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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Éducation En grève !

Lycée pro en grève le 12 décembre contre une réforme catastrophique

Le gouvernement s’obstine dans sa volonté de casser le lycée professionnel, en s’attaquant à la classe de terminale. Pour répondre au désastre issu des réformes successives qu’a subies le lycée professionnel, la ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels enfonce le clou avec une année de terminale présentée comme à la carte pour l’élève, mais qui est en réalité un dispositif pour masquer les difficultés que rencontre le lycée professionnel.

Tract – Le 12 décembre, en grève contre la réforme du LP !
Communiqué unitaire – Réforme du lycée pro : l’ensemble des organisations syndicales et la FCPE claquent la porte de la commission spécialisée des lycées
L’intersyndicale voie pro exige le retrait du projet de réforme Grandjean contre le lycée professionnel
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International

Palestine – Israël. Enfin. Pour un cessez-le-feu permanent

L’Union syndicale Solidaires se réjouit de la liesse des populations palestiniennes et israéliennes suite à la libération des détenu·es en Israël et à Gaza, dans le cadre d’un échange négocié le 22 novembre. Nous saluons également la libération des travailleurs immigrés thaïlandais et philippins, dans l’indifférence générale qui n’a d’égal que celle qu’ils subissent en Israël tout le reste de l’année.

Le gouvernement israélien a refusé toute trêve et accord avant d’avoir, par ses bombardements, tué 15 000 civil·es, hommes, femmes et enfants, blessé·es et traumatisé·es des milliers d’autres et opéré des destructions massives dont celles des camps de réfugié·es et celle totale du système de santé au nord de la bande de Gaza. Cette politique relève des crimes de guerre au regard du droit international. La Cisjordanie n’est pas restée à l’écart de cette furie vengeresse : des centaines de tué·es, des arrestations par milliers depuis le 7 octobre. La menace d’une nouvelle Nakba, c’est-à-dire l’expulsion plus massive encore qu’en 1948, des Palestinien·nes de leurs terres reste une option pour le gouvernement israélien.free-palestine@2x

Ces massacres et destructions relèvent de la vengeance suite aux crimes de guerre, commis le 7 octobre par le Hamas et sont dirigés contre la population gazaouie dans son ensemble. Ainsi, comme le dit Joan Deas, directrice exécutive de l’Institut de Recherche et d’Étude Méditerranée et Moyen-Orient (Iremmo), les objectifs militaires israéliens sont « inatteignables et complètement fantaisistes » mais cette politique cause des désastres humains considérables. Nous espérons donc que le processus de libération d’otages, de libération de prisonnier·es et de trèves militaires va se poursuivre, et annonce un cessez-le-feu permanent que nous appelons de nos vœux depuis plusieurs semaines lors, notamment, de manifestations partout en France et dans le monde qui ont rassemblé des milliers de personnes de la société civile, des partis politiques, associations et syndicats.

Nous rappelons que rien ne saurait remplacer une solution politique juste pour que cesse une guerre qui dure depuis 75 ans et dont tou·tes les Palestinien·nes subissent les conséquences, malgré la résistance, armée ou non violente, les négociations et les accords, rarement respectés.

Pour l’Union syndicale Solidaires, les termes de cette issue passent par le respect du droit international, tant dans la guerre que dans les moments d’une paix apparente : fin des bombardements, retrait des troupes israéliennes, aide humanitaire, fin du blocus, fin de l’occupation et de la colonisation, fin de l’apartheid, retour dans leurs foyers de tou·tes les réfugié·es palestinien·nes, et libération de tou·tes les otages et de tout·es les prisonnier·es, pour que la situation puisse déboucher enfin, sur une paix juste et durable entre Palestinien·nes et Israélien·nes.

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antifascisme antiracisme

Se défendre et combattre la déferlante de racisme anti-arabe et anti-musulman

Samedi 25 novembre, un groupe d’extrême-droite a organisé une tentative « d’expédition punitive » raciste à Romans-sur-isère en criant des slogans comme « Islam hors d’Europe », « La France aux Français ». Ils ont attaqué le quartier de la Monnaie, avec l’intention affichée d’aller frapper des personnes supposées être d’origine maghrébine, instrumentalisant la mort de Thomas à Crépol la semaine dernière. Les participants à cette attaque sont présentés dans de nombreux médias comme des « militants » renvoyant les idées d’extrême droite à une opinion comme une autre. Ce n’est pas un événement isolé.

Dans la plupart des médias de masse, de manière quotidienne, les propos racistes, les amalgames stigmatisants, les violences verbales se banalisent et se multiplient contre les personnes cataloguées comme arabes ou musulmanes. Jusque dans les écoles, des enfants sont suspectés, signalés, réprimés, sous des motifs fallacieux ce qui dans la plupart des cas n’appelle que des approches éducatives.

La situation internationale est aussi instrumentalisée pour amplifier cette rhétorique : des images de morts horribles de civil·es israélien·nes sont utilisées pour marquer du sceau de la barbarie tou·tes les « arabes » et « musulman·es », dans la continuité de l’imagerie coloniale.

Cette stigmatisation permanente est largement responsable du développement des actes et agressions racistes : injures, menaces, violences policières, agressions physiques, inscriptions dégradantes sur les lieux de culte, etc. Le gouvernement refuse de se donner les moyens de quantifier ces faits, et pour cause, il y participe de par certains discours.

Ce climat nauséabond est entretenu par l’extrême droite pour qui chaque crime ou délit est le fait d’étrangers ou d’immigrés Et les nouvelles initiatives racistes de groupes d’extrême-droite dans plusieurs villes se multiplient de manière inquiétante.

Mais ce discours est également alimenté par les droites, – qu’on peine de plus en plus à distinguer de l’extrême droite – ce gouvernement, Darmanin et ses acolytes ne font pas illusion en condamnant ici ou là une scène particulièrement choquante. Toute leur politique et toute leur rhétorique nourrissent le racisme. On ne peut pas prétendre combattre le racisme en votant une énième loi sur l’asile et l’immigration xenophobe et répresssif, en supprimant l’aide médicale d’État, en jetant un soupçon général contre toute un partie de la population, sous prétexte de lutter contre le terrorisme.

L’Union syndicale Solidaires :

  • témoigne avec force sa solidarité avec l’ensemble des personnes qui subissent le racisme et ce qui va avec : l’oppression, la discrimination, la surexploitation et les violences.
  • réaffirme sa détermination à combattre le racisme sous toutes ses formes, d’où qu’il vienne et quelles que soient ses cibles.
  • se mobilise avec Unie·es contre l’Immigration Jetable, pour une politique migratoire d’accueil et la Marche pour l’égalité le 3 décembre prochain « Pour l’égalité, pour la justice, contre le racisme et contre la Loi Darmanin ».

La lutte antiraciste ne se divise pas. Le combat pour l’égalité et l’émancipation est un combat de tou·tes pour tou·tes.


Solidaires contre le racisme

Lors de son dernier congrès, l’Union syndicale Solidaires a adopté une résolution contre le racisme dont voici un extrait :
– Nous combattons le racisme sous toutes ses formes.
– Nous luttons contre l’antisémitisme inscrit dans l’histoire de la France et de l’Europe et toujours vif aujourd’hui.
– Nous combattons le racisme lié à l’histoire coloniale, à l’encontre des personnes africaines, arabes, asiatiques, antillaises, guyanaises, polynésiennes, kanaks ou réunionnaises, racisme qui touche les générations successives et qui a de lourdes conséquences sociales, répressives, discriminatoires au travail, dans l’accès au logement, aux services publics.
– Les populations ultramarines sont victimes de discriminations particulières dans les départements et régions d’Outre-mer dans l’accès aux services publics, sur les prix, les salaires (SMIC…), le développement économique.
– Nous dénonçons et combattons toute forme de discrimination liée aux croyances religieuses, notamment lorsqu’elles sont porteuses de pratiques racistes.

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Agriculture Écologie

SUD Rural-Territoires : Je vous écris depuis le congrès…

49 à Mainsat…

Rien à voir avec l’article 49.3, le préféré de nos oligarques nationaux.

Mainsat, charmant village de Creuse, a ouvert ses portes aux camarades de SUD Rural Territoires, le temps d’un congrès.

Venu·e·s de toute la France, de Marseille à Quimper, de Saint Omer à Perpignan, de Dax à Dijon, des ambassadeurs et ambassadrices, engagé·e·s, enragé·e·s et mobilisé·e·s, ont pris les routes de l’hexagone pour partager ce temps fort de notre vie syndicale.

Échanges formels et informels, dans une ambiance conviviale, nous ont permis de faire le bilan des années précédentes et de définir nos orientations pour les années à venir. Les réunions se sont enchaînées, les débats en plénière ou en commissions, ont été riches, fruits de cogitations individuelles et collectives.

Malheureusement, les constats sont les mêmes dans tous les services représentés : casse de nos missions de services publics par des voyous en costard, technocrates au service des plus riches et qui n’hésitent pas à collaborer de manière éhontée avec celles et ceux qui vendent des armes, détruisent nos forêts, artificialisent nos sols. En bref, nombre de cadres de nos ministères, nous le savons malheureusement, pactisent sans sourciller avec le diable. Ça c’est pour le côté obscur de la force.

Mais ce congrès, c’est aussi l’espoir. Tout d’abord parce qu’on est encore là et qu’on ne lâche pas le morceau. Vous savez, l’histoire du grain de sable dans l’engrenage, du petit caillou dans la chaussure… Autre motif de satisfaction, pas mal de nouvelles têtes, ce renouvellement met du baume au cœur et on se dit que rien n’est perdu. Enfin, des camarades qui s’engagent en décidant de participer aux instances et au bureau syndical. La relève est assurée. L’occasion pour nous de saluer les camarades qui quittent le bureau national et de les remercier pour le travail qu’elles et ils ont abattu (ils et elles se reconnaîtront).

Côté vie nocturne creusoise, des soirées animées et festives, culturelles aussi. Spéciale dédicace à Vlad et Gilles, musiciens locaux, grâce auxquels nous nous sommes trémoussé·e·s et avons appris que nos enfants sont de droite ; à Paco et sa librairie itinérante et contestataire, La Limou’Zine ; à Klem (SUD Rural canal historique) pour sa micro-conférence gesticulée, son atelier de réalisation de bombes de graines et son animation du jeudi après-midi.

Enfin, avant de clore le chapitre, un grand merci à nos intervenant·e·s de jeudi après-midi, qui sont venu·e·s enrichir nos débats autour de la transition agro-écologique (T.A.E) : Thomas de la Conf’, Étienne d’un comité qui n’a pas été dissout, Justine pour le réseau AB du département, Arnaud maraîcher bio et Antoine, représentant de la société civile creusoise. Leur participation et le partage de leurs connaissances et expériences nous ont permis de construire une réflexion intéressante sur ce concept de T.A.E., de nous questionner et de nous emparer de problématiques contemporaines.

Au moment de tourner la page, on regarde par la fenêtre : pas de loup, pas d’ours. Tant pis, ça aurait fait plaisir à un camarade qui se reconnaîtra…

Allez, on vous laisse, on vous dit à bientôt et on ne lâche rien !

Vigilance et Résistance !

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Luttes féministes

Solidaires et féministe !

Dans Expressions Solidaires : Expressions Solidaires n°109 – Spécial 25 ans

La question d’un travail sur l’égalité femmes/hommes est apparue assez vite dans la construction du Groupe des 10, puis de Solidaires, dès le début des années 2000.
Certaines fédérations, comme Sud Ptt, avaient l’expérience de commissions femmes en leur sein et d’une forte préoccupation politique en ce sens.
Certaines organisations n’avaient jamais vraiment travaillé cette question, ne voyaient pas comment la prendre en charge ou avaient d’autres priorités ;
d’autres pensaient qu’étant implantées dans la Fonction publique, la question de l’égalité professionnelle était réglée ;
d’autres enfin considéraient que ce n’était pas une question à prendre en charge dans le syndicat, mais relevant plutôt des associations.

Pour autant, il existait dans ces organisations des militantes qui étaient sensibilisées sur les enjeux féministes, mais elles étaient souvent isolées dans leur structure. La mise en place formelle d’une commission s’est faite sans tension ni opposition, mais avec une participation de très peu de structures nationales au départ. Ce travail a été porté par des militantes volontaires et motivées. Petit à petit, cette commission s’est élargie à partir du travail réalisé : tracts pour le 8 mars, participation aux initiatives du mouvement féministe, de la Marche mondiale des femmes, création des journées intersyndicales femmes, développement de formations sur les inégalités et les stéréotypes, mais aussi articles et matériel sur des enjeux revendicatifs d’actualité.

Lors des mobilisations sur les retraites en 2003, 2010, 2019, la commission a produit un travail d’analyse genré sur les inégalités de pensions, et leurs causes.

C’est cette dynamique qui a permis qu’au 4ème Congrès national de Solidaires, à Saint-Jean-de-Monts, soit intégré dans le Préambule de nos statuts, un paragraphe sur ces enjeux et qui commence par : « Le syndicalisme s’inscrit dans une démarche féministe en agissant par l’égalité entre les hommes et les femmes. » Une telle déclaration ne suffit, certes pas, à changer la réalité et à faire en sorte que ce combat devienne celui de toute l’organisation syndicale, à tout moment… Mais elle a permis de donner une visibilité et une légitimité politique à la prise en charge de ces combats par Solidaires et au travail de la commission femmes…

Et a permis par la suite que soit adopté au congrès de Dunkerque en 2014 une plateforme féministe qu’il faut continuer d’alimenter et d’actualiser.

Extrait des Utopiques n°14, Syndicalisme et Féminisme

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte...

Dossier : élections CSE

Mis en place il y a 4 ans, les CSE (comité sociaux et économiques), sont largement renouvelés entre la fin 2023 et le début 2024. Ils résultent d’une fusion en une instance unique des anciennes instances : CE, DP et CHSCT. Si Solidaires est opposée à leur logique de cumul et d’éloignement des salarié·es, ils jouent un rôle primordial :

  • ce sont les élections CSE qui déterminent qui représente les salarié·es de l’entreprise ou de l’association ainsi que la validité des accords collectifs
  • ce sont les CSE qui gèrent les activités sociales et culturelles
  • Il a des compétences sur la santé et sécurité au travail (ex-CHSCT), l’organisation de l’entreprise, s’assurent du respect du droit du travail…

De plus les voix obtenues dans les élections CSE sont prises en compte pour les représentativités de branche et interprofessionnelles. Pour être représentative dans une branche, chaque organisation syndicale doit obtenir au moins 8% des voix et avoir une implantation territoriale équilibrée au sein de la branche. Pour la représentativité au niveau interprofessionnel les organisations syndicales doivent obtenir 8% en moyenne sur l’addition des voix dans l’ensemble des branches professionnelles.

Notre objectif est bien d’être représentatif à terme au niveau interprofessionnel national. Cela implique de déposer des listes partout où nous sommes présent·es et de dévelloper nos implantations.

Je constitue ma liste au CSE de mon entreprise ou de mon association, tous les outils :

modèles d’affiches

des exemples de profession de foi

les bandeaux pour les réseaux sociaux

des visuels réseaux sociaux

le générateur de visuels (qui vous permet de composer votre propre affiche, d’ajouter facilement les dates de votre élection et votre logo sur le modèle d’affiche…)

se former

Je n’ai pas de codes pour la partie interne :

j’écris à ma fédération/mon syndicat national ou à mon union départementale.

Je souhaite me syndiquer à Solidaires et déposer une liste au CSE :

je contacte le syndicat de mon secteur.

Si je ne le trouve pas : https://solidaires.org/se-syndiquer/nous-rejoindre/

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Rail

PÉNIBILITÉ À LA SNCF KÉSAKO ???

Au sein du Groupe SNCF, la traçabilité et la compensation de l’exposition des salarié-e-s à la pénibilité sont régies par deux dispositifs distincts : le dispositif de « 2008 », spécifique à la SNCF, décrit dans le GRH00938, et le dispositif « C2P » du régime général. Si le premier dispositif s’applique à l’ensemble des cheminot-e-s, statutaires comme contractuel-le-s, le second, est applicable à tous les salarié-e-s de la SNCF pour les volets « prévention » et « traçabilité », et aux seuls personnels contractuels pour le volet « compensation ».

Dans son travail pour faire avancer les droits de tou-te-s les cheminot-e-s, SUD-Rail n’a de cesse de revendiquer sur ce sujet tellement important dans une entreprise comme la SNCF. D’ailleurs la table ronde sur ce sujet du 22 novembre a validé plusieurs de nos exigences (prise en compte des formations initiales, augmentation P1+P2+ création P3,ouverture de nouveaux ERPA …).

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Automobile

SUD Renault Guyancourt / AubevoyeAvenant passage cadre : un chantage à la signature illégal

L’inspection du travail de Saint-Quentin-En-Yvelines vient de répondre à nos questions sur les ETAM dont l’emploi est classé F11 ou au-dessus dans la nouvelle classification de la Métallurgie.Dans le cadre de la nouvelle convention collective de la Métallurgie, la direction de Renault fait pression sur des techniciens qui occupent un emploi de cadre pour qu’ils signent un avenant leur imposant le passage au forfait jour et une extension de leur clause de mobilité. Les salariés qui refuseraient de signer cet avenant sont menacés de ne pas passer cadre, d’être déclassés ou de devoir changer de poste. L’inspection du travail saisie par SUD vient de confirmer que ce chantage est tout à fait illégal.

https://sudrenault.org/avenant-passage-cadre-un-chantage-a-la-signature-illegal

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Poste / Télécom

Projection Par la fenêtre ou par la porte vendredi 1er déc. aux Mureaux

Ce film, initié et réalisé par SUD, raconte les décennies de combat syndical contre la privatisation de France Télécom, puis les terribles années 2005-2010 sous la présidence de Didier Lombard, jusqu’aux procès ayant abouti à la première condamnation pénale de dirigeants du CAC 40. Dans sa dernière partie, il met en question le travail lui-même, sa finalité, les conditions dans lesquelles il se réalise et les défis auxquels le syndicalisme doit faire face.

Et des perspectives pour lutter contre le harcèlement moral institutionnel et toute forme d’organisation du travail pathogène pour les salarié.es.

https://parlafenetreouparlaporte.fr/

Programmation d’un Ciné-Débat par ATTAC 78 NORD et SOLIDAIRES 78

Cinéma Frédéric DARD –77 rue Paul Doumer LES MUREAUX

Vendredi 1er décembre 20h30

https://www.cinema-frederic-dard.fr/film-706.html

Les deux intervenants sont salariés d’Orange, témoins de la période de cette crise sociale.

Pascal Vitte est un des initiateurs du film, il est celui qui a répertorié et géré l’ensemble des chroniqueurs et des chroniqueuses sur les deux procès, jusqu’à la condamnation en appel de ce « management par la peur » le 30 septembre 2022.

Il est formateur sur les conditions de travail.

Thibault Cassier est un jeune militant qui s’est syndiqué sous la période du PDG d’Orange Stéphane Richard, successeur de Didier Lombard.

La raison ? Parce que la lutte ne s’est pas arrêtée avec l’arrivée de ce nouveau PDG (délinquant également mais pour d’autres affaires mises sous le tapie…

Stéphane Richard est responsable de la suppression de plus de 31 000 emplois en 10 ans…)

AFFICHE 1er décembre les Mureaux DERNIER.png (2.7 Mo)

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

Solidaires 78 contre les violences sexistes et sexuelles

Mardi 21 novembre, l’accueil syndical Solidaires de Limay s’est déplacé à la gare de Mantes-la-Jolie. Un stand contre les violences faites aux femmes et contre toutes les violences sexistes et sexuelles était installé, avec de la documentation sur le sujet.

Des tracts ont été distribués pour inviter aux différents événements mantais et parisiens.
Cela a également été l’occasion d’enclencher des échanges avec les passant·es et les travailleurs·euses sur les violences sexistes et sexuelles au travail comme au sein des foyers.
Assurément, notre présence a interpelé, voire déstabilisé. Certain·es nous ont félicité pour notre action et sont venu·es discuter, d’autres ont semblé gêné·es face à cette thématique, d’autres encore ont montré du rejet, en redonnant ou en refusant le tract par exemple.

Qu’à cela ne tienne : plus nous prendrons publiquement position contre les violences sexistes et sexuelles, plus les langues se délieront pour que les luttes s’organisent, sur nos lieux de travail et dans la société.

Depuis plusieurs années, Solidaires, avec d’autres organisations syndicales et féministes réclament :


– au moins un milliard pour lutter contre les violences : faire en sorte que l’impunité n’existe plus, que partout les formations soient opérantes, que les associations aient les moyens de réaliser l’accueil et la prise en charge des femmes et personnes victimes ;

– une éducation non sexiste, inclusive dès l’enfance et dans tout le parcours scolaire ;

– la prévention des violences sexistes et sexuelles comme sujet obligatoire de négociation à tous les niveaux sous peine de sanction pour les employeurs ;

– une vraie déclinaison dans le droit du travail de la convention de l’OIT : suppression des jours de carence, aménagement des horaires, interdiction de licenciement, des femmes et personnes victimes ;

– dans la fonction publique, et dans le privé, la prise en charge des violences conjugales décelées sur le lieu de travail.

Manifestons, crions notre rage, dénonçons et exigeons la fin de ces violences sexistes et sexuelles !

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