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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antiracisme Conditions de travail

Racisme, antisémitisme, xénophobie au travail : c’est non !

Publié le 21 mars 2025

Les derniers chiffres du défenseur des droits nous indiquent qu’année après année, les statistiques sur les discriminations en raison de l’origine réelle ou supposée restent très élevées. Dans son baromètre il indique que plus de la moitié des saisines reçues par l’institution en matière de discriminations liées à l’origine se sont déroulées dans la sphère professionnelle. Les analyses de l’INSEE montrent que la discrimination raciale à l’embauche est massive en particulier contre les candidats issus de l’immigration. Face à l’ampleur du phénomène, l’ensemble des organisations syndicales, dans une déclaration commune le 11 juillet 2024, ont décidé de mener une campagne contre les discriminations, contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie au travail.

Cette campagne a été lancé officiellement le 21 mars 2025 avec une table ronde intersyndicale suivi d’une conférence de presse.

Cette campagne comprend des affiches et des tracts téléchargeables sur cette page.

Intervention de Solidaires à la table ronde intersyndicale contre le racisme :

état des lieux : réactions:

Constat que partout la parole ou les actes racistes se répandent particulièrement ces dernières années . Ceci n’est pas propre qu’aux lieux de travail, et certains médias, mais aussi des politiques discriminatoires assumées sur l’immigration y compris par ce gouvernement ont aggravé la situation.

Nous avons en tant que syndicat une responsabilité particulière à agir pour stopper ces expressions ou actions racistes “décomplexées” sur les lieux de travail. Plus profondément Solidaires dénonce un racisme systémique de la société, que nos valeurs et notre syndicalisme de transformation sociale imposent de combattre, tout comme l’ensemble des systèmes de domination. La lutte contre le sexisme, les violences sexistes et sexuelles a été pleinement prise à bras le corps par nos syndicats, nous entendons qu’aujourd’hui il se passe la même chose contre le système raciste. Il n’est pas normal qu’un salarié noir gagne en moyenne 407€ de moins qu’un salarié blanc comme le souligne une enquête de l’observatoire des inégalités de 2023.

Il s’agit pour Solidaires de combattre le racisme sous toutes ses formes, notamment l’antisémitisme toujours présent et le racisme lié à l’histoire coloniale qui touche les personnes africaines, arabes, asiatiques, antillaises, guyanaises, polynésiennes, kanaks, réunionnaises et mahoraises.
Reconnaître et lutter contre les discriminations particulières dont sont victimes les populations ultramarines, particulièrement aujourd’hui pour la population à Mayotte concernant l’accès aux services publics, les prix, les salaires et le développement économique.
Dénoncer et combattre toute forme de discrimination liée aux croyances religieuses, particulièrement lorsqu’elles sont porteuses de pratiques racistes.

Etat du droit: législation, application, revendications

Nous n’allons pas nous attarder sur le droit existant, qui est nécessaire, mais manifestement pas suffisant pour changer les mentalités, déconstruire les stéréotypes.

Pour nous il s’agit non pas d’avoir une posture morale, mais bel et bien de comprendre et cibler les ressorts du racisme systémique.

Les femmes ont un plancher collant, les personnes racisées en ont un. C’est pour cela que l’on doit lutter contre le processus de racisation qui attribue automatiquement certaines compétences et comportements à un groupe en raison de leur origine réelle ou supposée ou de leur couleur de peau. Et ça comment dès l’école, où en fonction de nos origines, couleurs de peau, on ne va pas avoir le choix de nos études, et souvent on nous oriente vers un nombre de secteur restreint. Et ces métiers sont les plus précaires, les moins rémunérés et les moins reconnus dans leur carrière professionnelle.

Cette campagne est aussi une campagne de lutte contre la xénophobie. Ce qui implique aussi de s’interroger sur les travailleurs et travailleuses étrangèr·es et les discriminations légales. Aujourd’hui on ne peut pas être fonctionnaire en France si on n’est pas issu d’un pays de l’Europe. C’est une discrimination légale. Et on a une pensé particulière aujourd’hui envers les milliers de médecins étrangers qui essaient d’obtenir leur régularisation et être enfin rémunérés à diplôme égal de leur collègues. Sans eux et elles nos hôpitaux ne tiendraient pas.

Et pour Solidaires nous y incluons également les luttes que nous menons avec nos camarades sans papiers, nous dénonçons les politiques d’immigration choisie et exiger l’abrogation de toutes les lois et circulaires restreignant les conditions d’accès au travail pour les migrant·es. C’est pour cela que nous revendiquons la régularisation immédiate de tou·tes les sans-papiers,, et l’abrogation des lois anti immigré·es comme la dernière loi Darmanin ou la Circulaire Retailleau.

action syndicale et ses moyens : travail sur la prévention, baromètres, cv anonymes, testing, référent-es, accès au registre des embauches pour les élu-es du personnel, formations

Pour l’Union syndicale Solidaires, au-delà de la campagne unitaire qui est essentielle, nous avons plusieurs formations syndicales sur le sujet, et il faut comme tout système de domination “déconstruire” nos visions stéréotypées, et bien sûr n’admettre aucun propos ou comportement raciste.

C’est à la fois un travail de terrain à mener, où faire des campagnes préventives a tout son sens, c’est aussi pour Solidaires travailler à la construction d’un baromètre contre le racisme, qui aidera notamment au recensement des situations, et des réponses à y apporter. Mais il faut aussi donner une dimension de lutte à ces sujets. Notre syndicat des pompiers Sud Sdis a dénoncé récemment le racisme ambiant dans leur profession, et ça peut et doit aussi constituer une lutte collective.

notre campagne intersyndicale :

elle est unitaire et exprime à la fois l’urgence d’agir et la réponse à décliner partout. Pour Solidaires, il était important d’être inscrit·es dans cette démarche unitaire inédite. Tout reste à faire, mais les outils sont là, et la formation de nos militant-es est un enjeu clef pour mener à bien cette campagne. Ce n’est que le début

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Éducation

Fermeture de classe : une véritable saignée doublée d’une casse sociale Au moins 160 fermetures de classes sur l’ensemble du département des Yvelines !

Les institutions justifient ces fermetures par la baisse démographique. En effet, le MEN annonce 2100 élèves en moins dans les écoles yvelinoises et pourtant l’application ONDE (la base élèves du 1er degré) signale une différence de seulement 500 élèves.
Cette baisse démographique ne peut-elle pas être mise à profit pour améliorer les conditions de travail des enseignant·es et d’apprentissage des élèves ?
Ne peut-on pas abaisser les effectifs des classes si chargées actuellement que cela rend le métier de plus en plus rebutant et décourageant ?

D’ailleurs, les difficultés de remplacements montrent à quel point le système éducatif manque d’enseignant·es. Malgré tous les signes d’alerte mettant en évidence un système éducatif chaotique, les institutions annoncent que les mesures de plafonnements à 24 (GS/CP/CE1) ne seront plus une priorité, ce qui aura des conséquences importantes sur les apprentissages des élèves.
Cette annonce prouve encore une fois que les priorités sont comptables, éloignées de la volonté d’améliorer les conditions de travail des enseignant·es et d’apprentissage des élèves.
Ces fermetures ne sont-elles pas un moyen de contourner le renoncement de la suppression des 4000 postes au niveau national ?

L’injustice est encore plus grande puisque les fermetures touchent particulièrement des écoles situées dans des communes concentrant d’importantes difficultés socio-économiques dont les IPS sont peu favorables. Mantes la Jolie et Trappes sont les communes les plus impactées avec 7 fermetures de classes chacune et un solde négatif.
Les diminutions de moyens par la suppression de classes ne sont-elles pas une façon de récupérer les moyens mis en place pour les dédoublements ?
En supprimant les classes dans les écoles avec des dispositifs de dédoublement, la surcharge des autres niveaux devient inévitable.
Malgré les conclusions de l’OCDE mettant en évidence un écart de score important entre les élèves les plus favorisé·es et les moins favorisé·es, les institutions continuent de rogner le peu de moyens qui reste chez les plus défavorisé.es.
La carte scolaire yvelinoise révèle également que les communes de profil socio-économique très favorable ne subissent pas ou très peu de fermetures avec un solde nul voire positif.
En définitive, nous ne pouvons que constater une répartition inégalitaire qui ne prend en compte ni les difficultés socio-économiques et scolaires des élèves, ni l’aggravation des conditions de travail des enseignant·es.
Les coupes et baisses de moyens dans l’éducation se concentrent donc sur les communes qui abritent les difficultés sociales et scolaires les plus importantes, et épargnent les communes les plus favorisées. Il est temps de prendre en considération les difficultés et de sortir de cette logique administrative et comptable.

Nous dénonçons avec force ce démantèlement de l’éducation publique ainsi que les attaques portées à l’éducation prioritaire et appelons les personnels à se réunir en AG locales, en réunions d’information syndicale, pour construire des actions de résistance et de lutte contre les fermetures de classe et la dégradation des conditions de travail et d’études.

SUD éducation 78 revendique :
–  Des moyens à la hauteur des besoins des élèves, notamment les plus fragilisé-es
–  Des effectifs cohérents permettant d’assurer un enseignement de qualité, avec un maximum de 20 élèves par classe
–  Le respect des dispositifs de dédoublements et des critères REP /REP+

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Accidents du travail Conditions de travail

Assises de la Santé et la Sécurité des travailleurs et travailleuses les 25 et 26 mars

Les 25 et 26 mars ont lieu les Assises de la Santé et la Sécurité des travailleurs et travailleuses.

Toutes les informations et le programme définitif figurent en pièce jointe.

Associations et syndicats organisateurs : CGT, FSU, Solidaires, Andeva, ASD-Pro, Association des experts intervenant en santé au travail, ATTAC, Ateliers Travail et Démocratie, Cordistes en colère, Réseau féministe « Ruptures », Association-Santé-Médecine-Travail.

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Actu Solidaires 78 Éducation

Dans les Yvelines, l’institution se soucie-t-elle des conditions de travail et d’études ?

Communiqué de presse de SUD éducation 78 suite à son assemblée générale de février

Dans un contexte où les métiers de l’éducation n’attirent plus, notamment avec 692 postes non pourvus dans la seule académie de Versailles en juin 2024, les retours des collègues dans les Yvelines démontrent que rendre les métiers de nouveau attractifs, notamment en prenant soin des personnels, par des conditions de travail dignes, ce n’est pas une priorité institutionnelle…

Face à la pénurie de personnels remplaçants, une gestion chaotique et génératrice de souffrances au travail
Dans le 1er degré, la situation est particulièrement alarmante. Les zones de remplacements ont été étendues, conduisant certain·es collègues à faire 2 à 3h de route par jour pour effectuer leurs missions, avec des indemnités de déplacements qui ne sont pas systématiquement payées. Les pressions se multiplient sur les enseignant·es remplaçant·es, titulaires ou contractuel·les : changements de missions du jour au lendemain ; placements sur des postes spécifiques sans formation ; non prise en compte des difficultés de déplacement.
La désorganisation est totale, le manque de sens se fait ressentir et nombre de collègues remplaçant·es sont à leur tour placé·es en arrêt de travail, voire démissionnent, et sont… non remplacé·es !

Plus de maltraitance, moins d’AESH

Nous avions déjà communiqué sur la dégradation des conditions de travail des Accompagnant·es d’élèves en situation de handicap dans les Yvelines.
https://sudeducation78.ouvaton.org/AESH-se-defendre-contre-la-degradation-des-conditions-de-travail-dans-le-78-et
Aujourd’hui, on ne peut que constater que les améliorations ne sont pas au rendez-vous !
La mutualisation à outrance reste de mise, créant une véritable souffrance éthique à ne pas pouvoir effectuer correctement son travail alors que beaucoup font de ces personnels la condition sine qua non de l’inclusion des élèves, leur faisant porter une trop lourde responsabilité. De plus, les rares réglementations statutaires ne sont pas respectées : en effet, on impose à certain·es AESH de rester seul·es avec les élèves, on leur refuse leurs heures de fractionnement, par exemple. Enfin, la précarité scandaleuse dans laquelle l’institution place les AESH conduit à des conditions de vie alarmante, notamment face à l’augmentation incessante des prix.
C’est à cause de ces conditions de travail inacceptables et de l’absence de statut que les démissions et non-renouvellements de contrat se multiplient dans les Yvelines, avec de très nombreux postes d’AESH non pourvus là encore.

Des hiérarchies défaillantes

Les hiérarchies ne sont pas en reste et sont également responsables des souffrances au travail des collègues.
Dans certains établissements, les directions ne prennent aucune décision et empêchent l’établissement de fonctionner. Dans d’autres, elles tentent d’intimider en menaçant de retrait de salaire celles et ceux qui participeraient à une heure d’information syndicale (pourtant de droit !). Dans certains lycées, ce sont les gestionnaires qui freinent la carrière des agent·es en ne respectant pas les délais des entretiens professionnels.
Les hiérarchies toxiques doivent être dénoncées et combattues, collectivement :
https://sudeducation78.ouvaton.org/Contre-les-hierarchies-toxiques-tu-n-es-pas-seul-e

Quel état de l’école dans le 78 ?

Inévitablement, cette gestion des personnels a des conséquences sur les conditions d’études des élèves. Certaines classes restent des semaines durant sans enseignant·es, ou alors un jour par semaine.
La scolarisation des élèves handicapé·es se fait dans des conditions indignes et génère de la maltraitance pour toustes, conduisant à un rejet dont les élèves et les familles sont victimes, alors qu’elles ne portent nullement la responsabilité des défaillances institutionnelles.

Quelles sont nos revendications ?

Face à ces carences de l’institution, SUD éducation 78 revendique :
 la création d’un véritable statut pour les AESH et les AED ;
 la revalorisation des salaires de tous les personnels de l’éducation ;
 un allègement des effectifs à tous les niveaux, pour permettre un accompagnement digne de toustes les élèves ;
 une réelle formation initiale et continue des personnels, sur temps de travail, notamment les contractuel·les : par le tutorat, avec un début en temps partiel afin d’avoir une formation en parallèle. Cela pour éviter la souffrance au travail, le burn out et les démissions ;
 le respect des statuts et des missions des Titulaires de remplacement dans le 1er degré.

À quand des réponses institutionnelles à la hauteur des enjeux de l’école,
pour les élèves comme pour les personnels ?
Pour SUD éducation 78, il n’y a rien à attendre de l’institution : ce n’est que dans la lutte collective que nous obtiendrons des avancées pour toutes et pour tous.

Pour cela, nous appelons les personnels à se mobiliser pour agir, en se réunissant en heures d’information syndicale, en Assemblée générale de bassin, et en construisant localement des revendications et des modes d’action à même d’engager le maximum de personnels.

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Accueils Solidaires 78

SAMEDI 29 MARS 2025 La librairie La Nouvelle Réserve fête ses 10 ans

Samedi 29 mars La librairie La Nouvelle Réserve qui héberge nos accueillent syndicaux fête ses 10 ans

Au programme

10H30-11H30

ATELIER COMPTINES DE 0 À 4 ANS 

Un moment convivial de jeux autour des comptines ! 

 15 € pour un enfant et un ou deux adultes / 20 € pour deux enfants et un ou deux adultes 

Sur inscription auprès de l’association Musique du geste ICI

12H00-14H00

INTERLUDES MUSICAUX PAR LE CRC DE LIMAY 

&

BUVETTE & REPAS 

Repas sur réservation auprès du traiteur Mandolines. Pensez à commander à l’avance. Vous pourrez le retirer le jour J. 

14H00-15H00

ATELIER POUR ENFANTS “LA CHAINE DU LIVRE” 

A travers un jeu de rôle, découvre les coulisses du monde du livre !

Dès 7 ans – Gratuit- Réservation auprès de la librairie

15H00 – 15H15

INTERLUDES MUSICAUX PAR LE CRC DE LIMAY 

15H30-17H00

RENCONTRE-DÉDICACE & DÉGUSTATION AVEC L’AUTEUR CULINAIRE DORIAN NIETO

Dorian Nieto a ouvert son blog DorianCuisine.com en 2005. Un peu par hasard, beaucoup par passion.
La cuisine est alors devenue sa vie et il est alors devenu auteur et photographe culinaire notamment pour la presse.  Il est notamment l’auteur d’ouvrages culinaires comme « Du petit dej’ au goûter sans sucre raffiné », « Le B.A-BA de la cuisine » (Solar)

Gratuit – Réservation conseillée auprès de la librairie

17H00 – 17H30

CHORALE LES BAINS DOUCHES DE LIMAY

17H45-18H45

RENCONTRE- DÉDICACE AVEC VINCENT MAILLARD POUR LA PARUTION DE SON DERNIER OUVRAGE « LA SPIRALE DU MILAN ROYAL » (Philippe Rey)

Vincent Maillard nous présentera son dernier roman ! Nous sommes heureuses de l’accueillir à cette occasion et de mettre en avant son travail d’écriture que nous suivons depuis plusieurs années.

Gratuit – Réservation conseillée auprès de la librairie

19H00

POT FESTIF & REPAS PARTAGÉ

Venez trinquer autour d’un verre de l’amitié qui vous sera offert pour fêter les 10 ans de la librairie !

Le pot sera suivi d’un repas partagé, chacun amène sa spécialité salée ! Car le dessert vous sera offert en deuxième partie de soirée !

19H45

CONCERT DUO GUITARE PERCUSSIONS

PAR VINCENT MAILLARD & RODOLPHE

UN REPERTOIRE POP ROCK !

BUVETTE

20H45

ENTRACTE – LA LIBRAIRIE SOUFFLE SES 10 BOUGIES !

Venez partager une part de gâteau en toute convivialité !

21H15

REPRISE DU CONCERT

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Retraites

Solidaires ne participera pas au conclave-mascarade

Publié le 18 mars 2025

La prochaine réunion du conclave aura lieu ce mercredi 18 mars sur les retraites de la fonction publique.

François Bayrou a vendu la mèche. En ajoutant aux nombreuses conditions qu’il avait déjà posées que l’âge de départ en retraite resterait à 64 ans quoi qu’il en soit, cette réunion ne sera donc qu’un simulacre de négociation. D’autant qu’avec “l’effort de guerre” la petite musique d’un recul de l’âge de départ se fait à nouveau entendre, c’est intolérable !

Désormais, en plus de ne pas toucher à l’âge de départ à 64 ans, il faut un régime à l’équilibre à horizon 2030, ne pas occasionner de dépenses supplémentaires pour les finances publiques et ne pas augmenter les cotisations patronales, ce qui revient à supprimer toute marge de manœuvre à la négociation.

Mercredi, il s’agira uniquement pour le gouvernement de recueillir des “points d’attention” et d’organiser les apparences d’une consultation, alors même qu’il verrouille l’objet de la discussion.

Il appartient au Gouvernement de mettre sans délai sur la table des propositions d’amélioration de la retraite avec pour Solidaires pour objectif la retraite à 60 ans et 37,5 annuités. Quand 100 milliards d’euros de dividendes ont été versés en 2024 aux actionnaires du CAC 40, il est donc parfaitement atteignable.

Les salarié·es n’ont pas à être celles et ceux sur qui pèsera un soi-disant besoin d’économie de guerre. La précarité en hausse, la stagnation salariale et la dégradation des conditions de travail pèsent lourdement sur les conditions de vie des travailleurs et travailleuses.

En conséquence, Solidaires ne se rendra pas à la réunion du conclave de mercredi 19 mars. Seule une mobilisation sera à même d’imposer le sujet au Gouvernement.

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antiracisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

La honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux mineur·es isolé·es ! Soutien aux expulsé·es de la Gaîté Lyrique !

Publié le 18 mars 2025

L’Union syndicale Solidaires et Solidaires Ile de France dénoncent l’expulsion violente par les forces de l’ordre des 450 jeunes mineur·es isolé·es qui a eu lieu ce matin à la Gaîté Lyrique.

Nous déplorons cette expulsion et les violences physiques faites par les forces de l’ordre ainsi que l’utilisation de gaz lacrymogène qui ont provoqué plusieurs blessé·es, de nombreuses interpellations et qui a remis des centaines de jeunes à la rue et sans solution d’hébergement.

Depuis trois mois, ces jeunes mineur·es isolé·es occupaient ce lieu culturel pour échapper à la rue et au froid hivernal. A l’été 2023, ces jeunes vivaient et dormaient dans le parc de Belleville, ils et elles ont ensuite occupé le 104, puis la Maison des Métallos en 2024 dont ils et elles ont été expulsé·es. Leur lutte a permis d’arracher 800 hébergements et plus de 200 scolarisations depuis le début.

Ils et elles revendiquent des places d’hébergement, leur scolarisation, la reconnaissance de la présomption de minorité et l’accès aux services de santé. Or, l’État bafoue ces droits fondamentaux pourtant inscrits dans la convention internationale des droits des enfants signée par la France.

La situation des jeunes qui luttent pour leurs droits se retrouve partout sur le territoire et notamment dans les Drom-Com, dans un contexte d’explosion des actes et des discours politiques et médiatiques racistes et xénophobes. La Loi Darmanin et la circulaire Retailleau aggravent encore la situation des personnes étrangères en France, y compris les enfants et les jeunes qui sont victimes de ces politiques migratoires racistes.

L’Union syndicale Solidaires et Solidaires Ile de France appellent à s’engager activement dans la lutte contre le racisme, pour un accueil digne et solidaires et un réel accès à l’égalité des droits pour ces milliers de jeunes.
L’Union syndicale Solidaires et Solidaires Ile de France appellent à soutenir toutes les initiatives du collectif des jeunes du Parc de Belleville et à se mobiliser massivement le 22 mars partout sur le territoire contre le racisme !

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antifascisme Culture

Interventions de Solidaires et de SUD Culture à la mobilisation du secteur de la Culture du 20 mars 2025

Publié le 20 mars 2025

Intervention de Julie Ferrua, co-déléguée générale de l’Union syndicale Solidaires, en soutien à la Culture

intervention de Mylène pour SUD Culture et de Esther de la section SUD MICAM


Au nom de l’Union syndicale Solidaires, je tiens à vous exprimer notre solidarité indéfectible avec le secteur de la culture, un secteur essentiel, mais trop souvent méprisé et attaqué.

Nous sommes ici pour dénoncer avec force les politiques d’austérité qui étranglent la création, les coupes budgétaires qui mettent en péril des milliers d’emplois, attaquent nos droits, et les réformes qui précarisent nos vies.

Artistes, technicien-nes, auteurs, autrices, intermittent-es, comédien-nes, enseignant-es, vous êtes toutes et tous les acteurs et actrices d’une chaîne essentielle à la vitalité de notre pays. Et l’Union syndicale Solidaires refuse que l’avenir de la culture soit sacrifié sur l’autel du profit ou de la militarisation de notre société !

Face aux coupes budgétaires drastiques dans les Pays de la Loire en novembre, des rassemblements se sont organisés pour dénoncer ces attaques sans précédent. Depuis le mouvement s’est étendu dans l’ensemble du pays avec des AGs et des rassemblements dans tout le pays dans des villes de différentes tailles. Comme à Douarnenez, Marseille, Lyon, ou encore à Niort…

Ce mouvement rencontre aussi d’autres mouvements naissants et qui se renforcent dans le secteur associatif avec des AGs à Marseille, Toulouse et Paris ces deux derniers jours, chez les étudiant-e-s avec une mobilisation ce 20 mars aussi (IUT de Lannion bloqué, AG dans de nombreuses universités…), dans le secteur social qui appelle à grève le 1er avril.

La culture, c’est bien plus qu’un divertissement. C’est un pilier de notre société, un vecteur de lien social, un outil d’émancipation et de réflexion. C’est un droit fondamental, un bien commun qui doit être accessible à toutes et tous, sans distinction.

L’Union syndicale Solidaires refuse que la culture soit considérée comme une variable d’ajustement budgétaire ! La culture est toujours menacée quand il s’agit de mettre au pas le pays. Si les coupes budgétaires sont de taille pour la culture, ce sont des sommes minimes rendus au budget de l’état ou des collectivités. Ces coupes ne sont pas de vraies économies, ce sont des choix idéologiques. Car la culture est aussi un rempart contre le fascisme.

En juin dernier, vous étiez mobilisé-es et dans la rue contre l’extrême droite et ses idées. Et vous nous alertiez sur l’arrivée des chartes d’engagements républicains auxquelles doivent se soumettre les structures culturelles pour les demandes de subventions dans de nombreuses régions, sur l’annulation de spectacles de Drag Queen et Drag King, sur les réécritures l’histoire de la France dans des spectacles comme au Puy du Fou ou comme avec “Raconte moi la France”, sur une culture devenant la propagande de l’Extrême-droite.

Nous le réaffirmons : la culture doit rester un bien commun et ne pas devenir une culture au service de la propagande de l’extrême droite !

L’Union syndicale Solidaires appelle à une mobilisation massive et unitaire de l’ensemble de la population pour soutenir la Culture, dans toutes les villes de France !
Ensemble, nous pouvons faire reculer ce gouvernement et imposer une autre vision de la culture et de la société.
L’union syndicale Solidaires appelle aussi à se mobiliser massivement samedi 22 mars contre le racisme, et le fascisme.
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Actu Solidaires 78

Les retraité·es agissent

Publié le 21 mars 2025 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Face aux pressions des capitalistes, du patronat et de l’extrême droite, les retraité·es s agissent !

Nos organisations syndicales CTA-T, CTA-A (Argentine) et Solidaires (France) saluent la lutte des travailleurs et des travailleuses en retraite qui manifestent :

  • En Argentine le 19 mars, à l’appel des confédérations CTA-T et CTA-A contre les attaques de gouvernement Milei soutenues par le FMI. C’est la suite de plusieurs manifestations dont la dernière scandaleusement réprimée par l’Etat argentin.
  • En France, le 20 mars, contre les menaces de nouvelles régressions sociales du gouvernement Macron et pour la satisfaction des revendications portées unitairement par les Unions de retraités CGT, CFTC, CGC, FSU, Solidaires et les associations FGR-RP, LSR, Ensemble et solidaires.

L’Argentine et la France ne sont pas les seuls pays où les retraités s’organisent collectivement pour défendre leurs droits. Et les retraités ne sont pas la seule catégorie de la classe ouvrière à agir contre les prédateurs capitalistes.

Mais ces manifestations de retraités des 19 mars en Argentine, du 20 mars en France sont l’occasion de souligner l’utilité d’un syndicalisme indépendant, de lutte, internationaliste.

Ensemble, combattons ceux qui nous exploitent !

Ensemble, défendons nos droits et gagnons-en de nouveaux !

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