Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Santé-Social

Le nouveau Virus, journal de la section SUD Santé-Social de Versailles

ÉDITO :
Il y a 2 ans, la certification attribuait une note de 98% au CH Versailles concernant la prise en charge du patient. Que reste-t-il aujourd’hui ?

Des patient·es qui stagnent pendant des jours sur des brancards aux urgences, des lits fermés faute de personnels et/ou de médecins. Jamais notre hôpital n’avait été aussi malade.
Et pendant ce temps là, la Direction parle encore d’excellence dans son journal. S’il faut souligner ce qui fonctionne, il ne faut pas occulter ce qui dysfonctionne. Comme le manque de matériel dans tous les services et secteurs à cause de problèmes liés à la trésorerie.

Car l’image de l’hôpital, n’en déplaise à la Direction, ce sont d’abord les professionnels qui la font, et pour cela, il nous faut des conditions de travail dignes de ce nom. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, et celleux qui partent ne se gêneront pas pour déconseiller de venir travailler au CH Versailles. Une salle de sport et des travaux cosmétiques ne suffisent pas à masquer la réalité, il est temps de changer de logiciel et de penser enfin aux professionnels plutôt que de multiplier les Directeurs/rices.

Catégories
Santé-Social

Doublement des franchises médicales : les assuré-es sociaux en seront de leur poche !

Le gouvernement l’a décidé, le décret est sorti le 17 février, à compter du 31 mars 2024 les franchises médicales sont doublées : l’assuré social devra payer de sa poche 1 euro par boite de médicament remboursée et par acte d’un auxiliaire médical (contre 50 centimes aujourd’hui) et 2 euros pour une consultation chez le médecin ou examen/analyse (contre 1 euro aujourd’hui), 4 euros par transport sanitaire ou taxi, le tout dans un plafond de 50 euros annuels.

Début juin, la participation forfaitaire à une consultation ou acte médical passera de 1 à 2 ou 3 euros.

Soit 800 millions d’euros pris dans la poche des assuré-es.

On est bien loin du principe de solidarité selon lequel chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Les inégalités face à la santé vont encore grandir et les renoncements aux soins s’accroître (36% des patient-es renoncent aux soins pour raison économique selon la DREES).

Corrélativement le coût des complémentaires santé (pour ceux qui en ont) ne cesse de croître à force de déremboursements de la sécurité sociale générant un transfert sur la protection sociale complémentaire. Les chômeurs/euses sans complémentaire se trouveront encore plus démuni-es. L’accès de tous et toutes à la santé, bien commun, se trouve attaqué de tous les côtés (outre les déremboursements et rehaussements de franchises médicales, remise en cause de l’aide médicale d’Etat en cours au détriment des personnes étrangères, poursuite des suppressions d’établissements de proximité, générant ainsi une inégalité géographique d’accès). Le 100% sécu s’éloigne un peu plus chaque jour.

Pour Solidaires, c’est le financement de la sécurité sociale qu’il faut revoir sans attendre. Les entreprises ont reçu 200 milliards d’euros d’aide sans contrepartie environnementale ni pour l’emploi, tout en versant 97 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires en 2023 (+21%) ! Il faut supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales (75 milliards d’euros) et mettre en place une cotisation sociale sur les dividendes affectée aux caisses de sécurité sociale.

Catégories
Luttes féministes Santé-Social

SUD Santé Sociaux appelle les secteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux à se mettre en grève le 8 mars 2024

Nous sommes 2 millions de salariées dans la santé, le social et le médico-social.

Nous sommes aides-soignantes, animatrices, auxiliaires de vie sociale, assistantes maternelles, éducatrices spécialisées, assistantes sociales, infirmières, agentes de service hospitalier, administratives, ouvrières, sages-femmes, aides à domicile, agentes d’entretien, … Nous représentons 80% des métiers de nos établissements.

Depuis des années, les gouvernements, les tutelles et les directions cassent nos secteurs par leur politique d’économie et de rentabilité.

2024 n’échappe pas à cette règle. Les restructurations, les fermetures de services ou d’établissements, les suppressions de lits, de places et de postes se poursuivent, aggravant toujours plus nos conditions de vie, nos conditions de travail et les conditions d’accueil des usager-ères. Les heures supplémentaires s’accumulent, les congés sautent, les absences s’enchaînent sans être remplacées, les sous-effectifs sont constants. C’est de pire en pire.

Nos métiers du sanitaire, social et médico-social sont sous payés.

Les dernières revalorisations ne compensent pas l’inflation ni le retard accumulé depuis des années. Ils sont catégorisés par la notion de « care » et font partie du « prendre soin », du souci pour l’autre et des activités liées à la prise en charge du soin et de l’entretien de la vie. Faisant soi-disant appel aux compétences « naturelles » des femmes : soigner, nourrir, nettoyer, accompagner, ils sont donc peu valorisés en termes de salaire (moins 20% de manière générale par rapport à celui des hommes).

Les temps partiels et les carrières suspendues sont nombreux,

soit imposés par l’employeur, soit liés à l’insuffisance du partage des tâches domestiques. Les promotions professionnelles sont largement insuffisantes. Les pensions de retraite qui en découlent ne permettent pas de vivre décemment.

Nos emplois sont de plus en plus précaires avec une augmentation des CDD dans le privé et de moins en moins de titularisation dans le public.

Les horaires sont atypiques, les mouvements répétitifs et source de maladie professionnelle. La pénibilité y est aussi de moins en moins reconnue tout comme les risques psycho-sociaux que nos métiers entraînent (fatigue compassionnelle, burn-out, etc.).

Plus largement dans la société,

les idées d’extrême droite qui prônent la haine de l’autre, le racisme, la misogynie, la LGBTQIAphobie, se banalisent et se propagent. La loi immigration votée en décembre dernier en est un exemple. Tous les services publics sont cassés : hôpital, école, EHPAD, logement. Les femmes compensent cette carence auprès des enfants comme des plus âgé·es, des malades, au détriment de leur carrière, de leur autonomie financière, de leur santé. Elles assument la grande majorité des tâches domestiques et d’éducation des enfants. Et Macron, tout en appelant à un “réarmement démographique » aux relents pétainistes et natalistes, bloque la directive européenne voulant instaurer la définition du viol fondée sur l’absence de consentement.

Alors le 8 mars, toustes en grève et Revendiquons ensemble :

  • La revalorisation des salaires des métiers du care et à « prédominance féminine » +400€/mois maintenant !
  • La reconnaissance des qualifications, des responsabilités et de la pénibilité de ces métiers (horaires, amplitude, rythmes de travail), l’arrêt des « formations » en 10 jours !
  • L’égalité salariale : à travail égal/salaire égal,
  • La réduction du temps de travail. 32h/semaine en jour, 30h/semaine en nuit !
  • L’égal accès à la promotion professionnelle et à tous les métiers,
  • Le respect des lois et des dispositifs relatifs à l’égalité professionnelle et salariale et des sanctions contre des employeurs qui ne respectent pas leurs obligations.
  • La suppression des inégalités persistantes qui s’aggravent entre les femmes et les hommes.
  • De véritables mesures contre les ambiances sexistes et le harcèlement sexuel au travail,
  • Un droit à un congé parental strictement partagé entre parents et rémunéré,
  • Le maintien d’un système de retraite par répartition, seul garant d’une solidarité collective juste. Le maintien de compensations au moment de la retraite suite à des inégalités de carrières,
  • L‘arrêt des politiques d’austérité qui entraînent la fermeture des hôpitaux et maternité de proximité mettant en danger la vie des femmes que ce soit pour avorter, accoucher ou se soigner
  • Des moyens pour pouvoir accueillir dignement les femmes qui portent plainte, les écouter et mettre en œuvre des moyens de protection, l’application de l’ordonnance de protection, l’augmentation des moyens pour les associations qui accueillent les femmes victimes de violences,
  • Un service public de la petite enfance à la hauteur des besoins.
  • Une éducation non sexiste dès le plus jeune âge
Catégories
Actu Solidaires 78 Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Revue de presse Santé-Social Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 66

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : actu.fr

Source : Le Parisien

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr
Catégories
Conditions de travail En grève ! Revue de presse Santé-Social

“Personne ne peut venir nous aider” : à l’hôpital de Meulan-Les Mureaux, les urgences en grève pour réclamer un poste supplémentaire

Le personnel des urgences de cet hôpital des Yvelines a entamé une grève illimitée pour dénoncer le manque d’effectifs. La direction rétorque qu’il n’y a pas assez de passages aux urgences pour créer un poste d’infirmière de nuit.

Source : France Info

Catégories
Collectivités territoriales Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Luttes féministes Revue de presse Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 65

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : Le Parisien

Source : La gazette en Yvelines

Source : La Gazette en Yvelines

Source : La Gazette en Yvelines
Catégories
Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Santé-Social Seule la lutte paie ! Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 64

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr


Catégories
Santé-Social

Virus – nouveau n° du journal de la section SUD Santé Sociaux de Versailles

Le nouveau numéro du journal de la section de Versailles.

Édito :

Vous avez toustes pu constater que les commandes et livraisons de matériels pour le bon fonctionnement de nos services ont tendance à devenir compliquées ces derniers temps. La faute à une trésorerie à l’image de nos nappes phréatiques cet été, c’est-à-dire à sec.

Enfin, ça dépend pour quoi ! Si vous êtes observateurs/rices, vous aurez remarqué que les paliers d’ascenseurs sur Mignot ont tous (sauf au 2e étage) été refaits. Nouveau plafond, nouvel éclairage LED. Sûrement indispensable. Création, en lieu et place de la réserve du secrétariat de Direction, d’un open space agrémenté de tableau avec le logo de l’hôpital façon Andy Warhol, mais en moins bien.

Cerise sur le gâteau, une belle affiche A3 sur le mur où est écrit “c’est ici”. Quoi, on ne sait pas, mais sachez que c’est là. Cela illustre, une fois de plus, que la Direction se moque ouvertement de vos conditions de travail quotidiennes au profit de l’apparat. Chacun ses priorités… Du changement, et vite.


RSS
Follow by Email