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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Grande distribution Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte !

Cette rubrique propose un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Informations forcément non-exhaustives, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Grève dans les laboratoires…

18 mai : grève des techniciens de laboratoire du plateau technique d’Eurofins Biolab aux Mureaux (Yvelines)

Une technicienne expose les revendications des grévistes : ” Nous voulons être reconnus comme personnel de santé. Nous sommes les oubliés du Ségur ! Pourtant, nous avons beaucoup donné depuis le début de la crise sanitaire et en échange, il y a toujours ce manque de considération. On nous explique que si on ne veut pas faire d’heures supplémentaires, on a qu’à changer de métier. Pareil si on ne veut pas travailler quand on est cas contact.”

Source : 78 actu.fr

Yvelines. Rambouillet : grève au laboratoire de l’hôpital

Quasiment toute l’équipe du laboratoire de l’hôpital de Rambouillet a participé à la grève ce mardi. Ils s’estiment “les oubliés” de la crise sanitaire.

Presque tous les employés du laboratoire de Rambouillet étaient en grèves ce mardi 18 mai 2021.
Presque tous les employés du laboratoire de Rambouillet étaient en grèves ce mardi 18 mai 2021. (©78actu)

Par Philippe Cohen

A Rambouillet (Yvelines), si six laborantins été réquisitionnés, la plupart des 23 membres du personnel étaient en grève ce mardi, à l’appel de la CGT.

« Nous sommes un maillon essentiel de l’hôpital. Nous nous relayons 24h sur 24 et 7j sur 7, or, nous avons été oubliés des revalorisations de salaires », soulignent les grévistes devant le centre hospitalier de Rambouillet (Yvelines). 

Source : 78 actu.fr

Quel avenir pour les salarié·es de l’entrepôt Hachette de Maurepas-Coignières ?

La perspective d’un déplacement du centre de logistique vers Allainville d’ici 2026 se confirme. Les personnels s’inquiètent des difficultés pour accéder au site prévu par la direction, situé à plus de 30 minutes de leur site actuel, et ne savent pas encore quelles conséquences la modernisation du travail aura sur les emplois, sans compter ce que deviendront les dizaines d’intérimaires constamment employé·es par Hachette.
De nouveau, la modernisation et le profit, au détriment des conditions de vie des salarié·es !

Sources : Les Univers du livreLa Gazette Saint Quentin en Yvelines

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Actu Solidaires 78 Collectivités territoriales

Audrey, assistante sociale assassinée dans l’exercice de ses fonctions

Un policier est mort assassiné. Cet acte profondément regrettable et inadmissible devrait interroger sur les missions de la police, ses moyens et sa formation. Or à l’inverse et comme toujours, il sert de surenchère sécuritaire et liberticide nauséabonde de la part de tout un personnel politique de même que médiatique. Surtout que pendant ce temps-là, un autre fait divers tout aussi grave avait lieu au travers de la mort d’une assistante sociale du département de l’Aube lors d’une de ses visites à domicile dans le cadre d’un accompagnement professionnel personnalisé. Pour ce fait divers, ni relais médiatique ni déclaration politique, ou presque.

La liste des assistant-es sociaux tué-es ces dernières années dans l’exercice de leur fonction est longue. Aussi ce nouveau drame mériterait tout autant des manifestations d’hommage et de soutiens aux assistant-es sociaux lesquels figurent en bonne place des premier-es de corvée, chargé-es de panser les plaies d’une société malade de la dilution des liens sociaux et de la destruction des cadres collectifs et dispositifs permettant pourtant d’amortir la misère sociale. Outre l’indispensable renforcement de leurs moyens et de leur protection, il mériterait que le gouvernement se mobilise réellement face aux véritables urgences sociales, en supprimant les causes plutôt que de participer au bruit de bottes sécuritaire qui ne sera d’aucun effet. C’est d’un véritable plan de lutte contre la pauvreté, pour la mise en place de services publics sociaux dont la société a besoin. Nous n’avons pas besoin de lois liberticides et sécuritaires qui n’arriveront jamais à pallier les effets délétères de la misère sociale.

Ce qu’il nous faut, ce sont d’assistant-es sociales en nombre, protégées et reconnues dans leurs fonctions, dotées des moyens à hauteur des enjeux dans un contexte d’aggravation des inégalités et de paupérisation des populations fragiles. Des politiques sociales luttant réellement contre le chômage et les discriminations, pour l’accroissement des salaires, pour la mise en place de services publics utiles à la population, voilà les urgences que nous revendiquons et exigeons. Maintenant.

>> Voir le Communiqué de SUD Collectivités territoriales

Documents à télécharger

Audrey, assistante sociale assassinée dans l’exercice de ses fonctions

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Éducation Lecture

Nos adhérente·es publient : Étincelles pédagogiques

Paroles d’élèves, pratiques de profs.

De l’agitation, des heurts, des cris, des enthousiasmes, des impatiences, des émotions vives, mais aussi des découvertes, des étonnements, des doutes et des contestations : voilà ce qui se passe dans nos classes, bien loin des représentations qui voudraient que les enseignant·es fassent cours, transmettent, gardent le contrôle de séances bien programmées et que les élèves écoutent, récitent, obéissent en bougeant le moins possible. La confrontation de ces rôles, que nous attribuent l’école et la société, et des réalités de la classe crée inévitablement des étincelles. Étincelles de colère et de désarroi, étincelles de joie et de vie, mais peut-être aussi étincelles d’émancipation.
Ces récits d’expériences, qui partent des paroles d’élèves, dans ce qu’elles disent et contestent de l’école, comme de la société et du monde, tentent ainsi d’illustrer la possibilité d’une autre classe et d’une autre école, de celles qui permettent l’expression de la vie et esquissent un chemin vers l’émancipation de tou·tes.

L’autrice

Jacqueline Triguel est professeure de français et syndicaliste en collège. Elle participe au collectif Questions de classe(s) ainsi qu’au groupe Freinet second degré d’Île-de-France.

Parution : 3 juin 2021
278 pages — 10 €
ISBN physique : 9782377292080
ISBN numérique : 9782377292097

PRÉVENTE / SOUTIEN

Cet ouvrage sera disponible le 3 juin 2021.
Pour soutenir les éditions Libertalia,
vous pouvez le commander maintenant
sur notre librairie en ligne
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il vous sera envoyé dès sa parution.

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Avec les AESH, toutes et tous en grève le 3 juin !

Le ministre Blanquer a fait de l’école inclusive la vitrine de sa politique éducative. Or sur le terrain, les personnels de l’Éducation nationale dressent un constat alarmant de la scolarisation des élèves en situation de handicap. L’école inclusive de Blanquer ne parvient pas à assurer l’accompagnement de la scolarité des élèves en situation de handicap. Voici plusieurs raisons :

  1. L’administration ne parvient pas à recruter des personnels AESH en nombre suffisant pour accompagner les élèves qui ont des notifications MDPH. Pourquoi ? Parce que les conditions salariales sont trop mauvaises !
    • À cause des temps incomplets imposés, les AESH travaillent en moyenne 24h pour 750 euros !
    • Parce que l’administration s’entête à parler de « missions » d’AESH et refuse de reconnaître qu’il s’agit d’un vrai métier.
  2. Pour pallier le manque de personnels, les services départementaux mutualisent les moyens dans les PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés). Avec cette mutualisation, les élèves accompagné-e-s perdent des heures d’accompagnement et les AESH prennent en charge davantage d’élèves sur des plus petites quotités horaires, en passant d’un établissement scolaire à l’autre. Dans les PIAL, seule la logique comptable prévaut : ce ne sont pas les besoins qui déterminent les moyens, mais les moyens disponibles qui déterminent la quotité d’accompagnement.
  3. La formation des personnels est toujours insuffisante et le nombre d’élèves par classe reste généralement trop élevé pour véritablement garantir un maximum de réussite aux élèves en situation de handicap.

Les AESH se sont massivement mobilisé-e-s le 8 avril pour revendiquer la reconnaissance de leur métier avec la création d’un vrai statut de la Fonction Publique avec un temps de travail à plein-temps et un salaire complet. La reconnaissance du métier d’AESH est indispensable pour assurer une véritable inclusion scolaire. 

Face au mépris du gouvernement et à la casse du service public d’éducation, soyons solidaires !

Pour gagner un véritable statut pour les AESH, il faut se mobiliser massivement, tou-te-s ensemble, AESH, enseignant-e-s, CPE, AED… l’accompagnement de la scolarité des élèves en situation de handicap est l’affaire de tou-te-s.

SUD éducation revendique un statut d’Éducateur-trice Scolaire Spécialisé-e intégré dans la Fonction Publique avec un  temps plein d’accompagnement à 24h.

Contactez le syndicat SUD éducation de votre département pour connaître le rendez-vous de mobilisation !

Les droits des AESH, c’est l’affaire de toutes et tous !

Avec les AESH, toutes et tous en grève le 3 juin

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Actu Solidaires 78 antifascisme

Manifestation antifasciste : 8 ans après, Clément vit dans nos luttes !

L’Appel commun

8 ANS APRÈS, CLÉMENT VIT DANS NOS LUTTES !

Il y a 8 ans, Clément Méric, militant antifasciste et syndical, était assassiné par des militants néonazis, en plein Paris. En mai prochain, se tiendra le procès en appel de ses meurtriers, condamnés en première instance. Bien qu’il soit nécessaire que la justice reconnaisse la responsabilité des militants de l’organisation néonazie Troisième Voie qui s’en sont pris à Clément et à ses amis ce 5 juin 2013, cela ne saurait suffire car, par-delà la question judiciaire, il est impératif d’organiser une mobilisation politique et de replacer le meurtre de Clément sur le plan politique : la montée en puissance de l’extrême droite et de ses violences dans le monde.

Car 8 ans après sa mort, les forces fascistes contre lesquelles luttait Clément ne cessent de progresser. En plus de l’essor électoral du Rassemblement national, on a pu observer non seulement la persistance des violences perpétrées par des groupes d’extrême droite, mais aussi la circulation de leurs idées, des plateaux télés jusqu’au plus haut sommet de l’État. Depuis 8 ans, on a vu la chasse aux migrant-e-s s’intensifier, le racisme institutionnel et en particulier l’islamophobie gagner en légitimité et en intensité dans toutes les sphères de la société. On a vu le complotisme se développer et les actes antisémites augmenter. On a vu les violences policières s’étendre, tandis que des politiques néolibérales frappent de plein fouet les plus démuni-e-s. Les mouvements sociaux de ces dernières années ont été largement réprimés, cette répression s’étendant à celles et ceux qui luttent contre les idées réactionnaires, qu’illles soient antifascistes, syndicalistes ou militant-e-s LGBTQIA+.

Face au tournant autoritaire de l’État et à la radicalisation d’une large partie du champ politique français, nous serons dans la rue le 5 juin, en mémoire de Clément, mais aussi pour appeler à poursuivre les combats qu’il menait.

Au lendemain du procès en appel des assassins de Clément Méric (25 mai – 4 juin, TGI d’Évry) :

MANIFESTATION ANTIFASCISTE
SAMEDI 5 JUIN 2021
14H PLACE DE LA RÉPUBLIQUE

Le Tract Solidaires

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Actu Solidaires 78 Automobile

Les salariés de l’Ingénierie/Tertiaire Renault en grève


Les syndicats SUD, CFDT, CGT, CFE-CGC, FO et SM-TE appellaient l’ensemble des salariés Renault et sous-traitants à faire grève contre l’externalisation de la maintenance et pour défendre leur emploi jeudi 20 mai, avec des rassemblements à 10h sur les sites de Lardy, Aubevoye, Guyancourt et VSF.

Tous les syndicats des sites Renault d’Ingénierie/Tertiaire de Guyancourt, Aubevoye, Lardy et Villiers-Saint-Frédéric appellent à une journée de mobilisation contre un projet d’externalisation, et pour la défense des emplois dans l’Ingénierie et les fonctions support de Renault.

SUD demande à la direction de Renault d’abandonner son projet d’externalisation de la maintenance des moyens d’essais de l’Ingénierie et de ses 27 salariés (17 à Lardy, 6 à Aubevoye, 3 au TCR et 1 au Mans), et l’arrêt des suppressions de postes sans reclassement interne.

Avec un objectif de 2500 suppressions de postes dans l’Ingénierie/Tertiaire, toutes les directions sont touchées. De nombreux salariés dont le poste est supprimé commencent à se retrouver sans solution de mobilité ou de reclassement interne. Cette méthode de management, qui vise à pousser les salariés à un départ soi-disant « volontaire » dans le cadre d’une Rupture Conventionnelle Collective, est inadmissible.

Après les promesses d’un plan d’économie « sans souffrance sociale », la direction lance un plan de com’ sur la Responsabilité Sociétale et Environnementale. Jean-Dominique Senard (Président de Renault) et Luca De Meo (Directeur Général de Renault) n’ont cessé de souligner lors de l’AG des actionnaires « la dimension profondément humaine et généreuse de Renault Group », affirmant que « chez Renault, la technologie et l’innovation sont toujours au service de l’humain ». Mais sur le terrain, une vague d’externalisation, de délocalisation et de perte d’activités déferle sur des salariés en souffrance.

Alors que JD Senard déclare que « chez nous, chacun peut trouver sa place, et participer à une aventure collective », des centaines de salariés de l’Ingénierie/Tertiaire n’y ont plus leur place. Pour beaucoup, l’aventure collective menace de se finir en plan de départ ou en externalisation forcés.

Du travail, il y en a. Les enjeux des nouvelles mobilités et de la transition écologique doivent être source d’emplois, notamment dans l’Ingénierie. Au lieu de cela, ils sont le prétexte à une casse sociale.

Tous les syndicats (SUD, CFDT, CGT, CFE-CGC, FO et SM-TE) appellent l’ensemble des salariés Renault et sous-traitants à la grève jeudi 20 mai à partir de 10h, avec des rassemblements devant les sites Renault de Lardy et d’Aubevoye, et à l’intérieur du Technocentre de Guyancourt et du site de Villiers-Saint-Frédéric.

Communiqué SUD Renault Guyancourt/Aubevoye mardi 18 mai 2021

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Précarité Ressources juridiques Secteur associatif TPE / TPA

Nouveau guide d’autodéfense à l’usage des salarié·es des très petites associations !

Dans le cadre de la campagne électorale TPA (Très Petites Associations) qui a eu lieu du 22 mars au 6 avril 2021, ASSO-Solidaires a produit un nouveau guide d’autodéfense à l’usage des salarié-es des TPA, et il est beau ! (Merci Anaïs Enjalbert pour la couverture !)

Vous y trouverez toutes les infos juridiques mises à jour (attention ! ces infos se périment, c’est pour cela qu’on a noté la date de rédaction sur toutes les pages)

On a voulu ce guide outillant niveau technique, avec des références au code du travail chaque fois mises en exergue, mais aussi outillant syndicalement : dans les encadrés, vous trouverez des rappels des valeurs d’ASSO-Solidaires et des combats qu’on peut et veut mener collectivement.

Vous trouverez aussi en fin de guide un petit rappel des acquis obtenus en luttant !

Ce guide peut aussi être utile pour toutes les personnes salariées dans une association qui n’est pas une TPA, parce que le code du travail est le même pour tou-tes !

N’hésitez pas à le diffuser autour de vous et à nous faire parvenir vos retours, remarques, suggestions pour une prochaine réimpression !

>> contact@syndicat-asso.fr

Téléchargez le guide ici !

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Internationalisme Palestine

Solidaires avec la grève générale en Palestine

L’Union syndicale Solidaires se félicite de l’unité du mouvement ouvrier palestinien, et soutient la grève générale à laquelle il a appelé ce mardi 18 mai dans toute la Palestine historique, pour protester contre les massacres perpétrés par Israël à Gaza, la répression coloniale, l’apartheid et le nettoyage ethnique mis en œuvre contre les communautés palestiniennes.

Avec elles et eux, nous appelons au démantèlement du régime d’occupation militaire et
colonial d’Israël dans les territoires qu’il occupe depuis 1967, nous appelons à des sanctions contre cet État qui ne respecte pas le droit international, et un embargo sur tous les échanges commerciaux, militaires et de recherche. Nous appelons au désinvestissement des entreprises françaises en Israël, et au boycott des produits israéliens tant que les droits fondamentaux du peuple palestinien ne seront pas respectés.

Enfin, l’Union syndicale Solidaires appelle à participer à tous les rassemblements unitaires de solidarité avec la lutte des Palestiniennes et des Palestiniens, en particulier samedi 22 mai prochain.

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Internationalisme Palestine

Soutenons la résistance palestinienne

De multiples mobilisations pour les Palestinien-ne-s malgré l’autoritarisme du gouvernement

Piétinant un droit constitutionnel, le ministre Darmanin a annoncé, par voie de tweet jeudi, l’interdiction d’un certain nombre de manifestations préalablement autorisées pour ce week-end. Cela a été d’abord le cas pour Paris. D’autres villes ont suivi cette interdiction.

Dans de nombreuses villes, y compris celles où les manifestations étaient interdites, des cortèges pacifiques et déterminés se sont retrouvés partout sur le territoire en solidarité avec les Palestiniens et Palestiniennes.

A Paris, le gouvernement a, par l’entremise de son préfet, fait une fois de plus usage de la force en nassant, gazant, et réprimant fortement avec un dispositif policier démesuré, dans un contexte où nos libertés sont étouffées depuis plusieurs mois.

Nous soutiendrons celles et ceux qui subiront répression, arrestation ou poursuite pour avoir exprimé leurs opinions et exercé leur liberté constitutionnelle de manifester.

L’Union syndicale Solidaires dénonce ce gouvernement autoritaire qui cherche à museler toute contestation sociale, toute solidarité internationale, qui instrumentalise les colères et veut nous faire passer pour des antisémites.

Israël est un État colonial qui ne respecte pas le droit international. Nous refusons les amalgames et réaffirmons notre combat contre l’antisémitisme et tous les racismes qui n’ont jamais leur place dans nos luttes.

Solidaires soutient la lutte du peuple palestinien pour son droit à l’autodétermination. Nous continuerons à exprimer nos solidarités avec les Palestiniens et Palestiniennes dans notre syndicalisme internationaliste au quotidien et dans la rue !

Soutenons la résistance palestinienne

Ratonnades à la porte de Damas – Nettoyage ethnique à Sheikh Jarrah – agressions militaires sur l’esplanade des mosquées – bombardements à Gaza :

SOUTENONS LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE

Ces dernières semaines, en plein ramadan, Israël intensifie sa politique de colonisation violente, harcèle, et tue les Palestinien-ne-s.

- Durant près d’une semaine à la fin avril, de jeunes israéliens, israéliennes et organisations de colons d’extrême droite ont crié Mavèt la’Aravim” [Mort aux Arabes !] et “Jérusalem est à nous !”, en pleine nuit de la Porte de Damas à Sheikh Jarrah, quartiers arabes de Jérusalem, blessant des centaines de Palestinien-ne-s . Ces “ratonnades” de masse à l’israélienne font suite au retour de Kach, parti d’extrême droite, à la Knesset, interdit depuis 1994.

- Depuis le 2 mai, dans le quartier de Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, territoire occupé, 13 familles sont sur le point d’être expulsées pour que des colons israéliens puissent s’y installer, alors qu’elles y vivent depuis des générations. Les colons d’extrême droite harcèlent quotidiennement les familles palestiniennes, et les forces militaires sionistes agressent les résident-e-s palestinien-ne-s et arrêtent celles et ceux qui défendent les maisons des familles palestiniennes. C’est un véritable nettoyage ethnique qui est en cours, malgré l’ordre de l’ONU d’arrêter les expulsions. La mobilisation palestinienne paye, la Cour Suprême israélienne a reporté sa décision sur le futur des familles, mais la lutte doit continuer !

- Le 6 mai, l’armée israélienne a assassiné Saïd Youssef Odeh, un jeune footballeur Palestinien de 16 ans au cours d’un raid près de Naplouse.

- Dans cette période de grande tension, depuis le 7 mai, les militaires israéliens sèment la terreur en attaquant les Palestinien-nes priant à la Mosquée Al Aqsa, à coups de gaz lacrymogène, de grenades, et de balles en caoutchouc. A ce jour, plus de 500 Palestinien-nes ont été blessés dans cette agression féroce.

- Enfin, ces dernières 24 heures, des attaques aériennes israéliennes ont eu lieu dans la bande de Gaza. Le Ministère de la santé palestinien indique que 24 Palestinien-ne-s dont 9 enfants ont été tué-e-s, et 65 autres personnes ont été blessées. Ce déferlement de violence n’est que la partie émergée de l’iceberg de l’oppression quotidienne vécue par les Palestinien-nes depuis la Nakba. Ces nouvelles violences s’inscrivent dans un contexte de colonisation accrue et d’appropriation des terres palestiniennes quotidien depuis 1948.

Depuis 1948, les Palestiniennes et Palestiniens se battent chaque jour pour avoir le droit de rester chez eux, en paix. Aujourd’hui, la Nakba est toujours en cours. Cette politique coloniale israélienne meurtrière doit cesser !!!

L’Union Syndicale Solidaires apporte tout son soutien au peuple palestinien qui se bat quotidiennement contre la colonisation, le fascisme, le racisme, l’apartheid, les violations des droits humains et du droit international, et pour son autodétermination.

Nous demandons que cessent immédiatement ces violences, que des sanctions soient exercées sur le gouvernement israélien tant qu’il ne pourra par garantir la sécurité des Palestinien.nes, et nous revendiquons :
- L’égalité des droits pour tous et toutes les Palestiniennes,
- Le démantèlement du Mur d’apartheid, la fin de l’occupation de la Cisjordanie, du Plateau du Golan et de Jérusalem Est, ainsi que la fin du blocus de Gaza.
- Le retour des réfugié-e-s palestinien.ne-s sur leurs terres.

Solidaires appelle a participer à tous les rassemblements en France en soutien au peuple palestinien

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