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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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En grève ! Retraites

Assemblée de mobilisation des Mureaux / Rdv locaux et tract de cette semaine

Prochaine Assemblée des Mureaux

Lundi 20 mars 18h30 à l’UL CGT, 86 avenue Aristide Briand – Les Mureaux

Les actions de la semaine dernière :

Tractages :

Lundi13 mars : Tractage au dépôt de bus Kéolis – Les Mureaux/Ecquevilly – Rdv 6h

Lundi13 mars :  Tractage centre commercial Auchan des Mureaux – Rdv 17h

Mardi 14 mars  Tractage Gare des Mureaux – Rdv 6h15

Si tu souhaites venir renforcer l’équipe de tractage, rejoins nous sur place. Être plus nombreux permet de discuter avec des usagers.

Appel aux rendez-vous locaux :

Mercredi 15 mars : Rassemblement Mairie des Mureaux – 10h, puis départ pour manifestation à Paris (14h)

Vendredi 17 mars : Marche aux flambeaux départ Gare de Mantes la Jolie – 19h – suivi d’une AG festive

Prochaine Assemblée de mobilisation des Mureaux et Alentours

Jeudi 16 mars : 18h30 à l’UL CGT, 86 avenue Aristide Briand – Les Mureaux

Pour décider ensemble des actions locales

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En grève ! Retraites

30 mars Mantes-la-Ville – Projection Vive la sociale

Un certain nombre de metteurs en scène, réalisateurs et autres ayants droit d’oeuvres cinématographiques ont accepté de renoncer à leurs droits financiers au bénéfice des grévistes en lutte contre le projet de réforme des retraites.

La Ligue des Droits de l’Homme de Mantes et du Mantois et le ciné-club Tous au Ciné! organisent une projection-débat du film “La Sociale”, de Gilles Perret le 30 mars 2023 à 20h, au comptoir de Brel (Espace Jacques Brel – Mantes-la-Ville), projection suivie d’un débat sur l’accès aux droits.

L’entrée est donc gratuite et les dons recueillis seront reversés intégralement aux caisses de grèves.

ci-joint le document d’information.

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Actu Solidaires 78 En grève ! Rail Retraites

Les cheminots et cheminotes s’adressent à vous

Inutile de réexpliquer tous les méfais du projet de loi sur les retraites. Les énormes manifestations dans tout le pays montrent son rejet par l’immense majorité de la population.

Mais le patronat, les actionnaires et donc le gouvernement ont décidé l’épreuve de force ; les manifestations ne suffisent pas.

Il faut une grève interprofessionnelle.

Au lendemain du 7 mars, l’intersyndicale rassemblant CFDT, CGT, FO, CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse l’a clairement dit : elle « soutien et encourage tous les secteurs professionnels à poursuivre et amplifier le mouvement. »

Vous voulez nous soutenir ?

Alors il faut rejoindre la grève.

Vite, pour gagner vite.

Nous, cheminotes et cheminots, sommes en grève reconductible depuis une semaine. Il en est de même dans quelques autres secteurs.

Nous ne voulons pas d’une grève par procuration : pour nous aider à tenir, il faut que les autres secteurs s’engagent dans la grève et le blocage du pays !

Le meilleur moyen de soutenir celles et ceux qui sont en grève, c’est d’organiser la grève là où vous travaillez !

Le meilleur moyen de gagner vite, c’est d’agir ensemble !

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En grève ! Luttes féministes

Communiqué de presse du comité d’organisation de la #GrèveFéministe #8mars2023 : Journée de mobilisation historique pour les droits des femmes

La journée internationale de lutte pour les droits des femmes a été le signe d’une très forte mobilisation nationale : 70 000 personnes à Paris, plusieurs centaines de milliers partout en France pour près de 200 mobilisations. Ces chiffres sont historiques.

Quelques images du rassemblement du 8 mars à Mantes


Le mot d’ordre était commun : toutes les femmes s’opposent à la réforme des retraites. Les organisations syndicales et associations féministes ont manifesté pour faire des femmes les grandes gagnantes en obtenant le retrait de la réforme des retraites.

Emmanuel Macron et son gouvernement l’ont compris : le 8 mars a été pour eux l’occasion de présenter des mesures censées améliorer les droits des femmes. Le plan interministériel présenté par la Première ministre ne contient pourtant aucune mesure sur la revalorisation des salaires. L’extension de l’index égalité professionnelle à la fonction publique et le conditionnement de l’accès aux marchés publics aux entreprises ayant une bonne note ne changera rien aux 28% d’écart de salaire. Aucune mesure non plus sur la création d’un service public de la petite enfance. Pourtant, 80% des salarié.es à temps partiel sont des femmes notamment car elles sont majoritairement en charge des enfants et des proches en situation de dépendance.

Le plan interministériel met l’accent sur la lutte contre les violences sans, pour l’instant, une réelle augmentation du budget associé. 2 milliards pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles : voilà ce qu’aurait dû prévoir ce nouveau plan d’action.

Rien non plus sur une réelle mise en œuvre de la loi de 2001 sur l’éducation à la vie sexuelle et affective. Pourtant, c’est l’éducation, la prévention et la formation qui permettront de construire une société plus égalitaire.

Les femmes migrantes, précaires et étrangères sont les grandes oubliées de ces annonces. Garantir l’égalité pour toutes, c’est prendre en compte toutes les femmes.

Enfin, l’annonce de la constitutionnalisation de l’IVG est une victoire pour les droits des femmes. Les associations féministes et les parlementaires de gauche se battent depuis des années pour l’obtenir. Nous attendons de ce projet de loi que le droit à l’IVG soit garanti dans la constitution comme étant un droit fondamental et une liberté, condition indispensable pour sécuriser ce droit pour les années à venir. Cette annonce doit maintenant suivre avec l’amélioration concrète de l’accès à l’avortement en France.

Le comité d’organisation de la #GrèveFéministe du 8 mars appelle à poursuivre les mobilisations dès demain avec les organisations de jeunesse, samedi pour la mobilisation intersyndicale et tous les autres jours.

Sans les femmes, le pays est à l’arrêt

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail En grève !

Se syndiquer, c’est défendre sa retraite

Le monde du travail est totalement déséquilibré : les patrons et les hiérarchies sont puissants si on reste isolé·e. Au quotidien il y a également un grand nombre d’injustices, d’irrégularités ou de non respect du code du travail. Les syndicats sont des outils créés par les travailleuses et les travailleurs pour se défendre au quotidien et pour améliorer nos conditions de travail : le nombre et la solidarité font notre force.

A Solidaires, nous ne voulons pas en rester au statu quo : nous agissons pour gagner de nouveaux droits. Par exemple, nous nous battons pour un SMIC minimum à 1700 euros net et une augmentation générale des salaires, pensions et minimas sociaux de 400 euros par mois.

L’Union syndicale Solidaires c’est plus de 110 000 adhérentes et adhérents membres de syndicats, dont les SUD, en fonction du secteur professionnel dans le privé comme dans le public. Nous agissons aussi toutes et tous ensemble dans les territoires via nos unions départementales et locales.

Se syndiquer à Solidaires, c’est renforcer un syndicalisme démocratique qui est indépendant des patrons, des gouvernements et des partis politiques.

Écologiste et anticapitaliste, féministe, antiraciste, LGBT+, antifasciste et internationaliste, Solidaires porte des valeurs au quotidien qui visent à améliorer le monde dans lequel nous vivons, en luttant pour l’égalité des droits et pour mettre en place à toutes les échelles un système économique qui préserve la planète.

N’hésite plus, rejoins-nous !

https://solidaires.org/se-syndiquer/nous-rejoindre/

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Actu Solidaires 78 En grève !

Communiqué intersyndical – le 7 mars, mettons la France à l’arrêt !

Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.

Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salarié.e.s font preuve de « bon sens » et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.

En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.

En complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations syndicales. Cette opposition à la réforme touche désormais toutes les strates de la population.

Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste.

C’est pourquoi, comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février, l’intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l’arrêt le 7 mars prochain en appelant les travailleurs.euses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève.

Les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse continuent leurs actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social. Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports…

Pour y parvenir, elles organisent partout régulièrement de nombreuses initiatives publiques sur les lieux de vie et appellent la population à y participer.

Elles interpellent localement les parlementaires sur la base du courrier commun qui leur a été adressé, pour qu’ils votent contre cette réforme.

Elles se saisissent du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour rendre visibles les conséquences particulièrement graves de ce projet pour elles.

Elles agissent avec les organisations de jeunesse qui militent sur leurs lieux d’études pour élargir encore le rejet de cette réforme des retraites particulièrement injuste. Elles soutiennent aussi leur mobilisation du 9 mars pour améliorer notamment le système des bourses d’études.

Ensemble, dès le 7 mars, mettons un coup d’arrêt à ce projet de réforme des retraites inacceptable.

Paris, le 21 février 2023

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Actu Solidaires 78 En grève ! Luttes féministes

8 mars grève féministe ! Grandes Gagnantes : le retour

Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Nous appelons à la grève féministe en solidarité avec nos sœurs du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression. Nous soutenons nos sœurs ukrainiennes confrontées à une guerre cruelle et meurtrière dont un grand nombre vit en exil ou ont à affronter la peur des bombardements et les exactions des soldats russes. Nous soutenons nos sœurs féministes russes qui manifestent contre ces menées militaristes au prix souvent de leur liberté.

Nous appelons à la grève féministe pour gagner l’égalité au travail et dans nos vies, pour garantir notre indépendance économique.

En France, le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cette réforme, le 8 mars est l’occasion demettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation. Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons !

Toujours payées un quart en moins, concentrées sur les emplois moins bien rémunérés et à temps partiels, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ne pas pouvoir boucler les fins de mois. Au lieu de sanctionner les entreprises qui discriminent, au lieu d’augmenter les salaires et les pensions,de lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, ce gouvernement et le patronat veulent imposer une réforme des retraites violente et injuste. Contraintes par des salaires plus faibles et des carrières plus courtes du fait de la prise en charge des enfants et des aîné·es, nous touchons déjà aujourd’hui une pension en moyenne inférieure de 40% à celle des hommes. Reporter encore l’âge de départ, alors que nous sommes nombreuses à partir en retraite avec une carrière incomplète dégradera encore notre situation. Nous refusons de travailler plus pour gagner moins ! Au contraire, mener des politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procurerait des cotisations supplémentaires supérieures au déficit invoqué par le gouvernement pour justifier la réforme des retraites.

Handicapées, nous subissons d’autant plus les violences sexistes, y compris sexuelles, qu’elles soient privées, institutionnelles, médicales, ou économiques. Nous ne voulons plus être invisibles, privées de nos droits à l’auto-détermination, à l’éducation, à l’autonomie, à l’emploi, aux soins, et à la procréation pour celles souhaitant devenir mère. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle de l’ensemble de l’espace public, des logements, des écoles et lieux de formations, professionnels ou de loisirs.

Travailleuses sans papier, nous voulons être déclarées et pouvoir cotiser. Pas question, comme le fait le projet de loi asile immigration, de donner les pleins pouvoirs aux patrons pour décider de notre régularisation !

Privées d’emploi, nous ne voulons pas que la durée de notre indemnisation, comme le prévoit désormais la loi, dépende des aléas de la conjoncture économique.

Nous refusons de subir les effets du projet de loi sur le logement Kasbarian-Bergé actuellement en discussion qui criminalise les locataires et occupantes précaires mises dans l’illégalité en accélérant les mises à la rue, précarisant encore davantage celles qui subissent des violences et des inégalités.

Nous appelons à la grève féministe pour défendre le droit à l’avortement toujours menacé ou criminalisé dans le monde. En France, ce droit doit être inscrit dans la Constitution ! Il doit aussi être effectif sur l’ensemble du territoire avec le maintien et la réouverture de maternités et hôpitaux de proximité.

#MeToo a mis en lumière que les violences contre les femmes et les filles étaient partout. Nous voulons enfin en tous lieux être respectées et 2 milliards pour l’accompagnement des victimes, la mise en œuvre des politiques de prévention pour assurer la fin des violences sexistes et sexuelles. Nous en avons assez de l’impunité des agresseurs ! Nous voulons une réelle solidarité avec les victimes ! Nous voulons que les lois existantes soient complétées et appliquées !

De bons salaires, de bonnes retraites, c’est la garantie de notre indépendance économique. Pas question, de dépendre de nos pères, de nos conjoints ou de toute forme de patriarcat !

Nous voulons du temps pour vivre, un vrai partage des tâches domestiques et parentales, une réduction du temps de travail pour toustes ! Nous voulons des services publics pour socialiser ces tâches et prendre en charge nos enfants et nos parents !

Nous voulons avoir les moyens de faire nos choix de vie et de vivre librement notre orientation sexuelle et nos identités. Nous voulons mettre fin aux attaques et discriminations misogynes, racistes et LGBTQIAphobes. Celles-ci sont relayées par les discours de l’extrême droite dont l’ADN est la haine de l’« autre ».

Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la sexualité et au consentement, la fin des stéréotypes dans les manuels scolaires et une orientation scolaire et professionnelle non genrée.

Le 8 mars, on s’arrête toutes et on manifeste. On fait la grève féministe.

On montre la solidarité et la force des femmes. Le 8 mars, on grève, on débraye, on agit. Faisons du bruit à 15h40, heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent d’être payées.
Le 8 mars, toustes ensemble, on envahit les rues contre la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, contre les violences sexistes et sexuelles et en solidarité internationale avec les femmes du monde entier.
Ras le bol du patriarcat !

Organisations nationales : APEL-Egalité, Attac France, Collectif National Droit des Femmes, CGT, CNT-Solidarité Ouvrière, Femmes Egalité, Femmes Solidaires, FSU, Fédération Nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF), L’Assemblée des Femmes, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche Mondiale des Femmes France, Mouvement des Femmes Kurdes (TJK-F), #NousToutes, On arrête Toutes !,  Planning familial,  Réseau féministe “Ruptures”, Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France, Union des femmes socialistes (SKB)France, UNEF (union nationale des étudiant•e•s de France ), Union Syndicale Solidaires, 

Organisations locales : Collectif CIVG Tenon, Le Planning Familial 94, ZORA Paris, Fédération Régionale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du GrandEst, Fédération Régionale des CIDFF d’Auvergne Rhône-Alpes

En soutien : Ensemble!, Gauche Eco Socialiste, Génération S., Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF), NPA, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti communiste français, Union Communiste Libertaire, 

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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

Des caisses de grève, comment ?

Les caisses de grève sont des outils importants pour construire des mouvements de grève gagnants. La grève est un outil puissant dans la main des travailleuses et des travailleurs : en arrêtant de travailler, on bloque l’activité et la production. Évidemment, la grande difficulté pour les salarié·es, c’est la perte de revenu. C’est dans ce cadre que les caisses de grève peuvent être un outil important de la lutte… si on prend bien garde à ne pas favoriser la grève par procuration (où certain·es feraient grève, tandis que d’autres alimenteraient les caisses plutôt que la grève).

Soyons clair·es : nous n’avons quasiment jamais les moyens de prendre en charge la totalité de la perte des salaires, surtout s’il s’agit d’un mouvement interprofessionnel où des millions de travailleuses et travailleurs vont faire grève.

l’Union syndicale Solidaires n’a pas la capacité financière ni logistique de mettre en place une caisse de grève interprofessionnelle nationale. Les structures nationales et les solidaires locaux peuvent avoir mis en place des caisses de grève (lien recensement).

Pour autant, la mise en place de caisses de grève peut être un élément clef pour aider les plus précaires et en difficulté d’entre nous.

Les éléments clefs sur la mise en place d’une caisse de grève :

  • déterminer qui va y avoir accès / sur quelle base (périmètre géographique et / ou sectoriel, l’ensemble des grévistes / les adhérent·es).
  • déterminer les critères de prise en charge : pour une journée de grève ? à partir d’un seuil de jours de grève ? sous réserve de participation à la grève reconductible ?
  • avoir des trésorier·es de la caisse de grève (au moins deux) pour gérer les entrées et les sorties, en toute transparence.
  • organiser des événements (collectes, fêtes…) pour alimenter la caisse de grève.
  • mettre en place un lien pour l’alimenter via un site de donation comme cotizup https://www.cotizup.com/
  • avoir accès à un compte en banque (ça peut être celui d’un syndicat).

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En grève ! La Poste Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

15 mois de lutte des piquets de grève DPD et Chronopost : Manifestation à Paris le jeudi 2 mars 2023

5 mois de lutte des piquets de grève DPD et Chronopost . Régularisation des postiers et de tou⋅tes les sans-papiers ! MANIFESTATION JEUDI 2 MARS à 13h Gare Saint Lazare vers la place Saint Augustin (à proximité du ministère de l’intérieur).

Depuis fin octobre 2021, trois grèves de travailleurs sans-papiers ont démarré successivement. Ils ont installé des piquets devant leurs entreprises : la plateforme de DPD (filiale de La Poste) du Coudray-Montceaux, l’agence Chronopost d’Alfortville, et l’agence d’Intérim RSI de Gennevilliers. Ils sont soutenus dans leur combat par de nombreux⋅euses travaileuses et travailleurs d’autres entreprises qui exigent aussi leur régularisation.

La principale revendication dans ce conflit du travail est la régularisation des travailleurs en lutte des 3 piquets dans le cadre d’une négociation collective.

Ces travailleurs intérimaires subissent depuis des années une surexploitation qui fait système, par des entreprises qui recherchent les travailleurs-euses sans titre par suite de la dégradation extrême des conditions de travail qu’ils ont imposées à leurs salarié⋅es.

Le ministre de l’intérieur, fin septembre, a reçu une délégation du seul piquet RSI, à l’initiative de Mme Faucillon, députée des Hauts-de-Seine, et 83 occupants de ce piquet ont reçu un récépissé avec autorisation de travail avec la mention « a demandé un premier titre de séjour portant la mention travailleur temporaire »

Cependant, aucune réponse n’a été donnée concernant les piquets des postiers sans-papiers de DPD et Chronopost, aucune réponse alors même que l’Etat est un actionnaire stratégique du donneur d’ordre qu’est La Poste. Malgré plusieurs manifestations et demandes d’audience, le ministère de l’intérieur n’a jamais reçu les représentants des grévistes de DPD et Chronopost, ni leurs soutiens syndicaux !

La Poste, patron de combat contre les sans-papiers !

Les Postiers sans-papiers se heurtent à un refus total de La Poste de reconnaitre ses responsabilités d’employeur dans le système de sous-traitance en cascade mis en place dans ses filiales colis et logistique : chantiers et traitement des colis sous-traités par exemple à Derichebourg, qui lui-même sous-traite à des boites d’intérim, dont la sienne propre (Derichebourg Intérim) !

Plus on descend dans la chaîne de sous-traitance, plus le tableau se noircit. Philippe Wahl, le PDG de La Poste, ne s’en cache pas.

Il déclarait ainsi, en février 2021 devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale : « La cohabitation dans une structure de salarié⋅es du groupe et de sous-traitants est une façon de tenir la concurrence. Tel est le cas de Chronopost ou DPD. Si les conditions sociales des facteurs étaient transposées sur tous les salarié⋅es de Chronopost, cette société disparaîtrait. ».

Au bout de cette chaîne, il y a l’exploitation sans vergogne de travailleurs⋅euses sans-papiers, obligé⋅es de bosser avec des horaires de dingues, incompatibles avec l’usage des transports en commun, dont les heures supplémentaires (voire même une partie des heures tout court) ne sont pas payées, et dont les missions sont interrompues dès qu’ils réclament leurs droits.

Le comble du cynisme, c’est que La Poste prétend s’en sortir en ayant rompu ses contrats avec Derichebourg, remplacé depuis juillet par d’autres sous-traitants dans les 2 agences en lutte (DPD Coudray-Montceau et Chronopost Alfortville). De ce fait, elle croit se laver les mains du sort des travailleurs sans-papiers laissés sur le carreau par cette manœuvre peu glorieuse. A ce jour, ces patrons de la Poste campent dans le déni et le mépris, refusant totalement de reconnaître l’exploitation massive des travailleurs sans titre dans les filiales colis !

Le gouvernement doit régulariser !

La responsabilité du gouvernement, en particulier en ce qui concerne la Poste et ses filiales, est totalement engagée ! Comme actionnaire de référence de cette entreprise dont il contrôle le capital aux côtés de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), l’Etat n’ignore rien du système d’exploitation mis en place depuis des années !

Dans le contexte des annonces du ministre de l’intérieur, M. Darmanin appelant à un durcissement insupportable de toutes les conditions d’accueil et de séjour des migrant⋅es, et d’une communication de diversion et de division sur les « métiers en tension », les travailleurs en lutte et leurs soutiens sont plus que jamais déterminé⋅es à obtenir leur régularisation !

La lutte contre l’intensification des mesures de répression (OQTF/IRTF), contre les textes visant à terroriser et criminaliser l’immigration (circulaire du 17 novembre), la future loi qui vise à diviser et précariser toujours plus les travailleurs⋅euses sans-papiers, à affaiblir encore les droits au séjour des étranger⋅es, imposent plus que jamais un soutien total aux piquets des camarades en grève !

C’est pourquoi nous nous adressons à nouveau directement au ministère de l’intérieur, auquel nous avons envoyé une demande d’audience pour la régularisation de l’ensemble des occupants des piquets de travailleurs sans-papiers en grève !

Régularisation de tou⋅tes les sans-papiers !


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