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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Énergie Précarité

Hausse des prix de l’électricité : le gouvernement choisit de faire les poches à la population

Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, vient d’annoncer une hausse des tarifs de l’électricité de 8,6 % au 1er février (et de 9,8 % pour les contrats heures pleines-heures creuses) !

C’est donc la fin officielle du « bouclier tarifaire » institué par la loi « Pouvoir d’achat ».

Pourtant, les difficultés à boucler les fins de mois restent entières dans un contexte d’inflation galopante et face au refus du même M. Le Maire d’entendre parler d’augmentation générale de salaires ou d’indexation des rémunérations sur l’inflation comme Solidaires le réclame avec d’autres organisations syndicales.

Pourtant cette augmentation n’a rien d’une fatalité. Elle découle directement d’un choix de Bercy d’augmenter à nouveau la taxe sur la consommation d’électricité, soi-disant pour financer la transition écologique.

La ficelle est grosse quand on connaît la part relative de l’électricité dans le bilan carbone global du pays mais surtout qui sont les pollueurs ! On demande aux particuliers de se serrer la ceinture sur un bien de consommation indispensable et vital nécessaire pour s’éclairer, se chauffer, se nourrir, communiquer… Et les grosses entreprises qui polluent massivement dans leur course folle aux maxi-profits ?

Plutôt que de faire les fonds de poche aux travailleurs et aux travailleuses, faisons payer la transition écologique aux responsables du désastre actuel. Des entreprises qui contribuent activement au réchauffement climatique comme Total (19 milliards de profits en 2022) ou le constructeur automobile Stellantis (16,8 milliards de profits en 2022) doivent payer !

Pour Solidaires, il faut rétablir un opérateur public exploitant le parc français dans l’intérêt de tou-te-s. L’énergie n’est pas une marchandise, c’est un bien essentiel !

Pour un tarif réglementé basé sur les coûts de production et non pas sur le prix du marché !

Des mesures d’urgence sont nécessaires :

– hausse immédiates des salaires de 400 € mensuels

– SMIC à 1700 € net

– pas de minimas sociaux ou retraite en dessous de 1700 € par mois

Le 22 janvier 2024



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Éducation

Annonces d’Emmanuel Macron sur l’éducation : de vieilles solutions pour l’école d’aujourd’hui

Lors de sa conférence de presse du mardi 16 janvier 2024, le Président de la République a repris à son compte les annonces de son ex-ministre de l’Éducation nationale et désormais Premier ministre : pour Emmanuel Macron comme pour Gabriel Attal, les réponses aux problèmes de l’école d’aujourd’hui et aux défis de l’école de demain sont à rechercher dans les caves poussiéreuses d’un passé fantasmé.

C’est la logique du “choc des savoirs”, un ensemble de mesures directement inspirées du programme passéiste du Rassemblement national : des groupes de niveau au collège pour saper le collège unique et mettre en place un tri social précoce des élèves, des classes de relégation après la 3e pour les élèves qui n’obtiendraient pas le brevet, des redoublements favorisés et des programmes d’enseignement étriqués.

Le Président de la République a également assumé l’expérimentation de l’uniforme dès 2024 avec une possible généralisation en 2026. Au prétexte de gommer (plutôt que de combattre) les inégalités sociales, une autre mesure de l’extrême-droite au coût faramineux va ainsi être mise en place dans les établissements scolaires. SUD éducation le répète : dans un contexte de dérèglement climatique, l’argent public serait bien mieux employé à isoler et à rénover les écoles, les collèges et les lycées.

Enfin, pour donner corps au “réarmement civique”, nouveau slogan publicitaire du macronisme, le Président a multiplié les annonces aussi symboliques que dérisoires, comme l’apprentissage par cœur de la Marseillaise à l’école primaire. La cérémonie de remise du diplôme du brevet existe quant à elle depuis 2016. Ce qui n’est pas symbolique, en revanche, c’est la généralisation du service national universel en seconde, véritable entreprise de militarisation de la jeunesse sur temps scolaire.

SUD éducation dénonce ces mesures nourries par l’illusion que “c’était mieux avant” et revendique au contraire un programme ambitieux pour répondre au défis de l’école :

  • un recrutement massif de personnels pour réduire les effectifs par classe, mieux remplacer les absences et mieux accompagner les élèves ;
  • un vrai statut et un vrai salaire pour les accompagnant·es des élèves en situation de handicap, afin que l’école inclusive ne soit pas qu’un slogan ;
  • un investissement dans la rénovation du bâti scolaire pour en finir avec les locaux décrépits et pour affronter le dérèglement climatique.

La grande bourgeoisie incarnée par Emmanuel Macron et Amélie Oudéa-Castéra impose une politique de classe contre l’école publique et son objectif d’émancipation.

SUD éducation appelle à se mobiliser massivement le 1er février par la grève. 

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Histoire Podcast

Récits de militantes : Annick Coupé, de mai 68 au mouvement altermondialiste

Johanna Bourgault-Hipszman et Fanny Gallot lancent un nouveau podcast, pour la plateforme Spectre, sur l’engagement et ses effets, au quotidien et sur toute une vie. Combats féministes, antiracistes, communistes, anarchistes, autour du travail, du genre, de la terre, des frontières ou encore de l’art, comment ces luttes bouleversent les vies de celles qui s’y consacrent ? La transmission de la parole et de l’histoire de militantes (femmes et minorités de genre) est au cœur de ce podcast qui propose de conjuguer itinéraires politique et personnel en prêtant l’oreille aux à-côtés, aux questions intimes et pratiques.

Dans ce premier épisode, elles sont allées à la rencontre d’Annick Coupé. Militante syndicale et féministe, cofondatrice de Sud PTT en 1988, puis de Solidaires dont elle fut porte-parole de 2001 à 2014, et enfin secrétaire générale d’ATTAC depuis 2016, Annick nous reçoit chez elle à Montreuil une matinée ensoleillée de juin 2023. Son parcours nous a interrogées sur les racines de l’engagement.

Illustration : Photothèque rouge.

https://www.contretemps.eu/annick-coupe-mai-68-syndicalisme-feminisme-attac

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International

Palestine : Appel à action / Produits et entreprises à boycotter

En 2005, 172 organisations de la société palestinienne lançaient un appel à une campagne de Boycott, Désinvestissement et de Sanctions contre Israël visant à contraindre cet État à respecter le droit international. L’appel fixe trois objectifs à la campagne : la fin de l’occupation et de la colonisation de la Palestine, l’égalité des droits pour les Palestiniens d’Israël et l’application du droit au retour pour les réfugiés.

L’AFPS a souscrit à cet appel et s’inscrit pleinement dans cette campagne.

Ci-dessous une liste de produits, de services et d’entreprises que l’AFPS encourage à boycotter en raison de leurs liens avérés avec le régime d’apartheid israélien et les crimes qu’il commet à l’encontre du peuple palestinien. Cette liste n’est pas exhaustive car elle a été centrée sur les produits et les marques les plus connus que tout un chacun peut être amené à rencontrer lors de ses achats ou ses recherches de services.

Ces actions de boycott constituent un moyen essentiel qui nous est offert pour exprimer notre indignation et notre refus face à l’horreur du génocide en train d’être commis à Gaza et dans toute la Palestine occupée.

>> Plus d’informations sur les campagnes Boycott Désinvestissement Sanctions de l’AFPS

>> Voir l’appel à action Produits et entreprises à boycotter sur le site de l’AFPS


Liste des produits, marques et entreprises à boycotter

1) Produits israéliens (provenant, ou non, des colonies illégales)

– Dattes étiquetées Israël : la plupart des dattes proviennent du territoire palestinien de la vallée du Jourdain et sont récoltées par des ouvriers palestiniens qui ont été chassés de leurs terres et sont surexploités dans les palmeraies.
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– Fruits et légumes : en particulier les marques Mehadrin, Jaffa, Hadiklaim, Carmel, Jordan River. Israël triche systématiquement sur la provenance des fruits et légumes étiquetés Israël.

– Vins : la plupart des vins étiquetés Israël, vendus le plus souvent sur internet, proviennent d’entreprises vinicoles implantées dans des colonies de Cisjordanie ou du Golan syrien.
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– Cosmétiques Ahava : fabriqués à partir de boues de la mer Morte située en territoire palestinien occupé.
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– Keter : fabricant et fournisseur d’articles ménagers, d’équipements de rangement pour le jardin ou la maison. Keter possède deux usines implantées dans une colonie de Cisjordanie. Les marques Allibert et Curver rachetées par Keter sont également à boycotter.

Eden Springs / Château d’eau : spécialiste de la fourniture d’eau en bonbonnes implanté dans une colonie du Golan. Château d’eau est la filiale d’Eden Springs pour la France.

– Sodastream : fabricant de machines à gazéifier l’eau et de sirops et concentrés. Sa présence massive dans les grandes surfaces en fait l’un des principaux représentants de l’industrie israélienne.

– Teva : cette multinationale a son siège social en Israël, où elle produit des médicaments. Elle profite du marché captif que constituent les Palestiniens sous occupation, et contribue au budget de l’État colonial.

– Netafim et Elgo : systèmes d’irrigation pour l’agriculture et le jardinage.

– Lingettes pour bébé : vendues par Carrefour sous la marque Carrefour Baby et par Leclerc sous la marque Mots d’enfants. Alors que des milliers de bébés et d’enfants ont été assassinés à Gaza, ce boycott a une très forte valeur symbolique. Il convient d’être également attentif à toutes les lingettes. Nombre de ces lingettes mentionnent en tout petit Fabriqué en Israël et sont disponibles dans d’autres enseignes.
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2) Entreprises françaises et étrangères complices

– Carrefour : la complicité du géant français de la distribution a pris, ces dernières années, diverses formes : accord avec des sociétés israéliennes actrices directes de la colonisation, vente de produits Carrefour dans les colonies, vente de produits israéliens dans ses magasins en France et, récemment, distribution de colis aux soldats de l’armée israélienne. L’AFPS, avec ses partenaires, est à l’initiative de la dénonciation de ces scandales et d’une campagne de Désinvestissement en direction du PDG de Carrefour. L’AFPS propose aussi, le Boycott, en parallèle à cette campagne.
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– Banque populaire, Caisse d’épargne, Crédit agricole, BNP Paribas, Société générale : ces banques qui ont passé des accords avec des banques israéliennes très impliquées dans la colonisation font l’objet d’une campagne de Désinvestissement conduite par l’AFPS avec ses partenaires. L’éventualité du Boycott est laissée à l’appréciation de leurs clients.
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– Axa : comme les banques ci-dessus, le géant de l’assurance Axa investit dans des banques israéliennes acteurs de la colonisation. De plus Axa investit dans l’entreprise israélienne d’armement Elbit. Axa est visée par une campagne internationale de Boycott.
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– Optical center : cette société créée par un franco-israélien qui affiche son soutien inconditionnel à la politique d’ Israël est très implantée en France. Optical center possède, entre beaucoup d’autres, un magasin dans la colonie d’Ariel et procède régulièrement à des dons de lunettes et de prothèses auditives pour les colons et en a également offert aux soldats engagés à Gaza.
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– SFR : cette société appartient à un autre franco-israélien soutien inconditionnel de la politique criminelle d’Israël qui possède aussi des chaînes d’informations comme BFM TV et I24. En Israël, il finance la construction d’un centre de “remise en forme” pour les soldats de l’armée israélienne.  
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– Yves Rocher : ce groupe français possède la société israélienne Sabon dont elle diffuse les produits. Sabon soutient directement l’armée israélienne à Gaza en offrant des colis aux soldats.
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– L’Oréal : la multinationale française est  fortement implantée en Israël depuis 30 ans, avec des installations industrielles et des investissements importants en Israël et en Cisjordanie occupée. De plus, L’Oréal réprime ses salariés lorsqu’ils s’expriment en soutien à la Palestine.
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– Hewlett Packard (HP) : la société Hewlett Packard collabore au système carcéral israélien, aux checkpoints, aux cartes biométriques, au blocus de Gaza et à la colonisation de la Palestine. En France, il est demandé à la FNAC (et à d’autres distributeurs) de ne plus vendre ces produits.
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– Dell : en 2023, Dell Technologies a remporté l’appel d’offres du ministère israélien de la défense, qui est considéré comme le plus grand appel d’offres de serveur à ce jour. Dell fournira des serveurs, des services de maintenance et du matériel connexe à l’armée israélienne, au Ministère israélien de la défense et à d’autres organes de sécurité.
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– Motorola : en 2023, Motorola Solutions est le seul fournisseur du réseau cellulaire 4G pour l’armée israélienne. Motorola Solutions est également le développeur et le fournisseur des appareils de smartphones militaires israéliens.
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– Airbnb, Booking, Expedia et Tripadvisor : ces quatre sociétés proposent des hébergements dans des colonies illégales sans en indiquer cette caractéristique.
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Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Suivez l’AFPS sur france-palestine.org
Facebook (@AFPSOfficiel) Twitter (@AFPSOfficiel)Instagram (@afps.officiel)Youtube (@francepalestine) 

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En grève ! Luttes féministes

8 mars. En route pour la grève féministe !

Dans Solidaires en action : N° 165

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant qu’une seule femme sur la planète subira les effets du patriarcat (inégalités, sexisme, discriminations, etc.), la lutte des femmes sera légitime, et le féminisme nécessaire. Cette année le 8 mars tombe un vendredi et nous appelons déjà à construire une grève féministe d’ampleur au côté des associations féministes et d’une intersyndicale élargie qui appellera à la grève.

La grève féministe c’est à la fois la grève du travail rémunéré mais aussi de tout le travail invisible des femmes pour le fonctionnement de la société. Alors portons cette mobilisation partout : sur nos lieux de travail, sur nos lieux d’études, dans nos espaces militants, et dans l’ensemble de la société.

Le 8 mars, grève féministe !

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Retraites

Un bilan de la lutte pour nos retraites

Un an après le début de la mobilisation pour nos retraites, nous pensons qu’il est important de revenir sur quelques points clefs pour préparer les prochains affrontements et cette fois gagner.

Essentielle unité

L’unité intersyndicale, défensive sur le refus des 64 ans, a été importante pour donner confiance aux travailleuses et aux travailleurs et a montré la centralité du mouvement syndical. Les intersyndicales étaient surtout territoriales. Dans les secteurs professionnels, les intersyndicales pour construire la mobilisation n’ont pas été aussi nombreuses. L’intersyndicale large a été indispensable, mais pas suffisante pour gagner.

Un mouvement territorialisé

Si les mobilisation dans les secteurs n’ont pas été extrêmement fortes et puissantes, un élément intéressant de cette lutte est la multiplication des points de manifestations jusque dans des villes où il n’y en a quasi jamais eu. Ce qui a permis une grande proximité et une visibilité du mouvement.

Manifester / faire grève

La mobilisation a été massive sur des grandes journées faisant, en janvier et février, monter la pression et envisager d’aller plus loin dans la construction du rapport de force. Mais “faire grève” a été compliqué pour nombre de personnes, en particulier dans une période d’inflation. Ainsi des congés, des RTT, des débrayages de quelques heures ont servi à participer. De même, on a vu des rotations de personnes participant à une mobilisation sur deux ou sur trois.

De nouvelles passerelles : écologie et féminisme

Nous avons expliqué la façon dont ce report de l’âge de départ à la retraite a aggravé particulièrement la situation des femmes. De même, nous avons fait le lien entre cette réforme et l’aggravation de la crise écologique. Au-delà des positions, il y a eu des matérialisations concrètes avec des cortèges ou des actions spécifiques, féministes (avec par exemple les Rosies) ou écologistes qui ont renforcé la mobilisation et le lien avec une partie de la jeunesse.

Reconduire et généraliser la grève : l’échec du 7 mars et des jours suivants

La seule suite de forte journée de mobilisation ne pouvait pas suffire pour avoir le rapport de force suffisant pour gagner. L’intersyndicale nationale a appelé à un blocage total du pays le 7 mars. L’Union syndicale Solidaires a porté l’idée de reconduire la grève à partir du 8 mars. Si la grève a été forte le 7 elle n’a pas été suffisante pour bloquer le pays. Les reconductions ont été trop faibles et n’ont pas tenu longtemps et se sont majoritairement limitées à des secteurs dont la grève a eu un impact direct et visible médiatiquement, ce qui a constitué une forme de “délégation” de la grève à ces secteurs. Les assemblées générales des grévistes étaient faibles tant en nombre qu’en participant.es. Le rapport de force insuffisant a entraîné la défaite. Ceci repose le rôle central de la grève pour gagner.

Une victoire syndicale sur le plan des idées

Il est vite apparu que cette réforme était injuste socialement pour le plus grand nombre avec comme problème de fond le partage des richesses, entraînant l’adhésion de la population qui a majoritairement soutenu tout du long la mobilisation.

Malgré la défaite, la capacité à se mobiliser massivement collectivement a permis non seulement plus d’adhésion syndicale, mais le sentiment immédiat de n’avoir pas tout perdu…

Cette bataille a été importante et doit nous donner confiance en l’avenir : en renforçant nos syndicats et nos outils interprofessionnels, en renforçant le travail unitaire, en remettant au centre la question de la grève, nous pouvons empêcher les régressions sociales et gagner de nouveaux droits !

Pour se replonger dans la mobilisation, le dossier regroupant une partie importante des productions de Solidaires pendant la mobilisation :

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Pour se syndiquer Solidaires

https://solidaires.org/se-syndiquer/pourquoi-se-syndiquer/

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International

Vendredi 19 janvier : Marche aux flambeaux départementale pour la Palestine

HALTE AUX MASSACRES À GAZA ET EN CISJORDANIE !
CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT
PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN
SANCTIONS CONTRE L’ETAT D’ISRAËL !

Marche aux flambeaux départementale

Vendredi prochain 19 janvier

Départ de la mairie de Limay à 18h30

pour la mairie de Mantes la Jolie

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