les sous-préfectures et de dénoncer la « fabrique des sans-papiers » car sans renouvellement des cartes de séjour, l’étranger se trouve en situation irrégulière et perd non seulement son emploi mais tous ses droits sociaux.

27 mars 2023. La nouvelle secrétaire générale de la sous-préfecture de Saint-Germain répond à la demande de rendez-vous des différentes associations. À cette réunion des mesures destinées à un retour à la normale sont annoncées. C’est le fameux « plan Marshall » évoqué par le sous-préfet.

Quelques améliorations sont effectivement immédiatement visibles, notamment lapossibilité d’entrer sans rendez-vous certains jours pour « éviter les ruptures de droits ». On peut évaluer à plusieurs centaines, les étrangers qui en ont déjà profité.

28 avril 2023. Au vu de la situation problématique des files d’attente à la sous-préfecture, dont la presse s’est fait l’écho, nous décidons d’organiser une veille systématique d’observation.

Deux mois après le lancement de ce « Plan Marshall » et un mois après le début de nos veilles devant la grille de la sous-préfecture, quel bilan tirons-nous de ces actions ?

Renouvellement de titre de séjour : il concerne les personnes qui ont déjà un titre de séjour. Lors de nos veilles, nous avons rencontré des étrangers qui vivent en France depuis des dizaines d’années, des conjoints de français, avec des cartes de résident périmées, ainsi que des étrangers dont le titre de séjour est périmé pour certains depuis 2021 et qui doivent venir tous les 3 mois renouveler leur récépissé.

Dématérialisation. Nous avons également rencontré des personnes d’origine étrangère ayant fait leur demande par Internet (notamment des étudiants) ayant besoin d’un document indiquant que leur dossier était toujours « en phase instruction » par la sous-préfecture. Sans ce document, leur formation en alternance était remise en cause et les stages à l’étranger devenaient impossibles.

Extrême urgence. Les consignes semblent être de ne laisser passer les grilles que les personnes en « extrême urgence ». La demande est telle que chaque jour d’ouverture, de nombreuses personnes ne sont pas reçues à 15 heures lorsque les portes ferment. Elles doivent revenir de plus en plus tôt (la veille au soir… pour être « bien placées » dans la file d’attente).

Lors de cette conférence de presse, nous présenterons l’ensemble de notre bilan des veilles de ce mois, et d’une manière générale, le bilan des dysfonctionnements de la sous-préfecture de St-Germain-en-Laye.

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Finances publiques

L’impôt : une richesse commune

Le 13 avril dernier, G.Attal ministre de l’action et comptes publics a lancé l’opération « en avoir pour ses impôts » avec comme objectif d’expliquer au plus grand nombre à quoi servent leurs impôts. En parallèle, une grande consultation nationale est mise en place. Face à cette consultation orientée, Solidaires Finances Publiques publie un nouveau dossier : “L’impôt : une richesse commune“.

Cette publication a pour objectif d’expliquer le rôle et la place de l’impôt dans une société où les solidarités doivent être financées par un impôt juste et redistributif. 

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Histoire Industrie Internationalisme Répression Retraites Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 54

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : La Gazette en Yvelines

Source : Le Courrier de Mantes

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : Le Parisen

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : 78actu.fr

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Rail Transport

Sud Rail : action le 23 mai à 10 heures Gare de Lyon (Paris)

Mardi 23 mai, une tripartite – Ministre des Transports / Direction SNCF / Organisations syndicales – va se dérouler afin d’évoquer l’instruction de la Commission européenne concernant Fret SNCF … et sa possible liquidation.

Pour la fédération des syndicats SUD-Rail et l’Union syndicale Solidaires, le retour du fret sur le rail nécessite de reconsidérer et modifier radicalement la politique des transports en général.

Les pouvoirs publics, les capitalistes,… doivent sortir de la vision qui cantonne le fret ferroviaire au seul rôle de support de certaines activités de production. Il faut rompre avec la logique actuelle du système de transport et cette vision qui donne une part toujours plus croissante et de plus en plus monopolistique au fret routier.

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En grève ! Santé-Social

Mobilisation du Sanitaire, Social et Médico-Social le 23 mai

Partout où l’on peut, mobilisons nos forces le 23 mai pour le Sanitaire, le Social et le médico-social

La Fédération SUD Santé Sociaux confirme son soutien aux Rencontres Nationales du Travail Social, auxquelles elle participe activement avec d’autres organisations syndicales, des collectifs, des salarié·es syndiqué·es ou non et des étudiant·es.

Un grand mouvement sur les départements le 23 mai

Suite à la grande manifestation du 2 février à Paris, qui a réuni près de 4000 manifestant·es venu·es de toute la France, mais aussi aux 10èmes rencontres Nationales du travail Social en lutte qui se sont déroulées à Lille fin mars, a été voté un mouvement national le 23 mai, jour de négociation de notre branche BASS-MS.

La Fédération SUD Santé Sociaux se joint à cet appel et invite tous les syndicats départementaux à s’organiser et relayer cette nouvelle date revendicative pour que cet appel soit le plus largement suivi par les salarié·es et les agent·es qui souhaitent faire de ce jour une tribune pour se faire entendre et faire comprendre au gouvernement que nous sommes toujours déterminé·es à faire perdurer nos métiers dans des conditions décentes et des salaires tout aussi décents.

Nos revendications 

  • Un accord « 183 euros pour tous·tes les travailleur·euses de notre secteur ». 
  • Des augmentations de salaires à la hauteur de la perte du pouvoir de vivre que l’on subit depuis des années par la non valorisation de nos points d’indice et dernièrement par la très forte inflation qui impacte particulièrement les bas salaires. 
  • Egalité de traitement Femme/Homme, d’autant plus fragilisée dans nos métiers très fortement féminisés et souvent à temps partiels. 
  • Une carrière avec évolution linéaire et sans barrage pour tous·tes. 
  • L’arrêt de la déréglementation du temps de travail. 
  • L’ouverture de nouveaux établissements d’accueil pour accompagner les personnes qui en ont besoin dans de bonnes conditions de vie. 
  • Un plan d’embauche massif avec des effectifs et des conditions de travail décents. 
  • Un vaste plan de formation qualifiante. 
  • La fin de la mise en place de la tarification à l’acte (SERAFIN-PH). 
  • Un système de protection sociale unique, uniforme et universel assuré à 100 % par la sécurité sociale. 
  • La fin de la marchandisation de notre secteur au profit d’un grand secteur public. 
  • L’abrogation de la réforme des retraites, et une retraite à 60 ans et 37,5 annuités.

Tous·tes ensemble pour faire de ce 23 mai un moyen de se faire entendre par nos financeurs et le Gouvernement et pour améliorer nos conditions de travail et d’accueil.

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Accidents du travail Actu Solidaires 78 Lecture

Jeudi 25 mai – rencontre Matthieu Lépine auteur de L’Hécatombe invisible

À partir de 20 heures, à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay, rencontre avec Matthieu Lépine

Ils s’appelaient Michel, Harouna, Franck, Romain, Hugo, Christiane, Yucel ou encore Teddy. Ils étaient ouvriers, travailleurs indépendants, apprentis, parfois même stagiaires. Tous ont en commun d’avoir perdu la vie dans l’exercice ou l’apprentissage de leur métier.

Matthieu Lépine dénombre les accidents du travail mortels depuis plus de quatre ans. Son ouvrage dévoile le bilan terrifiant de ce recensement inédit. Chiffres, témoignages, analyses, L’Hécatombe invisible lève un tabou sur une réalité ignorée : la mort au travail est un fait social majeur en augmentation qui concerne des travailleurs souvent jeunes et au statut précaire.

Non-respect des obligations de sécurité, négligence de la formation, recours massif à une main-d’œuvre intérimaire ou employée en sous-traitance, déresponsabilisation des entreprises, la dégradation généralisée des conditions de travail est au cœur des enjeux sur la question des accidents professionnels. Un document édifiant.

Matthieu Lépine enseigne l’histoire-géographie en Seine-Saint-Denis. L’Hécatombe invisible est son premier livre

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Histoire

(appel unitaire) 50 ans après, que nous dit aujourd’hui la lutte des Lip ?

« On fabrique, on vend, on se paye ». C’est ce qu’ont fait les grévistes de Lip en 1973, il y a cinquante ans. Ouvrières et ouvriers de l’horlogerie à Besançon, elles et ils ont défié l’ordre et la légalité capitaliste des mois durant. Parce qu’elle a incarné l’insubordination ouvrière des années 68 et la convergence des combats de cette période, notamment avec celui du Larzac ; Parce qu’elle a rendu vivante, en pratique, l’idée d’autogestion avec la remise en route de la production de montres et le versement de « payes sauvages » pour financer la grève ; Parce qu’elle a été traversée, percutée, par l’affirmation féministe ; Parce qu’elle a été une importante lutte contre les licenciements en ces premiers temps de montée au chômage de masse :

La grève des Lip porte en elle les aspirations d’égalité et d’émancipation qui nous animent, elle nous parle, elle nous inspire, elle est notre patrimoine commun.

Nous souhaitons faire vivre la mémoire de cette grève et l’interroger au présent, au travers de nos résistances, de nos luttes et de nos espoirs d’aujourd’hui. Et nous n’en manquons pas à l’heure des imposantes et décisives mobilisations pour la défense du droit à la retraite. Nous proposons que des initiatives soient prises nationalement, en lien avec celles existant à Besançon. Nous invitons à deux temps forts pour ce cinquantenaire : Les samedi 17 et dimanche 18 juin 2023 : parce que la date du 18 juin 1973 est celle de l’AG des grévistes de Lip qui décida de la relance de la production. Les samedi 30 septembre et dimanche 1er octobre 2023 : en écho à la manifestation nationale du 29 septembre 1973 à Besançon de 100 000 personnes en solidarité avec les Lip.

Hier comme aujourd’hui : Lip, Lip, Lip, hourra !


Les premiers signataires de l’appel :

  • Alternative ESS
  • Amis de Tribune socialiste
  • Association Autogestion
  • Ateliers Travail et Démocratie
  • Attac
  • Cerises, la coopérative
  • Confédération paysanne
  • Contretemps, revue de critique communiste
  • Éditions Syllepse
  • FSU
  • Institut Tribune socialiste
  • Politis
  • Réseau AAAEF
  • Réseau féministe « Ruptures »
  • La Révolution prolétarienne
  • Syndicollectif
  • Union syndicale Solidaires
  • Les Utopiques
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