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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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En grève ! Rail Transport

Grève SNCF : ensemble dans le combat !

Le 5 décembre, le PDG de la SNCF l’a reconnu devant l’ex-Ministre des Transports ; « c’est un choc, un moment historique que vivent les cheminotes et cheminots en cette fin d’année ». Même s’il a rouvert des négociations encore trop insuffisantes au niveau du Groupe, ces propos confirment que nous avons raison de nous battre en cette fin d’année pour la défense de nos conditions sociales, de l’unicité de notre SNCF et le changement de politique de transport dans ce pays.

Aucune organisation syndicale ne peut lâcher cette lutte unitaire et cruciale construite depuis des mois !

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En grève ! Licenciements

Jeudi 12 décembre – Licenciements : Battons-nous pour nos emplois ! Mobilisation nationale

Depuis la rentrée, les annonces de plans sociaux se sont multipliées, à quasi chaque jour son annonce. Le plus souvent, il s’agit d’entreprises largement bénéficiaires, qui reversent des dividendes importants à leurs actionnaires et appartiennent à de grands groupes dans l’industrie et la grande distribution.

Il n’y a donc aucune fatalité économique comme on voudrait nous le faire croire. Ces licenciements visent avant tout à maximiser les profits et à distribuer toujours plus aux actionnaires sur le dos des travailleurs et travailleuses qui produisent les richesses et sont aujourd’hui virés avec la pire des brutalités.

Nous revendiquons :

  • un droit de veto des CSE sur les plans de licenciements
  • l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices
  • la conditionnalité des aides publiques et leur remboursement lorsque ces entreprises licencient
  • un nouveau statut du salarié garantissant la continuité du salaire et des droits sociaux entre deux emplois

Face à l’ampleur des plans de licenciements, l’heure n’est pas à la division. Pour l’Union syndicale Solidaires, la riposte doit se faire dans l’unité la plus large possible.

L’Union syndicale Solidaires appelle à participer aux rassemblements et grèves lors de la journée du 12 décembre initiée par la CGT. Elle proposera des suites à l’ensemble des organisations syndicales.

Elle met en débat une grande manifestation unitaire contre les licenciements en 2025.

Dans un contexte marqué par la multiplications des attaques, les tentatives d’imposer l’austérité à la population et aux services publics pour maintenir les profits des multinationales, nous devons rompre l’isolement et faire converger nos luttes.

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Écologie Rail Transport

On veut des trains ! Mode d’emploi pour organiser le soutien à la grève des cheminot·es

L’intersyndicale cheminote appelle à la grève à partir du 11 décembre prochain.

Ses revendications nous concernent toutes et tous :

  • Contre la liquidation de FRET SNCF, pour défendre le transport de marchandises par train, protéger l’emploi et l’environnement.
  • Contre la privatisation des TER, qui entraînerait la dégradation des services de train du quotidien.
  • Contre l’abandon du plan d’investissement, fragilisation de notre bien commun qu’est la SNCF.

Pour organiser le soutien à cette grève, l’Alliance écologique et sociale (AES) dont Solidaires est membre met à disposition un tract à diffuser aux usager·es (en pièce jointe).

Contactez le syndicat SUD Rail le plus proche pour organiser sa diffusion (horaire, gare ou autre lieu…).

Pour aller plus loin : les débats des Rencontres de l’AES du 16 novembre 2024, consacrés au fret ferroviaire public et aux transports du quotidien, sont disponibles en replay ici et .

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Retraites

Communiqué : suicide assisté du gouvernement

publié le 5 décembre 2024 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Pour 3 milliards de plus, le gouvernement choisit le suicide assisté.

L’Histoire retiendra peut-être que le gouvernement Barnier est tombé pour avoir refusé d’indexer au 1er janvier 2025 toutes les retraites sur l’inflation de 2024. Certains commentateurs politiques veulent nous expliquer que le Rassemblement National a fait de cette demande une « ligne rouge » pour « acheter » les votes d’une partie des personnes retraitées. Ces commentateurs pourraient continuer de commenter en précisant que l’indexation automatique et intégrale de toutes les retraites sur l’inflation ne devrait pas être exceptionnelle puisqu’elle est prévue par les articles L.161-23-1 et L.161-25 du Code de la Sécurité sociale. La première agression est bien celle du gouvernement qui, dans une loi de financement annuelle de la sécurité sociale vient suspendre l’application de la loi. Et ces commentateurs pourraient poursuivre en faisant le constat que le gouvernement a accepté de « vendre » les votes d’une partie des personnes retraitées pour continuer de maintenir notamment les exonérations de cotisations sociales ouvertes aux entreprises depuis des années sans contreparties, notamment en matière de création d’emplois ou de hausse des salaires.

Revenir sur sa proposition initiale en matière d’indexation des retraites sur l’inflation aurait « pesé » environ 3 milliards d’euros dans le budget de la sécurité sociale 2025. Il faut savoir que les dépenses de sécurité sociale sont fixées à près de 661 milliards d’euros pour 2025. « Lâcher » 3 milliards sur 661 milliards, c’est à peine 0,5 % du budget de la Sécu. Mais les macronistes de l’Assemblée Nationale, particulièrement, avec Attal, se sont crispés sur le dogme du « ruissellement » selon lequel les profits d’aujourd’hui sont les emplois d’après-demain. Nous avons bien vu que les profits d’aujourd’hui sont aussi les profits de demain et que c’est ainsi que les riches sont toujours plus riches, sans limites ni plafonds, bien au-delà de l’indécence, et que les pauvres sont toujours plus nombreux et continuent de s’appauvrir. Ça fait des décennies que les gouvernements mentent aux populations en nous présentant cette « théorie économique » : ils savent très bien que ce n’est en rien une réalité économique mais un discours qui peut marcher auprès des opinions publiques dans un contexte de chômage organisé, organisé notamment par la non adaptation du temps de travail aux gains de productivité (et le rallongement de la date du départ en retraite participe à cette organisation du chômage).

Le 1er ministre vient de décider de la chute de son gouvernement et de l’ouverture d’une nouvelle période d’instabilité politique pouvant conduire à une crise politique, voire à une crise institutionnelle, voire plus selon d’autres commentateurs, tout ça pour ne pas rogner 3 milliards d’exonérations de cotisations sociales, pour ne pas remettre en cause la politique « pro-business » menée depuis des décennies, et particulièrement depuis 2017 et l’arrivée de Macron et de Bruno Le Maire. Il faut que le symbole soit fort (ne pas reculer dans le partage des richesses), il faut que la pression des « marchés financiers » épaulés par les agences de notation soit également très forte, pour que le gouvernement prenne tous ces risques pour le pays. C’est bien la marque que ce gouvernement, comme nombre de ses prédécesseurs, n’est pas au service « de la France », et encore moins au service « des Françaises et des Français », mais au service des intérêts financiers, des très riches de France et du monde, de tous ceux qui sont sous-imposés et sous taxés, qui disposent de fonds énormes, qui sont propriétaires aussi des fonds d’investissement, de placement, de pension, et qui peuvent prêter aux États les sommes qu’ils n’ont pas payé en impôts, prêter moyennant versement d’intérêts payés par celles et ceux qui payent des impôts et ne se délocalisent pas dans les paradis fiscaux.

Les personnes retraitées, en ayant manifesté le 3 décembre

à l’appel de huit organisations de retraités et retraitées, et en continuant dans les semaines qui viennent comme le souhaite l’UNIRS, témoignent de leur exigence d’un changement de politique budgétaire, fiscale et sociale. Dans l’urgence, il faut un PLFSS 2025 et un PLF 2025 rompant avec ce qui est appelé la « politique de l’offre » qui consiste à mettre l’État au service des plus riches.

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Agriculture Écologie Répression

Solidaires dénonce la répression contre la Confédération paysanne

Tout un symbole ; à quelques heures de la signature de l’accord Mercosur, la Bourse du Commerce européenne était inaugurée au Grand Palais à Paris jeudi 5 décembre ! La Confédération paysanne y a organisé une action militante en déployant une grande banderole « Sauvez les paysan·nes, mangez un trader ». L’objectif de cette action non violente était notamment de dénoncer la spéculation boursière sur les céréales et le danger que représente l’accord Mercosur entre l’Union européenne et des pays d’Amérique du Sud

Contrairement aux opérations de la Fnsea qui se déroulent sous le regard bienveillant des forces de l’ordre, y compris lorsqu’elles s’en prennent à des institutions publiques et leurs agent·es, nos camarades de la Confédération paysanne ont été nassé·es, matraqué·es et 5 d’entre elleux ont été placé·es en garde à vue. Garde à vue qui a été prolongée toute la nuit. 3 camarades ont finalement été relâché·es dans la journée du 6 décembre et 2 sont présenté·es aux juges ce samedi 7 décembre. Un rassemblement de soutien devant le tribunal judiciaire de Paris est organisé dès 9h.

Pour l’Union syndicale Solidaires, le traitement réservé aux militants et militantes de la Confédération paysanne est scandaleux, honteux, révoltant. Nous apportons notre soutien plein et entier aux camarades qui sont jugé·es et réclamons leur relaxe. Nous dénonçons la répression ciblée de l’État contre une partie du monde paysan porteur d’un autre projet agricole que celui mortifère de la Fnsea et des lobbies agroalimentaires. Une autre agriculture est possible !

https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=15102
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Accidents du travail Actu Solidaires 78 Conditions de travail Éducation

Communiqué Solidaires 78 – Mort au travail à la cantine de Poissy : en finir avec l’indifférence et la désinvolture patronale, gouvernementale mais aussi médiatique

Le lundi 25 novembre 2024, à 7 heures du matin, le corps d’un employé (en sous-traitance) de la cantine du lycée Charles-de-Gaulle de Poissy est retrouvé par ses collègues, il s’agit très probablement d’un suicide. Même si aucune lettre n’a pour l’instant été retrouvée, le choix de son lieu de travail pour se donner la mort n’est jamais anodin.

Comme toute mort au travail, cette disparition, en tant que travailleurs et travailleuses et en tant que syndicalistes nous révolte et nous scandalise…

Mais, scandalisé·es et révolté·es, nous le sommes aussi par le traitement médiatique de cette affaire par le Parisien Yvelines qui choisit de conclure son article du 25 novembre de cette manière : “Dans un classement établi par Le Parisien en 2023, le lycée Charles-de-Gaulle de Poissy figurait parmi les meilleurs établissements des Yvelines, avec un taux de réussite de 98 % au bac.”

Est-ce ainsi que ce drame doit être relaté ?

D’autres chiffres n’auraient-ils pas eu toute leur place dans dans cet article ?

L’union syndicale Solidaires 78 rappelle que chaque année, 1 million de travailleurs et travailleuses sont victimes d’accidents du travail, plus de 800 personnes perdent leur vie à leur travail en France – soit plus de 2 morts par jour – un chiffre qui ne cesse d’augmenter. Dans son enquête sur le sujet, Matthieu Lépine, que Solidaires 78 avait invité à Limay, rappelle que, en Europe, « c’est en France qu’on meurt le plus au travail avec 3,53 accidents mortels pour 100 000 personnes en activité. »

Depuis 2 ans l’Union syndicale Solidaires 78 a mené un travail d’information, de sensibilisation et de mobilisation sur ce sujet encore tabou et trop souvent relégué à la rubrique « faits divers » alors qu’il s’agit d’abord et avant tout d’un enjeu social et politique.

Construisons la riposte
Mais nous ne voulons plus commémorer les morts·es au travail, nous voulons les empêcher et en finir avec l’impunité patronale et managériale. Ils et elles doivent rendre des comptes. Nous voulons aussi alerter sur le traitement médiatique de cette “hécatombe  invisible” qui ne relève pas de la rubrique “Faits divers” ni d’une auto-promo malsaine comme cette évocation totalement déplacée du classement des lycées du Parisien

Quand un·e journaliste meurt, dans l’exercice de son métier, à travers le monde, donne-t-on le chiffre de ventes de son journal ou les parts d’audience du média pour lequel il ou elle travaille ?

On ne doit jamais mourir au travail. Ce n’est pas une fatalité, mais pour cela il faut s’organiser et se mobiliser collectivement.

L’Union syndicale Solidaires 78, le 26 novembre 2024

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Répression

Appel intersyndical académique – Rassemblement de soutien à Kai Terada au Tribunal administratif de Versailles le lundi 16 décembre à 9 heures

La situation de Kai Terada est symptomatique de la répression menée par l’Éducation nationale, sous forme de sanctions déguisées :

 Mutation arbitraire et forcée de la part de l’Administration,
 Atteinte aux droits syndicaux,
 Neutralisation illégale de sa mutation,
 Suppression de sa demande de mutation

Après des années de procédure, la situation de Kai Terada est enfin jugée au Tribunal administratif de Versailles le lundi 16 décembre 2024.

Nos organisations syndicales demandent le rétablissement de Kai Terada sur son poste au lycée Joliot-Curie de Nanterre sans perte d’ancienneté, le rétablissement de tous ses droits statutaires à commencer par le droit à mutation.

Nos organisations syndicales appellent à un rassemblement de soutien le lundi 16 décembre, à 9 heures, devant le Tribunal administratif de Versailles.

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En grève ! Fonction publique

Leur programme, on n’en veut pas !

par SUD Rural-Territoires

Les fonctionnaires sont encore une fois la cible d’un gouvernement ultralibéral et réactionnaire.

Aujourd’hui, Barnier et consorts veulent en remettre une couche.
Mais leur programme, on n’en veut pas !

CONTRE

  • La retraite à 64 ans
  • La casse de l’arrêt maladie
  • La 2ème journée de travail gratos
  • Le non-versement de la GIPA
  • La suppression de 151 ETP au MASAF
  • La mutuelle obligatoire « made in » fonds de pension US
  • Les menaces qui pèsent sur nos EPL publics
  • La baisse des moyens et la remise en question de nos missions

POUR

  • L’abrogation de la loi sur les retraites : 60 ans !
  • Un système de santé solidaire pour toutes et tous
  • Des rémunérations dignes
  • Titulaires / agent.es contractuel·le·s : mêmes droits, mêmes combats !
  • Des moyens supplémentaires pour assurer nos missions d’instruction, de contrôle, d’enseignement, de conseil…
  • Une vraie politique de l’environnement et de l’agriculture à l’heure de la catastrophe climatique…

Parce qu’on n’a pas envie de courber l’échine…
Tou·te·s en grève, jeudi 5 décembre 2024

Pour dire NON aux politiques antisociales !

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