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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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En grève ! Vidéo

CLIP Augmenter les salaires

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International Luttes féministes

Solidarité avec les femmes d’Iran

Le 13 septembre, Masha Jina AMINI, âgée de 22 ans, originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest du pays), a été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est morte trois jours plus tard en détention, après être tombée dans le coma. Après sa mort tragique, la foule s’est rassemblée devant l’hôpital où elle est décédée. Les forces de sécurité ont battu et arrêté un nombre important de femmes et d’hommes et ont rapidement transféré le corps de Masha Jina à Saquez, sa ville natale.

Malgré la pression exercée par les autorités pour que Masha Jina soit enterrée immédiatement, ses funérailles ont eu lieu samedi 17 matin, avec une présence massive de la population de Saquez, en deuil, et en colère. Ils ont scandé des slogans contre la République islamique, le hijab obligatoire et l’oppression systématique des femmes en Iran. L’épitaphe sur la pierre tombale de Masha Jiina se lit en kurde : « Bien-aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole ».

Ce drame suscite une vague de colère à travers l’Iran, ce qui se traduit par des manifestations partout dans le pays. Des slogans hostiles au régime théocratique sont scandés, tels que « mort au dictateur », « mort à la République islamique » !

En soutien, une foule de femmes ont manifesté tête découverte, d’autres ont également décidé de couper leurs cheveux. Sur les réseaux sociaux aussi, la colère gronde. Sur Twitter, le hashtag #Mahsa_Amini en persan arrivait en tête dimanche 18, avec près de 1,5 million de tweets. Dans la capitale, des étudiant·es ont lancé des mouvements de protestation dans plusieurs universités, dont celles de Téhéran et de Shahid Beheshti. Ils/elles scandent des slogans comme “Mort à la dictature, celle du Guide comme celle du Chah”.

Le Syndicat VAHED des travailleurs des autobus de Téhéran et de sa banlieue condamne fermement ce crime. Il exige des poursuites, un procès public et la punition de tous les responsables du meurtre de Mahsa Amini. Lundi 19 à Saqqez (Kurdistan), la ville natale de Mahsa Jina AMINI, les partis politiques kurdes ont appelé à la grève générale.

Ces mouvements de contestation ont été violemment réprimés par les forces de sécurité, cinq personnes auraient été tuées.

L’application de la charia est régulièrement contestée dans le pays et le décès de Mahsa Jina AMINI réveille les critiques envers la police des mœurs (chargée notamment de faire respecter le port obligatoire du foulard en public), et ses interventions violentes.

L’Union syndicale Solidaires affirme sa solidarité avec les femmes iraniennes et soutient leurs revendications dont :

– Le droit essentiel des femmes à disposer de leurs corps ;
– L’abrogation de l’obligation de porter le voile.
Le régime iranien doit respecter les Conventions internationales qu’il a ratifiées, dont celles sur la liberté de manifestation.
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Automobile Industrie

Non, les salariés de Renault ne toucheront pas une prime de 1000 €

La direction de Renault et certains syndicats laissent croire ce matin que les salariés de Renault vont toucher une prime de 1000 €. C’est faux. Ce qui ne figure pas dans les meures envisagée par Renault par contre, c’est une hausse des salaires à la mesure de l’inflation.

A l’issue de la réunion de négociation d’hier jeudi 22 septembre, la principale proposition de la direction de Renault concerne une prime de partage de la valeur de 500 euros. Les salariés qui viennent travailler en voiture ou en transport en commun pourraient en plus toucher une prime de transport de 100 €.

Quant aux autres mesures, elles sont aléatoires [1]. Les salariés ne seraient pas prélevés de cotisation mutuelle pendant 3 mois, mais à condition d’être affilié à la mutuelle de l’entreprise et pas à celle de son conjoint par exemple. La cotisation minimum de la mutuelle choisie par Renault est de 26,14 € par mois, ce qui ferait 78,42 € d’économie en tout, et pas 315 € comme annoncé. On est donc loin des 1000 € annoncés pour la majorité des salariés de Renault.

Ce qui ne figure pas dans les meures envisagée par Renault, c’est par contre une hausse des salaires à la mesure de l’inflation.

A la différence des primes, une hausse de salaire est durable. Et elle alimente les caisses de la Sécurité Sociale grâce aux cotisations sociales. Cela permettrait d’éviter une nouvelle dégradation de nos conditions de départ en retraite comme l’envisage de nouveau le gouvernement.

Le décrochage entre nos salaires et l’inflation signifie une baisse de nos salaires réels.

La direction de Renault se félicite de ses résultats financiers du 1er semestre 2022. Elle a relevé ses objectifs financiers pour l’année 2022. Elle doit aussi relever ses objectifs salariaux.

Ce qu’il faut, c’est une augmentation générale des salaires d’au moins 300 € par mois pour tous les salariés, ouvriers, techniciens et cadres.

SUD Renault appellent les salariés à participer le plus nombreux possible aux appels à la grève à aux manifestations du jeudi 29 septembre pour l’augmentation de nos salaires et la défense de nos retraites.

Communiqué SUD Renault Guyancourt/Aubevoye du 23 septembre 2022

Notes

[1] Mesures envisagées :

  • « Prime de partage de la valeur » de 500 € versée en octobre pour les CDI, CDD et intérimaires (ancienneté minimum 1 mois, hors DA)
  • Prime de transport de 100 € versée en novembre pour les CDI, CDD et intérimaires (hors DA) sauf pour les salariés qui ont un véhicule de fonction nominatif
  • Cotisation complémentaire santé entreprise du salarié prise en charge à 100% en octobre, novembre et décembre
  • Monétisation de 3 jours de CTI maximum avec une majoration de 25% jusqu’en décembre (possibilité de monétiser 1 jour de CTE ou CTC)
  • Déblocage anticipé du PEG possible jusqu’en décembre
  • Ouverture des NAO 2023 en décembre 2022
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Luttes féministes

Mercredi 28 septembre rassemblement pour le droit à l’IVG

Rassemblement mercredi 28 septembre à 18h30 place de la Bastille https://solidaires.org/…/le-droit-a-lavortement-doit…/

Le droit à l’avortement doit être reconnu comme droit fondamental partout et tout le temps

Partout dans le monde

les droits des femmes, conquis grâce aux luttes féministes, sont régulièrement attaqués ces dernières années.Menées par des gouvernements d’extrême droite, patriarcaux, misogynes et lgbtqi+phobes, racistes, néolibéraux, ces attaques commencent souvent par la remise en cause du droit à l’avortement ou des droits des personnes LGBTQIA+.

Une femme meurt toutes les 9 minutes des suites d’un avortement clandestin faute d’un accès aisé à la contraception et à un avortement sûr et légal.

En Europe,

ces droits sont encore déniés aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Le droit à l’avortement est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour refuser de pratiquer ce soin qui est aussi un droit, une droit fondamental ! (atlas des politiques europénne sur l’avortement de février 2022 à retrouver ici :

https://www.epfweb.org/sites/default/files/2022-03/CCeptionInfoA3_FR%202022%20MAR2%20LoRes.pdf )rosairesovaires

En France,

l’accès à la contraception et à l’avortement est légal mais reste encore difficile pour beaucoup :

  • Parce que l’information n’atteint pas toutes les personnes qui en auraient besoin ;
  • Parce que la destruction des services publics de santé et les fermetures de centres d’IVG rendent très difficile la prise en charge
  • Parce que les diminutions de budgets alloués aux associations féministes continuent
  • Parce que la double clause de conscience perdure et que les délais sont plus restrictifs que dans d’autres pays européens
  • Parce que plusieurs hôpitaux n’ont pas changé de matériel depuis l’allongement des délais et n’ont pas formé le personnel ! Alors que le matériel adapté existe dans les pays qui pratique des IVG plus tardives.
  • Parce qu’une loi de février 2022 a entériné le fait que les sages-femmes puissent pratiquer des IVG « instrumentales » et que les décrets d’application de celle-ci ne sont toujours pas publiés !
  • Parce que les injonctions, la culpabilisation, la désinformation restent fortes et que l’extrême-droite et les conservateurs diffusent leurs idées nauséabondes dans l’ensemble de la société.

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Il est temps de reprendre le contrôle sur nos vies et sur nos corps !

Solidaires

réaffirme la nécessité d’une prise en charge de proximité, simplifiée, gratuite et confortable de l’IVG et exige l’arrêt de toutes les politiques d’austérité qui entravent l’accès à l’avortement.

Nous exigeons:

  • le maintien et le développement des services publics de santé sur tout le territoire; le maintien des CIVG de proximité, et la création de nouvelles structures en fonction des besoins de la population
  • l’application effective de la loi de 2001 sur l’IVG et la contraception, et le respect de l’obligation pour les établissements d’organiser la pratique de l’avortement
  • Des moyens humains et matériels pour réaliser les IVG (canules et matériels adaptés, personnel formé…)
  • la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG (l’article L2212-8 du Code de la santé publique), et l’application ferme de la loi contre le délit d’entrave,
  • La publication des décrets d’application de la loi de février 2022 qui a entériné le fait que les sages-femmes puissent pratiquer des IVG “instrumentales”.
  • le remboursement et/ou la gratuité de tous les moyens de contraception et de favoriser le développement de la contraception masculine afin qu’elle ne soit pas supportée seulement par les femmes
  • l’amélioration de l’accès aux soins et à la planification familiale pour toutes et tous avec des moyens pérennes pour les associations
  • le développement de l’information et de l’éducation sexuelle auprès de tous les publics, ainsi que l’éducation à l’égalité fille/garçon
  • L’inscription du droit à l’IVG dans la constitution française et dans la charte européenne des droits humains.

Le 28 septembre, soyons toutes et tous dans la rue !

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à lire et à signer aussi la pétition Pour la défense des droits reproductifs des femmes ukrainiennes en Ukraine, en Pologne, dans toute l’Europe et au-delà : une lutte féministe globale et l’alerte des féministes russes sur le droit à l’avortement en Russie.

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Éducation Répression

Soutien à Kai Terada : stop à la répression dans l’Éducation, stop à la discrimination syndicale contre SUD éducation !

SUD éducation a appris avec stupéfaction et colère l’entreprise de répression anti-syndicale dont est victime notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92.

Dimanche 4 septembre, Kai prenait connaissance de la décision de suspension de 4 mois notifiée par le rectorat sans motif. Jeudi 8 septembre, il était convoqué au rectorat de Versailles, qui lui a indiqué qu’il n’y avait pas lieu de convoquer une commission disciplinaire, mais qu’une procédure de “mutation dans l’intérêt du service” serait lancée sous 10 à 15 jours. Le dossier administratif est vide. Le rectorat avance comme motif de vouloir “ramener la sérénité dans l’établissement”, ce qui est jugé comme totalement irrecevable par les collègues de Kai, représenté·es en nombre à l’occasion de la convocation. Pour SUD, il est clair qu’il s’agit de répression anti-syndicale : Kai est en effet un militant très actif de notre syndicat, mais aussi un animateur du collectif Touche pas à ma ZEP, et un militant associatif dans le cadre de RESF.

La volonté du ministère de s’attaquer particulièrement à SUD éducation ne fait plus guère de doute. Nos équipes et militant·es, à travers l’ensemble du territoire, sont en effet en première ligne des mobilisations sociales depuis de nombreuses années. Blanquer s’était déjà exprimé à plusieurs reprises pour dénoncer SUD éducation, notamment pour son engagement antiraciste et antisexiste. Dans une grande majorité des affaires emblématiques de répression anti-syndicale ces dernières années, ce sont des militant·es de SUD éducation qui sont visé·es, au moins en partie : au collège République de Bobigny (93), au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à l’école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l’école Pasteur de Saint-Denis (93).

Pour SUD, la répression dont est victime Kai est l’affaire de trop. Nous appelons évidemment l’ensemble des personnels à participer activement aux initiatives décidées en soutien à Kai, à savoir la pétition en ligne, le rassemblement à Nanterre le 13 septembre à 10h et toutes autres initiatives décidées par le comité de soutien.

Nous appelons également à un grand rassemblement en soutien à Kai et contre la répression dans l’éducation le mercredi 21 à 15h devant le ministère (horaire à confirmer).

Enfin, afin de faire la lumière sur ce qui est désormais une forte présomption de discrimination syndicale contre SUD éducation, nous saisissons le Défenseur des droits. Une conférence de presse sera organisée au moment de la remise de la saisine.  

Pour signer la pétition en soutien à notre camarade Kai, c’est ici

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Collectivités territoriales Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Luttes logement Répression Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 36

Au sommaire : répression syndicale (Poissy), logement (Les Mureaux), grève éducation (Houilles), fermeture des piscines (Mantes)


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : Actu 78.fr

Source :78actu.fr
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Éducation Enseignement supérieur, recherche Ressources juridiques

C’est aussi la rentrée pour les étudiant-es

Tous les ans, Solidaires étudiant-e-s publie son Guide de l’étudiant-e afin de faire connaître les droits des étudiant-e-s à l’université.

Voici la nouvelle version pour l’année 2022 – 2023 !

À l’intérieur de ce guide vous sont expliqués les droits dont vous disposez en tant qu’étudiant-e-s ainsi que les bons conseils pour faciliter votre parcours universitaire.

Vous retrouverez notamment de multiples informations sur comment se loger ? se nourrir ? se soigner ? se déplacer ? lorsque vous êtes étudiant-e-s ainsi que des explications sur le fonctionnement de l’université.

De même, ce guide recense les numéros et adresses mails des syndicats et services qui vous accompagneront et que vous serez à même de croiser en tant qu’étudiant-e-s.

Si aujourd’hui, les étudiant-e-s disposent d’un certain nombre de droits (face auxquels ne se sommes pas tou-te-s égaux-les), ces derniers sont constamment menacés par les gouvernements successifs qui rêvent d’une université-entreprise où les étudiant-e-s seront une main d’œuvre docile et exploitable à souhait.

C’est pour cela qu’il est important de connaitre ses droits afin de les défendre et d’en conquérir de nouveaux !

https://solidaires-etudiant-e-s.org/site/guide2021/

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Transport

Sud Rail -« DES MESURES DOIVENT ÊTRE GAGNÉES POUR AUGMENTER LES SALAIRES, RECONNAÎTRE LE TRAVAIL DES SALARIÉS ET COMPENSER L’INFLATION !! »

Fortes de l’appui des salarié-e-s du ferroviaire rassemblé-e-s pour leur pouvoir d’achat, nos organisations iront revendiquer la nécessité d’une augmentation générale des salaires et de mesures exceptionnelles pour répondre à la crise. Avec la reprise constatée depuis le début de l’année, de l’argent, il y en a !

Les minimas doivent être augmentés, les indemnités aussi et l’ancienneté doit être revalorisée ! Un véritable 13ème mois pour toutes et tous doit être mis en place. Il faut des mesures d’urgence pour rendre nos métiers attractifs et répondre à la crise de l’emploi. Les salariés doivent avoir leur part de la reprise du ferroviaire. Ces revendications des salarié-e-s, c’est ce que l’intersyndicale ira porter devant les décideurs !!

« RENDEZ-VOUS NOMBREUX, MERCREDI 22 SEPTEMBRE A PARTIR DE 11H00 DEVANT TOUR SEQUOIA »
« (GRANDE ARCHE DE LA DÉFENSE)  »

Documents à télécharger

  SUD-Rail : URGENCE Salaires !! UTP dans la Branche !!!

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Santé-Social Vidéo

Situation des services de santé en France : pourquoi une telle dégradation quelles solutions ?

Diffusée en direct le 10 sept. 2022 (mais toujours visionnable) avec Franck Banizette secrétaire du syndicat, Sud Santé Sociaux 91, Laurence Gauthier du collectif de défense des hôpitaux Nord-Essonne, Sandra Douailler du collectif de défense de l’hôpital de Dourdan, Anissa Amini, secrétaire générale adjointe de la fédération Sud Santé Sociaux.

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Automobile En grève ! Industrie Précarité

Face à la hausse des prix, il faut augmenter les salair€s

Entre aout 2021 et 2022, les prix ont augmenté de 6,5% en France selon l’INSEE. C’est loin d’être le cas des salaires à Renault… sauf pour certains dirigeants. L’heure est à la mobilisation, seule capable d’obtenir une Augmentation Générale des Salaires afin de préserver notre pouvoir d’achat.

L’INSEE prévoit en aout une augmentation des prix de 5,8 % en glissement annuel (+22,2 % pour l’énergie). Quant à l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH) utilisé pour les comparaisons entre membres de l’Union européenne, il augmente de 6,5 %.

À comparer avec le résultat des NAO 2022 à Renault :

  • 20 € d’augmentation mensuelle pour les APR (1,2%)
  • Suppression des Augmentations Générales de Salaire (AGS) pour les ETAM
  • Un budget de 1,9% pour les ETAM : 1,5% pour les Augmentation Individuelle (AI), 0,2% pour l’ancienneté, 0,2% pour les primes individuelles.
  • Un budget de 1,9% pour les Augmentations Individuelles des Cadres (la direction n’a fourni aucune donnée concernant les primes individuelles des Cadres).

Pourtant la direction se félicite des résultats financiers de Renault du 1er semestre 2022 :

  • « Amélioration significative de la profitabilité : 4,7 % de marge opérationnelle »
  • « Forte génération de free cash-flow : 956 millions d’euros »
  • « Renforcement de la structure financière : dette nette réduite de 1,2 milliard d’€ à -426 millions d’€ »
  • « Résultat net des activités poursuivies à 657 millions d’€, en hausse de 458 millions d’€ »

Il y a donc de quoi augmenter les salaires de tous : APR, ETAM et Cadres. La preuve avec la rémunération des cadres dirigeants de Renault :

  • En 2021, Luca De Meo a perçu 4,7 millions d’euros en 2021, soit +26% par rapport à 2020.
  • En mai 2022, l’Assemblée des actionnaires de Renault a approuvé, sur proposition du conseil d’administration, une révision des critères d’attribution des actions gratuites de De Meo pour qu’il n’en perde pas la totalité à cause de la crise liée au Covid.
  • En fait, toute une partie des cadres de Renault touche des actions gratuites. Ils se répartissent en 3 groupes : le groupe des 27 membres du Comité de direction Corporate, le groupe des cadres dirigeants et le groupe des « cadres supérieurs et des cadres à fort potentiel ». Soit entre 1000 et 2000 bénéficiaires d’actions gratuites selon les années.
  • En 2021, 2 015 Cadres de Renault ont ainsi touché 1 529 996 actions gratuites, soit 759 actions en moyenne par personne. Et plus on est haut dans la hiérarchie, plus c’est le jackpot. Les 10 plus hauts salaires ont touché en moyenne 16 000 actions gratuites chacun. Le reste des salariés devrait avoir cette année à 6 actions gratuites. L’« abondance » ne concerne pas tout le monde…
Télécharger le tract SUD du 6 septembre 2022

SUD demande la réouverture de négociations sur les salaires et appelle les salariés à la mobilisation, seule capable d’obtenir une Augmentation Générale des Salaires, dès la rentrée de septembre.

Nous n’aurons que ce que nous irons chercher

Oui, il faut augmenter les salaires au moins au niveau de l’inflation, pour ne pas perdre de pouvoir d’achat ni voir notre niveau de vie régresser. À la différence des primes ou de l’Intéressement, une hausse de salaire est en plus durable dans le temps et alimente les caisses de la Sécurité Sociale grâce aux cotisations sociales.
Cela permettrait d’éviter de nouvelles dégradations de nos retraites (conditions de départ, niveau des pensions) ou de la prise en charge de nos dépenses de santé.

Les cotisations sociales (qu’elles soient dites « patronales » ou « salariales ») sont bien une partie de notre salaire. Le gouvernement et le patronat parlent de « charge », comme ils parlent de notre salaire comme d’un « coût du travail ».

Dans cette logique, le Parlement vient d’adopter le 16 août 2022 une « loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat ». Celle-ci ne comprend ni hausse du SMIC, ni incitation à augmenter les salaires dans le Privé, mais une prime de « partage de la valeur » qui peut se monter jusqu’à 6000 euros exonérés de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu.

Une bonne prime, ce serait toujours ça de pris. Mais elle n’est pas obligatoire et dépend du bon vouloir des employeurs… Autant dire qu’il va falloir de fortes mobilisations pour faire bouger la direction, que ce soit sur une prime ou sur les salaires !

SUD Renault va contacter les autres syndicats de l’établissement pour proposer des actions communes.

D’ores et déjà, l’union syndicale Solidaires, qui regroupe les syndicats SUD, et la CGT appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle et nationale jeudi 29 septembre pour les salaires et les retraites. Cette initiative a été rejointe par de nombreuses organisations syndicales et politiques : l’Alternative, ATTAC, CGT, Confédération paysanne, Convergence services publics, Copernic, EELV, FSU, Génération.s, LFI-NUPES, MAN, NPA, OXFAM, Union syndicale Solidaires, PCF, PS, UNEF…
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