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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Éducation

SUD Education – Attaque meurtrière à Arras : la communauté éducative est à nouveau en deuil

Publié le 13 octobre 2023

Trois ans après le meurtre de notre collègue Samuel Paty, la communauté éducative est une nouvelle fois plongée dans l’effroi et l’horreur suite à l’attaque qui s’est déroulée ce matin dans un établissement scolaire d’Arras. Un professeur de français qui tentait de s’interposer pour protéger les élèves a été mortellement frappé au couteau et au moins deux autres personnes ont été blessées.

SUD éducation exprime son effroi face à cette attaque meurtrière et adresse ses sincères condoléances aux proches, aux collègues, aux élèves, à la famille de notre collègue. L’heure est au deuil, au recueillement et à la solidarité.

L’école doit être un lieu où les personnels comme les élèves se sentent en sécurité, protégé·es de toutes les formes d’obscurantisme et de haine.

SUD éducation se tient aux côtés des personnels dans cette épreuve terrible et s’adressera au ministère de l’Education nationale pour qu’un hommage digne puisse être rendu à notre collègue et pour que la protection des personnels et des élèves soit garantie.

Nous appelons à participer à l’ensemble des rassemblements qui seront organisés dans les prochains jours pour se recueillir et témoigner de notre solidarité face à la terreur.

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Culture Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Déclaration SUD Culture au CSA-M du 3 octobre 2023

Madame la Ministre qui n’est pas là,

Instrumentaliser la Culture à des fins de coercition politique était jusqu’à récemment l’apanage des municipalités Front National. Progressivement, cette pratique s’est étendue à certaines collectivités territoriales.

Aujourd’hui c’est l’appareil d’État qui sombre.

En interdisant aux ressortissantes et ressortissants du Sahel l’expression artistique sur le territoire français, le pouvoir politique de ce ministère, ainsi que sa haute administration, ont commis une faute morale.

Ils ont également démontré leur totale incompréhension des personnels placés sous votre autorité.

Quels que soient les piètres rétropédalages que nous avons pu lire dans les médias, la faute demeure : non seulement vous avez validé le fait de faire payer à des individus les errements de leurs dirigeant-es – ce qui est une aberration, a fortiori lorsqu’il s’agit de régimes non démocratiques – , mais en plus vous avez contraint les personnels (en l’occurrence des DRAC) à mettre en œuvre des sanctions allant à l’encontre de leurs missions premières.

Nous sommes sidéré-es de constater qu’à aucun moment, une quelconque personne en responsabilité ait tiré le signal d’alarme.

C’est l’aveu d’une terrible méconnaissance de ce que nous sommes. Et cet aveu sera séquellaire.

Le ministère de la Culture est un ministère militant . Il est animé à tous les échelons par des femmes et des hommes convaincu-es que la culture est et doit être émancipatrice.

Alors que nous vous alertons, vous comme vos prédécesseur-es de la grave perte de sens ressentie par les personnels – perte de sens nourrie par l’intrusion des cabinets conseil, la prégnance du ministère de l’intérieur, la soumission aux intérêts de l’industrie touristique, la confiscation des espaces publics à des fins financières ou médiatico-politiques… – , vous avez franchi un cap.

Celui de l’atteinte à nos valeurs fondamentales. Nous saurons nous en souvenir. Et nous demeurerons, malgré vous, des artisans de la Culture.

SUD Culture Solidaires

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Automobile

Renault – Activités sociales et culturelles : la grande tambouille

Avec les transferts vers Ampere et le démantèlement de Renault vient celui des CSE et de leurs Activités Sociales et Culturelles mises à disposition des salariés : subventions pour les vacances, arbre de Noël, médiathèque… Une grande tambouille dont des salariés feront les frais.

Les salariés Renault de Guyancourt et d’Aubevoye transférés chez Ampere Software Technology et Ampere sas en novembre 2023 vont-ils pouvoir continuer à bénéficier des Activités Sociales et Culturelles (ASC [1]) ? A quel CSE seront-ils rattachés ? Ces questions ont été l’objet d’une réunion extraordinaire du CSE de Renault Guyancourt/Aubevoye le 12 octobre 2023. Un sujet complexe, mais la réunion du CSE n’a duré qu’une heure. Celui-ci avait été préparé en amont en l’absence de plusieurs organisations syndicales, dont SUD, qui n’avaient pas été invitées à ces phases préparatoires.

Au final, les salariés de Guyancourt/Aubevoye transférés chez Ampere sas et Ampere Software & Technology (AST) continueront à bénéficier des Activités Sociales et Culturelles (ASC) du CSE de Renault Guyancourt/Aubevoye, au moins pendant une période transitoire fixée jusqu’aux prochaines élections CSE en 2024. A ceci près que les salariés transférés chez Ampere sas ne pourront plus bénéficier des Chèques Emploi Service Universels (CESU) et que de nombreux salariés de Lardy basculés sur le CSE de Guyancourt verront leur subvention vacances diminuée.

Tous les salariés de Lardy ne bénéficieront plus des mêmes ASC : 170 salariés qui restent Renault et 5 salariés transférés chez Ampere Software seront basculés sur le CSE de Guyancourt, tandis que 618 salariés qui passent chez Ampere sas resteront dans le CSE de Lardy. Celui-ci sera géré par une commission de transfert jusqu’aux prochaines élections CSE.

Or chaque CSE a des sources de financement, des moyens [2] et des politiques différentes (montant des subventions fixé en fonction du salaire, offre de prestations…). Ainsi la grille de subvention du CSE de Lardy est plus favorable aux bas salaires que celle de Guyancourt/Aubevoye. Pour SUD, c’est dans cette direction que les CSE doivent aller, dans une optique de justice sociale.

Des accords (conventions) seront passés entre les CSE de Renault Software Lab (qui devient Ampere Software Technology en novembre 2023) et de Guyancourt. Ils prévoient un partage des réserves et des biens du CSE de Guyancourt/Aubevoye entre ces deux entités, et le transfert d’une partie du budget des ASC d’Ampere Software Technology (AST) au CSE de Guyancourt selon un ratio correspondant à la masse salariale des salariés de Guyancourt transférés chez AST. Le problème est qu’aucun état des lieux des réserves financières et des biens (matériel, immobilier, patrimoine…) du CSE de Guyancourt n’est prévu à ce jour. Les salariés transférés chez Ampere sas restent quant à eux bénéficiaires des ASC du CSE de Guyancourt en tant qu’« anciens salariés » de Renault.

Au 1er novembre 2023, 170 salariés de Lardy et 418 de Cléon qui restent Renault sas seront également affectés à l’établissement de Renault Guyancourt/Aubevoye et aux Activité Sociales et Culturelles de ce CSE. Ils y perdront en termes de proximité.

Le grand démembrement

En novembre 2023, ce sont donc 6 568 salariés Renault qui vont passer chez Ampere. Si on y ajoute les 5 467 salariés d’Ampere Electricity (qui comprend les usines de Douai, Maubeuge et Ruitz), Ampere et ses filiales compteront alors 12 035 salariés.

Transfert des salariésGuyancourt-AubevoyeLardySoftware LabSiègeVSFCléonDouaiMaubeugeRuitzTotal
Ampere Software & Technology1052547146171591
Ampere sas1311648181022079
Ampere Cléon28982898
Electricity333817933365467
Total Ampere23636534716430173338179333612035
Total Renault sas [3]553117030055494189673
Total site7894823471300561334353338179333621708

Dans un second temps, la direction prévoit de constituer un CSE unique « Renault Ile-De-France » comprenant les salariés qui restent Renault. Ce CSE unique comprendra les salariés Renault de Guyancourt, du Siège (Plessis-Robinson et Boulogne-Billancourt), de Villiers-St-Frédéric et de Lardy, mais aussi d’Aubevoye situé dans l’Eure et de Cléon en Seine-Maritime.

Des élections professionnelles auront lieu en 2024 dans chacune des filiales d’Ampere et à Renault IDF. A l’issue de celles-ci, chaque CSE déterminera les modalités de fonctionnement de ses Activités Sociales et Culturelles. La grande tambouille ne fait que commencer.

Notes

[1] Les Activités Sociales et Culturelles (ASC) concernent les prestations mises en place par les Comités Sociaux et Économiques (CSE) pour les vacances, les activités sportives et culturelles et les loisirs des salariés et leur famille.

[2] Les Activités Sociales et Culturelles sont financées par l’employeur. Leur budget est fixé par un accord d’entreprise. Il est calculé selon un pourcentage (taux de subvention) de la masse salariale. Voici par exemple les taux et le montant des subventions actuelles (avant novembre 2023) des ASC de quelques établissements :

ÉtablissementTaux de subventionmontant du budget ASC 20222
Guyancourt2,12%13 656 021 €
Lardy2,07%1 095 965 €
RSL1,30%466 352 €
Siège2,37%6 978 087 €

[3] Ce tableau ne comprend pas les autres sites Renault non concernés par des transferts de salariés vers Ampere : Sandouville, Le Mans, Flins, Batilly, Dieppe…

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Santé-Social

Lettre info n°1 : Tour de France pour la Santé

En pièce jointe la lettre d’info de notre Tour de France pour la Santé. A l’occasion du prochain vote du PLFSS, plus de 70 organisations (dont Solidaires et SUD Santé Sociaux) ont lancé un appel à organiser partout où cela est possible des initiatives pour dénoncer la situation de nos secteurs de la Santé, du Social, du Médico-Social.

Déjà près de 60 d’entre elles sont répertoriées.

Dés maintenant, nous appelons à un rassemblement le 24 octobre, jour de l’ouverture du débat parlementaire, à 18H00 devant l’Assemblée Nationale. Ainsi qu’à organiser des “casserolades” partout en France devant les mairies ou autres lieux, le lendemain du vote ou du passage en force du 49-3, pour dénoncer un budget d’austérité de la Santé en pleine crise sanitaire.  

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Écologie Santé-Social

Incendie de deux immeubles à Rouen, il y a urgence à prendre des mesures de protection vis-à-vis du risque amiante

Communiqué de presse (collectif unitaire Lubrizol Bolloré)

Dans la soirée d’hier, un terrible incendie a abouti à la destruction de deux immeubles dits « verre et acier » dont la conception les rendait particulièrement dangereux vis-à-vis du risque incendie. Ces deux bâtiments, comme de nombreux autres, construits avant 1997 contenaient de nombreux matériaux amiantés notamment dans les cloisons et le faux plafond qui sont partis en fumée.

Comme pour l’incendie de Lubrizol, des morceaux de débris amiantés sont retombés dans plusieurs quartiers de Rouen et de Petit-Quevilly. Comme le souligne à juste titre la mairie de Rouen, ces morceaux amiantés sont dangereux car ils ont perdu, du fait du sinistre, leur cohérence et leur cohésion structurelle et doivent uniquement être ramassés par des travailleur.e.s formé.e.s et équipé.e.s appartenant à des entreprises certifiées.

Mais ces morceaux ne constituent que la partie visible de la pollution, car un nombre très important de fibres d’amiante s’est libéré dans l’air du fait de l’incendie. A titre d’exemple, l’expert mandaté par le CHSCT du SDIS 76 à la suite de l’incendie de LUBRIZOL a estimé à 2,5 milliards de milliard le nombre de fibres d’amiante dispersées ensupposant que seulement 10% du toit ait brûlé.

Dans le cadre de la transparence nécessaire, il est nécessaire que le propriétaire des autres bâtiments « verre et acier », préalablement désamiantés avant leur démolition, indique le tonnage d’amiante retiré, ce qui permettra d’apprécier la quantité d’amiante parti dans l’atmosphère.

Ces milliards de fibres, a minima, vont finir par retomber sur les sols de l’agglomération, ce qui peut prendre plusieurs jours, dans les maisons, appartements où un simple mini courant d’air va les remettre en suspension avec un risque d’inhalation par la population.

Si le ramassage des débris par une société spécialisée est indispensable, elle n’est pas suffisante face à cette pollution invisible. En effet, une fibre d’amiante est environ 500 fois plus fine qu’un cheveux, invisible à l’œil nu, inodore…. Si le site de la mairie de Rouen donne des consignes sur « comment nettoyer son logement », il ne traite que de la questions des suies sans indiquer qu’elles sont par nature cancérigènes ! 

Comme pour Lubrizol, les pouvoirs publics minimisent le risque spécifique lié à l’amiante !

 Rappelons qu’une seule fibre d’amiante peut induire l’apparition d’un mésothéliome 15 à 40 ans plus tard chez la personne l’ayant inhalée, puisqu’il n’existe pas de seuil inférieur au-dessous duquel le risque serait inexistant, contrairement au toxiques classiques pour lesquels un tel seuil existe.

Il est nécessaire que les autorités fassent réaliser régulièrement, au frais de l’assureur de Rouen Habitat, des prélèvements surfaciques (tests lingettes) dans tous les locaux de travail et d’habitation qui ont pu être pollués pour permettre de déterminer la présence d’amiante sur les sols, les meubles et un nettoyage par une entreprise certifiée en cas de présence de fibres.

Concernant le site des deux immeubles, il conviendra dès que possible de construire une bulle étanche avant d’entreprendre les travaux de nettoyage et de dépollution, seule solution permettant d’éviter le risque de remise en suspension des fibres tueuses, l’arrosage pendant les travaux s’avérant insuffisant au regard des résultats recensés sur la base scolamiante.

Par ailleurs, il est nécessaire que la justice se saisisse du dossier, notamment par la désignation sans délai d’un.e juge d’instruction, afin de déterminer pourquoi ces immeubles, qui devaient obligatoirement être désamiantés avant leur démolition ne l’avaient pas encore été alors que le risque incendie était connu.

Le collectif unitaire Lubrizol Bolloré and Co revendique :

– La publication sur le site de la préfecture et de la mairie de l’ensemble des mesures effectuées (SDIS, sociétés mandatés pour les mesures amiante…) ;

– La publication du tonnage d’amiante retiré des immeubles verre et acier similaires ;

– La mise en œuvre d’une campagne de détection des fibres d’amiante dans l’ensemble des locaux exposés aux retombés des fibres ;

– La construction, le plus tôt possible, d’une bulle étanche entourant les débris pour que les travaux de nettoyage et de dépollution puissent se faire sans risque pour les riverains

– La désignation immédiate d’un.e juge d’instruction

– L’obligation pour les propriétaires de désamianter les habitations et locaux de travail dans lesquelles le risque incendie est présent

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Internationalisme Palestine

Pour une paix juste et durable, Solidaires défend le respect du droit international pour la Palestine

Le Hamas et des mouvements de la résistance palestinienne ont lancé une opération d’envergure samedi, brisant en de nombreux points la ceinture de haute sécurité qui enferme des millions de Palestinien.nes dans la bande de Gaza, ré-enclenchant un début de guerre qui dure en réalité depuis plus de 70 ans. Des centaines de morts sont déjà à déplorer, et l’État israélien répond par des bombardements sur Gaza. Il est également possible que des forces armées de pays voisins interviennent, risquant ainsi de mettre toute la région à feu et à sang.

Pour comprendre la situation en Palestine en général et à Gaza en particulier, il faut se rappeler que la plupart des Palestinien·nes de Gaza sont les descendant·es des réfugié·es de la guerre de 1948. L’ONU leur a donné le droit de retourner chez eux, à l’intérieur des frontières actuelles de l’État d’Israël qui le leur refuse. Il faut se rappeler que depuis des dizaines d’années, Israël ne respecte pas le droit international et continue à coloniser, réprimer, ségréger et bafouer le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Il faut se rappeler que les Palestinien·nes de Gaza sont sous un blocus illégal et condamné, mais sans effet, depuis 17 ans. Il faut aussi se rappeler que depuis un an, le gouvernement israélien d’extrême droite ne négocie rien avec les Palestinien·nes. Il ne fait qu’utiliser la force, aveuglément, pensant ainsi les soumettre, et détourner l’attention des affaires de corruption dans lesquelles il est impliqué.

Depuis le début de l’année, les assassinats de Palestinien•nes se sont multipliés (plus de 230, un chiffre largement supérieur à celui des 10 dernières années), de même que les expulsions relevant du nettoyage ethnique, les incarcérations, notamment sans procès, y compris d’un nombre d’enfants sans précédent, et la rétention des corps de Palestinien·nes assassiné·es. Ces pratiques étatiques s’accompagnent d’un chèque en blanc donné aux colons israéliens qui, eux aussi, attaquent des villages palestiniens de Cisjordanie mais aussi des sites religieux musulmans et chrétiens, causant des morts et des destructions, encouragés par des ministres d’extrême droite.

La communauté internationale doit agir et faire pression sur l’État israélien pour qu’il change enfin de logiciel et se conforme au droit international, évacue les territoires occupés, laisse les réfugié·es retourner chez elles et eux, et mette fin à la situation d’apartheid en accordant la pleine égalité à tou·tes ses habitant·es . Sans ces mesures de bon sens, la succession de massacres continuera.

L’Union syndicale Solidaires exprime sa solidarité avec le peuple palestinien, et rappelle le droit imprescriptible qu’il a de se défendre pour se libérer du joug colonial. Elle condamne les meurtres, violences et prises d’otages à l’encontre de civils quels qu’ils soient. Elle appelle le gouvernement français à faire pression sur Israël pour éviter un massacre en représailles qui ne fera que nourrir durablement la haine contre l’occupant.

L’Union syndicale Solidaires prendra sa place dans les mobilisations unitaires pour le respect du droit international vis à vis de la Palestine, pour trouver les pistes réelles d’une paix juste et durable.

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

Mardi 10 octobre, le lycée ST Ex (Mantes-la-Jolie) en grève !

Les syndicats de la FSU (SNES-SNEP) du Lycée Saint-Exupéry, avec le soutien de la CGT-éduc’action et Sud éducation, ont déposé un préavis de grève pour le mardi 10 octobre.


Nous déplorons qu’un mois après la rentrée scolaire, des classes du Lycée atteignent 36 élèves.
Alors que nous avions eu l’assurance, suite à un précédent préavis de grève pour le 4 septembre 2023, que les classes ne dépasseraient pas 35 élèves, la direction de l’établissement est revenue sur ses engagements, sous la pression de la Direction académique.


Pour rappel, l’institution considère elle même qu’au-delà du trente-cinquième élève, une division doit-être ouverte.
Mais une nouvelle fois, les prévisions ont été sous-estimées pour faire des économies et éviter des ouvertures de classes. Par conséquent, des élèves se trouvent toujours sans affectation un mois après la rentrée, et la Direction académique fait pression pour que nous accueillons ces élèves sans nous fournir les moyens nécessaires à l’ouverture de divisions supplémentaires.


Nous considérons qu’il n’est pas possible d’assurer un enseignement de qualité avec des effectifs aussi chargés. Les syndicats de la FSU a toujours revendiqué pas plus de trente élèves par classe en Lycée. Aujourd’hui, la coupe est pleine, et les enseignants du Lycée Saint-Exupéry ont décidé de se
mobiliser pour dénoncer cette dégradation du Service public d’éducation dans nos territoires.


Les sections SNES-SNEP-FSU, Sud éducation du Lycée Saint-Exupéry.

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Automobile Idées, débats, cultures Industrie Lecture Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Mardi 10 octobre Limay 19h30 Rencontre dédicace , “Des vies pour l’égalité, mémoires d’ouvriers immigrés” à La Nouvelle Réserve

MARDI 10 OCTOBRE  2023   à 19H30  

À LA LIBRAIRIE La Nouvelle Réserve  – Limay 78

Entrée libre

RENCONTRE-DÉDICACE 

 “DES VIES POUR L’ÉGALITÉ – MÉMOIRES D’OUVRIERS IMMIGRÉS” 

En présence des auteurs Vincent Gay, Abdellah Fraygui & Abdallah Moubine 

Soirée organisée en partenariat avec SOLIDAIRES 78 & ATTAC 78 Nord

Immigrés marocains arrivés en France à la fin des années 60 et au début des années 70, Abdellah Fraygui et Abdallah Moubine découvrent les usines françaises, le travail à la chaîne,

la répression contre les syndicalistes, le racisme… Mais également des opportunités pour revendiquer, se battre pour sa dignité, dans les usines et dans leurs quartiers.

Des vies de luttes qu’ils livrent ici dans un récit à deux voix. 

Vincent Gay est militant de la gauche radicale et collaborateur des éditions Syllepse.

https://www.syllepse.net/syllepse_images/produits/une-des-vies-pour-l-egalite.jpg?2

Librairie coopérative La Nouvelle Réserve, 5, rue du maréchal Foch, 78520 Limay

Tél : 09.72.48.11.55



		
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Éducation En grève ! Précarité

La lutte continue : après la grève du 3 octobre, “AESH, un métier, un statut, une reconnaissance…” Nous n’y sommes toujours pas !

Des images de la manifestation de Mantes-la-Jolie du parvis de l’Hôtel de Ville vers la MDPH et l’Inspection de Mantes-la-Ville à l’appel du collectif AESH 78


Plus d’une cinquantaine d’AESH ont parcouru les rues de Mantes à l’occasion dela journée nationale de grève du 3 octobre.

Localement, c’est le collectif AESH 78 qui organisait la mobilisation. Un succès qui en appelle d’autres !

Depuis de nombreuses années, les AESH se mobilisent pour obtenir une reconnaissance professionnelle. Malgré une prise de conscience générale, les réponses statutaires restent largement insuffisantes pour revaloriser un métier tant dénigré.

Nous assistons à une rentrée chaotique et, les AESH ne font pas exception : des affectations tardives, des modifications au pied levé après la rentrée, des signatures de contrat au milieu des vacances scolaires, rien n’est fait pour atténuer le mépris institutionnel subi par les personnels. Ainsi le même constat : à chaque rentrée, des élèves ne sont toujours pas accompagné·es et les moyens manquent.

Les annonces salariales de ces derniers mois sont loin d’être suffisantes. La nouvelle grille indiciaire, la création d’une indemnité de fonction et l’accès à la prime inflation ne permettent toujours pas aux AESH de sortir de la précarité et de vivre dignement de leur métier.
Le manque de candidat·es au recrutement montre bien la perte d’attractivité du métier, offrant une rémunération inférieure au seuil de pauvreté aux premiers échelons.

Tandis que l’Education nationale fait de l’école inclusive une vitrine, les AESH ne bénéficient toujours pas de formation suffisante et adaptée. La mise en place des PIAL a au contraire dégradé l’accompagnement des élèves, en privilégiant une gestion comptable et la mutualisation des personnels. Les discours ministériels ne suffisent pas à masquer l’absence de moyens pour accueillir tou·tes les élèves à l’école (réduction des effectifs par classe, adaptation des bâtiments, recrutement de personnels, formation de tou·tes…).

La défense des droits des AESH ne peut se passer d’une défense de l’école inclusive et vice-versa.

Les AESH se voient toujours imposer des temps incomplets à 24h, ce qui maintient les personnels, majoritairement des femmes, dans une grande précarité.
L’Education nationale s’obstine, avec la création d’un statut d’ARE (fusion AED et AESH) à chercher des solutions pour augmenter la charge de travail et élargir les missions. Or, c’est bien le la question du temps de travail qu’il faut questionner : nous ne voulons ni du double employeur, ni de cette “fusion” mais la reconnaissance d’un temps plein à 24h d’accompagnement.

Pour SUD éducation, le combat des AESH est essentiel et nous le portons depuis des années ! Parce que nous pensons que seul le rapport de force peut nous faire gagner, nous appelons -aux côtés de l’intersyndicale- les AESH et l’ensemble des personnels de l’éducation à se mettre en grève le 3 octobre.

SUD éducation appelle les AESH à s’organiser localement, en assemblée générale, en collectif, pour élaborer des revendications et construire la lutte au quotidien !

AESH : un vrai métier, un vrai statut, un vrai salaire !
Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
SUD éducation revendique pour les AESH
  • la titularisation sans condition de concours, d’ancienneté ni de nationalité de tou·tes les AESH dans un corps de fonctionnaire par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e ;
  • l’augmentation des salaires avec une grille de progression salariale à l’ancienneté, un salaire minimum à 2200 euros bruts (soit environ 1870 euros nets, primes et indemnités comprises) ;
  • l’accès aux primes et indemnités dans les mêmes conditions et aux mêmes montants que ceux fixés pour les autres personnels (notamment l’indemnité REP/REP+) ;
  • la reconnaissance d’un temps plein pour 24 heures d’accompagnement auxquelles s’ajoutent les heures connexes pour
  • le travail de préparation, de suivi et de concertation ;
  • l’abandon des PIAL et de la logique de mutualisation ;
  • une véritable formation initiale et continue, sur temps de service ;
  • la création de brigades de remplacement pour assurer le remplacement des collègues absent·es ;
  • un droit à la mobilité, interacadémique et intra-académique.
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