Le numéro 27 de la revue Les utopiques est à l’imprimerie et sera dans les boites aux lettres des abonné.es sous peu.
En voici une présentation :
Le numéro 27 de la revue Les utopiques est à l’imprimerie et sera dans les boites aux lettres des abonné.es sous peu.
En voici une présentation :
SUD Rail : refus de faire campagne dans nos gares pour l’Extrême Droite |
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VISA 44 : Le groupuscule collaborationiste dit “Parti National Breton” n’a sa place nulle part, ni dans les luttes bretonnes, ni ailleurs ! |
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FERC CGT – Les politiques d’extrême droite dans l’éducation n°2 : l’Autriche du FPÖ, une politique éducative de préférence nationale |
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Communiqués syndicaux suite à l’attque du Liban |
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2024 : 63ème anniversaire du crime d’État commis le 17 octobre 1961 |
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Il y a soixante-trois ans la police française aux ordres du préfet Papon et des ministres Frey et Debré, a tué des centaines d’algériennes et d’algériens qui manifestaient pacifiquement, et blessé des milliers d’autres, à Paris le 17 octobre 1961 contre le couvre-feu raciste qui leur avait été imposé par un décret du même Papon.… afficher en ligne. |
Combattre l’extrême droite dans nos universités – communiqué intersyndical Sorbonne Université |
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Communiqué unitaire Tarn : Halte à la récupération raciste par Patria Albigés ! |
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Samedi 12 octobre, le groupe identitaire d’extrême droite Patria Albigés organise à Albi un rassemblement « pour Kylian et Philippine », jeunes personnes assassinées, pour le 1er près de Bayeux dans la Calvados, le dimanche 29 septembre, pour la seconde à Paris à la mi-septembre. A nouveau, Patria Albigés instrumentalise des drames et détourne le… afficher en ligne. |
Communiqué unitaire : Pour une politique migratoire d’accueil et de solidarité |
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Solidaires Étudiant-e-s ASSAS : Agression d’un-e étudiant-e par la Cocarde |
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Le SNJ apporte son soutien à Isabelle Kersimon, journaliste diffamée et cyberharcelée |
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SFA CGT : ARTISTES INTERPRETES EN GRÈVE À HENIN-BEAUMONT |
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Intersyndicale éducation 01 : Non à la maison d’éducation Pauline Marie Janicot |
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Communiqués syndicaux contre l’entrée du FN/RN à l’Agence France Presse |
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SNJ CGT – SUD AFP : Le RN entre à l’AFP: c’est révoltant La CGT et SUD s’indignent de l’entrée, pour la première fois dans l’histoire de l’Agence, d’un membre de l’extrême droite au sein d’un de ses organes de gouvernance. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre vendredi dernier: la Commission des… afficher en ligne. |
Syndicat de la Magistrature – Sortir du débat xénophobe : le sens de la peine |
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SUD éducation dénonce la tenue d’un rassemblement d’extrême droite devant le rectorat d’Orléans-Tours |
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Les étapes qui mènent à la fermeture du bureau de poste sont franchies une à une.
Après le transfert des recommandés à 2BM depuis le 1er juillet, ce sont les colis qui ont été transférés à l’épicerie depuis fin septembre.
Désormais La Poste a enlevé toutes les instances du bureau, il ne traite plus que les opérations bancaires et quelques envois. La fréquentation est fortement impactée par ce report d’activités, ce qui facilite l’argumentation de l’entreprise sur la nécessité de fermer l’agence.
En conseil municipal, lundi 7 octobre, le Maire a annoncé travailler sur un projet de création d’une agence « France Service ».
Le concept propose de regrouper dans une même structure un bouquet de services publics.
Il existe 2 formats d’agences « France Service », un format incluant un bureau de poste de plein exercice (1 agence dans les Yvelines à Ablis) et un format n’incluant qu’un échantillon de services postaux (22 agences dans les Yvelines)
Le format « France Service » retenu par la Maire n’intègre pas un bureau de poste de plein exercice, il ne répond pas aux revendications des habitants du quartier portées par le collectif.
Le collectif constate que cette solution a pour conséquences :
– Les usagers devront se rendre dans les bureaux de poste du Val Fourré ou de Gambetta pour traiter leurs opérations bancaires
– La remise en cause de l’implantation actuelle des services publics du secteur (impôts, Sécu…)
Le Collectif exprime son opposition à la solution envisagée par la
Maire, qui ne répond pas du tout aux demandes des habitants.
Le collectif demande à conserver à Gassicourt un bureau de Poste de plein exercice en augmentant les amplitudes d’ouverture.
Alors que La Poste évoque le coût trop important de l’ouverture du bureau, elle a fait le choix l’année dernière d’augmenter les amplitudes d’ouverture des bureaux de Gambetta et du Val fourré, à des horaires où il n’y a pas de clients.
Revenez aux horaires de l’année dernière et laissez nous notre bureau de Poste.
Le collectif demande à rencontrer La Poste, le Maire, le député et le Préfet.
contact : sauvonslapostedegassicourt@riseup.net
Non au recul de l’indexation des retraites de base au 1er juillet 2025
Indexation a minima sur l’inflation au 1er janvier 2025
Rattrapage des pertes subies depuis 2017
Pas de pension en-dessous du SMIC
Revalorisation des pensions indexées sur le salaire moyen
Le lien pour la pétition en ligne : https://chng.it/6zJ8pdyWPM
Tract, pétition, arguments :
À l’appel de la FSU 78, CGT éducation 78, UNSA 78, CFDT Éducation 78 et SUD Éducation 78, une journée de stage pour engager une mobilisation départementale sur l’abandon de l’école publique dans le 78…
Le 13 novembre prochain devrait avoir lieu, à Paris, un gala organisé par l’association Israël Is Forever, avec, comme invité-vedette, le ministre israélien d’extrême droite, Bezalel Smotrich. Les organisateurs ont comme objectif la « mobilisation des forces francophones sionistes au service de la puissance et de l’histoire d’Israël ».
À l’heure où l’État d’Israël poursuit depuis plus d’un an une guerre totale contre le peuple palestinien à Gaza et aussi en Cisjordanie, en commettant quotidiennement des massacres qui apparaissent comme une stratégie de terreur à l’égard de la population palestinienne… À l’heure où la Cour internationale de justice (CIJ) déclare, à travers plusieurs ordonnances, que la perpétration d’un génocide à Gaza était plausible et où elle rappelle aux États qu’il est de leur devoir de tout faire pour empêcher ce génocide… À l’heure où la même CIJ a rappelé que la colonisation du territoire palestinien occupé est illégale et a statué que cette occupation est illégale… À l’heure où l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) exige qu’Israël se retire de ce territoire et que les États s’abstiennent de toute activité de nature à soutenir la colonisation…
La tenue de ce gala dans la capitale française, constituerait une injure au droit international et une marque de mépris pour l’ONU et pour les ordonnances prononcées par la plus haute juridiction internationale ainsi que pour la résolution votée par la France le 18 septembre.
Rappelons qui sont les deux principaux acteur et actrice de ce gala révoltant :
Nili Kupfer-Naouri, présidente de l’association Israël Is Forever, organisatrice du gala, est une avocate ayant les nationalités française et israélienne qui tient publiquement des propos qui s’apparentent à de l’apologie de crimes de guerre. Parmi ses nombreuses déclarations, citons : « Il n’y a pas de population civile innocente à Gaza » ou : « Qu’il ne reste plus rien de Gaza et qu’on [peut] y installer une grande hityashvut, une grande réimplantation juive » ou encore « Nous ne voulons plus de voisins barbares. Nous comprenons que nous devons obtenir notre sécurité et c’est par l’émigration en masse des arabes de Gaza et par une installation juive ». De plus, Nili Kupfer-Naouri a publié sur son réseau social une photo où on la voit participant à une manifestation au poste frontière de Rafah, empêchant les camions d’aide humanitaire d’entrer à Gaza pour porter secours à la population civile, acte qui vient en contradiction avec l’ordonnance de la CIJ du 26 janvier 2024.
Bezalel Smotrich est le ministre israélien des Finances et le ministre exerçant la tutelle sur la Cisjordanie occupée. Habitant dans une colonie et se revendiquant lui-même « fasciste », Smotrich incarne la figure du sionisme religieux le plus fanatique. Depuis son entrée au gouvernement le 29 décembre 2022, le nombre de colonies et les hectares de terres confisqués par Israël ont augmenté dans des proportions jamais vues depuis les accords d’Oslo. Toutes ses déclarations traduisent son mépris du droit international, à l’image de « Nous encourageons la colonisation avec force travail et d’une manière stratégique dans tout le pays ». Elles révèlent aussi tout le racisme et la haine qui animent ce personnage, comme celle où il avait indiqué qu’il « était justifié et moral de bloquer l’aide humanitaire pour la bande de Gaza, même si cela pouvait entraîner la mort de deux millions de Palestiniens. ». Déjà présent à Paris en mars 2023, Smotrich avait déclaré : « Il n’y a pas de Palestinien, car il n’y a pas de peuple palestinien… C’est la vérité historique, c’est la vérité biblique et cette vérité, les Arabes en Israël doivent l’entendre de même que certains Juifs ».
En mars 2023, la France, par la voix du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères avait dénoncé les « propos irresponsables » de Smotrich. Aujourd’hui, comment comprendre qu’il soit autorisé à appeler à la haine, à faire l’apologie d’actes criminels sur le territoire français, ce qu’il ne manquera pas de faire, chacun le sait, à partir du moment où il sera autorisé à venir en France.
Pour la justice, pour le respect de la mémoire des dizaines de milliers de Palestiniennes et Palestiniens massacrés à Gaza et en Cisjordanie, pour l’arrêt de la monstrueuse guerre d’anéantissement et de conquête menée par le gouvernement israélien d’extrême droite en Palestine et au Liban, ce gala de la haine et de la honte ne doit pas avoir lieu.
Pour l’Assemblée Générale 2024 de l’Unirs, voici l’ordre du jour avec la feuille d’inscription, ainsi que les textes qui seront discutés et votés :
Ordre du jour proposé :
Matin, après la désignation de la présidence de séance :
Rapport sur les activités de l’UNIRS et des retraités et retraitées de Solidaires depuis l’AG du 6 décembre 2023 :
Discussion, débat et vote sur une Motion d’orientation (dont les questions de la place de l’UNIRS dans Solidaires, de notre droit de vote dans les instances de Solidaires et de la façon dont nous allons continuer de gérer ce dossier).
Rapport de trésorerie, rapport de la commission de contrôle et vote sur le Rapport de trésorerie.
De 12 h 30 à 14 h 00, pause déjeuner. Pour les personnes présentes physiquement, apéritif et buffet-repas pris sur place.
Après-midi :
Élection des membres du Conseil d’Administration de l’UNIRS. Les camarades qui souhaitent participer aux réunions et aux activités du Conseil d’Administration en y représentant leur structure sont invités à se faire connaître au secrétariat de l’UNIRS après leur désignation par leur structure (voir bulletin ci-dessous).
Débat et vote sur une réforme du barème de cotisations dans l’UNIRS : vote sur un nouveau barème pour les structures départementales et vote pour un nouveau barème pour les structures nationales.
Intervention d’un ou d’une camarade du Secrétariat National de Solidaires sur l’actualité syndicale et sociale et sur l’actualité de Solidaires.
Travail sur une partie du dossier revendicatif de l’UNIRS. Nous continuerons de travailler à la mise à jour et à l’actualisation de notre dossier revendicatif en examinant plus particulièrement cette année les questions liées à la fin de vie et à celles des mobilités des personnes âgées.
Les Fédérations CGT cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots vous ont déposé une demande de concertation immédiate (DCI) le 31 octobre dernier.
La réunion de conciliation qui s’est tenue le 05 novembre a mis en évidence que la direction a opposé une fin de non-recevoir aux revendications portées par l’ensemble des fédérations représentatives du GPU.
Au regard des réponses qui nous ont été apportées, les Fédérations CGT des cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots vous déposent conformément aux dispositions aux dispositions de l’article L2512-2 du code du travail un préavis de grève couvrant les périodes suivantes :
– Du mercredi 20 novembre 19h00 au vendredi 22 novembre 08h00 ;
– À compter du mercredi 11 décembre 19h00, illimitée et reconductible par période de 24 heures.
Depuis plus d’un an, le déferlement de violence de l’armée israélienne sur Gaza est insensé : plus de 43 000 Palestiniens et Palestiniennes tuées dont plus de 14 000 enfants, d’après l’Unicef, sans compter les plus de 100 000 blessé·es et plus de 10 000 personnes portées disparues. Toutes les infrastructures ont été bombardées, il ne reste plus rien de Gaza.
Depuis un mois, un nouveau but semble être poursuivi, toujours en contravention avec le droit international, que l’État israélien bafoue continuellement, et dont les États occidentaux ne semblent pas beaucoup s’émouvoir non plus : l’armée génocidaire vide la partie de la bande de Gaza qui se situe au nord de la ville de Gaza, pour créer une “zone tampon”. Une telle zone de 600 m de large existe déjà depuis près de 20 ans, en toute illégalité, tout comme le strict blocus imposé depuis 2007, mais le plan actuel semble vouloir étendre cette zone de 600 m à 6 km de large.
Problème : cette terre n’est pas “sans peuple”. Elle contient des villes et des camps de réfugié·es : Jabalya, Beit Hanoun, Beit Lahia, Al Shati, Nazla, etc. Bien que cette zone ait été lourdement bombardée dès octobre 2023, avec de nombreuses victimes civiles et bâtiments détruits, bien qu’une grande partie de la population ait évacué vers le sud où on leur avait menti en leur promettant la sécurité, une partie de la population est restée, et on trouvait 100 000 réfugié·es encore présents et présentes à Jabalya par exemple, et peut-être 400 000 dans toute cette zone.
La vie des 400 000 Palestiniennes et Palestiniens ne semble pas compter. Pour les “convaincre” de partir, l’armée a employé les moyens inhumains habituels : villes encerclées, interdiction aux convois humanitaires de rentrer, famine grandissante, manque d’eau et de médicaments, bombardements par avions, par drones, par chars, par robots tueurs, bombardements des trois derniers hôpitaux de la zone dans lesquels se réfugient personnel médical, patients et familles déplacées, bombardements d’écoles et de refuges, bombardement de la dernière boulangerie de toute la zone… là encore contrevenant à de nombreuses dispositions du droit international.
Des dizaines de milliers de personnes sont déplacées de force (20 000 au cours de la seule journée du 18 octobre, d’après l’ONU), dont l’armée coloniale sépare les hommes qu’elle déshabille, menotte, dont elle bande les yeux, et qu’elle emmène dans des lieux inconnus.
Les scènes apocalyptiques se succèdent (1). On estime que plus de 1 000 personnes ont été tuées par l’armée israélienne dans cette zone en moins d’un mois, avec le bombardement d’immeubles remplis de civils, 150 le 24 octobre et une centaine de plus le 29, mais il est très difficile d’avoir des chiffres précis, car les rues sont trop dangereuses pour aller chercher les cadavres sous les décombres. Cela démontre encore une fois le travail incroyable et nécessaire des derniers journalistes courageux qui réussissent à envoyer des informations, qui sont eux aussi ciblés par l’armée israélienne, au quotidien dans leur travail. Comme le rappelle le dernier communiqué intersyndical des fédérations de journalistes (2) : au moins 143 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions depuis octobre 2023, dont Hassan Hamad, journaliste de 19 ans, assassiné le 6 octobre à Jabalya, et trois autres journalistes à Al Shati le 27 octobre. Nous devons relayer leur parole le plus possible.
Pendant ce temps, le 28 octobre 2024, le parlement israélien ne trouve rien de mieux à faire que d’interdire les activités de l’UNRWA. Créée en 1949, l’UNRWA est une agence de l’ONU chargée des réfugié·es palestinien·nes. Si la loi est mise en application, cela aurait des conséquences dramatiques dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. L’UNRWA fournit des soins de santé, de l’éducation et une aide à des millions de Palestinien·nes. Elle joue un rôle humanitaire essentiel en plein génocide dans la bande de Gaza. Son interdiction vise également à enlever toute référence internationale au statut de « Réfugié » accordé par l’ONU à chaque descendant.es des Palestinien·nes expulsé·es en 1947-1948 et en 1967 par l’armée sioniste.
Les accusations mensongères portées par Israël mettent encore une fois en lumière le but ultime de ce régime : anéantir le peuple palestinien par tous les moyens possibles. Les armes, la famine, la privation de soins, la privation d’instruction : voilà ce qui attend les Palestinien.nes.
Les Nations Unies, l’OMS et même les USA alertent sur les conséquences dévastatrices que cela va engendrer.
L’union syndicale Solidaires rappelle son attachement au droit international. Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et pérenne en Palestine et au Liban, l’entrée de l’aide humanitaire, la fin du blocus et la reconstruction de Gaza. Nous demandons aux autorités françaises de prendre les mesures nécessaires pour aider l’UNWRA à poursuivre et étendre ses activités en Palestine occupée, en particulier par des sanctions contre l’État israélien qui bafoue l’ONU.
Les Palestinien.nes doivent pouvoir vivre dignement, comme le prévoit le droit international. Aux côtés de nos camarades Palestiniens et Palestiniennes, nous revendiquons, le droit au retour de toutes et tous les réfugié-es, la fin de la colonisation, de l’occupation et des politiques d’apartheid menées envers la population palestinienne. Déterminé-es, nous appelons à continuer et amplifier notre participation à la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) dont nous pouvons toutes et tous nous saisir(3), ainsi qu’à toutes les manifestations de soutien au peuple palestinien !
Free Palestine ! Viva Palestina ! Tahia Falestine !
Déclaration du bureau national de l’union syndicale solidaires réuni le 7 novembre 2024
Report de l’indexation des pensions sur l’inflation, recul des remboursements par la Sécurité sociale, gel du point d’indice, baisse de la rémunération des arrêts maladie, augmentation du nombre de jours de carence et suppressions de postes dans la Fonction publique, baisse des subventions aux associations… Le gouvernement porte un projet budgétaire d’austérité qui pèsera sur la majeure partie de la population tandis que la minorité la plus aisée continue de refuser de participer à l’effort de solidarité.
Pire, le gouvernement maintient sa politique de subvention aux entreprises qui touchent chaque année des dizaines de milliards d’euros d’aides publiques, exonérations et niches fiscales. Pourtant, les salaires continuent de baisser relativement à l’inflation tandis que les plans de licenciements et menaces sur l’emploi se multiplient : Casino, Bosch, Valeo, Adrexo-Milee, Lecas, Don’t Nod, Exxon Mobil, Stellantis…
De plus, Michelin annonce fermer deux usines et supprimer 1254 emplois. Le groupe a pourtant réalisé 2 milliards de bénéfice net en 2023 et a versé 1,4 milliard d’euros à ses actionnaires en 2024. De son côté, Auchan annonce supprimer 2389 emplois après avoir versé 1 milliard d’euros à ses actionnaires en 2023.
Pour l’Union syndicale Solidaires, il faut interdire les licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices et contraindre les entreprises qui licencient à rembourser les aides publiques et reverser aux salarié·es l’équivalent des dividendes versés aux actionnaires.
L’Union syndicale Solidaires travaille à la coordination des salarié·es en lutte contre les plans de licenciement. Face à une attaque globale, il nous faut unifier nos forces.
Le 12 novembre, nous serons face au siège d’Ile de France Mobililé contre la privatisation des bus franciliens. Une intersyndicale de combat appelle à la grève le 21 novembre à la SNCF contre la privatisation et le démantèlement du fret. Ce sera l’unique ultimatum lancé au gouvernement et à la direction de la SNCF. S’ils ne répondent pas aux revendications, un mouvement de grève plus long et plus fort sera lancé en décembre.
Dans la Fonction publique, Solidaires porte la construction d’une forte mobilisation par la grève dans l’unité. Le 3 décembre, les retraité-es s’opposeront au report de l’indexations des pensions.