Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Actu Solidaires 78 Automobile Histoire Histoire locale Idées, débats, cultures Luttes féministes

Une féministe révolutionnaire à l’usine

Ce samedi 1er octobre, Fabienne Lauret et Philippe Guillaume sont venu·es, à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay, présenter le roman graphique Une féministe révolutionnaire à l’atelier, l’envers de Renault Flins(La Boite à bulles).

Une rencontre passionnante qui a débuté par un rappel des liens entre la librairie La Réserve (l’ancêtre de la Nouvelle réserve) et l’établissement en usine de militant·es révolutionnaires dans les années 70. Puis ce fut une présentation de la genèse de l’ouvrage, un projet qui a vu le jour ici, dans le Mantois.

Dans la continuité du livre de Fabienne, L’Envers de Flins, cette BD en est à la fois et une synthèse et un prolongement avec l’évocation de nouveaux aspects des engagements de notre camarade.

Un livre à se procurer d’urgence !




Extrait de la préface de Ludivine Bantigny

Revue de presse…

Une belle BD sociale avec Une féministe révolutionnaire à l’atelier : L’envers de Renault Flins aux éditions La Boîte à Bulles, sortie le 14 septembre 2022

Par Stanislas Claude – 3 septembre 2022

L’auteur Philippe Guillaume raconte avec Fabienne Lauret une histoire d’hommes et de femmes au coeur de la France industrielle. La jeune Fabienne a débuté en 1972 son travail à l’usine Renault de Flins, haut lieu du syndicalisme et des luttes pour protéger les droits des ouvriers. La lutte a aussi concerné les droits des travailleurs immigrés et des femmes alors que les élections ne donnaient jamais les forces de gauche en tête des élections, jusqu’en 1981 et l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir. Le trait et les bulles sont hyper dynamiques pour raconter l’histoire de la lutte des ouvriers au XXe siècle, une passionnante histoire.

La lutte des classes par le menu

L’envie de défendre ses camarades a très tôt animé Fabienne Lauret. Les 144 pages de la BD livrent un récit vibrant d’une vie passée à défendre les camarades et à se confronter à toutes les luttes du quotidien. Face aux tentatives de déstabilisations du partenariat, aux réflexes souvent machistes des ouvriers et aux difficultés de la vie, la syndicaliste CFDT fait face, apportant son soutien à ceux qui en ont besoin. L’histoire est vibrante d’implication, jamais démentie malgré les coups du sort personnels et la dureté des journées de travail dans les usines. Les dessins d‘Elena Vieillard sont à mi-chemin entre la BD belge et le manga, donnant une énergie considérable aux récits et aux dialogues.

Les 144 pages se lisent sans effort, pour une plongée sans fard dans le quotidien de la classe ouvrière tout le long du XXe siècle. Un très beau moment de lecture.

Synopsis:

Comme d’autres « établis » – démarche amorcée à la suite de mai 1968 et visant à faire entrer des militants révolutionnaires dans les usines – Fabienne Lauret se fait embaucher à l’usine Renault-Flins, dans les Yvelines, le 3 mai 1972.

Son engagement pour la cause ouvrière, à l’instar de nombreux établis, deviendra très vite la trajectoire de toute une vie. Elle passera ainsi plus de trente-six ans à l’atelier de couture et au comité d’entreprise de l’usine.

Dans cette BD coscénarisée par Philippe Guillaume, Fabienne Lauret retrace une vie de luttes syndicales et féministes, de l’obtention du samedi comme jour de congé au droit à des conditions de travail et salaires décents. Véritable journal d’usine des années 1970 à 1990, ce témoignage raconte la condition ouvrière et les discriminations sexistes qui révoltaient Fabienne, sans oublier le racisme omniprésent envers les nombreux immigrés qui occupaient les postes les plus pénibles.

Un témoignage tout à la fois personnel, intime, sociologique et historique, à l’heure où la menace d’une fermeture plane sur Renault Flins…

Préface de l’historienne Ludivine Bantigny. »

Auteur: Philippe Guillaume & Fabienne Lauret (scénario), Elena Vieillard (dessin), Ludivine Bantigny (préface)

Editeur: La Boite à Bulles

Nombre de pages / Prix: 144 pages / 19 euros


Une féministe révolutionnaire à l’atelier  : l’envers de Renault Flins

Alors autant vous le dire tout de suite, vous n’êtes pas prêts. Non vous n’êtes pas prêts à lire ce titre à moins d’avoir vécu comme l’auteure. Cette plongée dans le monde ouvrier, dans le milieu syndical révolutionnaire et dans l’atmosphère de la lutte féministe des années 70… c’est d’une violence morale voir physique…. assez dingue.

Ce titre bibliographie de Fabienne Lauret qui va volontairement se faire embaucher dans l’usine Renault Flins pour défendre la cause des ouvriers est dépoussiérant. Car oui on a tous vu aux actus les grèves de ces entreprises, on a tous entendu la revendication des acquis sociaux obtenus au bout des jours, mois, années de grêves mais non, on ne se rend pas bien compte de ce que ça veut dire derrière.
Grêve générale.

Derrière cela il y a donc Fabienne et tant d’autres personnes qui ont patiemment expliqué, pris parti, pris en pleine tête (aussi) qu’un autre monde était possible. On découvre les magouilles des patrons mais aussi et surtout des syndicats entre eux et entre partis. Effarant. On découvre les cadances infernales, les taux de rendements, les accidents de travail, tout un univers ouvrier qui est peu connu et encore moins reconnu.

On salut le dessin en noir en blanc très simple, et il le fallait vu le nombre d’infos qu’on doit digérer. Le rouge vient reveiller tout cela, le rouge symbole de la lutte. On se perd parfois un petit peu dans les prénoms des collègues syndicalistes et dans les dates des grèves, mais l’important n’est pas là.
Tu es toute seule Fabienne.

Enfin Fabienne a défendu les causes feministes, autant dire que dans un milieu d’hommes ça n’a pas été chose simple. Sans oublier l’accès à la culture, qui est percu comme un luxe. Bref, je n’étais pas prête pour cette plongée en eaux sombres et on ressort forcement un peu changé.

https://bd.krinein.com/bd-boite-a-bulles-feministe-revolutionnaire-atelier-envers-renault-flins/

Catégories
Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Répression

En grève et en rassemblements le 11 octobre : soutien à Kai Terada et contre la répression anti-syndicale dans l’Éducation nationale  !

Notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92, fait actuellement l’objet d’une procédure de répression anti-syndicale. Il s’est vu notifier le jeudi 22 septembre, le lendemain d’une mobilisation très réussie devant le ministère, une mutation dans un lycée des Yvelines. Le rectorat justifie cette mesure en évoquant nommément son activité syndicale. Le ministre a écrit à Kai jeudi 29 septembre pour lui signifier qu’il levait sa suspension : c’est absurde puisqu’il est affecté dans un nouvel établissement, mais cela montre que le dossier est sur la table du ministre.

En effet, la répression dont Kai fait l’objet est la dernière d’une longue suite de répressions depuis plusieurs années, dans deux vagues principales. La première est la répression suite aux mobilisations contre les E3C, dans une logique typique de l’autoritarisme de Blanquer. Cela a été le cas au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à Dole (39) ou à Cahors (46) par exemple.

La seconde, peut-être plus inquiétante encore, concerne des personnels victimes de “mutations dans l’intérêt du service”. Dans ces situations, des syndicalistes font l’objet de décisions administrative de mutation qui ne font l’objet d’aucune procédure contradictoire, puisque depuis la loi de transformation de la Fonction publique en 2018 il n’est plus besoin de les présenter en commission paritaire. C’est tout simplement le fait du prince, qui n’est pas acceptable dans un État de droit. Cela a été le cas au collège République de Bobigny (93), à l’école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l’école Pasteur de Saint-Denis (93). C’est le cas maintenant de Kai Terada.

Dans une majorité de ces situations, ce sont des personnels de SUD éducation qui sont visés : en effet, notre syndicat, dont les équipes sont toujours en première ligne des mobilisations, est dans le viseur du ministère depuis Blanquer.

Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique ministérielle ! Obtenir la réintégration de Kai, ce serait une victoire pour le syndicalisme dans son ensemble, et au-delà pour le droit des personnels à se mobiliser en défense du service public d’éducation.

Pour SUD éducation, il est temps de passer à la vitesse supérieure pour gagner !

Pour cela, SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à construire une grande journée d’action en soutien à Kai et à tou·tes les victimes de la répression anti-syndicale le 11 octobre :

  • par la grève
  • par des rassemblements dans les territoires

SUD éducation prendra contact avec les intersyndicales aux différents niveaux pour faire de cette journée une réussite dans les territoires. SUD éducation invite les personnels à s’emparer de cette journée de mobilisation pour protester contre toutes les situations de répression anti-syndicales qui existent localement.

Catégories
Actu Solidaires 78 En grève ! Poste / Télécom

Face à la crise sociale, à l’augmentation des prix de l’énergie, de l’essence, des produits alimentaires… L’attaque gouvernementale contre nos retraites

Grève et manifestation je udi 29
Départ : Denfert-Rochereau, 14H

Chez Orange, face à la hausse des prix : Il faut AUGMENTER les salair€s

 – L’INSEE prévoit, en août, une augmentation des prix de 5,8 % en glissement annuel (+22,2 % pour l’énergie).

 – Quant à l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH), utilisé pour les comparaisons entre membres de l’Union européenne, il augmente de 6,5 %.

 À comparer avec le résultat des NAO 2022 à Orange : alors que l’inflation s’accélère…

Les s alarié.es d’Orange se contenteront d’une augmentation générale de :

• 2,45% pour les CDI niveau B à D
• 1,15% pour les fonctionnaires des niveaux I et II
• 1,05% pour les cadres Dbis à F !
La purge va s’amplifier pour les salarié-es, Orange va nous serrer la vis un peu plus encore. Les réjouissantes perspectives en vue : pas d’augmentation de l’indemnité télétravail, dégradation généralisée des conditions de travail et de transport, accélération des projets immobiliers de concentration…

Alors GRèVE et manifestation :

Parcours Manif : Denfert-Rochereau, Port-Royal, bld St Michel, bld St Germain, Pont de Sully, Bastille

Ordre des cort&# 232;ges : CGT-(jeunes)-FSU-Solidaires – suivis possiblement par les syndicats UNSA transport (et CFDT ?). L’UNSA et FO pourraient se joindre à la manif selon les prochaines déclarations gouvernementales sur les retraites.   

Info de dernière minute

 Alerte pour nos retraites !

Macron dépasse les bornes

Tentative du pouvoir exécutif de passer en force l’allongement de la durée de l’âge légal de départ à la retraite pour le mener à 64 ans d’ici 2027 !!!

La nouvelle arnaque de Macron est d’intégrer cette dérive libérale par un amendement dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale de fin septembre (PLFSS), soit un cavalier législatif.
Il fait le pari d’une sorte de “blitzkrieg” contre les droits des travailleurs et travailleuses, en bloquant au maximum le débat public. Il se confirme la volonté de l’exécutif de faire adopter le projet au plus vite pour  faire taire toute contestation…

[ Alors contre-attaque des salarié.es, jeudi, toutes et tous en grève pour le retour à la retraite à 60 ans !!!

Catégories
Actu Solidaires 78

Grève interpro 29/9 : Salaires, fiche de paie mieux les comprendre pour lutter et gagner

Le 29 septembre aura lieu une journée de grève interprofessionnelle pour l’augmentation des salaires. La manifestation parisienne partira de Denfert-Rochereau à 14h.

Dans le 78, programme de la journée :

  • 11h Rassemblement à la gare de Mantes-la-Jolie (Départ possible pour Paris, 12h06)
  • 12h30 Repas partagé à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay
  • 14h-17h Atelier « Salaires, fiche de paie : mieux les comprendre pour lutter et gagner », toujours à la librairie

Venez nombreux pour ce moment de lutte et de convivialité !

Solidaires revendique :

  • un SMIC à 1 700 euros net
  • une réelle revalorisation du point d’indice dans la fonction publique
  • l’égalité salariale et la revalorisation des métiers les plus féminisés
  • des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
  • un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les entreprises, administrations)
  • le RSA pour les moins de 25 ans
  • la retraite à 60 ans max avec 37,5 annuités
  • l’arrêt de la casse des services publics
Catégories
Actu Solidaires 78

Le journaliste tunisien Ghassen Ben Khelifa doit être libéré

Le militant Ghassen Ben Khelifa, actif dans de nombreuses luttes sociales en Tunisie, a été arrêté le 6 septembre à son domicile et son matériel électronique a été saisi ; il semble, de manière absurde, qu’il soit accusé de terrorisme.

Ghassen est le rédacteur en chef d’Inhiyez, un média arabophone qui couvre les luttes sociales en Tunisie. Militant de gauche anti-impérialiste et internationaliste, il est également très engagé dans la lutte de solidarité avec la Palestine. Il a tenu des positions critiques envers le régime de Kaïs Saïed, et c’est sans doute à ce titre qu’il dérange…

Son arrestation envoie un signal inquiétant sur le durcissement du régime et la répression des luttes sociales, au moment où la Tunisie s’apprête à recevoir un nouveau prêt du FMI conditionné à des mesures austéritaires.

Son comité de soutien à Tunis a organisé un rassemblement à Tunis le 9 septembre : https://www.facebook.com/events/1204961010287325/?ref=newsfeed ; un autre rassemblement est prévu le 10 septembre à Montréal, où Ghassen a vécu par le passé : https://www.facebook.com/events/768965210986238/?ref=newsfeed

Le comité estime qu’il y a un enjeu à affirmer haut et fort notre solidarité et à faire connaître ce qui se passe, étant donné la gravité des accusations contre lui. Si Ghassen est condamné, cela voudra dire que tous les militants des luttes sociales sont menacés par le régime de Kaïs Saïed qui, grâce au vote de la nouvelle constitution le 25 juillet, n’a pas à craindre de contre-pouvoirs.

L’Union Solidaires 78 exprime son soutien à Ghassen et à tous les acteurs des luttes sociales en Tunisie, et demande sa libération immédiate !

Le communiqué du SNJ (Syndicat National des Journalistes) :

Le journaliste tunisien Ghassen Ben Khelifa doit être libéré

Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organsiation de la profession en France, demande la libération immédiate du journaliste tunisien Ghassen Ben Khelifa. Le rédacteur en chef du journal ”Inhiyez” a été arrêté arbitrairement, ce mercredi 7 septembre à Tunis, lors d’une descente de police dans sa maison. Le SNJ est signataire d’un appel exigeant sa libération immédiate. Ce texte sera rendu public ce samedi. D’ici cette publication, le SNJ partage ici le communiqué du Syndicat national des journalistes tunisiens.


Le Syndicat national des journalistes tunisiens suit avec une vive inquiétude la détention du journaliste Ghassen Ben Khelifa, fondateur du site « Inhiaz » (Partialité), pour une durée de cinq jours, susceptible de prorogation, par le Parquet du Pôle judiciaire antiterroriste. Cette inquiétude vient du fait que l’équipe de défense a enregistré de nombreuses violations procédurales et formelles qui ont accompagné le processus d’arrestation, y compris une perquisition au domicile du collègue et au domicile de ses parents sans la présentation d’un mandat. De plus, Ghassen Ben Khelifa a été baladé tout au long de la journée entre les différentes équipes de sureté et les procureurs de la république sans l’entendre et sans permettre à l’équipe de défense de le rencontrer.Après avoir examiné le dossier de l’affaire et l’audience qui s’est déroulée tard dans la nuit, et après avoir constaté que le dossier de notre collègue Ghassen ben Khelifa est exempt de toute preuve ou présomption qui le condamne ou le met en cause et qu’il n’y a pas de possibilité qu’il commette un crime ou qu’il soit en relation avec le terrorisme ou toute page suspecte, le Syndicat national des journalistes tunisiens exprime ce qui suit :- la condamnation ferme de l’arrestation arbitraire et de la détention injustifiée de notre collègue Ghassen ben Khelifa, et demande sa libération immédiate et de tenir pour responsable tous ceux qui ont contribué à abuser de lui et de sa famille. Le Syndicat salue également l’équipe de défense pour tous ses efforts et sa détermination à défendre Ghassen ben Khelifa et à dénoncer les exactions commises à son encontre.- sa dénonciation de la facilité du Ministère Public à émettre des mandats d’arrêt contre des citoyens et des journalistes sans qu’il y ait de forts soupçons ou d’éléments de crime, alors que les corrompus bénéficient des plus hauts niveaux de protection et leurs procès se poursuivent en étant en état liberté, peu importe leurs gravités.Le SNJT rappelle que notre collègue Ghassen ben Khelifa et d’autres journalistes femmes et hommes, blogueuses et blogueurs, militant-e-s et défenseurs des droits de l’homme sont exposées quotidiennement à des campagnes de diffamation, des menaces et des brimades électroniques menées par des pages affiliées au pouvoir, sans que la justice ne prenne la moindre mesure, malgré le dépôt de nombreuses plaintes à cet effet, ce qui confirme que l’autorité emploie les services de sureté et de justice dans certains cas seulement.Le SNJT tient à appeler tous les défenseurs de la liberté de la presse, d’expression, des droits et libertés et de l’indépendance de la justice à se mobiliser pour défendre les bastions de la liberté, à dénoncer les pratiques répressives et les abus envers les citoyens et à affronter les politiques réactionnaires qui recourent aux agences de l’État de manière sélective afin de réprimer les contrevenants.

Dernière minute

Ghassen a été libéré, voici le communiqué du site qu’il anime (en arabe) : https://www.facebook.com/1322028774590822/posts/pfbid02aLU6spVVnFLXqcM31V6qm7kRghWFsmNoMhx14miJB3A2p3wtuaocNUSPMZT21CfZl/?app=fbl

Il est dit qu’il pense que ceux qui l’ont arrêté ont ciblé son activité dans les luttes sociales et son appartenance à une famille politique qui défend les classes populaires, et peut être plus encore ses activités anti normalisation avec Israël. Il va essayer de récupérer son matériel informatique et pense avoir été victime d’un piratage.

Catégories
Actu Solidaires 78 En grève !

Jeudi 29 septembre- Ce sont nos mobilisations qui feront plier le gouvernement !

Les luttes sur les salaires continuent, et ce ne sont pas les indemnités, chèques, revalorisation de 3,5 % du point d’indice dans la fonction publique, 2,9 % des indemnités chômage ou de 4 % pour les pensions et autres mesurettes cache-misères, qui compenseront l’absence de revalorisation réelle des salaires, du SMIC, des minima sociaux et bourses étudiantes !

Ce gouvernement a par ailleurs validé sa feuille de route : continuation de la liquidation du droit du travail et de l’assurance chômage, RSA conditionné au travail, continuation de la fiscalité en faveur des plus riches sous couvert d’efficacité économique au détriment du financement des services publics et de la transformation sociale et écologique.

Même si le gouvernement n’affiche plus les 65 ans comme âge de départ à la retraite, il a réaffirmé sa volonté de poursuivre une réforme injuste des retraites, en nous faisant travailler plus longtemps.

Vivre dignement, et bien vivre n’est pas une option. C’est un choix de société qui découle d’une transformation sociale radicale.

L’Union syndicale Solidaires, mène sa campagne « Partageons le travail » avec des revendications concrètes sur les salaires, la protection sociale, les services publics, à faire partager à l’ensemble des salariées, et de la population.

Elle s’appuie et s’appuiera sur toutes les luttes sectorielles pour construire le rapport de force large et efficace pour faire aboutir ces revendications.

Ce sont des mesures urgentes, structurelles qu’il nous faut collectivement imposer :

Solidaires revendique :

  • un SMIC à 1 700 euros net
  • une réelle revalorisation du point d’indice dans la fonction publique
  • l’égalité salariale et la revalorisation des métiers les plus féminisés
  • des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
  • un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les entreprises, administrations)
  • le RSA pour les moins de 25 ans
  • la retraite à 60 ans max avec 37,5 annuités
  • l’arrêt de la casse des services publics

SOLIDAIRES APPELLE À UNE GRÈVE ET UNE MOBILISATION D’AMPLEUR À CONSTRUIRE DANS LA DURÉE DÈS LE 29 SEPTEMBRE

Catégories
Actu Solidaires 78 Campagne partageons le travail

Campagne partageons le travail

L’Union syndicale Solidaires lance de juin 2022 à juin 2023 une campagne de fond pour aller en direction du maximum de travailleuses et travailleurs. Échanger sur le travail, ses finalités, ce qu’il faut faire pour l’améliorer, en prendre le contrôle collectivement : c’est la campagne partageons le travail. Dans un premier temps de cette campagne, durant l’été 2022, nous allons dans les secteurs professionnels et dans nos unions départementales aller discuter retraites et protection sociale, en faisant le lien avec la question de l’inflation, des salaires et revenus et en intégrant les luttes contre les discriminations et dominations.

Une campagne inédite et ambitieuse de juin 2022 à juin 2023 de l’Union syndicale Solidaires

En septembre dernier, en congrès, nous avons décidé de construire une campagne d’action syndicale de grande ampleur qui soit « offensive » sur la question du travail au sens large.

Son objectif ?

Nous allons nous adresser à des millions de salarié·es et proposer un syndicalisme « en positif », mobilisateur qui mette en avant les spécificités de notre projet syndical.

Nous allons mettre en avant des revendications immédiates, pour répondre à l’urgence du quotidien, mais aussi montrer comment les articuler avec un projet de transformation sociale de moyen terme qui vise à améliorer le travail et la société en profondeur.

En quoi c’est une campagne inédite ?

C’est que nous allons la mener évidemment de façon interprofessionnelle, avec du matériel et des initiatives de l’Union, mais également, en parallèle, dans nos secteurs professionnels et nos union départementales, pour être au plus près des particularités de chacun et chacune.

Nous avons dégagé 4 grands moments avec à chaque fois un thème général que nous articulons avec l’urgence sur les salaires et la lutte contre les discriminations :

  1. De juin à septembre 2022, nous allons travailler sur les retraites et la protection sociale. Il s’agira de détruire les idées reçues et les mensonges (l’allongement de l’espérance de vie oblige sans évoquer la durée de vie en bonne santé, la dette qui obligerait à augmenter le temps de travail…). Nous allons porter la discussion vers les salarié·es sur la finalité du travail et sur le partage des richesses actuel.

Solidaires revendique la retraite à 60 ans au maximum (moins dans les métiers difficiles) avec un retour aux 37,5 années de cotisations.

Il va s’agir également de rappeler sur ce premier temps de campagne que face à l’inflation il faut des salaires qui permettent de vivre dignement, en net ET en brut.

Cela signifie :

  • un SMIC net à 1700 euros. Pas de retraites, chômage ou minima sociaux en dessous du SMIC ;
  • + 400 euros par mois immédiatement pour toutes et tous ;
  • l’égalité réelle femmes/hommes dans les revenus ;
  • une échelle des salaires limitée de 1 à 5 dans les entreprises et administrations pour redistribuer les richesses et limiter la dégradation écologique liée aux hauts revenus.
  1. D’octobre à décembre 2022 nous mettrons les services publics au centre de la campagne. Il s’agit d’expliquer leur place primordiale pour le bien commun dans notre société, ce qui passe par leur renforcement et leur extension. Cela implique d’avoir des recrutements à la hauteur des besoins de fonctionnaires, une fonction publique indépendante au service de l’intérêt général, protectrice, un vrai plan de titularisation générale et sans condition des précaires, mais aussi de réfléchir à l’extension du domaine des services publics et en créer de nouveaux !
  2. De janvier à mars 2023 nous avancerons sur la question de la transition écologique. Il s’agit d’accélérer la réflexion et les propositions concrètes dans nos syndicats sur le sujet, en particulier sur la question des reconversions écologiques. Quelles revendications et quels leviers dans nos secteurs et territoires pour faire face à l’urgence climatique ? Nous organiserons en janvier 2023 nos secondes journées nationales « reconversions sociales et écologiques ». Solidaires a également proposé à la FSU et à la CGT d’organiser des rencontres/formations intersyndicales écologistes pour nos adhérent·es qui devraient se tenir courant 2023.
  3. Enfin, d’avril à juin 2023, nous allons réfléchir sur la démocratie au travail. Quelles sont les alternatives possibles dans la démocratie au travail, ce qui oblige à réfléchir sur la forme des entreprises et administrations, et de reposer la question du pouvoir des travailleuses et des travailleurs (coopération, autogestion…), en étant capable de remettre en cause des organisations du travail présentées comme évidentes et de peser dans le débat public avec la création d’un « futur désirable » décidé par les travailleurs et travailleuses qui rompt avec le « there is no alternative » (au capitalisme).

Pour chacune de ces thématiques générales, nous allons y insuffler ce qu’est Solidaires. Et nous préparerons en 2023 des temps forts pour finir la campagne et fêter les 25 ans de notre Union syndicale.

Catégories
Actu Solidaires 78

9-10-11 septembre – Solidaires à la fête de l’Huma : tout le programme

L’Union syndicale Solidaires tiendra un stand durant la fête de l’humanité du 9 au 11 septembre 2022.

Au stand, vous trouverez :

  • des syndicalistes pour répondre à vos questions (et des fiches connaitre ses droits)
  • toutes les explications pour vous syndiquer Solidaires
  • une table de solidarité avec la lutte des travailleurs sans-papiers en grève (DPD, Chronopost et RSI), avec des T-Shirt de soutien, les caisses de grève
  • des tables spécifiques de Solidaires Etudiant.es, d’ASSO et du SNJ
  • un bar et un espace de convivialité
  • du matériel militant, des autocollants, des stickers, des affiches et des tatoos gratuits
  • des débats avec pleins d’invité.es
Programme Stand

Le programme des débats au stand Solidaires

Ils seront retransmis en direct sur la chaîne YouTube de l’Union : www.youtube.com/c/UnionsyndicaleSolidaires

Vendredi 9 septembre


19h-21h Concert Reprise rock de Foby



Samedi 10 septembre


10h-11h / Situation des services de santé en France : pourquoi une telle dégradation et une telle précarité, quelles solutions de court terme ?

Avec Franck Banizette secrétaire du syndicat, Sud Santé Sociaux 91, Laurence Gauthier du collectif de défense des hôpitaux Nord-Essonne, Sandra Douailler du collectif de défense de l’hôpital de Dourdan, Anissa Amini, secrétaire générale adjointe de la fédération Sud Santé Sociaux.


11h30-12h30 / Salaires, retraites : quelles perspectives, comment gagner ?

Avec : Philippe Martinez secrétaire générale de la CGT, Benoît Teste secrétaire général de la FSU, Murielle Guilbert et Simon Duteil, co-délégué.es généraux de l’Union syndicale Solidaires.



14h-15h00 / Quel rôle des syndicats dans les luttes féministes (au travail, pour la défense de l’avortement, contre les violences sexistes et sexuelles)

Avec: Murielle Guilbert du secrétariat national et de la commission femmes de Solidaires, Sophie Binet de la CGT, Ana Azaria de Femmes Egalité

15h30-16h30 / Agir syndicalement contre les LGBTIphobie : visibiliser les discriminations, construire des outils et des luttes syndicales

Avec : Julie Ferrua du secrétariat national et de la commission genre et sexualité de Solidaires, Lucile Jomat et Nicolas Lamartine de SOS homophobie, Alexandra Meynard de la CGT et Fleury Drieude de la FSU


17h-18h / Sans papiers en lutte : comprendre et soutenir la grève engagée depuis fin 2021 à DPD, Chronopost et RSI

Avec : Aboubacar Dembele, Dioum Elhadji & Mahamadou Toure délégués des 3 piquets, Giorgio de SUD Poste 91, Eddy Talbot de la fédération SUD PTT

18h30-19h30 / Face à l’urgence écologique, agir avec les salarié.es pour changer les système de production et de consommation

Avec : Didier Aubé du secrétariat national et de la commission écologie de Solidaires, Alban Mosnier d’Attac et du collectif du 91 de PJC l’alliance écologique et sociale, Loïc du collectif Zaclay / Contre la ligne 18

20h-21h / Comment le syndicalisme étudiant s’inscrit-il dans des luttes globales et unitaires ?

Avec: un.e membre de Solidaires Etudiant-e-s Syndicat de Lutte (SESL), une membre de la FSE, un.e membre de la CGT-CELA


Dimanche 11 septembre

11h30-12h30 / Quel syndicalisme dans le secteur de la logistique ?

Avec Elie Lambert du secrétariat national et de la commission syndicalisation/développement, Joseph Mukoko élu SUD au CSE d’Amazon Brétigny et Amazon France, Joscelin Guttermann de SUD Rail PSE travailleur dans le fret.


14h-15h / Services publics notre bien commun : les défendre, en créer de nouveau !

Avec : Gaëlle Martinez déléguée générale de Solidaires Fonction publique, un.e camarade de SUD Education, Anne Guyot Welke secrétaire générale de Solidaires Finances publiques, Jean- Marc Devauchelle secrétaire générale de la fédération SUD Santé Sociaux



15h30-16h30 / Invasion de la Russie en Ukraine : quelles solidarités internationales, quelles conséquences économiques et sociales sur nos vies ?

Avec : Cybèle David du secrétariat national membre du groupe de travail Ukraine, un camarade de Sud industrie sur l’économie de guerre, Ophélie Vildey du secrétariat national et membre de la commission économie



17h-18h15 / L’extrême-droite, ennemie des travailleuses et des travailleurs : la combattre partout, tout le temps.

Avec : Aude Gremy (commission antifasciste de Solidaires), une représentante de VISA, un représentant de La Horde, un.e représentant.e de la coordination unitaire antifasciste

Programme débats
RSS
Follow by Email