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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 antifascisme

La lettre de VISA – Vigilance syndicale antifasciste

Les articles parus sur VISA en février.
Communiqué intersyndical 78 : Non au racisme, non à la haine anti-pauvres et anti-sociale !
preview Le samedi 11 février est le jour choisi par le parti identitaire et xénophobe d’Eric Zemmour pour manifester contre un centre d’hébergement pour SDF au domaine de Thiverval-Grignon dans notre département des Yvelines. Ce centre d’hébergement accueille majoritairement des femmes avec leurs enfants ! En plus de faire la chasse aux pauvres, cette action coup… afficher en ligne.
Dégradation des locaux de la CGT Poissy L’extrême droite : ennemie des travailleurs et travailleuses
preview L’Union syndicale Solidaires 78 dénonce l’attaque perpétrée le 19 février 2023 contre les locaux de l’Union locale CGT Poissy et apporte tout son soutien à nos camarades de la CGT. Ces dégradations, ciblant le camp des travailleurs et des tra- vailleuses, surviennent dans une situation très vive de lutte contre la réforme des retraites. Dans… afficher en ligne.
Interview d’un camarade de VISA dans revue “Témoins” du SNJ CGT
preview “Il faut resister aux information non vérifiées et valoriser la rigueur intellectuelle” Bernard Schmid, avocat au barreau de Paris et militant antifasciste depuis la fin des années quatre-vingt, adhère en 1992 à Ras l’Front. En 1995, il s’implique dans la défense des services publics et perçoit le travail de terrain et la défense des luttes… afficher en ligne.
CGT PJJ Île de France : Lettre Ouverte à l’attention de Monsieur le Directeur interrégional de la PJJ d’Île de France & d’Outre-Mer : « Du vide de l’esprit à la lourdeur des actes »
preview Monsieur le Directeur interrégional, La pensée réactionnaire serait-t-elle devenue fréquentable, décomplexée, affichée ? Les résultats des dernières élections nationales ont mis à bas nos dernières illusions sur le sujet tant les candidats adorateurs de cette France « qui rayonnait dans le monde » ont attiré sur leurs noms des millions d’électeurs désœuvrés. Quand certains préféraient… afficher en ligne.
Communiqué de presse Biélorussie : L’intersyndicale appelle à la libération de Aliaksandr Yarashuk et tou.te.s les syndicalistes biélorusses emprisonné.e.s
preview Après avoir emprisonné des dizaines de dirigeant.e.s et militant.e.s syndicaux.ales, en avril, puis interdit le mouvement syndical, le régime biélorusse a poursuivi une série de procès contre des syndicalistes, dont plusieurs ont déjà été condamné.e.s à de longues peines de prison. Le dernier procès en date contre le président du BKDP Aliaksandr Yarashuk, le vice-président… afficher en ligne.
CGT Auvergne Rhône-Alpes : L’extrême droite n’a rien à faire dans nos manifestations
preview Que ce soit le Rassemblement National (RN, ex-FN) ou ses satellites des Patriotes, de Reconquête, le parti d’Eric Zemmour, ou bien de la Cocarde étudiante, les organisations d’extrême droite tentent de se réapproprier la colère légitime contre le projet de réforme des retraites du gouvernement Macron. Elles s’infiltrent dans nos manifestations à travers la région… afficher en ligne.
Tract VISA 38 : L’extrême droite n’a rien a faire dans nos manifestations
preview L’extrême-droite, une imposture sociale ! Que ce soit le Rassemblement National (RN, ex- FN) ou ses satellites des Patriotes, de l’Action Française ou de l’UNI ou bien reconquête, le parti d’Eric Zemmour, les organisations d’extrême droite tentent de se réapproprier la colère légitime contre le projet de réforme des retraites du gouvernement Macron. Pourtant, derrière… afficher en ligne.
Communiqué : Justice pour les camarades Antifascistes à Marseille
preview Communiqué suite à l’interpellation de 3 manifestants contre l’inauguration d’un local Reconquête à Marseille. afficher en ligne.
Communiqué de presse intersyndical Côtes d’Armor – Abandon du projet Horizon à Callac : NON, les fascistes ne gagneront pas !
preview C’est par la presse que l’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires apprenait l’abandon du projet Horizon par la municipalité de Callac le 21 décembre 2022. La pression permanente exercée sur les élu.es par les groupuscules d’extrême droite a eu raison de ce projet porté par le fond de dotation Merci et la municipalité de Callac. Les… afficher en ligne.
Communiqués syndicaux contre l’extrême-droite à Carhaix
preview Plusieurs communiqués en soutien aux employé.es du journal Le Poher et à la rédaction de France 3, menacé par l’extrême-droite après leurs sujets sur le projet Horizon à Callac. afficher en ligne.
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Écologie Énergie Histoire Idées, débats, cultures Industrie Répression

Mercredi 8 mars – Ciné débat La Syndicaliste aux Mureaux

CINE-DEBAT

Journée internationale pour   les droits des femmes

Mercredi 8 mars 2023 – 20h

Séance unique – entrée gratuite

La syndicaliste, film de Jean-Paul Salomé, avec Isabelle Huppert

                                                                                                                                Cinéma Frédéric Dard Les Mureaux

A l’occasion du 8 Mars 2023, présenter ce combat courageux d’une syndicaliste et lanceuse d’alerte est particulièrement d’actualité. Car il y a de plus en plus de judiciarisation des actes militants, de femmes malmenées parce que femmes (inégalités de salaire, projet de loi Retraites etc..), mise en avant de l’énergie nucléaire sans débat …

La Syndicaliste rappelle une histoire vraie de 2012 rapidement étouffée : celle de Maureen Kearney, syndicaliste à Areva, retrouvée chez elle ligotée à une chaise, la lettre A scarifiée sur le ventre. Engagée dans un combat contre sa direction pour dénoncer des transferts de technologie nucléaire entre la France et la Chine via EDF… elle porte plainte, mais tout un système économique, politique et judiciaire semble vouloir sa perte : de victime de viol, elle devient inculpée !

Adapté du livre-enquête éponyme de Caroline Michel-Aguirre, le réalisateur le reprend point par point, dans un montage d’une belle intelligence. Tout est vrai dans cet exemplaire thriller qui tient en haleine !

De quoi être convaincu.es que nous devons continuer à défendre nos droits et nos vies, sans relâche. Collectivement nous sommes plus fort.es !

Soirée co-organisée par la municipalité des Mureaux et Attac 78 Nord pour le débat.

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Actu Solidaires 78 En grève ! Luttes féministes

8 mars grève féministe ! Grandes Gagnantes : le retour

Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Nous appelons à la grève féministe en solidarité avec nos sœurs du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression. Nous soutenons nos sœurs ukrainiennes confrontées à une guerre cruelle et meurtrière dont un grand nombre vit en exil ou ont à affronter la peur des bombardements et les exactions des soldats russes. Nous soutenons nos sœurs féministes russes qui manifestent contre ces menées militaristes au prix souvent de leur liberté.

Nous appelons à la grève féministe pour gagner l’égalité au travail et dans nos vies, pour garantir notre indépendance économique.

En France, le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cette réforme, le 8 mars est l’occasion demettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation. Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons !

Toujours payées un quart en moins, concentrées sur les emplois moins bien rémunérés et à temps partiels, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ne pas pouvoir boucler les fins de mois. Au lieu de sanctionner les entreprises qui discriminent, au lieu d’augmenter les salaires et les pensions,de lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, ce gouvernement et le patronat veulent imposer une réforme des retraites violente et injuste. Contraintes par des salaires plus faibles et des carrières plus courtes du fait de la prise en charge des enfants et des aîné·es, nous touchons déjà aujourd’hui une pension en moyenne inférieure de 40% à celle des hommes. Reporter encore l’âge de départ, alors que nous sommes nombreuses à partir en retraite avec une carrière incomplète dégradera encore notre situation. Nous refusons de travailler plus pour gagner moins ! Au contraire, mener des politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procurerait des cotisations supplémentaires supérieures au déficit invoqué par le gouvernement pour justifier la réforme des retraites.

Handicapées, nous subissons d’autant plus les violences sexistes, y compris sexuelles, qu’elles soient privées, institutionnelles, médicales, ou économiques. Nous ne voulons plus être invisibles, privées de nos droits à l’auto-détermination, à l’éducation, à l’autonomie, à l’emploi, aux soins, et à la procréation pour celles souhaitant devenir mère. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle de l’ensemble de l’espace public, des logements, des écoles et lieux de formations, professionnels ou de loisirs.

Travailleuses sans papier, nous voulons être déclarées et pouvoir cotiser. Pas question, comme le fait le projet de loi asile immigration, de donner les pleins pouvoirs aux patrons pour décider de notre régularisation !

Privées d’emploi, nous ne voulons pas que la durée de notre indemnisation, comme le prévoit désormais la loi, dépende des aléas de la conjoncture économique.

Nous refusons de subir les effets du projet de loi sur le logement Kasbarian-Bergé actuellement en discussion qui criminalise les locataires et occupantes précaires mises dans l’illégalité en accélérant les mises à la rue, précarisant encore davantage celles qui subissent des violences et des inégalités.

Nous appelons à la grève féministe pour défendre le droit à l’avortement toujours menacé ou criminalisé dans le monde. En France, ce droit doit être inscrit dans la Constitution ! Il doit aussi être effectif sur l’ensemble du territoire avec le maintien et la réouverture de maternités et hôpitaux de proximité.

#MeToo a mis en lumière que les violences contre les femmes et les filles étaient partout. Nous voulons enfin en tous lieux être respectées et 2 milliards pour l’accompagnement des victimes, la mise en œuvre des politiques de prévention pour assurer la fin des violences sexistes et sexuelles. Nous en avons assez de l’impunité des agresseurs ! Nous voulons une réelle solidarité avec les victimes ! Nous voulons que les lois existantes soient complétées et appliquées !

De bons salaires, de bonnes retraites, c’est la garantie de notre indépendance économique. Pas question, de dépendre de nos pères, de nos conjoints ou de toute forme de patriarcat !

Nous voulons du temps pour vivre, un vrai partage des tâches domestiques et parentales, une réduction du temps de travail pour toustes ! Nous voulons des services publics pour socialiser ces tâches et prendre en charge nos enfants et nos parents !

Nous voulons avoir les moyens de faire nos choix de vie et de vivre librement notre orientation sexuelle et nos identités. Nous voulons mettre fin aux attaques et discriminations misogynes, racistes et LGBTQIAphobes. Celles-ci sont relayées par les discours de l’extrême droite dont l’ADN est la haine de l’« autre ».

Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la sexualité et au consentement, la fin des stéréotypes dans les manuels scolaires et une orientation scolaire et professionnelle non genrée.

Le 8 mars, on s’arrête toutes et on manifeste. On fait la grève féministe.

On montre la solidarité et la force des femmes. Le 8 mars, on grève, on débraye, on agit. Faisons du bruit à 15h40, heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent d’être payées.
Le 8 mars, toustes ensemble, on envahit les rues contre la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, contre les violences sexistes et sexuelles et en solidarité internationale avec les femmes du monde entier.
Ras le bol du patriarcat !

Organisations nationales : APEL-Egalité, Attac France, Collectif National Droit des Femmes, CGT, CNT-Solidarité Ouvrière, Femmes Egalité, Femmes Solidaires, FSU, Fédération Nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF), L’Assemblée des Femmes, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche Mondiale des Femmes France, Mouvement des Femmes Kurdes (TJK-F), #NousToutes, On arrête Toutes !,  Planning familial,  Réseau féministe “Ruptures”, Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France, Union des femmes socialistes (SKB)France, UNEF (union nationale des étudiant•e•s de France ), Union Syndicale Solidaires, 

Organisations locales : Collectif CIVG Tenon, Le Planning Familial 94, ZORA Paris, Fédération Régionale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du GrandEst, Fédération Régionale des CIDFF d’Auvergne Rhône-Alpes

En soutien : Ensemble!, Gauche Eco Socialiste, Génération S., Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF), NPA, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti communiste français, Union Communiste Libertaire, 

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Accidents du travail

Accidents du travail : 4 mars, marche blanche à Paris en hommage aux victimes

Le Collectif familles : Stop à la mort au travail organise une marche blanche à Paris le samedi 4 mars 2023 (14h square d’Ajaccio, 7ème) en mémoire des victimes d’accidents du travail.

Voici le communiqué de presse du collectif :

En 2021, 604 565 accidents du travail ont entraîné un arrêt de travail ou une invalidité. Plus de 1600 par jour ! Au moins 645 travailleurs sont morts au travail. Plus de 2 par jour ouvrable.

Ceci dans l’indifférence générale. Et encore, ces chiffres, publiés par la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie (CNAM) en fin d’année 2022, ne comptabilisent pas les agriculteurs, les pêcheurs, les travailleurs indépendants, les agents du service public… Pas davantage les travailleurs clandestins. Ils n’ont pas fait l’objet de commentaires dans les médias. N’ont pas été suivis d’analyses. De questionnements.

Au-delà des chiffres, ce sont des vies qui ont été fauchées. Souvent en pleine jeunesse. Ce sont des familles plongées dans la douleur.

Le 28 février 2022, Benjamin, 23 ans, perdait la vie au travail.

Le 5 mars, c’était le tour de Flavien, 27 ans. Et tous les autres.…

Au-delà des chiffres, chaque accident mortel au travail raconte une histoire.

Quelques-unes sont à lire ici.

Au-delà des chiffres, les proches sont confrontés aux administrations, sont aux prises avec la machine judiciaire. Désemparés, isolés. Cet isolement, quelques familles ont décidé de le rompre. Pour ce, elles ont fondé le Collectif Familles : Stop à la mort au travail. Un groupe WhatsApp et une page Facebook ont été créés, afin d’échanger sur le drame commun qui les frappe. De partager les informations, les expériences, dans leur combat pour la justice, pour la vérité. Pour signaler les pièges, les écueils. Éviter les erreurs.

Ces familles ont sollicité le ministère du travail, jusque-là assez peu préoccupé par le sujet. Et obtenu un rendez-vous.

D’autres entrevues sont d’ores et déjà en préparation. La mécanique est lancée. Il faut maintenant l’alimenter.

Un rassemblement aura lieu à Paris, le samedi 4 mars 2023 à 14 h au square d’Ajaccio, Paris 7ème.

À l’issue de ce rassemblement une conférence de presse sera organisée près du ministère du travail.

L’occasion de mettre en lumière ce fait de société, trop souvent relégué au rang de fait divers.

L’occasion pour les médias de rencontrer des familles engagées, déterminées, combatives.

L’occasion de lever l’omerta qui drape les accidents du travail.

Contact : stopalamortautravail@gmail.com

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Actu Solidaires 78 antifascisme Éducation

Écoles Espérance banlieues : une imposture pédagogique et sociale

Communiqué de Sud éducation 78

Le syndicat Sud éducation 78 souhaite réagir à la publication de l’article « Inscrire mes enfants à La Boussole : “Je regrette seulement de ne pas l’avoir fait plus tôt” » (édition du 15 février).Retour ligne automatique
Alors que ces dernières semaines des révélations ont mis en lumière de graves problèmes au sein de ce réseau (voir l’enquête du Média « Violence, racisme, maltraitance… La face cachée d’un réseau d’écoles privées », 9 décembre 2022), il est important de porter un autre point de vue sur ces écoles low cost et néo-coloniales que celui mis en avant dans Le Courrier.Retour ligne automatique
Pour toutes les personnes – personnels et familles – attachées au service public d’éducation ce réseau d’écoles qui célèbre ses 10 ans est une véritable provocation sociale, pédagogique et politique. Cette « vitrine » de l’enseignement privé hors contrat a vocation, de l’aveu même de ses fondateurs, à redorer l’image du hors contrat alors que de nombreuses dérives ont été pointées dans ce type d’établissements notamment dans un rapport de l’académie de Versailles de mars 2017.Retour ligne automatique
Quand Espérance banlieues communique sur ses classes à 15 élèves, nos écoles publiques se retrouvent avec 30 élèves… parce que non seulement les écoles Espérance Banlieues prospèrent sur le désengagement financier de l’État et des collectivités territoriales (mairies, département, région) mais surtout elles captent une partie de l’argent qui devrait revenir à l’école publique à travers la défiscalisation des dons de grands groupes du CAC 40 (à hauteur de 66 %) et des subventions publiques de centaines de milliers d’euros au nom de la politique de la ville (pratique qui a été retoquée dans la région Pays de la Loire mais pas encore en Île-de-France).Retour ligne automatique
Il s’agit d’une menace pour une école publique, gratuite et accessible à toutes et tous que nous défendons contre celles et ceux qui veulent fragmenter la société et casser le service public d’éducation qui reste la seule richesse de celles et ceux qui n’en ont pas. De nombreux articles ont révélé comment ces écoles qui appliquent les positions éducatives de la droite extrême ont été fondées par des militants issus des réseaux catholiques traditionalistes les plus radicaux et de la Manif pour tous, avec le soutien des nostalgiques du colonialisme et de l’OAS (comme l’association Secours de France).Retour ligne automatique
Concernant la pédagogie, nos collègues qui récupèrent dans leur classe les élèves passés dans ces écoles se sont publiquement inquiétés de la faiblesse de leur niveau scolaire et des graves lacunes dans la maîtrise des programmes scolaires, en particulier en histoire et en sciences (voir par exemple le témoignage de Jordi Le Cointe, professeur à Montfermeil dans les Cahiers pédagogiques). Des témoignages qui recoupent ceux de parents qui se sont sentis abusés par Espérance banlieues et que relate le journaliste Thierry Vincent dans deux articles de Off Investigation.

SUD éducation 78 revendique depuis toujours l’intégration de l’enseignement privé dans un unique service public laïc gratuit.Retour ligne automatique
Dans notre département cela concerne particulièrement le réseau Espérance Banlieue avec les cours la Boussole de Mantes, Charles-Péguy de Sartrouville et La Galiote de Poissy.Retour ligne automatique
Localement dans le Mantois, cela concerne La Boussole, mais aussi toutes les écoles confessionnelles : groupes scolaires Notre-Dame et Mathurin Cordier et l’école Eva de Vitray.

Limay, le 23 février 2023

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Manif 4 mars : appel « Uni.es contre l’immigration jetable. Pour une politique migratoire d’accueil »

Le nouveau projet de loi Asile & Immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant-es. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des OQTF et des IRTF, dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de Centre et Locaux de Rétention Administrative. Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les migrant-es sont déshumanisé-es et considéré-es uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”. Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreux étranger-es, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique… Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…).

Les droits des étranger-es sont de plus en plus précarisés. L’attaque s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé… En 2006 déjà, nous étions uni-es contre l’immigration jetable, nous appelons donc à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les étranger-es en France sont considéré-es comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir. Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir. Nous appelons à la mobilisation la plus large possible sur tout le territoire :

* le 4 mars : mobilisations partout en France contre la loi Darmanin !

Paris : 14h Porte Dorée


Le lien vers le blog de l’UCIJ  : https://blogs.mediapart.fr/uni-es-contre-limmigration-jetable/blog/010223/appel-uni-es-contre-l-immigration-jetable-pour-une-politique-migratoire-d-ac->

Le lien pour signer l’appel : https://framaforms.org/ucij-2023-1674117406

Signataires

  • Collectifs et Associations de premier-es concerné-es

Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Collectif amiénois des sans-papiers, Collectif des Sans Papiers 93 (CSP93), Collectif des Sans Papiers 95 (CSP95), Collectif des Travailleurs Sans-Papiers de Vitry (CTSPV), Coordination des sans papiers paris (CSP75), Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Solidarités Asie France (SAF).

  • Organisations syndicales

CGT, CNT-Solidarité Ouvrière, Confédération Paysanne, FSU, FSU Ardennes, Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France, Syndicat SEST Lorraine CNT, Union syndicale Solidaires, Fédération SUD Santé-Sociaux, Union Syndicale Solidaires 31, Union syndicale Solidaires 35, Union Syndicale Solidaires 94.

  • Associations, Réseaux, Collectifs…

A. 100 pour1 Surgeres 100 pour 1 Vienne, ACCOSOR Aide aux réfugiés GARD, Accueil Goutte d’Or, Accueil Migrants Pays Bigouden, Accueil migrants vallée du Doux, Accueil Solidaire en Roannais, AFD International, Ah Bienvenue Clandestins ! ABC’éditions, AHSETI Le Havre, Alternatiba Caen, AMAL (Bordeaux), Amoureux au ban public, Amoureux au ban public Bergerac, Amoureux au ban public Strasbourg, Anafé, ARS (auderefugiéessolidarité), Assemblée féministe de Montreuil, Assemblée féministe Paris-Banlieue, Association Accueil Migrants Vallée du Doux, Association Antifasciste 77 (AFA77), Association Bagagérue, Association Carré Géo & Environnement France, Association Collectif Solidarité Réfugiés Sisteron, Association des juristes pour la reconnaissance des droits fondamentaux des immigrés, Association ECNou (Aide et soutien aux exilés en situation d’urgence), Association EcolesTiersMondes46, Association ensemble Marseille 13, Association française des juristes démocrates, Association France Palestine Solidarité Nîmes, Association France Palestine Solidarité Paris-Sud, Association Les ami-es du Printemps 9/10 Marseille, Association Meusienne d’Accueil des Trajets de vie des Migrants (AMATRAMI), Association Montagne Accueil Solidarité, Association Rayon de Soleil, Association Solidarité RESF47, ATPAC Maison Solidaire, Attac France, Attac Paris centre, Auberge Des Migrants. B. Baugeois Solidarité Réfugiés (BSR), Bella Ciao & Co-Navigation, Bénévoles Engagés pour la Promotion des Droits de l’Homme ( BEPDH), Blog “entre les lignes entre les mots”. C. Cabiria, CCFD – Terre solidaire 06, CCFD-Terre solidaire (délégation de Marseille), CEDETIM-IPAM, Cercle des Voisins du CRA de Cornebarrieu, La Cimade, Cimade 66, Cimade Besancon, Cimade Figeac, Cimade Pays de Gex, Citoyennes et citoyens des 6&8 (pour une ville plus juste, plus verte, plus démocratique), Citoyens du monde 53, Citoyens pour la Cohésion sociale, CIVCR Collectif Ivryen de Vigilance Contre le Racisme, Collectif 50 pour les droits des étrangers, Collectif Accueil Migrants Barbezieux, Collectif AERéSP28 (pour l’accueil des exilés et la régularisation des sans-papiers d’Eure et Loir), Collectif AGIR du Pays d’Aix, Collectif Boycott Apartheid Israël – Paris Banlieue, Collectif Chalon solidarité migrants, Collectif Chiapas-Ariège, Collectif d’Alerte citoyenne contre Darmanin et son monde, Collectif de Soutien aux Migrants du Goëlo (CSMG), collectif de soutien aux réfugiés en Ariège, collectif de soutien aux sans papiers du Trégor (Lannion), collectif Fontenay diversité, Collectif Ganges Solidarités (34), Collectif Granville 2020, Collectif Lachapelle Debout, Collectif Le Pont Martigues (13) Aide à la santé des exilés.ées, Collectif Loire “Pour que personne ne dorme à la rue”, Collectif Migrants 17, Collectif Migrants 83, Collectif Migrant-e-s Bienvenue 34, Collectif MMR 79, Collectif Mosellan Droit au Logement (CMDL), Collectif pour l’avenir des foyers (COPAF), Collectif pour l’Égalité des droits, Collectif pour l’Égalité des droits Bordeaux rive droite, Collectif Strasbourgeois pour une autre politique migratoire, Collectif urgence sociale, Collectif vigilance pour les droits des étrangers Paris 12eme, Le Comede, Comité Anti Expulsion de Saintes, Comité contre le racisme de Gerardmer, Comité de soutien à Moussé Ble, Comité SOS Racisme de la Vienne, Comité Soutien Urgences (17), Coordination nationale Pas sans Nous, CORENS (collectif régional pour la Coopération Nord-Sud (Hauts de France), COVIAM, COVIAM Nice, CRID, Confédération Syndicale des Familles (CSF), CSLAM (Collectif saint-lois d’aide aux migrants). D→K. D’ici et D’ailleurs Guebwiller, D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67, Dom’Asile, Droit au logement (DAL), ELAF (Ecolo Libertaire Antifasciste & Féministe), Emmaüs France, FASTI, ASTI de Colombes 92, Asti de Petit Quevilly,ASTI Orléans, Fédération Artisans du Monde, Femmes de la Terre, Femmes Egalité, Femmes Solidaires Marseille, Fondation Frantz Fanon, Fondation Maison des champs ACT94, Front Révolutionnaire Anti-Patriarcal (FRAP), FSQ35 (Forum Social des Quartiers du Blosne-Rennes 35), Futur Au Présent – International, Ingénieurs sans frontières France, GISTI, GREF Angers, Groupe Accueil et Solidarité, Habitat&Citoyenneté Nice 06, Jamais sans toit en Trégor. L→ Q. L’occasion solidaire, La MIF (militant·es pour l’interdiction des frontières), La Roue Tourne Strasbourg, Laboratoire nio far, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), LDH Ariège, LDH Arles, LDH Boulogne sur mer, LDH Charleville-Mézières -Ardennes, LDH Chaumont, LDH Dunkerque, LDH EHESS-Paris, LDH Epinal Agglomération, LDH Evreux, LDH La Salvetat sur Agout Fraïsse Murat, LDH Le Mans, LDH Lille, LDH Martigues, LDH Meudon-Sèvres-Clamart, LDH Nancy, LDH Nîmes, LDH Pas de calais, LDH Pays d’Apt, LDH Perpignan – 66, LDH Saint-Etienne, LDH St Nazaire, LDH Toulouse, LDH Vouziers, Les utopistes en Action, Ligue Internationale de femmes pour la paix et la liberté (LIFPL), Maison de Hospitalité Martigues, Maison du peuple en colère, Marche des Solidarités, Médecins du Monde, Mémoires en marche (Marseille), Memorial 98, Migraction Roubaix, MORLAIX-LIBERT2S, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), MRAP 66, MRAP Castres, MRAP Montpellier, MRAP région nazairienne, Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN), NousToutes33, Pantin solidaire, Paris d’Exil, Patron.ne.s solidaires 13-01-59-44-35-29, Plateforme CARDAV collectifs pour l’accueil des refugié.es en Drôme Ardèche Vaucluse, Quazar (centre LGBTI+ d’Angers et du Maine-et-Loire). R → Z. Reconnect, Réfugiés bienvenue Nîmes, Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR), RASM (Réseau d’entraide pour un accueil militant dans le Mantois), Réseau Education Sans Frontières (RESF), RESF Ardennes, RESF Arles, RESF 06, RESF 09, RESF 48, RESF 51 / HeSoPE 51 (hébergeurs solidaires et parrains engagés) / Eole, RESF 56, RESF 61, Réseau Hospitalité, Réseau Hospitalité Hautes-Alpes, Résister Aujourd’hui, Rosmerta, Roya citoyenne, Solidariege, Solidarité Jean Merlin, Solidarité Migrants Graulhet, Solidarité sans papiers – bassin creillois, Sporting Club International Villeurbanne, Strand Hugg, Terre d’Ancrages, Stop Précarité, SURVIE, Tous-tes En Classe 31 (TEC31), Tous Migrants 73, TousMigrants Briançon, Transhumances, Tremplin Gironde, Uni.e.s Contre une Immigration Jetable (région nazairienne), Union Juive Française pour la Paix (UJFP).

  • Soutenu par

Ensemble, Fédération Anarchiste, Gauche Eco Socialiste (GES), Generation.s, Génération.s Ariege, Groupe union populaire Caen, Mouvement des Progressistes, Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Réinventons la Gauche 13, Union communiste Libertaire.

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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

Des caisses de grève, comment ?

Les caisses de grève sont des outils importants pour construire des mouvements de grève gagnants. La grève est un outil puissant dans la main des travailleuses et des travailleurs : en arrêtant de travailler, on bloque l’activité et la production. Évidemment, la grande difficulté pour les salarié·es, c’est la perte de revenu. C’est dans ce cadre que les caisses de grève peuvent être un outil important de la lutte… si on prend bien garde à ne pas favoriser la grève par procuration (où certain·es feraient grève, tandis que d’autres alimenteraient les caisses plutôt que la grève).

Soyons clair·es : nous n’avons quasiment jamais les moyens de prendre en charge la totalité de la perte des salaires, surtout s’il s’agit d’un mouvement interprofessionnel où des millions de travailleuses et travailleurs vont faire grève.

l’Union syndicale Solidaires n’a pas la capacité financière ni logistique de mettre en place une caisse de grève interprofessionnelle nationale. Les structures nationales et les solidaires locaux peuvent avoir mis en place des caisses de grève (lien recensement).

Pour autant, la mise en place de caisses de grève peut être un élément clef pour aider les plus précaires et en difficulté d’entre nous.

Les éléments clefs sur la mise en place d’une caisse de grève :

  • déterminer qui va y avoir accès / sur quelle base (périmètre géographique et / ou sectoriel, l’ensemble des grévistes / les adhérent·es).
  • déterminer les critères de prise en charge : pour une journée de grève ? à partir d’un seuil de jours de grève ? sous réserve de participation à la grève reconductible ?
  • avoir des trésorier·es de la caisse de grève (au moins deux) pour gérer les entrées et les sorties, en toute transparence.
  • organiser des événements (collectes, fêtes…) pour alimenter la caisse de grève.
  • mettre en place un lien pour l’alimenter via un site de donation comme cotizup https://www.cotizup.com/
  • avoir accès à un compte en banque (ça peut être celui d’un syndicat).

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En grève ! La Poste Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

15 mois de lutte des piquets de grève DPD et Chronopost : Manifestation à Paris le jeudi 2 mars 2023

5 mois de lutte des piquets de grève DPD et Chronopost . Régularisation des postiers et de tou⋅tes les sans-papiers ! MANIFESTATION JEUDI 2 MARS à 13h Gare Saint Lazare vers la place Saint Augustin (à proximité du ministère de l’intérieur).

Depuis fin octobre 2021, trois grèves de travailleurs sans-papiers ont démarré successivement. Ils ont installé des piquets devant leurs entreprises : la plateforme de DPD (filiale de La Poste) du Coudray-Montceaux, l’agence Chronopost d’Alfortville, et l’agence d’Intérim RSI de Gennevilliers. Ils sont soutenus dans leur combat par de nombreux⋅euses travaileuses et travailleurs d’autres entreprises qui exigent aussi leur régularisation.

La principale revendication dans ce conflit du travail est la régularisation des travailleurs en lutte des 3 piquets dans le cadre d’une négociation collective.

Ces travailleurs intérimaires subissent depuis des années une surexploitation qui fait système, par des entreprises qui recherchent les travailleurs-euses sans titre par suite de la dégradation extrême des conditions de travail qu’ils ont imposées à leurs salarié⋅es.

Le ministre de l’intérieur, fin septembre, a reçu une délégation du seul piquet RSI, à l’initiative de Mme Faucillon, députée des Hauts-de-Seine, et 83 occupants de ce piquet ont reçu un récépissé avec autorisation de travail avec la mention « a demandé un premier titre de séjour portant la mention travailleur temporaire »

Cependant, aucune réponse n’a été donnée concernant les piquets des postiers sans-papiers de DPD et Chronopost, aucune réponse alors même que l’Etat est un actionnaire stratégique du donneur d’ordre qu’est La Poste. Malgré plusieurs manifestations et demandes d’audience, le ministère de l’intérieur n’a jamais reçu les représentants des grévistes de DPD et Chronopost, ni leurs soutiens syndicaux !

La Poste, patron de combat contre les sans-papiers !

Les Postiers sans-papiers se heurtent à un refus total de La Poste de reconnaitre ses responsabilités d’employeur dans le système de sous-traitance en cascade mis en place dans ses filiales colis et logistique : chantiers et traitement des colis sous-traités par exemple à Derichebourg, qui lui-même sous-traite à des boites d’intérim, dont la sienne propre (Derichebourg Intérim) !

Plus on descend dans la chaîne de sous-traitance, plus le tableau se noircit. Philippe Wahl, le PDG de La Poste, ne s’en cache pas.

Il déclarait ainsi, en février 2021 devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale : « La cohabitation dans une structure de salarié⋅es du groupe et de sous-traitants est une façon de tenir la concurrence. Tel est le cas de Chronopost ou DPD. Si les conditions sociales des facteurs étaient transposées sur tous les salarié⋅es de Chronopost, cette société disparaîtrait. ».

Au bout de cette chaîne, il y a l’exploitation sans vergogne de travailleurs⋅euses sans-papiers, obligé⋅es de bosser avec des horaires de dingues, incompatibles avec l’usage des transports en commun, dont les heures supplémentaires (voire même une partie des heures tout court) ne sont pas payées, et dont les missions sont interrompues dès qu’ils réclament leurs droits.

Le comble du cynisme, c’est que La Poste prétend s’en sortir en ayant rompu ses contrats avec Derichebourg, remplacé depuis juillet par d’autres sous-traitants dans les 2 agences en lutte (DPD Coudray-Montceau et Chronopost Alfortville). De ce fait, elle croit se laver les mains du sort des travailleurs sans-papiers laissés sur le carreau par cette manœuvre peu glorieuse. A ce jour, ces patrons de la Poste campent dans le déni et le mépris, refusant totalement de reconnaître l’exploitation massive des travailleurs sans titre dans les filiales colis !

Le gouvernement doit régulariser !

La responsabilité du gouvernement, en particulier en ce qui concerne la Poste et ses filiales, est totalement engagée ! Comme actionnaire de référence de cette entreprise dont il contrôle le capital aux côtés de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), l’Etat n’ignore rien du système d’exploitation mis en place depuis des années !

Dans le contexte des annonces du ministre de l’intérieur, M. Darmanin appelant à un durcissement insupportable de toutes les conditions d’accueil et de séjour des migrant⋅es, et d’une communication de diversion et de division sur les « métiers en tension », les travailleurs en lutte et leurs soutiens sont plus que jamais déterminé⋅es à obtenir leur régularisation !

La lutte contre l’intensification des mesures de répression (OQTF/IRTF), contre les textes visant à terroriser et criminaliser l’immigration (circulaire du 17 novembre), la future loi qui vise à diviser et précariser toujours plus les travailleurs⋅euses sans-papiers, à affaiblir encore les droits au séjour des étranger⋅es, imposent plus que jamais un soutien total aux piquets des camarades en grève !

C’est pourquoi nous nous adressons à nouveau directement au ministère de l’intérieur, auquel nous avons envoyé une demande d’audience pour la régularisation de l’ensemble des occupants des piquets de travailleurs sans-papiers en grève !

Régularisation de tou⋅tes les sans-papiers !


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