
Lors des vacances scolaires de printemps et sans aucune information préalable les usagers n’ont pu que constater sa fermeture soudaine et définitive du bureau de poste de Porcheville

Lors des vacances scolaires de printemps et sans aucune information préalable les usagers n’ont pu que constater sa fermeture soudaine et définitive du bureau de poste de Porcheville
Mardi 23 mai, une tripartite – Ministre des Transports / Direction SNCF / Organisations syndicales – va se dérouler afin d’évoquer l’instruction de la Commission européenne concernant Fret SNCF … et sa possible liquidation.
Pour la fédération des syndicats SUD-Rail et l’Union syndicale Solidaires, le retour du fret sur le rail nécessite de reconsidérer et modifier radicalement la politique des transports en général.
Les pouvoirs publics, les capitalistes,… doivent sortir de la vision qui cantonne le fret ferroviaire au seul rôle de support de certaines activités de production. Il faut rompre avec la logique actuelle du système de transport et cette vision qui donne une part toujours plus croissante et de plus en plus monopolistique au fret routier.
La Fédération SUD Santé Sociaux confirme son soutien aux Rencontres Nationales du Travail Social, auxquelles elle participe activement avec d’autres organisations syndicales, des collectifs, des salarié·es syndiqué·es ou non et des étudiant·es.
Suite à la grande manifestation du 2 février à Paris, qui a réuni près de 4000 manifestant·es venu·es de toute la France, mais aussi aux 10èmes rencontres Nationales du travail Social en lutte qui se sont déroulées à Lille fin mars, a été voté un mouvement national le 23 mai, jour de négociation de notre branche BASS-MS.
La Fédération SUD Santé Sociaux se joint à cet appel et invite tous les syndicats départementaux à s’organiser et relayer cette nouvelle date revendicative pour que cet appel soit le plus largement suivi par les salarié·es et les agent·es qui souhaitent faire de ce jour une tribune pour se faire entendre et faire comprendre au gouvernement que nous sommes toujours déterminé·es à faire perdurer nos métiers dans des conditions décentes et des salaires tout aussi décents.
À partir de 20 heures, à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay, rencontre avec Matthieu Lépine
Ils s’appelaient Michel, Harouna, Franck, Romain, Hugo, Christiane, Yucel ou encore Teddy. Ils étaient ouvriers, travailleurs indépendants, apprentis, parfois même stagiaires. Tous ont en commun d’avoir perdu la vie dans l’exercice ou l’apprentissage de leur métier.
Matthieu Lépine dénombre les accidents du travail mortels depuis plus de quatre ans. Son ouvrage dévoile le bilan terrifiant de ce recensement inédit. Chiffres, témoignages, analyses, L’Hécatombe invisible lève un tabou sur une réalité ignorée : la mort au travail est un fait social majeur en augmentation qui concerne des travailleurs souvent jeunes et au statut précaire.
Non-respect des obligations de sécurité, négligence de la formation, recours massif à une main-d’œuvre intérimaire ou employée en sous-traitance, déresponsabilisation des entreprises, la dégradation généralisée des conditions de travail est au cœur des enjeux sur la question des accidents professionnels. Un document édifiant.
Matthieu Lépine enseigne l’histoire-géographie en Seine-Saint-Denis. L’Hécatombe invisible est son premier livre
« On fabrique, on vend, on se paye ». C’est ce qu’ont fait les grévistes de Lip en 1973, il y a cinquante ans. Ouvrières et ouvriers de l’horlogerie à Besançon, elles et ils ont défié l’ordre et la légalité capitaliste des mois durant. Parce qu’elle a incarné l’insubordination ouvrière des années 68 et la convergence des combats de cette période, notamment avec celui du Larzac ; Parce qu’elle a rendu vivante, en pratique, l’idée d’autogestion avec la remise en route de la production de montres et le versement de « payes sauvages » pour financer la grève ; Parce qu’elle a été traversée, percutée, par l’affirmation féministe ; Parce qu’elle a été une importante lutte contre les licenciements en ces premiers temps de montée au chômage de masse :
La grève des Lip porte en elle les aspirations d’égalité et d’émancipation qui nous animent, elle nous parle, elle nous inspire, elle est notre patrimoine commun.
Nous souhaitons faire vivre la mémoire de cette grève et l’interroger au présent, au travers de nos résistances, de nos luttes et de nos espoirs d’aujourd’hui. Et nous n’en manquons pas à l’heure des imposantes et décisives mobilisations pour la défense du droit à la retraite. Nous proposons que des initiatives soient prises nationalement, en lien avec celles existant à Besançon. Nous invitons à deux temps forts pour ce cinquantenaire : Les samedi 17 et dimanche 18 juin 2023 : parce que la date du 18 juin 1973 est celle de l’AG des grévistes de Lip qui décida de la relance de la production. Les samedi 30 septembre et dimanche 1er octobre 2023 : en écho à la manifestation nationale du 29 septembre 1973 à Besançon de 100 000 personnes en solidarité avec les Lip.
Hier comme aujourd’hui : Lip, Lip, Lip, hourra !
Les premiers signataires de l’appel :
Nous faisons suite à notre participation au rassemblement de soutien aux grévistes de Vertbaudet, organisé le 16 mai dernier, devant les locaux parisiens du fonds d’investissement d’Equistone, actionnaire de la société, qui a refusé ne serait-ce que de recevoir leur représentante.
Depuis deux mois maintenant, près d’une centaine de salarié-es de la logistique, essentiellement des femmes à temps partiel, sont en lutte, soutenue par leurs Union Départementale CGT du Nord et Fédération CGT du Commerce.
Leur revendication ? L’augmentation des salaires.
La réponse de leur direction ? La répression la plus crasse pour briser une grève exemplaire : emplois d’intérimaires, propos graveleux de la part de l’employeur, convocations de grévistes à des entretiens de licenciement et militant-es et délégué-es syndicaux molestés, voire arrêtés par la police qui se comporte comme une milice patronale.
Dans le fief électoral de Darmanin, il ne fait pas bon revendiquer et nous avons bien compris que, après avoir voulu écraser la mobilisation contre la réforme des retraites qui n’en finit pas, patronat et gouvernement sont unis pour que la victoire de ces travailleurs/euses en lutte Ne soit pas vue comme un symbole de la classe ouvrière qui relève la tête.
C’est pourquoi iels ont besoin de notre solidarité, à commencer par celle financière. A notre tour, nous encourageons notre union et ses structures à les soutenir en participant à la caisse de grève.
Nous appelons également à participer massivement au nouveau rassemblement prévu le mardi 23 mai à 10h30 devant le siège social d’Equistone, fonds d’investissement et actionnaire de l’entreprise au 112 avenue Kleber75016 Paris (M°Trocadéro).
Leur victoire sera ainsi la nôtre : vive la solidarité et vive la lutte !
Dans une énième tentative de convaincre l’opinion publique de tourner la page de la réforme des retraites, alors que celle-ci y est toujours majoritairement opposée, Emmanuel Macron a donc annoncé dans un nouvel exercice télévisuel 2 milliards d’euros de baisses d’impôts pour les “classes moyennes”.
Alors que les cadeaux faits aux riches et aux entreprises sont toujours aussi importants (toujours pas de taxation des superprofits et des superdividendes par exemple), et alors que rien n’est fait pour imposer une hausse des salaires que ce soit dans le public ou le privé, Emmanuel Macron annonce des baisses d’impôts pour les classes moyennes” espérant faire croire à une partie des travailleur-ses à du “plus” en bas de la feuille de paie.
Personne ne s’y trompe.
Ces baisses ne seront pas “du plus”. Et auront bien des conséquences désastreuses qui contribueront encore à l’appauvrissement général. D’autant que Macron reste évasif sur les modalités de cette baisse qui pourrait ne pas passer par une baisse de l’impôt sur le revenu… mais par une baisse des cotisations sociales ! En clair, ça pourrait être une nouvelle attaque contre le système de protection sociale et un cadeau au patronat !
Les impôts servent entre autres à nos services publics : santé, éducation, culture etc… Tout comme la protection sociale alimentée par les cotisations sociales, les services publics sont notre bien commun qui permet notamment redistribution, partage des richesses et réduction des inégalités.
Macron a beau jeu d’invoquer un énième plan de sauvetage de l’hôpital en promettant la fin des problèmes aux urgences d’ici 18 mois ou dans l’Education en promettant des remplacements de tous les enseignant-es absent-es… en asséchant les recettes publiques et la sécurité sociale.
Baisser les impôts, c’est bien dégrader encore la situation des services publics.
Le président des riches n’arrivera pas à faire tourner la page avec de telles annonces. La population n’est pas dupe.
Pour Solidaires, c’est bien d’augmentation de salaires dont les travailleuses et travailleurs ont besoin : 400 euros immédiatement et pas de salaire à moins de 1700 euros net.
C’est aussi de services publics sur l’ensemble du territoire avec des moyens matériels et humains (et pas de l’intelligence artificielle via ChatGpt) qu’il faut développer en urgence. Les Maisons France Service ne sont en aucun cas de véritables services publics mais bien des pis allers. Il faut défendre nos services publics et en créer de nouveaux.
Solidaires exige le retrait immédiat de la réforme des retraites.
La page n’est pas tournée ! Toutes et tous en grève et en manifestation le 6 juin !
Rdv devant la Gare Chantiers de Versailles à 12 h
Suite au grand rassemblement des 13 et 14 mai, une semaine dédiée à l’agriculture paysanne est organisée sur Zaclay du lundi 15 au samedi 20 mai.
Pourquoi cette semaine ? Lire l’appel ici.
Rappel des épisodes précédents : la charpente de la grange paysanne a été levée sur le camp de Zaclay puis déplacée sur le tracé de la ligne 18 dimanche 14 mai au matin. Elle s’y trouve toujours et la construction de la grange continue…
10h – 20h | Chantier finition charpente
10h30 | Atelier d’autodéfense numérique
17h | Discussion sur la suite de la lutte
10h – 20h | Chantier finition charpente
18h30 | Reprise de savoirs, une autre rentrée sur le plateau de Saclay
10h – 20h | Ateliers pratiques : potager, vannerie et travail du bois (par le Collectif)
12h – 18h | Atelier fabrication de fromage par un fromager (autodidacte)
10h – 16h | Rando sur le plateau de Saclay
12h – 14h | Visite de ferme & déjeuner
Quelle intersectionnalité des luttes dans la paysannerie ?
10h30 – 17h | Journée nationale contre Monsanto-Bayer, organisée par Combat Monsanto
14h | Discussion autour d’installations collectives sur le Plateau de Saclay. Que veut dire être paysan aujourd’hui en milieu périurbain ? Témoignages, partages d’expériences et réflexions. Organisé avec le soutien de la Confédération paysanne Ile-de-France, ARDEAR IdF, Fadear
De mercredi à dimanche : exposition de la Fédération Associative pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural (Fadear) sur l’agriculture paysanne
Les travailleur-euses saisonniers ont des droits : L’Union syndicale Solidaires les aide à les défendre !
Cet été, ce seront plus de 800 000 contrats saisonniers qui seront à pourvoir.
Chaque année, leur nombre augmente de plus de 10%, ils représentent plus de 40% des recrutements annuels. Dans certains secteurs comme la viticulture ou le cueillage, c’est la quasi totalité des embauches qui se fait sous cette forme ; mais les contrats saisonniers représentent aussi 70 % des embauches dans la restauration et l’hôtellerie et le secteur de l’animation socio-culturelle, plus de la moitié pour les manutentionnaires, plus de 20% pour les aides à domicile et aides ménagères, et près d’un quart pour les agents d’entretien des locaux…
Loin de l’image courante du job d’été agréable, le travail saisonnier concerne aujourd’hui de nombreuses populations précaires et est souvent l’occasion d’abus qu’il faut faire cesser. Pour ces contrats, on retrouve notamment des jeunes qui veulent payer leurs études, des retraité-e-s qui doivent compléter leur faible pension, des seniors licenciée- s qui n’arrivent pas à retrouver un emploi, des femmes avec des périodes d’inactivité forcée, des travailleur-euses migrant-es soumi-es à des situations d’esclavage moderne, et des chômeur-euses de longue durée…
Ces salarié-es sont bien souvent les plus éloigné-es des organisations syndicales et les moins informé-es de leurs droits. Pourtant, il existe de nombreux droits et recours pour se faire respecter. L’Union Syndicale Solidaires a donc réédité son guide récapitulant l’essentiel de ce qu’il faut savoir lorsqu’on effectue un travail salarié saisonnier. Ce guide donne les bases juridiques des droits des salarié-es en se référant systématiquement au code du travail et traite particulièrement des points posant le plus souvent problèmes (contrat de travail, rémunération, heures supplémentaires, temps de pause, travail de nuit, congés payés, arrêt maladie, congé pour examen…).
Durant cet été, comme les années précédentes, les Unions départementales de Solidaires comme ses organisations professionnelles iront à la rencontre des salarié-és saisonniers pour les informer sur leurs droits et les aider à les faire respecter.