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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Un 1er mai 1995, au nom d’une idéologie fasciste, Brahim BOUARRAM a été exécuté, jeté dans la Seine 28 ans après, où en est-on ?

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée sous le pont du Carrousel. Il ne savait pas qu’on allait le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les assassins venaient de quitter le défilé du Front National. La haine raciste fomentée par le FN a armé les mains de ses assassins.

Depuis, d’autres noms se sont ajoutés à la liste sinistre des victimes de crimes racistes.

C’est à sa mémoire et à celles de toutes les victimes du racisme dans ce pays, en souvenir à la souffrance de leurs proches que nous nous rassemblons ici, sur le lieu du crime innommable, le 1er mai de chaque année.

Vingt-huit ans plus tard, le racisme a aussi gangréné la société sous d’autres formes : la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, la ségrégation, la relégation, les discriminations aux droits fondamentaux, la systématisation des contrôles au faciès, des violences policières. C’est toujours sous d’autres formes que le racisme s’enracine, avec la montée des extrêmes droites et des droites extrêmes. Avec l’instauration de la nouvelle doctrine du maintien de l’ordre public qui menace tous ceux qui s’opposent aux politiques gouvernementales, en intégrant des mesures d’exception dans le droit commun, les politiques publiques ont mis en cause les libertés fondamentales et les droits économiques et sociaux des plus défavorisés.

C’est pourquoi nous militons tous les jours et nous commémorons chaque année la mémoire de Brahim Bouarram et celles de toutes les victimes du racisme, pour ne pas oublier, pour ne pas effacer, pour se souvenir, pour prévenir et pour agir.

Nous, citoyens et organisations fidèles aux combats pour la défense des droits fondamentaux des personnes et aux valeurs de nos convictions et à nos principes universalistes, nous continuons plus que jamais de nous opposer avec la plus grande fermeté à toutes les formes de pouvoirs qui défigurent une République pour tous.

Il est de plus en plus urgent de réaffirmer notre refus face à cette dérive dangereuse pour toutes nos sociétés, nous serons toujours là pour combattre, faire front, faire barrage à la banalisation du racisme, aux politiques et aux idées de haine qui ont tué Brahim Bouarram.

Rassemblement le 1er mai 2023

de 11h à 12h

au Pont du Carrousel – Paris

Signataires : ATMF, MRAP, LDH, ACDA, ACDR, ADTF, AFAPREDESA, AMF, ASDHOM, AMDH-Paris, ATF, Attac France, COPAF, CRLDHT, La Coordination nationale Pas sans nous, Femmes Plurielles, FTCR, CEDETIM/IPAM, DAL, L’ACORT, Fondation Frantz Fanon, L’Institut Mehdi Ben Barka – mémoire vivante, RAAR, REMCC, UJFP, UTAC, UTIT, Union Syndicale Solidaires, PEPS-Pour une Ecologie Populaire et Sociale

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antifascisme Défense de nos libertés

Soutien à la LDH – « Nous continuerons »

Communiqué de presse en soutien à la LDH attaquée par Darmanin semaine dernière par les organisations (associations et syndicats) membres du cadre opposé à la loi séparatisme.

Nous continuerons !

Auditionné par la commission des lois du Sénat sur les techniques de maintien de l’ordre à Sainte-Soline, en réponse à une intervention du sénateur Bonhomme invitant à cesser le financement des associations « qui n’ont rien à voir avec l’état de droit, quoi qu’elles en disent », le ministre de l’intérieur a estimé que la subvention accordée à la Ligue des Droits de l’Homme « méritait d’être regardée dans le cadre des actions qu’elle a pu mener ».

Les dernières digues cèdent face au tournant autoritaire emprunté par le ministre de l’intérieur.

Il n’hésite plus à s’attaquer à tous les acteurs qui remettent en cause son action, jusqu’à s’en prendre à la LDH qui, depuis des décennies, combat pour la protection des droits et libertés et des valeurs démocratiques.

La Ligue des Droits de l’Homme a été créée il y a 125 ans, au lendemain de l’affaire Dreyfus, par des esprits résistants en vue de combattre l’injustice antisémite, elle a été de toutes les luttes historiques contre le fascisme, pour la laïcité, pour la garantie des libertés publiques et la reconnaissance de nouvelles. Jusqu’à ce jour, le seul régime à avoir remis en cause son existence était celui de Vichy en 1940.

L’actualité la plus récente a rappelé l’utilité de l’action de la LDH qui a, grâce à ses observateurs et observatrices, dénoncé les dérives du maintien de l’ordre et l’entrave à l’intervention des secours sur Sainte-Soline. La ligue a appelé à une désescalade de la violence, et se trouve encore à l’origine avec plusieurs organisations et syndicats, des récentes condamnations de préfectures, en raison de l’atteinte portée à la liberté de manifestation.

La LDH est à l’origine de bien des avancées du droit et des libertés avec des contentieux qu’elle a gagnés, devant le Conseil constitutionnel, la Cour de cassation et le Conseil d’Etat.

Comme à son habitude, le ministre de l’intérieur ignore que le soutien financier aux associations n’implique pas que les collectivités soient en accord avec l’ensemble des revendications ou des positionnements politiques pris par l’association dans le débat public.

Une fois de plus, le ministre de l’intérieur fait preuve de défiance à l’égard du monde associatif, en insinuant qu’il faut réserver le bénéfice des subventions aux bons soldats, à ceux et celles qui feront acte d’allégeance à la politique du gouvernement, sans remettre en cause ses actions, sans dénoncer ses dérives, sans troubler l’ordre public.

La restriction des financements accordés aux contre-pouvoirs et aux associations de défense des droits humains est symptomatique du vacillement de l’Etat de droit. Les propos du ministre confirment non seulement la menace qui pèse sur le tissu associatif, en particulier depuis la mise en œuvre de la loi dite « séparatisme » du 24 août 2021, mais plus globalement sur les contre-pouvoirs et ceux qui prônent une certaine idée de la liberté, de la démocratie et de l’État de droit.

La rhétorique déployée par le ministre de l’intérieur est dangereuse et témoigne du basculement de ce dernier, et du gouvernement auquel il appartient, dans l’illibéralisme autoritaire.

Le ministre sape le fondement même de l’idée politique en disqualifiant toute opposition, la faisant désormais passer pour du “terrorisme intellectuel“. Si vous n’êtes pas d’accord avec G. Darmanin, vous êtes suspect.

Mais les tentatives de bâillonnement seront vaines car, pour reprendre les termes du Président de la LDH, « nous continuerons ».

Plus que jamais nous continuerons et agirons ensemble, contre ceux et celles qui s’en prennent au modèle démocratique, contre ceux et celles qui veulent gouverner avec et par la peur, contre ceux et celles qui entendent mettre en œuvre un projet délétère et qui génèrent eux-mêmes le séparatisme contre lequel ils et elles disent lutter, contre ceux et celles qui sont à l’origine de la mise à mal du contrat social et de la République.

SIGNATAIRES :

La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)

Le Comité pour le Respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)

Anticor

FSU

Fondation Copernic

UNEF

MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples

Union syndicale Solidaires

Le Syndicat de la magistrature

Gisti – Groupe d’information et de soutien des immigré·es

DAL – Droit Au Logement

Association de Travailleurs Maghrébins de France ( ATMF)

L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (L’ACORT)

ATTAC France

La Fédération nationale de la Libre Pensée

Greenpeace France

CGT

L’Association des Marocains en France (AMF)

Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR).

Memorial 98

Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)

Femmes Egalité

Alternatiba

Anv-Cop21

Collectif des associations citoyennes (CAC)

Utopia 56

Emmaüs France

VoxPublic

Le Comede

Groupe d’Accueil et de Solidarités (GAS)

Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé)

La Cimade

La Fédération des associations de solidarités avec tou-te-s les immigré-e-s

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antifascisme Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Énergie Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Pourquoi des prisons ? Retraites Revue de presse Violences policières

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 51

Au sommaire : Versailles, Bois d’Arcy, Mantes-la-Jolie

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : Le Courrier de Mantes, 5 avril 2023

Source : Le Courrier de Mantes, 5 avril 2023

Source : Le Courrier de Mantes, 5 avril 2023

Source : Le Courrier de Mantes, 5 avril 2023

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

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Actu Solidaires 78 Agriculture antifascisme antimilitarisme Défense de nos libertés Écologie Répression

Solidaires des camarades victimes de la violence de l’État policier

Voici les interventions lues lors du rassemblement contre les violences policières du 30 mars devant la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie

Solidarité pour les proches de Serge et de blessés de Ste Soline

https://www.helloasso.com/associations/association-la-sellette/collectes/solidarite-pour-les-proches-de-serge-et-de-blesses-de-ste-soline


Déclaration de l’Union syndicale Solidaires 78

Notre Union Syndicale appelle à rejoindre les rassemblements contre les violences policières et la répression d’État partout en France.
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, engage une procédure de dissolution envers « l’association » Les Soulèvements de la Terre, pilier de la résistance face aux projets écocidaires comme les méga bassines.
« Les Soulèvements de la Terre » ne sont pas une association.
C’est une coalition qui regroupe des dizaines de collectifs locaux, de fermes, de syndicats et de sections syndicales, d’ONGSs, à travers le pays.
Mais peut-être que dans sa montée d’autoritarisme actuelle, le gouvernement rêve de « dissoudre » une bonne partie de l’opposition écologique, sociale et syndicale du pays.
Celle-ci a le tort de lui faire front dans les manifs dans les quartiers, dans les campagnes, au travail et sur les piquets de grève Son régime politique semble aujourd’hui réduit à l’exercice de la matraque.

Le ministère de l’intérieur préfère ainsi s’attaquer à la résistance au glyphosate plutôt qu’aux lobbies agro-chimiques, aux paysannes et paysans solidaires plutôt qu’à l’agro-industrie destructrice de la nature, à la jeunesse écologiste plutôt qu’à l’accaparement de l’eau pour une minorité.

Deux jeunes-militants sont toujours-entre la-vie et la mort depuis la manifestation sanglante contre les méga bassines à Sainte-Soline du 25 mars. Toutes nos pensées et amitiés militantes vont à ces personnes et à leurs proches.
Ainsi qu’à toutes les autres victimes de cette violence d’État.
Nous dénonçons la répression faite à celles et ceux qui s’opposent à la privatisation de l’eau et se battent pour le bien commun.
Nous condamnons à nouveau fermement la violence déchaînée des forces de l’ordre à l’encontre des manifestantes et manifestants et exigeons que l’ensemble des violences commises par la police y compris les gardes à vue arbitraires et les entraves aux secours, fassent l’objet des enquêtes nécessaires et que leurs auteurs, autrices et responsables au plus haut niveau soient poursuivis et sanctionnés

Leurs violences policières n’entameront pas la détermination de toutes celles et ceux qui se battent pour une autre société : c’est aujourd’hui une question vitale !

Mantes, le 30 mars 2023


Communiqué des parents de Serge :

Notre fils Serge est actuellement hospitalisé avec un “pronostic vital engagé”, suite à la blessure occasionnée par une grenade GM2L, lors de la manifestation du 25 mars 2023 organisée à Sainte-Soline (79) contre les projets de bassines irrigantes.

Nous avons porté plainte pour tentative de meurtre, entrave volontaire à l’arrivée des secours ; et pour violation du secret professionnel dans le cadre d’une enquête de police, et détournement d’informations contenues dans un fichier de leur finalité.

Suite aux différents articles parus dans la presse, dont beaucoup sont inexacts ou mensongers, nous tenons à faire savoir que :

  • Oui, Serge est fiché “S” – comme des milliers de militants dans la France d’aujourd’hui.
  • Oui, Serge a eu des problèmes judiciaires – comme la plupart des gens qui se battent contre l’ordre établi.
  • Oui, Serge a participé à de nombreux rassemblements anticapitalistes – comme des millions de jeunes dans le monde qui pensent qu’une bonne révolution ne serait pas de trop, et comme les millions de travailleurs en lutte actuellement contre la réforme des retraites en France.

Nous considérons qu’il ne s’agit là nullement d’actes délictueux qui saliraient notre fils, mais que ces actes sont au contraire tout à son honneur.

Les parents de Serge
Le Mercredi 29 mars 2023


Nous ne pouvons vaincre militairement la police, soyons plus malin·gnes qu’elle

vendredi 31 mars 2023, par admin x

Malgré un bombardement médiatique intense qui suit la manifestation de Sainte Soline, visant à faire passer les 30 000 manifestant·es présents pour démonter les bassines pour des criminel·les, et les blessé·es grave pour des bêtes assoiffées de sang, l’élan d’indignation contre les violences policières et de solidarité avec les blessé·es ne retombe pas. Il faut croire que la propagande qui vise à séparer les bon·nes et les mauvais·es manifestant·es ne marche pas aussi bien que le pouvoir le voudrait.

Il faut dire que la situation ne prête pas à la sympathie avec la police ou avec l’État. Récemment, pendant le mouvement contre la réforme des retraites, nous avons connu les arrestations de masse arbitraires à Paris avec tabassage, une travailleuse de l’éducation avec des doigts arrachés à Rouen, un cheminot éborgné à Paris, des flics qui gazent des personnes sur une terrasse de bar à Lille, des blessés sur des blocages de zone industrielle à Boulogne-sur-Mer, des lycéens brutalisés… Les images tournent en boucle, et montrent le visage des chiens de garde d’un État qui n’a plus rien d’autre à proposer que des coups.

Elles font suite à une liste interminable de violences, de mutilations et de meurtres par l’État démocratique et républicain. Les militant·es écologistes, assigné·es à résidence, tabassé·es sur la ZAD, voire tués comme Rémi Fraisse, ou alors réveillé·es par le bruit des bottes à 6h par des nervis anti-terroristes comme en Limousin le 15 juin 2021. Les manifestant·es, depuis la loi travail en 2016, mutilé·es par le bras gauche de l’État, puis par la Macronie triomphante qui en est issue. Dans les cités ouvrières, par les baqueux, aux frontières par les flics de la PAF qui chassent les sans papiers, heureux de faire le plus sale travail du monde.

Alors, dans la période de crise qui est la nôtre, il est important de rappeler que l’État républicain et démocratique, et sa police, n’ont jamais été autre chose. Depuis qu’elle existe, elle mutile, tue, réduit au silence, conspire, terrorise. Ce n’est pas une affaire de bon ou de mauvais ministre ou président. Qu’il soit de gauche, de droite, nationaliste ou populaire, de l’extrême-centre, français, malgache, latino-américain ou algérien, le gouvernement déteste tou·tes les exploité·es qui refusent leur sort dans ce gigantesque camp de travail qu’est le monde capitaliste. Il défend les intérêts d’une classe au pouvoir, bien contente de vivre du labeur des prolétaires. Il n’y a pas de bonne police, ou de bon policier, car il n’y a pas de bon État. « L’État, disait un vieux révolutionnaire, ce n’est, en dernière analyse, qu’une bande d’homme armés », chargés de réprimer tous ceux qui s’opposent aux glacées du calcul égoïste du système capitaliste.

Mais aujourd’hui, il y a dans le fond de l’air un parfum de révolte. C’est celui d’un mouvement social qui déborde et devient incontrôlable. C’est celui d’une jeunesse qui refuse d’aller à l’abattoir qu’on lui promet : trimer jusqu’à crever au milieu d’un monde en ruines. C’est celui d’un soulèvement par mois sur la planète. Aucun gouvernement n’est épargné : gouvernements religieux patriarcaux, gouvernements de militaires rentiers, gouvernements progressistes arc-en-ciel et respectueux de la diversité, gouvernements d’anciens leaders de mouvements populaires, gouvernements d’autoritaires populistes décérébrés.

Revenons-en aux violences policières de l’État français. Nous sommes en train de passer de la douleur, de la sidération et de l’abattement à la colère, à l’action. Alors réfléchissons ensemble.

Nous ne pouvons pas vaincre la police sur le terrain militaire, surtout qu’elle a permis de tuer. En revanche, nous pouvons être plus malin·gnes qu’elle, ce qui, vu les argousins en face de nous, n’est pas forcément hors de portée. Dans le mouvement social, soyons mobiles plutôt que dans le face à face. Soyons à de multiples endroits plutôt qu’à un seul. Masquons-nous pour éviter les caméras ou dissimulons ceux qui passent à l’action. Ne laissons pas nos camarades se faire arrêter. Soyons solidaires avec les condamné·es et les blessé·es, moralement, financièrement, juridiquement, dans la rue. Parlons entre nous de nos expériences de répression pour ne pas faire les mêmes erreurs. Ne parlons pas aux renseignements territoriaux, qui essaient de faire copain-copine pour mieux alimenter les fiches qui serviront plus tard à nous faire tomber. Refusons de faire le tri entre les gentil·les et les méchant·es dans nos rangs, car c’est tout le mouvement social qui en sort perdant. Créons les conditions d’une incapacité de l’État à pouvoir nous réprimer, et un soutien sans faille à ceu·lles que le pouvoir condamne.

Macron et Darmanin, costard sur le dos mais sang sur les mains.

Contre la répression, solidarité !

Un des textes lu au rassemblement contre les violences policière le 30 mars 2023 à Mantes La Jolie


À propos de la construction policière autour de Serge et des autres blessés de Sainte-Soline

Alors que notre camarade Serge se bat comme un lion pour garder la vie que l’État essaie de lui enlever, nous assistons à un nouveau déferlement de violences, cette fois-ci médiatiques, qui vise à faire de lui un homme qu’on peut légitimement abattre. Aujourd’hui, il est toujours dans le coma et son pronostic vital est toujours engagé. Notre solidarité va aussi à Mickaël et à toutes celles et ceux qui ont rencontré la violence de la police sur leur chemin.

Les mots du pouvoir d’état sont inlassablement répétés sur les plateaux des médias bourgeois pour construire l’ennemi qu’ils veulent combattre. Leur écran de fumée ne supportera pas les dizaines de récits qui sont venus recomposer le déroulement des faits. La gendarmerie a utilisé des grenades dans le but d’abîmer les manifestants et a orchestré la faillite de la prise en charge des secours, quitte à laisser mourir les camarades.

Les services de renseignements distribuent à tour de bras le dossier de Serge dans les rédactions dans le but d’imposer le prisme policier pour désigner ce que nous sommes. Nous ne nous amuserons pas ici à démonter chacune des versions policières volontairement tronquées. Ça serait croire qu’une quelconque vérité à ce sujet puisse exister dans les arcanes des propagandes étatique et médiatique. Serge, en tant que militant révolutionnaire, participe depuis de nombreuses années de toute sa volonté aux différentes luttes de classe qui surgissent contre notre exploitation, toujours dans un souci d’élargissement, de renforcement et de victoires pour les prolétaires.

Parce que oui, nous ne pouvons pas nous résigner à l’écrasement.

Nous appelons toutes celles et ceux qui le connaissent à dire autour d’eux qui il est. Mais en se souvenant d’une chose : Serge, dans la lutte, refuse la stratégie du pouvoir de désigner les bons et les mauvais. Nous tenons, avec lui, cette ligne.

Mardi 28 mars, des gens d’un peu partout ont pris l’initiative de témoigner de leur solidarité au cœur du mouvement contre la réforme des retraites en France. Nous avons également reçu de nombreux messages de camarades d’autres pays. Nous les en remercions chaleureusement et les invitons à poursuivre et renforcer la lutte. D’autres initiatives sont d’ores et déjà programmées et nous appelons les gens à les rejoindre et à les multiplier, sans modération, en France et dans le monde.

Nous appelons à diffuser massivement ce communiqué.

PS : de nombreuses rumeurs circulent sur l’état de santé de Serge. Ne les relayez pas. Nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation.

Pour nous contacter : S.information

Des camarades du S.

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Actu Solidaires 78 antifascisme Bâtiment - travaux publics Dans les Yvelines, une classe en lutte... Licenciements Luttes logement Répression Retraites Solidarité ! Violences policières

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 50

Au sommaire : Mureaux, Mantes, Versailles, Guyancourt, Beynes…

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr


Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien
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antifascisme En grève ! Retraites

Attaques de grévistes : l’extrême droite en renfort du gouvernement et du patronat

Ces derniers jours, plusieurs camarades ont été visé·es par de violentes attaques imputées à des groupes d’extrême droite :

  • le piquet de grève de la plateforme courrier de Perpignan a été attaqué par les occupants de 6 voitures (jets de pierres, gaz lacrymogène…) dans la nuit du mercredi 29 mars au jeudi 30 mars,
  • 4 militant·es de Solidaires identifié·es par leurs chasubles ont été aspergé·es de gaz lacrymogène et menacé·es d’une arme à feu mardi 28 mars à Lorient,
  • le même jour, le cortège étudiant rejoignant la manifestation intersyndicale a été attaqué dans la quartier latin à Paris. Plusieurs camarades de notre syndicat ont été blessé·es.

Ces quelques exemples s’ajoutent à d’autres attaques en marge des cortèges ces dernières semaines dans plusieurs villes. Libération a recensé une quinzaine d’attaques de ce genre. Auxquelles nous pouvons ajouter l’attentat commis contre le maire de Saint Brévin le 22 mars dernier.

L’extrême-droite montre une nouvelle fois son vrai visage : celui d’une force auxiliaire en défense de l’ordre établi et des intérêts capitalistes, bien loin de la défense des salarié·es mobilisé·es pour la défense de leurs droits.

L’Union syndicale Solidaires, membre de Visa, réaffirme son engagement plein et entier dans la lutte contre l’extrême droite et ses idées. Avec les postiers et postières de Perpignan qui ont reconduit leur piquet de grève, elle est pleinement engagée pour obtenir le retrait de la réforme des retraites. Nous ne céderons ni aux menaces, ni aux intimidations, ni aux violences. Notre détermination est intacte.

Partout et tout le temps, l’extrême droite est l’ennemie des travailleurs et des travailleuses. Face à elle, aucun arrangement ni compromis n’est possible.

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Actu Solidaires 78 antifascisme

La lettre de VISA – Vigilance syndicale antifasciste

Les articles parus sur VISA en février.
Communiqué intersyndical 78 : Non au racisme, non à la haine anti-pauvres et anti-sociale !
preview Le samedi 11 février est le jour choisi par le parti identitaire et xénophobe d’Eric Zemmour pour manifester contre un centre d’hébergement pour SDF au domaine de Thiverval-Grignon dans notre département des Yvelines. Ce centre d’hébergement accueille majoritairement des femmes avec leurs enfants ! En plus de faire la chasse aux pauvres, cette action coup… afficher en ligne.
Dégradation des locaux de la CGT Poissy L’extrême droite : ennemie des travailleurs et travailleuses
preview L’Union syndicale Solidaires 78 dénonce l’attaque perpétrée le 19 février 2023 contre les locaux de l’Union locale CGT Poissy et apporte tout son soutien à nos camarades de la CGT. Ces dégradations, ciblant le camp des travailleurs et des tra- vailleuses, surviennent dans une situation très vive de lutte contre la réforme des retraites. Dans… afficher en ligne.
Interview d’un camarade de VISA dans revue “Témoins” du SNJ CGT
preview “Il faut resister aux information non vérifiées et valoriser la rigueur intellectuelle” Bernard Schmid, avocat au barreau de Paris et militant antifasciste depuis la fin des années quatre-vingt, adhère en 1992 à Ras l’Front. En 1995, il s’implique dans la défense des services publics et perçoit le travail de terrain et la défense des luttes… afficher en ligne.
CGT PJJ Île de France : Lettre Ouverte à l’attention de Monsieur le Directeur interrégional de la PJJ d’Île de France & d’Outre-Mer : « Du vide de l’esprit à la lourdeur des actes »
preview Monsieur le Directeur interrégional, La pensée réactionnaire serait-t-elle devenue fréquentable, décomplexée, affichée ? Les résultats des dernières élections nationales ont mis à bas nos dernières illusions sur le sujet tant les candidats adorateurs de cette France « qui rayonnait dans le monde » ont attiré sur leurs noms des millions d’électeurs désœuvrés. Quand certains préféraient… afficher en ligne.
Communiqué de presse Biélorussie : L’intersyndicale appelle à la libération de Aliaksandr Yarashuk et tou.te.s les syndicalistes biélorusses emprisonné.e.s
preview Après avoir emprisonné des dizaines de dirigeant.e.s et militant.e.s syndicaux.ales, en avril, puis interdit le mouvement syndical, le régime biélorusse a poursuivi une série de procès contre des syndicalistes, dont plusieurs ont déjà été condamné.e.s à de longues peines de prison. Le dernier procès en date contre le président du BKDP Aliaksandr Yarashuk, le vice-président… afficher en ligne.
CGT Auvergne Rhône-Alpes : L’extrême droite n’a rien à faire dans nos manifestations
preview Que ce soit le Rassemblement National (RN, ex-FN) ou ses satellites des Patriotes, de Reconquête, le parti d’Eric Zemmour, ou bien de la Cocarde étudiante, les organisations d’extrême droite tentent de se réapproprier la colère légitime contre le projet de réforme des retraites du gouvernement Macron. Elles s’infiltrent dans nos manifestations à travers la région… afficher en ligne.
Tract VISA 38 : L’extrême droite n’a rien a faire dans nos manifestations
preview L’extrême-droite, une imposture sociale ! Que ce soit le Rassemblement National (RN, ex- FN) ou ses satellites des Patriotes, de l’Action Française ou de l’UNI ou bien reconquête, le parti d’Eric Zemmour, les organisations d’extrême droite tentent de se réapproprier la colère légitime contre le projet de réforme des retraites du gouvernement Macron. Pourtant, derrière… afficher en ligne.
Communiqué : Justice pour les camarades Antifascistes à Marseille
preview Communiqué suite à l’interpellation de 3 manifestants contre l’inauguration d’un local Reconquête à Marseille. afficher en ligne.
Communiqué de presse intersyndical Côtes d’Armor – Abandon du projet Horizon à Callac : NON, les fascistes ne gagneront pas !
preview C’est par la presse que l’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires apprenait l’abandon du projet Horizon par la municipalité de Callac le 21 décembre 2022. La pression permanente exercée sur les élu.es par les groupuscules d’extrême droite a eu raison de ce projet porté par le fond de dotation Merci et la municipalité de Callac. Les… afficher en ligne.
Communiqués syndicaux contre l’extrême-droite à Carhaix
preview Plusieurs communiqués en soutien aux employé.es du journal Le Poher et à la rédaction de France 3, menacé par l’extrême-droite après leurs sujets sur le projet Horizon à Callac. afficher en ligne.
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Actu Solidaires 78 antifascisme Éducation

Écoles Espérance banlieues : une imposture pédagogique et sociale

Communiqué de Sud éducation 78

Le syndicat Sud éducation 78 souhaite réagir à la publication de l’article « Inscrire mes enfants à La Boussole : “Je regrette seulement de ne pas l’avoir fait plus tôt” » (édition du 15 février).Retour ligne automatique
Alors que ces dernières semaines des révélations ont mis en lumière de graves problèmes au sein de ce réseau (voir l’enquête du Média « Violence, racisme, maltraitance… La face cachée d’un réseau d’écoles privées », 9 décembre 2022), il est important de porter un autre point de vue sur ces écoles low cost et néo-coloniales que celui mis en avant dans Le Courrier.Retour ligne automatique
Pour toutes les personnes – personnels et familles – attachées au service public d’éducation ce réseau d’écoles qui célèbre ses 10 ans est une véritable provocation sociale, pédagogique et politique. Cette « vitrine » de l’enseignement privé hors contrat a vocation, de l’aveu même de ses fondateurs, à redorer l’image du hors contrat alors que de nombreuses dérives ont été pointées dans ce type d’établissements notamment dans un rapport de l’académie de Versailles de mars 2017.Retour ligne automatique
Quand Espérance banlieues communique sur ses classes à 15 élèves, nos écoles publiques se retrouvent avec 30 élèves… parce que non seulement les écoles Espérance Banlieues prospèrent sur le désengagement financier de l’État et des collectivités territoriales (mairies, département, région) mais surtout elles captent une partie de l’argent qui devrait revenir à l’école publique à travers la défiscalisation des dons de grands groupes du CAC 40 (à hauteur de 66 %) et des subventions publiques de centaines de milliers d’euros au nom de la politique de la ville (pratique qui a été retoquée dans la région Pays de la Loire mais pas encore en Île-de-France).Retour ligne automatique
Il s’agit d’une menace pour une école publique, gratuite et accessible à toutes et tous que nous défendons contre celles et ceux qui veulent fragmenter la société et casser le service public d’éducation qui reste la seule richesse de celles et ceux qui n’en ont pas. De nombreux articles ont révélé comment ces écoles qui appliquent les positions éducatives de la droite extrême ont été fondées par des militants issus des réseaux catholiques traditionalistes les plus radicaux et de la Manif pour tous, avec le soutien des nostalgiques du colonialisme et de l’OAS (comme l’association Secours de France).Retour ligne automatique
Concernant la pédagogie, nos collègues qui récupèrent dans leur classe les élèves passés dans ces écoles se sont publiquement inquiétés de la faiblesse de leur niveau scolaire et des graves lacunes dans la maîtrise des programmes scolaires, en particulier en histoire et en sciences (voir par exemple le témoignage de Jordi Le Cointe, professeur à Montfermeil dans les Cahiers pédagogiques). Des témoignages qui recoupent ceux de parents qui se sont sentis abusés par Espérance banlieues et que relate le journaliste Thierry Vincent dans deux articles de Off Investigation.

SUD éducation 78 revendique depuis toujours l’intégration de l’enseignement privé dans un unique service public laïc gratuit.Retour ligne automatique
Dans notre département cela concerne particulièrement le réseau Espérance Banlieue avec les cours la Boussole de Mantes, Charles-Péguy de Sartrouville et La Galiote de Poissy.Retour ligne automatique
Localement dans le Mantois, cela concerne La Boussole, mais aussi toutes les écoles confessionnelles : groupes scolaires Notre-Dame et Mathurin Cordier et l’école Eva de Vitray.

Limay, le 23 février 2023

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Actu Solidaires 78 antifascisme

Dégradation des locaux de la CGT Poissy L’extrême droite : ennemie des travailleurs et travailleuses

Communiqué Solidaires 78

Dégradation des locaux de la CGT Poissy
L’extrême droite : ennemie des travailleurs et travailleuses

L’Union syndicale Solidaires 78 dénonce l’attaque perpétrée le 19 février 2023 contre les locaux de l’Union locale CGT Poissy et apporte tout son soutien à nos camarades de la CGT.

Ces dégradations, ciblant le camp des travailleurs et des travailleuses, surviennent dans une une situation très vive de lutte contre la réforme des retraites.

Dans une période où les syndicats unis mènent ce combat, visiblement ce n’est pas la préoccupation des officines d’extrême droite qui dépensent leur énergie en quelques pitoyables graphes faisant l’apologie du fascisme tout en piétinant les revendications des travailleurs et des travailleuses en lutte. Cette attaque de locaux syndicaux démontre une nouvelle fois que l’extrême droite, peu importe son étiquette, se range toujours du côté du patronat.

Antifasciste, antisexiste et anticapitaliste, l’Union syndicale Solidaires se dressera toujours contre l’extrême droite, ses idées et ses méthodes.

Union syndicale Solidaires 78, le 20 février 2023
Contact presse : solidaires78@wanadoo.fr

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