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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Automobile

Élections à STELLANTIS POISSY : Après l’exclusion de la « CGT historique », le nouveau syndicat SUD obtient 21% et 4 élus ouvriers

Chez PSA Poissy (3 000 salariés), le 19 avril, pour sa première participation aux élections professionnelles, le syndicat SUD Stellantis Poissy a obtenu 21,2 % au 1er collège et devient le deuxième syndicat chez les ouvriers.

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Accidents du travail Automobile

Renault Guyancourt Des accidents du travail qui passent sous les radars

Au Technocentre et à Aubevoye, l’écart important entre le nombre de visites médicales pour épuisement professionnel ou conflit avec sa hiérarchie d’une part, et le nombre de déclarations d’accidents du travail ayant entrainé des dommages psychologiques d’autre part pose question.

CSE Renault Guyancourt/Aubevoye du 27 avril 2023

Information du Comité Social et Économique de l’établissement de Guyancourt sur le rapport technique des médecins du travail pour l’année 2022

Déclaration SUD

Selon les règles disponibles sur le site internet service-public.fr qui est le site officiel de l’administration française :

Un Accident de Travail (AT) est un événement soudain qui, quelle qu’en soit la raison, a causé un dommage corporel ou psychologique et qui est arrivé pendant l’activité professionnelle.

Pour que l’accident du travail soit reconnu, il doit justifier des 2 conditions suivantes :

  • Le salarié a été victime d’un fait accidentel (soudain et imprévu) dans le cadre de son travail.
  • L’accident a causé un dommage physique et/ou psychologique.

C’est d’abord à l’employeur de déclarer un accident de travail à la Caisse primaire d’assurance maladie dans les 48 heures à partir du moment où il en a eu connaissance.

L’absence de déclaration ou une déclaration hors délai par l’employeur est passible d’amende.

Pour le salarié, la reconnaissance d’un accident comme étant d’origine professionnelle ouvre droit à des indemnités complémentaires. Cette reconnaissance protège le salarié, notamment en cas de rechute.

Les déclarations d’AT permettent en plus de mesurer le niveau des risques psychosociaux auxquels sont soumis les salariés et de prendre des mesures adaptées.

Or il y a un écart important entre les statistiques du service de santé au travail de l’établissement, les baromètre flash, les visites médicales pour épuisement professionnel ou pour un conflit entre le salarié et sa hiérarchie et le nombre de déclarations d’Accidents du Travail entrainant des dommages psychologiques.

Cela pose la question du processus de déclaration des accidents dans l’établissement et d’une sous-déclaration des accidents du travail ayant entrainé des dommages psychologiques liés au travail.

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Conditions de travail Éducation

Spectacle – anecdotes gesticulées du Sundep Solidaires “Je pensais être la seule prof de gauche dans ce bahut privé”

Venez nous retrouver jeudi 11 mai 2023 à 19h dans la grande salle de Solidaires,
31 Rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris

Des enseignant·es du privé racontent, sous forme de tableaux, des tranches de leur vie, de leur enfance à l’école jusqu’aux luttes menées sur leur lieu de travail. On y retrouve ainsi l’essence de ce qui a nourrit leurs différents engagements.
De leurs rencontres lors d’une formation syndicale est né un spectacle rappelant le format des incultes, mêlant des trajectoires personnelles et racontant des combats qui ont fait sens dans leur vie.
Ces témoignages peuvent faire écho aux expériences que vous avez vécues en vous donnant envie d’y participer. C’est pourquoi il se veut interactif.

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Écologie Rail Transport

Ne laissons pas liquider Fret SNCF !

Le 27 avril 2023, les organisations interpellaient par courrier les ministres de la transition écologique et des transports, au sujet de la procédure européenne lancée officiellement le 14 avril dernier, au titre d’aides d’État qualifiées d’abusives au regard de la concurrence, en exigeant la tenue d’une table ronde tripartite

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Histoire Idées, débats, cultures Podcast

Radio Lorraine Coeur d’Acier

À écouter ou réécouter une série de 3 émissions sur l’aventure de la radio libre Lorraine Coeur d’acier avec des témoignages d’ouvriers qui parlent de syndicalisme, de lutte mais aussi de poésie…


En 1982, dans une série de trois émissions, Jean-Claude Bringuier s’entretient avec Marcel Donati, ouvrier sidérurgiste qui raconte l’aventure de la radio pirate “Lorraine Cœur d’Acier” à Longwy en 1979. Une initiative de la CGT pour accompagner la mobilisation ouvrière de la sidérurgie.

En 1982, l’émission “Nous tous chacun” propose une rencontre en trois épisodes avec Marcel, ouvrier sidérurgiste et militant syndicaliste, qui raconte l’aventure de la radio pirate “Lorraine Cœur d’Acier” en 1979. Cette année-là, pour accompagner la mobilisation ouvrière contre le démantèlement de la sidérurgie lorraine, la CGT avait décidé de lancer à Longwy, pour quelques semaines seulement, une radio pirate dont elle confiait la production à Marcel Trillat et Jacques Dupont.

“Lorraine Coeur d’Acier”, l’histoire d’une radio pirate qui défie le pouvoir en 1979

“Lorraine Cœur d’Acier” était née et avec elle l’une des plus belles aventures de l’histoire des radios libres. Une aventure qui dura des mois, et non quelques semaines, jusqu’à ce que la centrale syndicale reprenne les choses en mains, en débarquant les deux journalistes en juillet 1980, coupables de s’être écartés de la ligne qu’ils étaient censés devoir suivre.

Une sélection d’archives proposée par Albane Penaranda.

  • Par Jean-Claude Bringuier – Réalisation : Jacques Taroni
  • Nous tous chacun – Marcel Donati raconte Lorraine Cœur d’Acier – 3 épisodes – (1ère diffusion du 17/11/1982 au 19/11/1982)
  • Edition web : Sandrine England, Documentation de Radio France
  • Archive Ina-Radio France

En 1982, au micro de Jean-Claude Bringuier, Marcel Donati, ouvrier sidérurgiste et militant syndicaliste, raconte son expérience avec la radio “Lorraine Cœur d’Acier”, la radio pirate créée à Longwy en 1979 par la CGT. Une radio dont la direction du syndicat confie l’animation à Marcel Trillat et Jacques Dupont, avec pour mission de la faire vivre quelques semaines. Mais les deux journalistes mènent l’antenne durant seize mois, jusqu’à ce que la centrale syndicale, qui ne voyait pas d’un bon œil le contenu qu’ils avaient donnés à cette trop libre radio, ne décide de les débarquer.

Marcel Donati : “On parlait librement il n’y avait plus rien de tabou”

Grâce à une archive de “LCA”, un ouvrier témoigne : “On est comme des bêtes ici dans les usines, on a honte de montrer à nos femmes les conditions de travail, comment on est traités, comment on accepte d’être traités”. Le style de la radio “Lorraine Cœur d’Acier” ressemble à une improvisation à peine mise en forme et toujours en direct. On y parle absolument de tout.

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Actu Solidaires 78 Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Les Mureaux, Mantes, Paris, St Quentin en Yv., etc. Toutes et tous ensemble le 1er mai


Saint-Quentin-en-Yvelines : départ collectif depuis la gare
de Saint-Quentin-en-Yvelines, rendez-vous en tête de quai
du RER C (départ train 13h40)

Les Mureaux : 10h Rond-point des Bougimonts

Mantes : départ 10 h de la place de l’Étape direction la gare de MlJ

Paris : 14 h République


Le 1er mai est la journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs. En France, la mobilisation pour la défense de nos retraites engagée depuis janvier est d’une intensité rare. Si nous n’avons pas pu passer un cran décisif, en particulier en mars par la grève reconductible et nos actions, nous n’avons cependant pas perdu. L’exécutif essaye de tourner la page depuis des semaines, sans succès.

Solidaires invite les travailleuses et travailleurs à continuer la lutte par des journées d’actions et par la multiplication d’initiatives (rassemblement sur les déplacements de l’exécutif et des parlementaires qui soutiennent la loi, casserolades, déploiement de banderoles…). Les « 100 jours de Macron » sont un Waterloo annoncé : il n’y aura pas de retour à la normale. L’unité intersyndicale a jusqu’ici été primordiale et nous entendons la préserver au maximum.

La multiplication des violences policières, des gardes à vue, des réquisitions de salarié·es, des interdictions de se rassembler ou de manifester révèlent la fuite en avant de l’exécutif sur la question sociale et a ouvert une crise démocratique profonde. Les violences orchestrées par l’État autour des mégas-bassines, comme les attaques contre la Ligue des droits de l’Homme ou les menaces de dissolution des Soulèvements de la Terre sont préoccupantes et posent la question de la nature du régime vers lequel va ce pouvoir.

C’est l’ensemble de nos luttes, pour nos salaires et conditions de travail, l’écologie et le climat, l’égalité femmes/hommes, nos droits d’étranger.es, de chômeuses/eurs, de locataires qui subissent les attaques du gouvernement et qui sont aussi en jeu à travers ce 1er mai.

Solidaires appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs à participer aux manifestations et rassemblements

Pour renforcer l’outil incontournable de résistance qu’est le syndicat, l’heure est à la syndicalisation massive et au développement de nouvelles sections syndicales dans les entreprises, dans les administrations ou d’implantations territoriales par les unions locales. Nous invitons à se syndiquer et à rejoindre l’Union syndicale Solidaires si vous partagez nos valeurs et pratiques. Cliquer ici pour nous contacter

Nos mesures d’urgences :
  • Retraites à 60 ans max, 37.5 années de cotisation max, au niveau du SMIC au minimum
  • SMIC à 1700 € Net, +400 € par mois pour toutes et tous, écart de salaires de 1 à 5 au maximum
  • Egalité des salaires femmes/hommes
  • Interdictions des licenciements dans les entreprises qui font des profits
  • Conditions sociales et écologiques des aides publiques aux entreprises
  • Partage du travail avec 32 h hebdomadaires de référence sans perte de salaire ni flexibilité
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Accidents du travail Actu Solidaires 78 Conditions de travail

Mort·es au travail !

Ce vendredi 28 avril 2023, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail, plusieurs dizaines de travailleurs et travailleuses des Yvelines se sont réuni·es à Poissy à l’appel de l’Union syndicale Solidaires 78 et de l’Union locale CGT Poissy.


Les manifestant·es s’étaient donné rendez-vous devant la plaque commémorant le décès de 4 égoutiers en juin 2006, à l’angle de l’avenue Meissonier et de la rue Jacob Courant. Il s’agit là d’un des rares lieux de mémoire consacrés aux mort·es du travail. En France, c’est pourtant près de 1 000 accidents mortels du travail et de trajet qui sont recensés chaque année (plus de 2 par jour !) pour les seul·es salarié·es du régime général, 1 700 accidents du travail quotidiens, 1 800 cancers professionnels déclarés par an, des dizaines et dizaines de suicides…


Mais au-delà de ces statistiques, les prises de parole des participant·es ont révélé la violence du phénomène qui n’épargne aucun secteur. Toutes et tous, dans le Rail, la Santé, les Télécoms, l’Industrie agro-alimentaire, l’Automobile, l’Éducation, les Finances publiques et bien entendu l’Assainissement des eaux, ont témoigné, souvent de manière poignante, de cette réalité. Mais ils et elles ont aussi pointé les responsabilités de la course au profit, du développement de la précarité et de la sous-traitance, de la déshumanisation d’un management de plus en plus violent, de l’impunité patronale et de la volonté politique des gouvernements successifs de défaire toutes les protections que les salarié·es ont patiemment arrachées par leurs luttes : Code et inspection du travail, Comité d’hygiène et de sécurité, droits syndicaux, etc.
En ce même vendredi 28 avril, la première ministre Elisabeth Borne tentait une sortie médiatique sur le marché bien désert de Poissy, accompagnée du député Karl Olive, pour nous vendre leur politique mortifère de casse des conditions de travail. Non, les pisciaquais·es n’en veulent pas de la retraite à 64 ans !
Quant aux personnes présentes au rassemblement, elles ont émis le vœu de se retrouver au même endroit, à la même date, l’an prochain. Avant ce rendez-vous, Solidaires 78 propose deux rencontres pour informer et poursuivre ce combat : le jeudi 25 mai 2023 avec Matthieu Lépine auteur de L’Hécatombe invisible, enquête sur les morts au travail, à partir de 20 heures à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay et le 1er juillet pour une formation syndicale, à Plaisir, sur les accidents du travail.

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Actu Solidaires 78 antimilitarisme

Rassemblement contre le SNU à Versailles Police partout, justice nulle part

Présente au rassemblement contre la caravane du SNU à Versailles ce mercredi 26 avril, notre Union syndicale tient à dénoncer les stratégies de « maintien de l’ordre » qui ont été appliquées pour « protéger » une caravane… déserte.

Dès le début du rassemblement, les policièr·es ont nassé les manifestant·es en deux endroits, les empêchant de se rejoindre et prétextant que des commerçants étaient en train de ranger leur stand pour partir et leur faire de la place. Mensonge !

Une policière prétend même que le rassemblement n’est pas déclaré : nouveau mensonge !

Un petit groupe de manifestants a été fouillé en arrivant sur la place et l’un d’eux, qui filmait, s’est vu faire une clé de bras par la police pour l’en dissuader.

Plus tard, un cordon de policiers va au contact physique des manifestant·es pour les pousser, avec violence (voir sur la vidéo ci-dessous, notamment ce policier qui prend de l’élan pour entrer dans ce qu’il doit croire être une mêlée de rugby : ridicule !).

C’est à ce moment-là qu’une des deux policières à cheval s’est avancée avec son animal au milieu des manifestant·es, créant un mouvement de panique et de colère. Le cheval transformé par la policière en instrument de violence a en effet bousculé des personnes avec sa tête et écrasé des pieds avec ses sabots.

Utiliser la violence contre des manifestant·es pacifiques, dresser des animaux pour le « maintien de l’ordre » : voilà des méthodes bien indignes ! Solidaires s’oppose à l’utilisation d’animaux contre les manifestant·es et plus généralement par les forces de l’ordre.

Par contre, lorsque le rond-point du marché dont les manifestant·es ont été délogé·es sera plus tard occupé par des officiel·les venu·es faire des ronds-de-jambes devant la Secrétaire d’État El Haïry, nul·le n’ira les en déloger…

De plus, à deux reprises au moins, des manifestant·es qui distribuaient des tracts ont été malmené·es, tiré·es et poussé·es dans la nasse par des policièr·es apparemment bien décidé·es à faire monter la tension et ayant reçu l’ordre de ne laisser aucun espace entre eux et les manifestant·es présent·es,.

À la fin du rassemblement, les forces de l’ordre sans doute moins endurantes que les manifestant·es présent·es depuis 3 heures et toujours déterminé·es, ont placé deux camionnettes pour, apparemment, cacher les manifestant·es. Leurs petit·es chef·fes ont bien veillé à ce que deux policiers, tristes pions d’une hiérarchie zélée, soient placés dans les trous entre les deux camionnettes, afin de nous rendre invisibles…

Ridicule mesure pour les manifestant·es parti·es ensuite dans les rues de la ville en chantant et en continuant leur casserolade.

Assurément, Versailles et sa police ne s’attendaient pas à ça ce jour-là.

Comme à Caen et à Nantes, le campement du SNU a été déserté tout au long de la journée. Seul·es quelques jeunes déjà engagé·es et une poignée d’officiel·les se sont présenté·es pour échanger avec une Sarah El Haïry arrivée et repartie 10 minutes plus tard en toute discrétion, par des accès secondaires.

Le bruit et les slogans des manifestant·es en revanche étaient bien distincts en fond sonore : « la jeunesse emmerde le service national ! », « de l’argent pour l’école, pas pour le SNU ! », « de l’argent pour l’hôpital, pas pour le SNU ! ».

Rendez-vous donc à Paris ce dimanche, au parc André Citroën, pour continuer à dire non au SNU !

Vidéo de Clément Lanot Manifestation contre le SNU et casseroles pour Sarah El Haïry (26 avril 2023, Versailles) [4K] – YouTube

Rappels des rendez-vous locaux

Vendredi 28 avril : rassemblement à Poissy, à 19h, contre l’hécatombe invisible.

Samedi 29 avril : rassemblement et manifestation aux Mureaux, rdv 11h au marché de Bécheville

Lundi 1er mai : Rassemblement aux Mureaux, rdv 10h au rond-point de la Vigne Blanche / rassemblement à Mantes, rdv 10h place de l’étape.

Départs collectifs pour la manif parisienne de 14h, départ République.

Union syndicale Solidaires 78

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Retraites

Blocage des locaux d’Orange de St Quentin en Yvelines

Communiqué du Collectif contre la retraite à 64 ans ! Saint-Quentin en Yvelines et ses environs 28 avril 2023

Aujourd’hui vendredi 28 avril, à Montigny le Bretonneux, nous avons participé à une action symbolique de blocage des locaux d’ORANGE, partenaire premium des JO.

Le Collectif Contre la retraite à 64 ans de Saint Quentin en Yvelines y a déployé une banderole « Pas de retrait, pas de JO » & « Non à la réforme des retraites à 64 ans ». Ce matin, l’accès aux locaux a été perturbé par des banderoles et des chants tel que celui des Gillets Jaunes. Les manifestants y ont exprimé leur détermination à perturber les JO tant que le gouvernement s’opposera à la souveraineté du peuple.

Pas de retrait, pas de JO !

Après un parcours législatif usant de tous les pouvoirs que la 5ème République fournit à l’éxécutif et à la promulgation de la loi sur la retraite à 64 ans , tous les moyens institutionnels pour s’y opposer ont été épuisé. Pourtant un bouillonnement populaire s’exprime partout en France contre le coup de force du gouvernement envers la démocratie. Localement la mobilisation se poursuit et s’amplifie avec les casserolades des 17 et 24 avril devant plusieurs mairies de SQY et des environs, avec la manifestation contre le SNU et le “non-accueil” de la secrétaire d’État Sarah El Haïry à Versailles le 26 avril.

À l’image de la montée en puissance du hashtag #PasDeRetraitPasDeJO, les manifestants disent au monde qui regarde la France préparer les Jeux Olympiques de 2024 que la mobilisation contre la réforme ne faiblit pas. “Macron et son gouvernement espéraient une trève de 100 jours, une trève pour les JO, ils auront le zbeul Olympique !” affirme Tom, membre du collectif.

Pourquoi ORANGE ?

Événement sportif international majeurs, les Jeux Olympiques sont un outil de soft-power pour le pays qui les accueillent. L’attention médiatique mondiale lui offre l’occasion de s’ériger en modèle. En partenaire officiel Premium, ORANGE cherche à partager cette exposition pour bénéficier de retombées économiques. Mais dans un état qui fait régresser les droits sociaux, exploser les inégalités, monter la répression et se fait condamner pour inaction climatiques, c’est tout ce bilan auquel les entreprises partenaires doivent être exposés. “L’image des jeux va être tellement détériorée à cause de l’entetêment du gouvernement sur la réforme des retraites, ça va être un bordel pas possible. Tout l’investissement des entreprises pour s’associer au jeu va être gaspillé avec des JO ponctués de coupures de courant, des épreuves annulées … ” explique Karine membre du collectif. Nous sommes un collectif d’habitant·es de St Quentin et alentours engagés·es contre la réforme des retraites à 64 ans de Macron et en résistance face aux atteintes répétées à la démocratie ainsi qu’à la limitation de nos libertés publiques (droit de grève, droit au rassemblement, etc.). Notre collectif vient en complémentarité et en soutien des actions portées par les organisations syndicales. Depuis 8 semaines, nous nous retrouvons les mercredi soirs, à 17h30 sur la place de la retraite à 60 ans (en face de Carrefour SQY, au croisement de l’avenue du centre et du passage de la diagonale), nous décidons collectivement des actions à mener : rassemblement, caisse de grève, etc.

Prochaines actions :

Lundi 1er mai – Manifestation nationale

Les 13 & 14 mai – Rassemblement festif et déterminé à Zaclay !

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