Je suis AESH sur le second degré et maman solo de deux enfants. Je témoigne que j’ai pu avoir une aide financière grâce au soutien de syndicalistes qui m’ont écoutée et dirigée vers une assistante sociale de la DSDEN, qui pouvait m’aider dans ma situation, car je rencontre des difficultés financières.
J’ai donc pris l’initiative d’écrire et d’expliquer ma situation à l’assistance sociale de la DSDEN des Yvelines. Un mois après, on m’a contactée pour avoir plus d’informations et de précisions, puis on m’a demandé d’envoyer des documents* pour pouvoir monter un dossier « d’aide exceptionnelle » et passer en commission. Je suis passée en commission le 7 décembre 2021 et durant les vacances on m’a annoncé que mon dossier avait été accepté et que j’allais recevoir une aide d’environ 1 000 euros qui serait versée fin janvier 2002.
Donc je voulais faire part qu’il existe une aide financière qu’on appelle aide exceptionnelle, mais aussi d’autres (dossier de demande d’emprunt financier jusqu’à 2 000 euros et qui peut être remboursé sur plusieurs mois ou années selon vos contrats…).
Il suffit pour cela de se rapprocher de l’assistance sociale de la DSDEN pour avoir plus d’informations (privilégier plutôt par mail à l’adresse : ce.ia78.asp@ac-versailles.fr).
Moi-même je ne pensais pas que tout cela existait, alors que je suis dans ma troisième année en tant qu’AESH. N’hésitez pas pour faire votre une demande, et rapprochez-vous des syndicalistes qui se trouvent sur votre lieu de travail pour des conseils.
*RIB, justificatif de salaire, contrat, avis d’imposition, charges diverses, prêts et crédits, dépenses imprévues motivant la demande… (liste complète à demander à l’assistance sociale)
Bilan du 1er février dans le social et médico-social : on était entre 200 et 250 à Versailles à l’appel de la SUD et CGT, dynamiques et motivé·es, l’article d’actu 78 est vraiment complet même si la journaliste n’a pas interrogé les syndicats, refus de recevoir une délégation (soi-disant pour des très bonnes raisons d’arrêts Covid, télétravail, etc.).
Environ 5000 à Paris avec plus de syndicats
Prochaine grosse échéance le 15 mars (anniversaire de la CC66 menacée +++ notamment)
Ce mardi 8 février 2022, les personnels du collège La Vaucouleurs de Mantes-la-Ville (78) ont voté la grève pour le jeudi 10 février contre une nouvelle suppression de poste de secrétaire
Mardi 1er février, nous avons en effet appris la suppression d’un poste administratif, qui s’ajoute à la disparition d’un autre poste administratif à l’intendance, après un départ à la retraite en janvier 2022.
Dès le jeudi 3 février, une grève avait déjà été décidée et votée à l’unanimité des 38 présent·es pour lundi 7 février. Cette détermination des personnels a conduit le Dasen à accorder une audience en urgence à une délégation de personnels, le vendredi 4 février. Durant cet échange, le Dasen a affirmé son soutien à l’équipe et demandé d’attendre le groupe de travail du mardi 8 février, qui pourrait décider de sauver le poste. Les personnels, partagé·es, ont accepté de suspendre le mouvement. Mais le groupe de travail réuni ce jour n’a donné aucune assurance pour le maintien du poste.
Le rectorat, responsable de cette suppression de poste, ne tient compte ni des besoins des familles, accrus depuis la crise sanitaire, ni des spécificités de l’établissement : nécessité d’un accompagnement individualisé pour les demandes de bourse et l’utilisation des fonds sociaux, en augmentation constante depuis 3 ans en particulier grâce au travail des secrétaires, qui maintiennent un contact humain avec les familles. établissement classé en zone Politique de la ville. travail coopératif essentiel avec les professeur·es pour une orientation de qualité des élèves de 3e qui sont rarement sans affectation grâce à cela. travail de constitution et de suivi de dossiers important du fait de la présence des trois dispositifs de l’école inclusive : UPE2A, Ulis et Segpa, situation quasi unique dans le département.
Nous ne pouvons accepter la logique d’économie qui préside aux choix de l’institution et se traduit par des suppressions de postes administratifs en plus des suppressions de classe que nous subissons déjà depuis 4 ans. Les personnels administratifs ne sont ni un “privilège” ni un “luxe”. Bien que souvent oublié·es et invisibilisé·es, elles et ils font pleinement partie de la communauté éducative et leurs missions sont essentielles dans le service public d’éducation que nous voulons pour nos élèves et pour leurs familles, digne, accueillant et humain.
C’est pourquoi les personnels seront en grève le jeudi 10 février, avec le soutien des fédérations de parents. Ils et elles se rendront devant le rectorat et exigeront d’être reçues en audience pour le maintien du poste administratif.
La Poste veut concurrencer Amazon et en adopte les méthodes. Elle est prête à aller très loin pour se débarrasser de toutes les voix dissonantes : syndicalistes combatifs ou postiers qui ne sont tout simplement pas d’accord avec sa stratégie du profit maximum (700 millions versés aux actionnaires pour 2021 !).
Quelques exemples saillants : la vidéo dune intervention de police mitraillette à la main dans les locaux et la salle de pause de la PDC de Versailles contre un syndicaliste : https://www.youtube.com/watch?v=KlT_giBzblQ https://twitter.com/gaelquirante/status/1491129428696776705?s=21 https://fb.watch/b4OccqFNyw/
La vidéo explicative des évènements ci-dessus de Vincent de SUD Poste 78 : https://fb.watch/b4OqCbdTbr/ https://www.youtube.com/results?search_query=sud+poste+92
Les explications sur la photo de Xavier et Gaël, représentants SUD Poste 92 tombée de la poche d’un vigile posté à l’entrée du même bureau de poste : https://www.facebook.com/1407940982847628/posts/275094094854761 8/ La Poste vient de licencier un postier non-syndiqué parce qu’il avait levé le poing et crié « résistance » à la fenêtre pour saluer une manifestation qui passait devant son bureau ! Elle s’apprête à révoquer de la fonction publique un fonctionnaire militant CGT pour la première fois depuis 1951 en montant un dossier de toute pièces contre lui : https://fb.watch/b5DGSCjphA/ Un rassemblement aura lieu mardi 15 février à 12h au 100 rue Maurice Arnoux à Montrouge, en présence de personnalités comme Xavier Mathieu. Un point presse aura lieu avec des postiers et syndicalistes d’un peu partout dans le pays pour exposer plus en détails la politique expéditive de La Poste :
Conférence de presse le 14 février à 11h Versailles, 50 rue Molière, devant le bureau de poste où la police est intervenue le 7 février avec mitraillette.
Dans le cadre des NAO, les syndicats CGT, SUD et SM-TE du Technocentre appellent à un rassemblement mardi 15 Février 2022 à 10h sur le parvis de la Ruche (côté PAUL), pour exiger une Augmentation Générale des Salaires (AGS) face à la montée de l’inflation.
La direction de Renault a entamé les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) de 2022 qui, comme chaque année, ont pour objectif de définir les mesures salariales qui seront mises en œuvre dans l’année.
Une première réunion avec les représentants syndicaux centraux a eu lieu le 8 février. La direction a présenté son bilan salarial de 2021, soit :
0% d’Augmentation Générale des Salaires (AGS),
0,3% de mesures individuelles (ancienneté, dispositifs spécifiques et réglementaires, passages Cadre, préparations CUET et Unités d’Expérience Métier filière 100…),
un maintien du salaire lors des périodes de chômage partiel payé par les congés des salariés et qui ne coute rien à Renault.
Une deuxième réunion aura lieu lundi 21 février où la direction de Renault doit annoncer ses mesures salariales pour 2022. Mais à la réunion du 8 mars, la direction a déjà annoncé la couleur :
Pour la direction, il n’est donc pas question de parler d’Augmentation Générale des Salaires (AGS) mais uniquement d’Augmentation Individuelle (AI), alors que les prix s’envolent et que l’INSEE prévoit une inflation de 3 à 3,5% pour le 1er semestre 2022.
D’autre part, la direction met en balance dans ces NAO son engagement à respecter les accords qu’elle a signés. Comme si c’était un objet de négociation, alors que c’est la loi.
L’absence d’AGS entrainera pour de nombreux salariés une baisse de leur salaire réel. Pour obtenir des AGS, il va donc falloir nous faire entendre.
C’est pourquoi dans le cadre des NAO, les syndicats CGT, SUD et SM-TE appellent l’ensemble des salariés du Technocentre à un rassemblement sur le parvis de la Ruche (côté PAUL) mardi 15 Février à 10h.
Les syndicats CGT, SUD et SM-TE de Renault Guyancourt appellent également à une heure de grève, pour que les salariés qui le souhaitent puissent exprimer leur mécontentement plus fortement.
En l’absence de mobilisation, la direction fera ce qu’elle veut. Nous n’avons par exemple aucune garantie que les salariés éligibles à la RCC ne soient pas discriminés lors de l’attribution des Augmentations Individuelles. Des AGS à hauteur minimum de l’inflation sont donc indispensables pour ne pas voir baisser notre pouvoir d’achat.
Pour les salariés en télétravail, il est proposé de faire « écran noir » pendant une heure ou de se connecter par Teams.
Pour nos salaires : mobilisons-nous mardi 15 février !
Jeudi 17 février à 20h15 : Conférence-débat sur le scénario Negawatt, présenté par Thierry Hanau de Negawatt, organisé par ATTAC 78 Nord. Salle Marceau à Houilles.
En ces temps préélectoraux où les débats politiques relayés par les principaux médias deviennent au mieux de plus en plus superficiels.
Alors que le temps presse de plus en plus pour éviter des changements climatiques désastreux où même pour envisager une adaptation de notre société, le groupe local Boucle de Seine d’ATTAC a demandé à l’association Négawatt de venir exposer son scénario 2022 pour une transition énergétique soutenable.
Communiqué de presse de l’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraités et Retraitées Solidaires (UNIRS) portant sur la situation dans les EHPAD. Le livre de Victor Castanet semble libérer la parole, ce qui ne permet plus au gouvernement de repousser encore une fois la résolution du problème.
Depuis la sortie du livre de Victor Castanet « Les Fossoyeurs », le gouvernement donne l’impression de tout découvrir. C’est tout à fait comme lors des publications des scandales financiers dévoilés par le Consortium International des Journalistes d’Investigation (SwissLeaks, LuxLeaks, Panama Papers, etc) : le gouvernement découvre la chose, il ne savait pas que tout ceci pouvait exister, qu’il y avait des paradis fiscaux, et que les très riches en profitaient pour ne pas payer d’impôts, mais des enquêtes vont être rapidement menées, et, si c’est confirmé, les choses vont changer. Là, nous avons entendu Olivier Véran, le ministre de la Santé, déclarer « Nous ferons preuve de la plus grande sévérité ». Bigre, le CAC 40 tremble !
Il est difficile de croire Madame Bourguignon, ministre chargée de l’autonomie, quand elle nous dit qu’elle ignorait que tout ceci soit possible. Monsieur Emmanuel Macron est Président de la République depuis mai 2017. D’avril 2017 à juillet 2017, les salarié.e.s de la maison de retraite « Les Opalines » de Foucherans, près de Dôle, dans le Jura, ont fait une très longue grève (117 jours). Au moins, le Préfet du Jura a fait son rapport. Et le gouvernement a fait comme font les gouvernements quand ça branle dans le manche : pour répondre aux questions des parlementaires de l’opposition, pour calmer les citoyennes et les citoyens, on met en place des commissions d’enquêtes. Et, le 13 septembre 2017, Madame Monique Iborra, vice-présidente de la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée Nationale et députée LREM, a rendu son rapport concernant la mission « flash » menée en août 2017. Elle y signalait des sous-effectifs en personnel et des conditions de travail difficiles, le tout pouvant conduire à une « maltraitance institutionnelle ». Ses préconisations étaient habituelles : un groupe de travail sur la tarification et un autre sur les conditions de travail et l’organisation des établissements.
Donc, difficile de prétendre qu’on ne savait pas. D’autant plus que, le 19 octobre 2017, une enquête de « Pièces à conviction », sur France 3, informait largement, à partir des témoignages, notamment des personnels de l’EHPAD de Foucherans, sur l’insuffisance des effectifs, la sur-occupation des établissements, le rationnement de la nourriture, des produits d’hygiène, des couches. Déjà il était dit que certains groupes multiplient les économies souvent sordides et que les machines à business fonctionnent au détriment du bien être des résidents et des personnels. Lors du débat qui a suivi le reportage, Madame Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé de l’époque, a, elle aussi, dit découvrir la chose. Bien entendu, elle a montré que le gouvernement agit et qu’il améliore ce qui ne va pas.
Il n’est pire sourd et pire aveugle que celui qui ne veut ni entendre ni voir. Le 30 janvier 2018, toutes les organisations syndicales des personnels des EHPAD et de l’aide à domicile appelaient à une journée de grève et d’action. Et les 9 organisations de retraité.e.s appelaient à soutenir ces initiatives et à participer aux manifestations. À l’époque, l’UNIRS soulignait que le manque de moyens attribués au secteur public (en l’occurrence les EHPAD publics) est une façon de renforcer le « marché » ouvert aux capitaux privés pour y investir et y faire des profits. La mobilisation réussie ne fut pas suffisante pour que la ministre, Madame Agnès Buzyn, et le gouvernement s’engagent dans une politique différente : de fait, l’or gris devait rester un secteur à rentabilité pour les investisseurs. À la même époque, l’UNIRS invitait les personnes concernées à s’adresser au groupe KORIAN, en montrant que les conditions de travail dégradées des personnels, en établissements comme à domicile, ont des conséquences directes et immédiates sur les conditions de vie des personnes âgées qui ont besoin de leurs services.
Ce qui éclate une nouvelle fois au grand jour, c’est l’hypocrisie des gouvernements. La première complicité des gouvernements, c’est quand ils refusent d’investir dans les EHPAD publics, en mettant en avant l’insuffisance des moyens budgétaires dont ils disposent. Mais cette insuffisance, c’est eux qui l’organisent, par leur refus de taxer les très hauts revenus et patrimoines et par leur laxisme à l’égard de la grande fraude, etc. Et, quand ils décident d’ouvrir largement ce secteur aux capitaux privés, ils acceptent que la recherche de la meilleure rentabilité des capitaux l’emporte sur le souci de la qualité de vie des résidents, de leur dignité, sans parler des conditions de travail des salarié.e.s. Quand ils n’attribuent pas aux EHPAD publics les moyens nécessaires à leur bon fonctionnement, ils choisissent, de fait, que s’y installe une maltraitance institutionnelle. Les directeurs des établissements « font comme ils peuvent », c’est-à-dire « comme le veulent les actionnaires », dans le privé, et, dans le public, conformément aux normes comptables et budgétaires résultant des règles mises en place par Juppé, Sarkozy-Fillon et Roselyne Bachelot, notamment. Ensuite, quand des « contrôles » existent, c’est plus sur le papier qu’en réalité, car il ne faut pas gêner les entreprises et, là aussi, il s’agit de faire des économies et le candidat ou la candidate à la présidentielle qui promet la plus grande suppression d’emplois de fonctionnaires sera la personne « élue » par les marchés !
La duplicité des « responsables » est entière car, bien entendu, ils refusent d’assumer devant le grand public les conséquences directes de leurs choix politiques. Il est à craindre qu’une fois encore, tout ceci se terminera par de nouvelles commissions d’enquêtes, en fonction du temps pendant lequel les familles vont pouvoir continuer de maintenir la pression, par leurs révélations et, peut-être, leurs dépôts de plainte. Ce qui est nouveau, c’est que ce livre contient de nombreux témoignages qui semblent avoir libéré la parole des familles, des personnels, de cadres, voire d’anciens directeurs d’établissements, ce qui fait durer la vague médiatique et fait pression sur les pouvoirs économiques et politiques. Car le gouvernement continue d’ignorer tant les professionnels du secteur que les organisations syndicales. Il est possible que d’autres personnes « sautent », que des fusibles soient lâchés, pour sauver l’essentiel : l’organisation du marché. Déjà nous entendons des activistes du marché soutenir qu’il faut faire confiance au marché pour réguler cette situation : la valeur de l’action ORPEA va baisser, ce qui va entraîner les actionnaires à modifier leur politique pour que leurs établissements accueillent des résidents et refassent des bénéfices. Il faut donc remonter aux lois et décrets qui permettent tout ceci, voire qui l’organisent. Il serait inadmissible qu’une fois encore ceux qui sont à l’origine du problème soient ceux qui seront chargés de le régler.
La violence de tels choix est souvent d’un tout autre niveau que les incivilités dont nous abreuvent les médias : violence à l’égard des personnes elles-mêmes, personnes à qui on refuse toute dignité jusque dans les actes les plus quotidiens de la vie ; violence à l’égard des familles qui n’osent pas intervenir de crainte de représailles sur la personne résidente ; violence à l’égard des personnels qui font de leur mieux et à qui sont imposées de telles conditions de travail et une telle déconsidération du métier et qui craignent des mesures de rétorsion suite à la moindre remarque ou demande ; violence à l’égard des syndicalistes qui sont niés et jamais écoutés ni entendus ; violence à l’égard de l’ensemble de la population qui constate que ce sont celles et ceux qui sont responsables de cette situation qui sont chargés de la régler !
Il est manifeste que notre société doit décider de ses priorités : Continuer à fonctionner pour que les plus riches soient encore plus riches, en accaparant et en concentrant des revenus, des fortunes et des patrimoines toujours plus importants (certains journaux nous ont révélé les « salaires » des dirigeants d’ORPEA et les opérations boursières qu’ils viennent encore d’opérer). Mettre la vie, la justice et la solidarité en priorités, et se donner les moyens démocratiques pour y parvenir.
L’UNIRS opte pour cette orientation générale à donner à notre société, ce qui signifie qu’il faut prendre des choix radicalement différents de ce qui est fait depuis des décennies. En effet, ne serait-ce qu’une forte amélioration des effectifs dans les EHPAD, publics et privés, et dans les services d’aide à domicile, implique déjà un autre partage des richesses. Tout comme l’amélioration de la formation et de la rémunération des personnels, la prise en charge à 100 % de la perte d’autonomie par la Sécurité sociale, la mise en place d’un grand service public de l’autonomie, la diminution significative du reste à charge en considérant déjà que les amortissements immobiliers ne doivent plus être retenus pour le calcul du tarif hébergement, etc. Ca veut dire, par exemple, qu’il faudra sortir des traités commerciaux bilatéraux et multilatéraux signés dans le cadre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui font primer le droit et la liberté d’entreprendre sur tous les autres droits et toutes les autres libertés. Il faudra aussi mettre en place des contrôles effectifs pour l’ensemble des EHPAD, contrôles effectués par des agents disposant de l’autonomie d’action dans une structure indépendante des professionnels contrôlés, probablement rattachée au ministère de la Justice. Et il faudra enfin repenser le principe même des EHPAD et aller vers une diversité de réponses répondant à la diversité des besoins et des demandes.
Avec la campagne électorale déjà engagée, les promesses électorales vont, de nouveau, fleurir. Les personnes retraitées membres de l’Union syndicale Solidaires ne s’en satisferont pas. Elles seront encore présentes, pendant et au lendemain des élections, tout comme elles l’ont été durant tout le quinquennat d’Emmanuel Macron.
Entre la Bourse et la Vie, nous choisissons la Vie !
Communiqué/tract du collectif Non au SNU mettant en avant le fait que le gouvernement est toujours en dessous de ses objectifs en termes de volontaires
Pour rappel, le Campus des Mureaux est l’un des 8 sites d’accueil du Service national universel en Ile-de-France
l’Hôtel Meininger (Paris)
l’Internat d’excellence de Sourdun (Provins, Seine-et-Marne)
le Campus (Les Mureaux, Yvelines)
l’école Polytechnique (Palaiseau, Essonne)
le Collège la Salle Passy Buzenval (Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine),
Nous étions une trentaine aux profils très diversifiés ce mercredi 2 février, à l’appel de notre Union Syndicale, à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay, pour discuter de la prison et du modèle de société qu’elle représente : des militant.es qui luttent contre le système carcéral, des anciens détenus, des personnes qui interviennent auprès des prisonniers, des curieux, et beaucoup d’habitant.es du Mantois qui refusent la construction d’une prison de Magnanville.
Au cours de cette rencontre, Nadia Menenger, autrice de deux livres sur la prison (“A ceux qui se croient libres” et “La liberté ne se mendie pas”, éditions l’Insomniaque) et Alex, membre du journal l’Envolée (porte voix des prisonniers en lutte, qui a édité le livre “La peine de mort n’a jamais été abolie”), ont pu donner un état des lieux actuel de la prison : 70 000 personnes sont détenues en France aujourd’hui, nombre qui ne fait qu’augmenter ces dernières années du fait de l’alourdissement des peines, des prolongements de détention pour contestation des conditions de (sur)vie carcérale, et que les programmes de construction pénitentiaires n’ont en rien amélioré. Plus on construit de prisons plus on enferme. Les intervenants ont aussi insisté sur la composition sociale de la population carcérale : ce sont en très grosse majorité les pauvres, les exclus, les sans-papiers, les chômeurs que l’on enferme. L’image du prisonnier ultra-violent, asocial et inarrêtable ne sert qu’à renforcer l’adhésion de la population à un système carcéral qui maintient l’ordre économique injuste et inégalitaire imposé par cette société. Les différentes réformes, de droite comme de gauche, n’ont pas infléchi cette tendance, et les auteurs ont souligné l’hypocrisie de l’abolition de la peine de mort (la France étant la dernière à l’avoir votée en Europe !) alors que l’on enferme parfois jusqu’à la mort, avec des peines qui n’en finissent plus.
La Peine de mort n’a jamais été abolie, Dits et écrits de prison choisis par L’Envolée
Enfin, avant un échange riche avec la salle, où chacun.e a pu exprimer soit un témoignage de détention particulièrement violent et injuste, soit un désaccord, soit une question ou un prolongement sur un aspect de la discussion, nous sommes revenus sur les luttes de prisonniers contre le sort qui leur est fait et sur les solidarités possibles avec l’extérieur. La prison étant un pilier de cette société capitaliste, au même titre que la police et la justice, lutter contre la prison c’est aussi lutter pour des hausses de salaires, contre le chômage, pour le lien social, la santé et l’éducation et contre l’exclusion, l’autoritarisme et le tout sécuritaire. Toujours est-il que l’opposition au projet de prison de Magnanville nous rassemble, et que nous avons affûté nos armes théoriques pour combattre ce projet, et tous les autres ! Pour lutter contre la prison et le monde capitaliste qui en a besoin, rejoignez nous !
A ceux qui se croient libres – Thierry Chatbi, 1955-2006, Nadia Menenger, L’Insomniaque
La liberté ne se mendie pas, L’Envolée, 2001-2008, Olivier Cuelo, Nadia Menenger, L’Insomniaque
Le nouveau numéro des Utopiques, la revue de Solidaires est consacré aux prisons (à commander en ligne ici ou dans votre librairie)
Le constat accablant établi par le journaliste Victor Castanet dans son livre-enquête « Les Fossoyeurs » vient confirmer des faits inhumains que la Fédération SUD Santé Sociaux dénonce depuis plusieurs années. Des lanceuses et lanceurs d’alertes, des salarié-es, des agent-es qui s’indignent des conditions de prise en charge des personnes âgées et des conditions de travail dans lesquelles certains patrons et certaines directions les contraignent à travailler couverts par les autorités de tutelle. Sanctionnés, bâillonnés, soumis à un mode de fonctionnement culpabilisant, beaucoup de professionnels de santé ont préféré démissionner.