Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org





Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Le personnel des urgences de cet hôpital des Yvelines a entamé une grève illimitée pour dénoncer le manque d’effectifs. La direction rétorque qu’il n’y a pas assez de passages aux urgences pour créer un poste d’infirmière de nuit.
Source : France Info
Installé devant l’agence, un piquet permanent est tenu par les salariés de Chronopost, en grève, et par des dizaines de travailleurs sans papiers d’autres entreprises présents en soutien . Dans ce combat commencé en commun avec les grèves sur les piquets RSI à Gennevilliers (92) et DPD au Coudray-Montceau (91), les travailleurs du piquet Chronopost affrontent un système d’exploitation du travail sans-titre, basé sur la sous-traitance en cascade et le marchandage de main d’œuvre. Comme lors du premier conflit de 2019/2020, qui avait permis d’imposer la régularisation de 73 travailleurs, dont 27 Chronopost, les grévistes affrontent des employeurs particulièrement rodés et acharnés dans le déni, refusant de reconnaitre tout lien de travail avec les sans-papiers qu’ils recrutent pourtant abondamment. Ces entreprises bénéficient d’une protection insupportable des pouvoirs d’Etat. La Poste, entreprise publique, a érigé en modèle économique revendiqué ce système de dumping social. Les ministères, la préfecture, les services de l’Etat sont aux abonnés absents. Si au bout de près de 2 ans, quelques cartes de séjour ont été délivrées, aucune régularisation pour la très grande majorité du piquet.
Les travailleurs continuent donc leur mobilisation, en maintenant un rythme permanent de manifestations, de participation à de très nombreuses mobilisations interprofessionnelles, et en étant à la pointe dans la lutte contre la loi Darmanin qui vise l’immigration.
Le piquet est au 2 chemin de Villeneuve-ST-Georges, à Alfortville.
Caisse de grève en ligne: https://www.cotizup.com/sans-papiers-chrono-alfortvill
Une sixième édition parce que la lutte continue !
Cette formation s’adresse aux militant-es susceptibles de participer à la préparation de la grève du 8 mars 2024 et des actions autour. Elle s’adresse aux militant-e-s du privé comme du public.
Cette année nous avons fait le choix de nous concentrer sur la question de la construction de la grève au sein de Solidaires pour ce 8 mars, autour de discussions et ateliers sur de la préparation de la grève en se basant sur les remontées de terrain.
Comment faire dans chaque entreprise et secteur pour porter la question du 8 mars et nos revendications, avec force et créativité?
Comment faire pour porter encore mieux cette construction du 8 mars de grève dans nos syndicats, fédérations et solidaires locaux?
C’est ce à quoi nous nous attèlerons lors de cette journée qui se veut aussi conviviale et sororale.
Cette formation regroupe des militant-es de la CGT, de la FSU, et de Solidaires depuis 1998. Elle se veut un lieu d’échanges qui permet d’approfondir les questions revendicatives sur nos lieux de travail et de poser la question de la place des femmes dans les syndicats
Voici les différentes thématiques de l’édition 2024 :
Pas d’inscription individuelle : Inscriptions auprès des Solidaires locaux, fédérations et syndicats nationaux qui transfèreront au CEFI. Repas de midi et Transport pris en charge par le CEFI. Hébergement et repas du soir pris en charge par la structure inscrivante.
Email pour les inscriptions : inscriptionscefi@solidaires.org
Dans ce livre, Pinar Selek décortique comment elle a découvert qu’elle avait intériorisé les préjugés portés par la société turque contre les Arméniens et quel chemin elle a parcouru, pas à pas, grâce à plusieurs rencontres, pour s’en défaire.
Tout commence sur la façade de l’école primaire avec cette affirmation : « Heureux celui qui se dit turc ». Ou au collège, avec les discours de professeurs qui affirment de façon caricaturale que « les Turcs ont beaucoup d’ennemis : des communistes, des terroristes, des Arméniens », et pour eux, ces mots sont interchangeables.
Pinar Selek se demande pourquoi les filles arméniennes de son collège ne répondent pas aux insultes ? Elle réalise qu’elle a intériorisé leur résignation : « les Arméniens sont des froussards ».
Plus tard, elle constate qu’elle a oublié jusqu’à leurs prénoms et s’interroge : « que devient-on lorsqu’on oublie ? On s’habitue au mal ».
Grâce aux échanges avec Madame Ralin, elle a commencé à se poser des questions :
C’est par l’amitié de l’Oncle Niṣam, pendant son séjour en prison, qu’elle réalise que « la souffrance se mue en résistance ». Quand il lui dit « ce n’est pas bien qu’on nous voit ensemble, cela pourrait te nuire », elle a eu honte de n’avoir pas pleinement pris conscience de ce qui se passait autour d’elle.
La rencontre avec Hrant Dink, fondateur du journal bilingue arménien et rurc, Agos (Le Sillon), dont le premier numéro paraît le 5 avril 1996, lui fait se poser une question majeure : « Où sont les Arméniens ? », question qui revisite la définition du citoyen arménien, mais aussi celle du citoyen turc. C’est aussi grâce à Hrant Dink qu’elle se rend compte qu’il n’est pas aisé de se départir d’une identité arrogante, provenant de ce préjugé qui construit une hiérarchisation entre les peuples.
En 2003, elle participe à l’organisation d’une de femmes en Turquie, qui collecte des missives de toutes les régions et dont l’arrivée a lieu à Konya au centre du pays. La missive de Hay Gin (unique collectif féministe arménien à Istanboul) attire son attention : « Sur les routes que vous avez traversées, nous existions autrefois » et elle en conlut que « l‘image altérée des Arméniens que j’avais se déchire pour de bon ».
Le 19 janvier 2007, Hrant Dink est assassiné de trois balles dans la tête ; l’enquête criminelle a montré la complicité des services de police et l’implication de hauts dignitaires turcs.
A son enterrement, plus de 300 000 personnes scandent « Nous sommes tous des Arméniens »… et, avec la disparition de son ami, Pinar Selek a « enterré l’arrogance ».
Elle nous montre le chemin pour se défaire des préjugés : il ne suffit pas de savoir, il faut aussi s’arrêter, prendre de la distance, réfléchir. Elle propose que « les avenues qui portent le nom des responsables du génocide arménien soient rebaptisées Hrant Dink ».
Ce livre est très important car il montre combien il est difficile d’analyser les préjugés qui construisent notre identité, que nous intériorisons malgré nous, et le chemin à parcourir pour les déconstruire et s’en défaire. Ses reflexions pourraient servir par exemple aux hommes militants, qui se posent des questions sur des relations égalitaires avec les femmes et ne voudraient pas faire partie du clan des machos et masculinistes : comment questionner la hiérarchisation des sexes, la construction de l’identité virile par la violence et la mise en concurrence, « le masculin qui l’emporte sur le féminin » dans la langue française depuis tant d’années ! En s’inspirant de la vidéo de Carole Roussopoulos « Christiane et Monique – LIP V»1, on pourrait lire ce livre en remplaçant « turc » par « homme » et « arménien » par « femme » … Ou encore arabes par juifs, personnes à la peau claire par personnes à la peau foncée, personnes valides par personnes handicapées, féministes occidentales par féministes d’autres régions du monde, etc… Car personne n’échappe aux préjugés mais il ne tient qu’à nous de les combattre, individuellement et collectivement !
Elisabeth GIGANT-CLAUDE
1http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/24111
En raison des congés de fin d’année, pas d’accueil syndical les mardi 26 décembre et mardi 2 janvier 2024.
Reprise des accueils le mardi 9 janvier 2024 à la librairie La Nouvelle Réserve de 17 à 19 heures.
contact@solidaires78.org
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Le gouvernement s’obstine dans sa volonté de casser le lycée professionnel, en s’attaquant à la classe de terminale. Pour répondre au désastre issu des réformes successives qu’a subies le lycée professionnel, la ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels enfonce le clou avec une année de terminale présentée comme à la carte pour l’élève, mais qui est en réalité un dispositif pour masquer les difficultés que rencontre le lycée professionnel.
Le chaos en terminale
La transformation de l’année de terminale porte sur deux principaux aspects : Un calendrier décousu avec des épreuves d’examens dispersées pour les élèves : évaluations en CCF tout au long de l’année pour les langues vivantes, maths-sciences, arts appliqués, EPS, enseignement technologique et professionnel ; épreuves de français et d’histoire-géographie-éducation civique et économie-droit à la mi-mai ; épreuve de PSE et oral de “projet” (qui remplace le chef d’œuvre) en juin. à la mi-mai, le positionnement de l’élève sur un parcours parmi les deux proposés : six semaines de “stage” pour les élèves qui envisagent une insertion dans le monde du travail ou six semaines de cours d’enseignements généraux et professionnels et de compétences psychosociales.Ce parcours est censé permettre aux élèves qui souhaitent poursuivre leurs études d’acquérir les compétences nécessaires à la réussite dans l’enseignement supérieur, alors même que la réforme Blanquer a drastiquement réduit les heures d’enseignement général, technologique et professionnel, avec la mise en place du chef d’œuvre, de la co-intervention, de l’accompagnement personnalisé, de nouvelles disciplines pour lesquelles les collègues n’ont reçu qu’une faible formation.
Les conséquences
Cette transformation est lourde de conséquences pour les élèves et leurs enseignant·es.Elle contribue à la poursuite de la destruction du lycée professionnel et crée un clivage entre les élèves qui iront en stage et celles et ceux qui resteront au lycée : les premier·es seront confié·es à des entreprises pendant 6 semaines, entérinant ainsi l’abandon de la poursuite d’études pour intégrer un marché du travail davantage précaire.Au lieu de donner aux élèves des lycées professionnels de véritables moyens pour apprendre, le ministère envoie un signal négatif aux PLP en recyclant les épreuves anticipées, abandonnées en LGT, dont on sait les effets négatifs qu’elles ont eus sur l’assiduité des élèves.La scission de l’année de terminale en deux périodes ouvre la porte à l’annualisation du travail pour les PLP, que le ministère cherche à mettre en place depuis longtemps dans les lycées professionnels..
Nos revendications
SUD éducation revendique un lycée professionnel de qualité qui, associant enseignement professionnel et enseignement général, apporte aux élèves autonomie et esprit critique. Nous demandons :• l’abrogation de la réforme de l’enseignement professionnel et l’abandon de la transformation de l’année de terminale,• l’annulation de la modification du calendrier scolaire qui dégraderait les conditions de travail des élèves et des personnels,• un parcours scolaire décent pour les élèves,• une scolarité exclusivement sous statut scolaire des élèves de CAP et de bac pro,• le retour au bac pro 4 ans et l’ouverture de classes de CAP.Pour faire entendre notre refus de cette transformation inique, SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à se mobiliser massivement par des assemblées générales, des rassemblements et des manifestations le mardi 12 décembre, journée de grève pour la défense des lycées professionnels.
Tout le dossier sur la casse des lycées professionnels, c’est par ici
https://www.sudeducation.org/lycee-pro-une-reforme-catastrophique/
Une classe en lutte dans les Yvelines !
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