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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme antiracisme

Une urgence : battre l’extrême droite

Publié le 30 juin 2024

Le résultat des élections législatives résonne comme un coup de tonnerre. L’extrême droite réalise un score historique avec une estimation de 34% des voix. Si ce résultat était craint, nous refusons de nous y habituer.

Il confirme le risque inédit que l’extrême droite gouverne le pays dans une semaine.

Pour l’Union syndicale Solidaires, cette perspective est intolérable. Le fondement du projet du Rassemblement national est le racisme et le rejet de l’autre comme de la démocratie. Ce parti porte en lui la haine et la division. L’histoire nous apprend que lorsque l’extrême droite prend le pouvoir, elle tente de s’y maintenir par tous les moyens.

L’Union syndicale Solidaires appelle à l’unité des forces syndicales et associatives pour empêcher l’extrême droite de gouverner. Il n’y a pas de fatalité.La semaine qui vient sera décisive, et doit être mise à profit pour continuer le travail engagé : sur les lieux de travail, les marchés, les gares, les places, les ronds-points, dénonçons l’extrême droite mortifère et portons nos revendications de transformation sociale.

Multiplions les diffusions de tracts, les discussions, les initiatives. Mobilisons-nous.

Nous appelons chacun et chacune à mesurer sa responsabilité face à cet enjeu et à agir collectivement en conséquence.

Il faut tout faire pour empêcher l’extrême droite de gouverner.

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antifascisme antiracisme

Déclaration intersyndicale : Battre l’extrême droite et gagner le progrès social !

Publié le 1 juillet 2024

L’extrême droite est arrivée en tête des suffrages lors du premier tour des élections législatives. Ce résultat est une alerte inquiétante. Mais rien n’est joué. Les organisations syndicales CFDT, CGT, UNSA, FSU et Solidaires appellent à un sursaut démocratique, social et républicain dans les urnes dimanche 7 juillet.

L’extrême droite ne doit pas prendre les rênes du pouvoir. Jamais nous ne mettrons dos à dos l’extrême droite avec une quelconque autre force politique.

L’extrême droite au pouvoir ce sont des libertés en moins. Liberté syndicale, liberté de la justice, liberté de la presse. Tous les gouvernements d’extrême droite, quels qu’ils soient, ont comme première tentation de museler les contrepouvoirs.

L’extrême droite au pouvoir, ce sont des politiques publiques discriminantes qui distinguent les Françaises et les Français et les divisent selon leurs origines, leur religion ou leurs orientations sexuelles. Ce sont des décisions qui éloignent encore davantage l’objectif d’égalité salariale entre les femmes et les hommes et qui remettent en cause le droit des femmes à disposer de leur corps.

L’extrême droite au pouvoir, ce sont des droits en moins pour la représentation des travailleurs et des travailleuses dans les entreprises et administrations, remplacée par une multiplication de syndicats à la main des employeurs et du pouvoir en place.

L’extrême droite au pouvoir ce sont des politiques anti-sociales. Le programme du RN est clair : pas de vraies mesures pour le pouvoir d’achat, pas d’abrogation de la réforme des retraites, austérité pour les services publics, nouvelles baisses d’impôt pour les plus riches et les grandes entreprises au détriment de la solidarité nationale.

Pour éviter ce scénario catastrophe pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs, nous appelons les candidates et candidats à la responsabilité pour empêcher l’élection de député·es du RN et alliés. Nous appelons les citoyennes et citoyens à faire barrage à l’extrême droite dans les urnes en votant dimanche pour les candidates et candidats les mieux placés pour battre l’extrême droite.

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antifascisme antiracisme Éducation

La campagne intersyndicale : Personnels de l’éducation nationale contre l’extrême droite !

SUD éducation est engagée depuis 2022 dans une campagne intersyndicale FSU – UNSA éducation – CFDT Education, Recherche, Formation publiques, CGT Educ’action et SUD éducation contre l’extrême droite.

Retrouvez ici le site d’informations : https://www.education-contre-extreme-droite.fr/

Vous trouverez dans cet article le matériel unitaire à diffuser sur votre lieu de travail et sur les réseaux sociaux.

Le tract unitaire

Personnels de l’Education nationale : l’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir !

L’extrême droite obtient presque 40% des suffrages exprimés aux élections européennes. Les prochaines élections législatives laissent craindre une arrivée au pouvoir imminente du Rassemblement national.
Nous rappelons solennellement notre opposition aux idées d’extrême droite : par nature, xénophobe et raciste, l’extrême droite est un danger pour l’École publique, pour nos élèves, nos collègues et pour la démocratie. L’extrême droite a une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’école : la mise en œuvre de son programme aurait des effets terribles. L’extrême droite ne condamne jamais l’insuffisance des moyens, ni ne parle de la dégradation des conditions de travail. Jamais elle ne porte un regard critique sur les inégalités scolaires et sociales des élèves qui n’ont cessé de se renforcer, sauf pour rendre l’immigration responsable de tous les problèmes de l’école. On ne trouve rien dans les programmes d’extrême droite qui permettrait de résoudre les fragilités actuelles du système éducatif. Derrière une discours prétendument social, elle promeut en réalité l’obscurantisme, l’autoritarisme, la haine, le racisme, l’antisémitisme, les LGBTIphobies, le sexisme.

En tant qu’organisations syndicales attachées au progrès social et à la démocratie nous portons haut et fort les principes républicains, les principes d’égalité, de liberté, de laïcité, de tolérance. A rebours de ce que porte l’extrême droite pour l’Ecole, nous rappelons notre attachement au projet scolaire de l’École publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés. Nos revendications pour l’Ecole, ses personnels, ses élèves, pour la société ont une boussole : faire grandir et réussir tous les élèves ensemble, avec des personnels respectés et reconnus.

Nos organisations ont alerté à de nombreuses reprises le ministère de l’Éducation nationale sur le danger d’imposer certaines de ses réformes qui accentuent les fractures sociales dans le premier comme dans le second degré, réformes reprenant parfois à leur compte certaines mesures que prônent le RN. Nous avons dénoncé les nombreux passages en force de ce ministère sur bien des réformes, qui piétinent la démocratie sociale et nourrissent une forme de désarroi chez un nombre grandissant de nos collègues. Dans l’Éducation nationale comme ailleurs, cette pratique du pouvoir a nourri une grave crise démocratique.

Nous réaffirmons que c’est bien la solidarité, le renforcement des services publics qui nous permettront de lutter efficacement et faire un rempart contre toutes les idées de l’extrême droite. Dans ce moment de bascule pour notre démocratie, notre responsabilité est bien d’offrir des perspectives de progrès social à nos collègues, à la jeunesse et à la population tout entière, notamment en luttant contre les idées d’extrême droite et en mettant un coup d’arrêt à la politique menée par le président Macron et son gouvernement contre la jeunesse, contre les personnels, contre l’Ecole publique.

Contre l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national, dans l’unité syndicale, les organisations FSU, UNSA Education, CFDT Education, Recherche, Formation publiques, CGT Educ’action et SUD éducation appellent dès maintenant les personnels à se mobiliser massivement pour empêcher l’extrême droite de parvenir au gouvernement.

L’affiche unitaire
Les visuels pour les réseaux sociaux
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Internationalisme Kanaky

Communiqué de l’USTKE – Soutien aux camarades incarcérés et exilés de la CCAT

Publié le 26 juin 2024

Suite à l’arrestation des responsables de la CCAT, l’USTKE condamne fermement la volonté non affichée de l’Etat colonial de vouloir à tout prix éteindre la revendication politique des kanak de leur droit inné et actif à l’accession à la pleine souveraineté en utilisant sa justice coloniale pour condamner et exiler les leaders de la CCAT.

Àaucun moment, ces personnes ont appelé à la violence, bien au contraire, sous leur égide les nombreuses marches regroupant des milliers de personnes se sont déroulées en toute quiétude malgré les provocations et surenchères des pros colonialistes.

De nombreuses personnalités politiques, chercheurs, anthropologues, ont désavoué la méthode de passage en force de Macron avec l’appui des pros colonialistes.

Aujourd’hui, l’Etat avec la complicité des pros colonialistes porte l’entière responsabilité des évènements graves survenus et cherche à se défausser en accusant les leaders de la CCAT.

Comment peut-on croire à l’impartialité de la justice quand celle-ci s’acharne sur les leaders indépendantistes en laissant libres, les membres de la milice pro colonialiste responsables de graves exactions de nature criminelle. Comment croire à l’impartialité de celle-ci quand nos leaders sont présentés au tribunal le matin même, qu’ils quittent celui-ci manu militari comme des grands terroristes et qu’un avion spécialement affrété les attend déjà à la Tontouta.

Le résultat de cet exil politique injuste n’a que pour conséquence de raviver les tensions alors que le pays a besoin de sérénité. Il ne fait que dresser les populations les unes contre les autres.

Pour toutes ces raisons et afin que notre pays puisse retrouver le calme, PUSTKE exige le rapatriement de ces leaders sur leur terre de Kanaky car aucun dénouement possible dans la paix ne pourra se faire sans leur présence.

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Violences policières

Racisme et violences policières, luttons et exigeons la justice

Pour Yahya, Sulivan, Lionel, Angela, Nahel et Adama…
Pour toutes les victimes

Yahya, 46 ans, SDF ivoirien qui vivait à Aubervilliers (93) a été abattu par un policier municipal ce 19 juin 2024.
Sulivan, 19 ans, jeune qui vivait à Cherbourg (50) a été abattu par une policière alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle routier le 9 juin 2024.
Lionel « Yonyon », petit-fils du grand chef de Païta, kanak de 26 ans, est mort le 7 juin 2024 au col de la Pirogue (Kanaky) : un gendarme (pas en service) lui avait tiré dans la tête 4 jours avant.
Angela, femme rom enceinte de 7 mois, qui vivait Chenex (74) a été abattue au fusil de chasse le 22 février 2024 par un chasseur.
Nahel, jeune habitant de Nanterre (92) a été abattu par un policier à bout portant le 27 juin 2023.
Adama, habitant de Beaumont-sur-Oise (95) a été abattu par placage ventral par un gendarme le 19 juillet 2016.Capture d’écran 2024-06-24 à 14.24.15

Zied, Bouna, Ali, Lamine, Amine, Theo, Angelo, Cédric, Steve, Alhoussein, Mohamed… Sans oublier les morts en prison et toustes les migrant·es mort·es sur les routes de l’exil qui prennent tous les risques pour éviter d’être arrêté·es par la police aux frontières. La liste est longue, bien trop longue en Méditerranée, dans la Manche, dans les Alpes, dans l’Atlantique…

Ce ne sont pas des actes isolés ou de simples accidents. C’est le résultat de gouvernements successifs qui nient le racisme structurel et le système des violences policières. C’est le résultat de décennies de politiques répressives, héritières des pratiques de gestion coloniale des populations, qui se retrouvent particulièrement dans les quartiers populaires, aux frontières et dans les territoires colonisés.

Il est temps que cela change fondamentalement. Il faut détruire le système raciste, développer et renforcer les services publics et la justice sociale. et il n’y aura pas de justice sociale sans lutte contre le racisme systémique, au travail, dans nos quartiers, dans nos réseaux. Il n’y aura pas de justice sociale sans lutte contre les violences policières et les atteintes aux libertés publiques. Nous ne nous tairons pas, nous continuerons à nous battre pour la justice, pour l’égalité des droits, contre le racisme, pour la régularisation des Sans Papiers, la liberté de circulation et une société juste et libre d’oppressions.

L’Union syndicale Solidaires continuera à lutter avec celles et ceux qui subissent les oppressions racistes et sexistes, au travail, dans nos quartiers et dans la société.

L’Union syndicale Solidaires appelle à participer massivement :
—> à la Marche pour Nahel le 29 juin 2024 à 14 h à Nanterre
—> à la Marche ou Adama le 6 juillet 2024 à 14 h 30 Beaumont-sur-Oise
—> à toutes les mobilisations et les hommages aux victimes de crimes policiers
—> à se mobiliser partout, tout le temps contre le racisme sous toutes ses formes.

Sans justice, il n’y aura pas de paix

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Actu Solidaires 78 antifascisme antiracisme

Dans les Yvelines comme ailleurs, POUR LA DÉMOCRATIE ET LA JUSTICE SOCIALE, luttons CONTRE L’EXTRÊME DROITE !

Ce dernier gouvernement et Macron lui-même, portent une responsabilité très lourde dans la situation actuelle, la colère et la désespérance sociale, et offrent à l’extrême droite la possibilité d’accéder au pouvoir.

L’extrême droite est fondamentalement à l’opposé de nos valeurs d’égalité, de justice et de solidarité. Nous l’avons toujours combattu et sa « banalisation » de ces vingt dernières années ne nous fait pas oublier ni son origine : le fascisme, ni son socle : le racisme.

L’arrivée de l’extrême droite au pouvoir c’est le contrôle du ministère de l’intérieur, de la justice, de l’éducation, c’est la possibilité de nommer les dirigeant·es des médias publics. C’est la possibilité de modifier les règles du jeu pour se maintenir au pouvoir. C’est des attaques encore plus nombreuses envers les militant·es du mouvement social.

Dans les Yvelines, l’extrême droite est présente

Avec des berceaux de prédilection et des actions régulières contre le progrès social, contre la solidarité et contre l’égalité des droits.

Des attaques dans l’éduc

En juin 2023, à Villepreux, le collectif « Parents vigilants » (affilié au parti d’Éric Zemmour) fait annuler un barbecue au prétexte qu’une alternative au porc était proposée.

Des villes qui veulent expérimenter l’uniforme dès la rentrée 2024, parfois même sans l’avis des équipes (Poissy, Plaisir, Maurepas, Villepreux, La Verrière)

Les écoles Espérances Banlieue, du réseau de la droite réactionnaire et néo-coloniale : à Poissy, Mantes-la-Jolie et Sartrouville.

Sans compter que le maire RN de Mantes-la-Ville de 2014 à 2018, était un enseignant…

Versailles, Plaisir, des bastions d’actions de l’extrême droite

Nombreuses actions du groupe d’extrême droite versaillais Auctorum, qui organise des maraudes hebdomadaires dites « non-halal », excluant les personnes juives et musulmanes, qui se met en scène dans des entraînements virilistes dans les jardins du château de Versailles, déploie des banderoles sur les grilles du château, tracte sur le marché de Versailles et organise des conférences régulières sur Versailles (exemple d’invités : Bruno Gollnish, du RN).

Création de collectifs anti-mosquée à Guyancourt et St Germain-en-Laye.

Janvier 2024,agression du fils d’un adjoint au maire de Viroflay par deux militants d’extrême droite surpris en train de dessiner des croix gammées sur sa maison.

Mars 2024, plus de 1000 personnes assistent à la conférence de Zemmour sur son dernier livre en à Versailles

En 2023 et en 2024, l’extrême droite a organisé un rassemblement contre un centre accueillant des réfugiéEs à Thiverval-Grignon (près de Plaisir).

En mai 2024, concert néo nazi s’est tenu à St Cyr.

2023, insultes à l’encontre du Cercle de silence de Versailles, manifestation non-violente pour l’accueil humain des migrants en Europe.

Février 2023, dégradation, par l’extrême droite, des locaux de la CGT à Poissy

En mai 2021 : une association somme le maire de Versailles de retirer la campagne d’affiches contre l’homophobie. Cette mise sous pression a été orchestrée, entre autres, par des personnes aujourd’hui affiliées à Reconquête.

L’arrivée de l’extrême droite est un danger, pas une fatalité !

L’arrivée de l’extrême droite au pouvoir serait synonyme de fragilisation des plus précaires, d’exclusion des étrangers et étrangères, de stigmatisation des personnes racisées, de régression des droits des femmes et des minorités, d’une accélération des régressions sociales pour les plus précaires, d’un déni de l’ampleur du dérèglement climatique, sans parler d’une accélération de l’autoritarisme, et du bâillonnement voire de la suppression des contre-pouvoirs dont les syndicats. Ce n’est pas de cette société là que nous voulons.

C’est pourquoi, l’Union syndicale Solidaires appelle à s’organiser sur les lieux de travail et à participer aux manifestations unitaires qui se multiplient.

Dès à présent, nous construisons de la manière la plus unitaire possible un mouvement massif de résistance et d’alternative porteur des valeurs antiracistes, féministes, écologistes et anticapitalistes.

Quelles mesures urgentes pour la solidarité et la justice sociale ?

Pour Solidaires la résistance se construit dans chaque lieu de travail, d’étude, et dans la rue. Nous appelons à participer à l’ensemble des mobilisations qui s’organisent sur le territoire, et jusqu’à la grève où cela est possible, autour de 10 mesures urgentes :

  1. La retraite à 60 ans.

2. L’augmentation des salaires, des pensions, des allocations chômage et des minima sociaux ; un SMIC à 2 000€ et aucun revenu en dessous du SMIC.

3. Des moyens pour les services publics sur tout le territoire.

4. Un nouveau statut du salarié-e avec maintien du salaire entre deux emplois.

5. Un droit au logement pour tous-tes.

6. La gratuité des transports en communs, des premiers mètres cubes d’eau, des premiers kWh, puis une tarification très progressive.

7. Des pouvoirs accrus des instances de représentation dans les entreprises et administrations (CSE et CSA).

8. Une réelle égalité salariale femmes/hommes et deux milliards pour lutter contre les violences faites aux femmes.

9. Le droit de vote pour les étranger-es résidant en France.

10. L’abrogation de la loi Asile et Immigration.

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antifascisme

Rappel : un isoloir n’est pas une cabine d’essayage…

Le RN on n’a jamais essayé ? Sauf au parlement européen, à l’assemblée nationale, et dans nos collectivités territoriales.

AU PARLEMENT EUROPÉEN

Malgré ce qu’ils racontent, les députés RN ne siègent pas ou très peu et leurs votes sont réactionnaires, autoritaires et anti-sociaux :

CONTRE le renforcement des salaires minimum, CONTRE un revenu minimum inclusif,

CONTRE toutes les initiatives pour une transition écologique,

CONTRE toutes les propositions visant à protéger ou accroître

les droits des minorités de genre LGBTQI+ mais également des droits des femmes, notamment en matière d’avortement et d’égalité salariale.

CONTRE les libertés individuelles, les droits de la presse ou des consommateurs.ices.

A L’ASSEMBLÉE NATIONALE

CONTRE l’augmentation du SMIC,

CONTRE le retour de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF),

CONTRE le blocage des prix des produits de première nécessité,

CONTRE la gratuité des fournitures scolaires pour les plus modestes

CONTRE un milliard d’euros pour la lutte contre les violences faites aux femmes

CONTRE une taxe sur les revenus supérieurs à 3 millions d’euros CONTRE l’augmentation de la TVA sur les produits de luxe

POUR les exonérations des cotisations sociales ce qui revient à détruire à petit feu la sécurité sociale et tout le socle social collectif.

PROPOSITION DE LOI pour l’interdiction des transitions pour les mineur.es

DANS UNE DIZAINE DE MAIRIES

Des attaques systématiques contre les salarié.es, les associations, les syndicats, allant jusqu’aux attaques personnelles, la diffamation et le harcèlement moral.

La chasse aux pauvres : tarifs de cantine qui explosent, fin de la gratuité du ramassage scolaire, coupes dans les subventions des associations

d’aide aux plus défavorisé.es, expulsion des locaux, arrêtés anti mendicité…

La systématisation des propos et politiques discriminatoires, racistes et antidémocratiques.

La promotion d’une idéologie sexiste, homophobe, intégriste, colonialiste et raciste (fin des repas de substitution, charte “ma ville sans migrants”, hommage aux terroristes de l’OAS…)

Des attaques insidieuses contre le monde culturel (baisse des subventions, expulsion de locaux, changement de direction…)

La destruction des services publics notamment en favorisant les

privatisations (crèches, piscines…) et la baisse des effectifs (sauf pour la police municipale)

La violence permanente : répression, menaces, harcèlement, diffamation, procès… surveillance des agent.es, des syndicalistes, de l’opposition.

QUELQUES EXEMPLES CONCRETS

Cyril Nauth, lorsqu’il était maire RN de Mantes-la-Ville (2014-2020), a divisé les

subventions aux associations par deux, a baissé le nombre d‘agent.es municipaux.les de près de 20%.

Le 7 octobre 2016, le conseil municipal d’Hénin-Beaumont, a voté la motion “Ma commune sans migrants”.

Le parquet de Draguignan a ouvert en 2023 une enquête sur la gestion de la ville de Fréjus par le maire RN David Rachline sur “des affaires possiblement évocatrices de prises illégales d’intérêt et de favoritisme”.

La mairie de Béziers a réservé la participation aux activités périscolaires aux seul.es enfants dont les deux parents travaillent. En juillet 2023, le maire, Robert Ménard, a refusé de marier une femme française avec un homme algérien.

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Actu Solidaires 78 antifascisme antiracisme

Contre les dangers de l’extrême droite, ne restons pas seul·es !

L’extrême droite se nourrit de nos peurs et tire parti de notre isolement.
Le meilleur antidote, pour lui résister et la combattre, reste le collectif.

Pour se protéger, s’organiser et rester solidaires :

*  Syndiquons-nous sur notre lieu de travail et/ou dans notre ville ou département
*  Construisons ensemble des assemblées générales pour lancer une mobilisation d’ampleur
*  Renforçons les associations, collectifs militants et les autres contre-pouvoir pour combattre l’extrême droite
*  Rejoignons les manifestations, rassemblements et l’ensemble des initiatives antifascistes qui se déroulent localement et nationalement

Solidaires, Uni·es, Déterminé·es, nous gagnerons !

Se syndiquer, comment ça marche ?

 Rapproche-toi d’un syndicat présent sur ton lieu de travail
 Contacte la fédération de ton secteur d’activité ou l’union locale/départementale la plus proche de chez toi
 pour toute information, rends-toi sur notre site : https://www.sudeducation.org/

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antiracisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

L’asile en terre hostile : publication du Livre noir sur les pratiques abusives et illégales en Île-de-France

Le collectif Asile Île-de-France organise le 25 juin une soirée de présentation pour la sortie de son rapport « Asile en terre hostile : pratiques abusives et illégales en Île-de-France ». Lors d’une table ronde, des membres du collectif partageront leurs constats sur les enjeux et défis actuels liés à l’asile en région francilienne. La soirée se poursuivra avec un concert du groupe Le 13ème son, dès 20h45.

Dans un contexte de normalisation des discours de haine et de rejet de l’autre, le collectif Asile IDF publie un livre noir, qui recense les pratiques illégales et abusives exercées contre les personnes demandeuses d’asile en Île-de-France.

Depuis des années, les lois se succèdent, restreignant chaque fois les droits des personnes arrivant en Europe en quête de protection, et transforment les parcours en véritables champs minés. En France, la procédure d’asile a été profondément modifiée en 2015, puis à nouveau en 2018. La dernière réforme du 26 janvier 2024, dite loi « Darmanin », impacte à son tour lourdement la procédure d’asile. Ces évolutions inquiétantes s’inscrivent dans un continuum plus large de politiques migratoires répressives et dangereuses, notamment au niveau européen, avec un nouveau Pacte sur la migration et l’asile adopté par le Parlement européen le 10 avril 2024. Une Europe, toujours plus refermée sur elle-même et hostile aux personnes étrangères.

Cette hostilité est observée quotidiennement par nos associations franciliennes, sollicitées par les personnes demandeuses d’asile, souvent désemparées face aux multiples obstacles mis sur leur route. Nous avons souhaité rendre visible cette hostilité, la faire lire, pour en finir avec les fausses déclarations politiques « d’humanité »1 dans l’accueil, quand nous constatons beaucoup d’indignité, d’indifférence et de maltraitance.

Ce livre noir témoigne de cette hostilité envers les personnes demandeuses d’asile qui, nous le rappelons, sont des personnes qui fuient des conflits ou la persécution, contraintes de s’exiler, car leur vie et leur liberté sont en péril. Ce livre noir rappelle qu’il existe encore des engagements internationaux et un cadre légal contraignant.

Pourtant, alors que ceux-ci protègent déjà insuffisamment les personnes, ils sont bien souvent ignorés ou appréciés de manière extrêmement restrictive par les autorités chargées de l’asile.

Ce livre noir recense, enfin, les pratiques illégales et abusives constatées en Île-de-France, territoire qui concentre historiquement les personnes demandeuses, mais qui sont légion sur tout le territoire sans exception.

« Le taxi m’a déposé à la gare de Lyon. Je n’avais personne, donc je me suis assise avec mon petit sac et la nuit est venue me trouver. (…) J’ai dormi là-bas presque un mois. »
Sandra, alors qu’elle était enceinte de 3 mois

« Ils m’ont blâmé, sans jamais m’écouter, sans jamais me donner d’indications pour la suite de ma procédure. »
Sayed, qui n’a pas envoyé sa demande d’asile dans les délais en raison d’une hospitalisation

Sous le choc d’une élection européenne qui conforte les propos dangereux d’une extrême droite autrefois infréquentable, il est plus que nécessaire de veiller au respect des droits et de se mobiliser, sans faillir, contre toutes les atteintes qui leur sont portées.

Nous, personnes demandeuses d’asile et associations membres du collectif Asile IDF, avons écrit depuis notre région, mais ces constats nourrissent plus largement la dénonciation des politiques de non-accueil de toutes les personnes étrangères à l’œuvre en France et en Europe.

Parce que la mobilisation commence par la compréhension des enjeux, le collectif Asile Île-de-France organise le 25 juin une soirée de présentation pour la sortie de son rapport « Asile en terre hostile : pratiques abusives et illégales en Île-de-France ». Lors d’une table ronde, des membres du collectif partageront leurs constats sur les enjeux et défis actuels liés à l’asile en région francilienne. La soirée se poursuivra avec un concert du groupe Le 13ème son, dès 20h45, pour une ambiance conviviale et solidaire.

Rejoignez-nous,

#asileenterrehostile

Signatures :

  • ARDHIS
  • ATMF
  • CEDRE – Secours Catholique
  • COMEDE
  • Dom’Asile
  • GAS
  • GISTI
  • La Cimade IDF
  • Solidarité Jean Merlin
  • Paris d’Exil
  • Watizat
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