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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Seule la lutte paie !

Les Solidaires en actions

Dans Expressions Solidaires : N°110

Publié le 12 avril 2024

L’Union départementale Solidaires 93 est riche d’une histoire de 25 années d’existence. Elle vise d’ailleurs à verser ses premières archives dans des fonds publics. Il faut dire que ses activités, qui continuent à se développer et à s’adapter aux réalités d’un territoire qui poursuit sa désindustrialisation au profit du développement du tertiaire et des entrepôts logistiques, ont besoin de place.

Rien que depuis 2016, Solidaires 93 a pris part à de nombreux combats. Des combats collectifs et sociétaux comme dans les hôpitaux du département ou les Ehpad, dans les mairies, les universités ou les établissements scolaires. Mais aussi dans des combats juridiques aux côtés des équipes de la piscine municipale de Saint-Denis sur leur convention collective, celui de Jamila, comédienne licenciée en raison de sa grossesse à Stains, des travailleurs sans papiers d’une école privée, renvoyée pour fait grève, à Aubervilliers, les salariés à HM liquidés au Bourget, les salariés maltraités d’une association de réinsertion à La Courneuve… Ce sont les aussi les centaines de sans papiers accueillis dans les permanences de l’Union locale de Montreuil. Et bien sûr l’UD a porté les luttes nationales interprofessionnelles sur son territoire comme les deux grèves comme les retraites ou les injustices issues de la crise COVID. Mais aussi les luttes récentes contre la loi dégueulasse Darmanin contre les immigrés (nombreux dans le département) ou l’exigence d’un cessez-le-feu à Gaza.

De ces luttes du territoire, Solidaires 93 tente d’en faire des luttes communes, portées par l’interprofessionnelle en soutien aux syndicats et de les visibiliser au mieux, notamment via son site internet fourni. Mais aussi en visant le développement d’Unions locales qui permettent aux militants de différents secteurs de se rencontrer.

Ces dernières années, le syndicat poursuit un travail de longue haleine, notamment sur les questions écologiques et du travail en s’opposant aux JOs/JOPs ou au futur grand centre logistique de l’Ile de Saint-Denis. Il s’oppose aussi aux recompositions du territoire en refusant les refontes des fonctionnements scolaires qui renforcent les inégalités, la fusion de territoire (comme celle des villes de Saint-Denis et Pierrefitte) ou la suppression d’hôpitaux (comme la maternité des Lilas). Plus largement, depuis sa campagne de 2016 demandant 4 milliards pour les services publics, le syndicat n’a de cesse de documenter et de s’opposer à la disparition de ces services sur son territoire, le plus pauvre de France métropolitaine. La dernière grande campagne concerne l’éducation avec la revendication d’un Plan d’urgence pour le département !

Si vous passez par là, n’hésitez pas à les contacter, d’Aulnay à Bobigny en passant par Noisy le Grand ou Pantin, il y a toujours une AG quelque part…

contact@solidaires93.org

www.solidaires93.org

Et pour une histoire plus longue, lire l’article Que peut une UD en Seine-Saint-Denis paru dans le numéro 23 des Utopiques.

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Retraites

Les personnes retraitées encore dans la rue le 1er Mai !

Publié le 18 avril 2024 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Après avoir manifesté dans tous les départements le 26 mars à l’appel de 9 organisations de retraité.e.s, les personnes retraitées manifesteront de nouveau le 1er mai, aux côtés de toutes celles et tous ceux qui répondront à l’appel unitaire CGT-FSU-Solidaires et des organisations de jeunesse.

Ces manifestations se dérouleront dans un environnement international marqué par des guerres terriblement meurtrières qui conduit à rappeler la nécessité d’une démocratie vivante et d’une justice sociale, seul cadre favorable à une paix juste et durable fondée sur le respect du droit international.

En France, les gouvernements poursuivent les politiques de sape du compromis social et politique de 1944/1945. La totale liberté de circulation des capitaux mise en place progressivement sur l’ensemble de la planète continue de permettre aux détenteurs de capitaux d’accentuer partout la mise en concurrence des politiques publiques et des politiques sociales. C’est ainsi que l’accumulation et la concentration des profits et des patrimoines ne cessent de s’accélérer partout avec des enrichissements et des niveaux de revenus et de patrimoines qui dépassent ce que l’histoire de l’humanité n’a jamais connu auparavant.

La sous-imposition scandaleuse des plus riches met partout en difficulté les budgets publics. La dette publique est ensuite mise en avant pour essayer de contraindre encore plus le plus grand nombre. Toujours en France, à peine une réforme de l’assurance-chômage votée qu’une autre est annoncée. De même pour les réformes du système de retraite. De même pour l’élargissement des cadeaux fiscaux et sociaux faits aux détenteurs de capitaux pendant que l’austérité est le seul horizon imposé par les gouvernants à la grande majorité de la population.

De nouvelles menaces sont envoyées vers les personnes retraitées :

gel des pensions en 2024 avec aucune indexation au 1er janvier 2025, mise en cause des pensions de réversion, menaces sur les droits conjugaux et familiaux pour la retraite et notamment la suppression de l’abattement de 10 % pour le calcul de l’impôt sur le revenu sur les pensions et retraites, moindre prise en charge des affections de longue durée (ALD) par l’assurance-maladie, suppression des moyens attribués aux services d’aide à domicile et absence de création d’EHPAD publics, difficultés de plus en plus grandes pour accéder à des services de soins, poursuite de la numérisation des services publics, loi de programmation pour le grand-âge toujours repoussée, etc.

L’UNIRS appelle toutes les personnes en retraite à participer aux manifestations unitaires qui vont se dérouler dans tout le pays le mercredi 1er mai. À Paris, la manifestation, qui regroupera aussi la CFDT et l’UNSA, partira de la Place de la République à 14 heures, pour aller Place de la Nation.

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Accidents du travail Actu Solidaires 78 Agenda militant Conditions de travail

Mobilisons-nous pour la santé et la sécurité au travail le jeudi 25 avril !

Les assises de la santé et de la sécurité des travailleurs et des travailleuses organisées par la CGT, la FSU et Solidaires à Paris les 13 et 14 mars, ont mis en avant l’urgence à agir pour rendre visible les accidents dûs au travail ainsi que le maladies professionnelles que ce soit dans le secteur privé comme dans la fonction publique. Chaque année en France, les accidents de travail sont responsables de près d’un millier de morts (738 salarié.e.s morts au travail en 2023 pour le seul secteur privé).

Pour cela, l’Union syndicale Solidaires s’appuie sur la plateforme forme revendicative adoptée à l’issue des assises des 13 et 14 mars 2024 et revendique notamment :

– Le renforcement de la protection des travailleurs et des travailleuses utilisant leur droit de retrait, de celles et ceux qui entament des procédures judiciaires contre leur employeur, en leur faisant bénéficier de la même protection que celles des représentant.e.s du personnel ;

– La mise en œuvre d’une politique pénale du travail aussi sévère qu’en matière de délinquance routière, débouchant sur des poursuites systématiques en cas de manquement aux règles de prévention des risques professionnels et condamnant fermement la délinquance patronale ;

– L’engagement de la responsabilité civile et pénale des donneurs d’ordre pour les accidents du travail et maladies professionnelles des travailleurs et travailleuses des sous-traitants ;

– L’interdiction de licencier les salarié·e·s accidenté·e·s du travail ou victimes d’une maladie professionnelle pour inaptitude à défaut de reclassement interne ou externe ;

– La suppression du recours à la sous-traitance dans toutes les activités à risque telles que le BTP, le nettoyage, la maintenance, l’agriculture… ; leur embauche au sein des entreprises utilisatrices ;

– Un renforcement du code du travail pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses: rétablissement de la dérogation pour l’affectation des jeunes à des travaux dits dangereux, adoption de règles précises pour prévenir les risques liés aux fortes chaleurs…

– Le retour des CHSCT, sur des zones géographiques restreintes pour être au plus près des travailleur·euses, avec des pouvoirs renforcés, en temps mais aussi en droit de suspendre une activité dangereuse pour protéger la santé des salari.é.e.s ;

– Le doublement des effectifs de l’inspection du travail et des services de prévention (Carsat, médecine du travail), le renforcement de leur indépendance, de nouveaux moyens et de véritables pouvoirs coercitifs (nouveaux arrêts d’activité notamment) ; dans les Fonctions publiques, la création d’emplois d’Inspecteur.ices Santé et Sécurité au Travail indépendant.e.s et doté.e.s de moyens coercitifs ;

– Nous exigeons la suppression de la possibilité pour les employeur·euse·s de saisir le conseil de l’ordre des médecins concernant les avis et certificats médicaux initiaux des médecins, notamment du travail ;

– La création d’un service public d’assistance psychologique, administrative et juridique pour les victimes et leurs familles ;

– La création de nouveaux tableaux de maladies professionnelles notamment en matière d’atteinte psychique et de poly-exposition à des produits dangereux

– L’indemnisation intégrale des préjudices subis par les victimes en matière d’accident et de maladie professionnelle.

L’Union syndicale Solidaires appelle à participer aux rassemblements le 25 avril dans le cadre de la journée mondiale de la santé et la sécurité au travail et interpeller les employeurs et les pouvoirs publics sur leur responsabilité.

Mobilisons-nous le 25 avril par tout sur le territoire pour ne plus perdre sa vie à la gagner

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Actu Solidaires 78

La lettre SUD-Solidaires 78 c’est aussi vous qui l’écrivez parce que c’est vous qui faites vivre les luttes

Chaque lundi, SUD -Solidaires 78 diffuse sa lettre à plusieurs centaines de personnes sur le département.

Elle rend compte d’une autre actu – syndicale, sociale, féministe, antifasciste, écologique – dans les Yvelines.

Cette lettre est aussi alimentée par vos contributions que vous soyez ou non adhérent·e des syndicats SUD-Solidaires 78, vos textes ou images, vos rendez-vous pour l’agenda militant, les articles, les lectures, les films, les podcasts que vous avez repérés…

Pour participer à la lettre, vous pouvez écrire à

contact@solidaires 78.org

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Revue de presse Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 68

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : Actu.fr

Source : Actu.fr

Source : Actu.fr

Source : Actu.fr

Source : Actu.fr

Source : Actu.fr

Source : Actu.fr

Source : Le Parisien
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International

Action juridique multiple pour exiger la suspension des livraisons d’armes à Israël

Alors que le bilan s’alourdit à Gaza et que l’offensive israélienne prend une allure de génocide, l’ASER, Amnesty et un collectif d’organisations et syndicats, dont Attac, engagent, devant le Tribunal administratif de Paris, trois procédures d’urgence exigeant que le gouvernement français suspende la vente d’armes françaises à Israël.

Durant la semaine du 8 avril et avant le 12 avril, des avocats d’Action Sécurité Éthique Républicaines (ASER), d’un collectif d’ONGs représentant Attac, la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), l’Association des Marocains de France (AMF), le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), l’Union Syndicale Solidaires, ainsi que d’Amnesty International France ont déposé respectivement, ou sont sur le point de le faire, trois référés devant le Tribunal administratif de Paris concernant les autorisations de transferts d’armes délivrées par les autorités françaises au bénéfice d’Israël.

Quatre organisations s’associent également via des interventions volontaires à la procédure d’urgence lancée par ASER soit l’ACAT-France, Stop Fuelling War, Sherpa et à celle initiée par Amnesty International France soit la Ligue des droits de l’Homme (LDH).

Ces trois démarches juridiques distinctes ont pour objectif de faire respecter les engagements internationaux de la France. En effet, Il existe clairement un risque que les armes et les équipements militaires que la France exporte vers Israël soient utilisés pour commettre de graves crimes contre des populations civiles dans la bande de Gaza occupée. Ce faisant, la France viole les règles internationales relatives notamment au Traité sur le commerce des armes et risque de devenir complice de violations du droit international – y compris de crimes de guerre – et d’un possible génocide.

Nos ONGs soulignent que ces démarches contentieuses s’inscrivent dans un contexte de très graves violations du droit international humanitaire justifiant une urgence dans la réponse de la justice. Tous les États parties à la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948), dont la France, ont l’obligation de prévenir la commission du génocide et de s’abstenir de contribuer à sa commission. 

Les déclarations ci-dessous sont de la seule responsabilité de leurs auteurs.

Le Président d’ASER, Benoît Muracciole a déclaré : « Le gouvernement français a l’obligation de respecter les engagements internationaux de la France au regard de l’article 6 paragraphes 2&3 du Traité sur le commerce des armes, et de suspendre tout transfert quand ces armes ou ces biens pourraient servir à commettre un génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre. »
 
Le Président d’Amnesty International France, Jean-Claude Samouiller a déclaré : « La France ne peut pas ignorer le fait que des composants français pourraient être utilisés dans la bande de Gaza car assemblés dans des armes israéliennes. Peu importe la quantité et le montant des matériels de guerre transférés, la France n’a qu’une seule responsabilité : s’assurer que ses transferts d’armes n’emportent pas un risque substantiel d’être utilisés pour commettre ou faciliter des violations graves des droits humains et du droit international humanitaire. » 
 
La Présidente de l’AFPS, Anne Tuaillon a déclaré : «  Agir pour l’arrêt d’un génocide en cours n’est pas une option, c’est une obligation. Et la première des obligations est de cesser le commerce des armes avec Israël. L’action judiciaire dont nous sommes partie prenante s’inscrit dans cette exigence que nous formulons vis-à-vis des autorités françaises. »
 
Yves Rolland, Président de l’ACAT-France : « En vendant des armes à Israël, la France contribue au risque de faire basculer son droit légitime à se défendre en génocide. Il est urgent de suspendre ces transferts, conformément au Traité sur le commerce des armes que la France a ratifié. » 
 

Fondements

Alors que la CIJ, le 26 janvier, a statué sur le caractère plausible d’un génocide en cours et qu’elle a établi le 28 mars que la situation continuait à se détériorer dans la bande de Gaza, la famine n’étant plus seulement un risque mais une réalité, la France comme tous les États parties à la Convention sur le génocide, a une obligation d’agir pour mettre fin à cette situation. Elle s’ajoute à celles qui sont formulées par le Traité sur le Commerce des Armes, ratifié par la France, et par la Position commune de l’Union européenne en matière d’exportation d’armes.

Or il apparaît de plus en plus clairement, à travers les réponses du gouvernement aux différentes interpellations écrites et orales qui lui ont été adressées, que la France continue de livrer du matériel de guerre à l’État d’Israël. Avec l’affaire Eurolinks révélée par le média d’investigation indépendant Disclose, ces livraisons de matériels militaires sont apparues au grand jour. 

Nos organisations, chacune porteuse de son histoire et de la logique d’élaboration de son action contentieuse, ont décidé de coordonner leurs actions et de s’adresser à la presse et à l’opinion française par ce communiqué commun. C’est une situation inédite, qui répond à l’extrême gravité des crimes commis par le gouvernement israélien contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza. 

Déroulé et résumé des démarches 

  • Le 9 avril 2024, maître Matteo Bonaglia pour le compte de l’ONG Action Sécurité Éthique Républicaines (ASER) a saisi le Tribunal administratif de Paris au moyen d’une procédure d’urgence à laquelle les associations Acat France, Stop Fuelling War et Sherpa s’associeront par intervention volontaire. Le référé suspension auquel il est recouru vise à demander la suspension d’une licence d’exportations de matériels de guerre relevant de la catégorie ML3 (munitions et éléments de munitions) à destination d’Israël. 
  • Puis Maîtres William Bourdon et Vincent Brengarth, pour le compte d’un collectif d’associations et de syndicats, a saisi le Tribunal administratif de Paris au moyen d’une procédure d’urgence. Le référé-liberté auquel il est recouru vise à demander la suspension de toutes les licences d’exportation de matériels de guerre et de biens à double usage à destination d’Israël. 
  • Enfin, Maîtres Marion Ogier et Lionel Crusoé, pour le compte d’Amnesty International France, doivent saisir le Tribunal administratif de Paris au moyen là aussi d’une procédure d’urgence sous la forme d’un référé-liberté. Il s’agit d’obtenir la suspension des licences d’exportation de matériels de guerre pour les catégories ML5 (matériels de conduite de tir) et ML15 (matériels d’imagerie) à destination de l’État d’Israël. La Ligue des droits de l’Homme (LDH) s’y associe par une intervention volontaire qu’elle forme à l’appui de cette requête. 

Contexte

La décision de la CIJ du 26 janvier 2024 a mis sur le devant de la scène la question des ventes d’armes à Israël comme enjeu de droit international. Des démarches contentieuses ont déjà été engagées dans différents pays par des collectifs d’ONGs au Danemark et aux Pays-Bas ; avec succès dans ce dernier pays. Dès le 5 février, la Région wallone (Belgique) a annoncé la suspension temporaire de deux licences d’exportation de poudre à Israël sous la pression des ONGs. L’Espagne, l’Italie et le Canada ont suspendu temporairement et en partie leurs transferts d’armes. Au niveau international, le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a officiellement demandé le vendredi 5 avril l’arrêt des ventes d’armes à Israël. La France s’est abstenue lors du vote. 

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Accidents du travail Conditions de travail Rail

Rail : Accidents et morts au travail ! Ce n’est pas une fatalité !

Dans un contexte marqué par le décès de 2 collègues cheminots, l’un au technicentre de Bischheim et l’autre à l’Infrapôle BFC, la SNCF vient de publier son bilan annuel des accidents du travail et des maladies professionnelles, il est édifiant ! Accidents mortels à la SNCF et chez ses sous-traitants, le constat est terrible, chaque année il y a toujours plus de morts dans le ferroviaire.
2019 : 0 morts / 2020 : 3 morts / 2021 : 4 morts / 2022 : 1 mort / 2023 : 6 morts

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Santé-Social

Le nouveau Virus, journal de la section SUD Santé Social de Versailles

Edito :

ÉDITO :
Comme énoncé dans ce numéro, une expertise des conditions de travail et de l’état psychologique du personnel des urgences adultes et pédiatriques va être réalisée par le cabinet Elabore. Chaque agent de ces deux secteurs va recevoir sur sa boîte mail professionnelle perso un questionnaire avec un lien unique, garantissant l’exclusivité et l’anonymat des témoignages. Ce questionnaire prendra 10-15 minutes du temps de chaque
agent. Quelques agents de chaque catégorie paramédicale, médicale et administrative sera reçue individuellement ou collectivement si c’est leur souhait. L’objectif de cette expertise est de trouver des solutions autres que celles proposées jusqu’ici et de les inclure dans le plan mis en place par la Direction. Cette
expertise devrait s’étaler sur plusieurs semaines, certainement à compter du mois de mai.

Nous avons échangé avec la DRH, les responsables médicaux et encadrants des deux secteurs, mais également en visio avec le
cabinet d’expertise afin de préparer au mieux ce travail.

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Transport

La galaxie Solidaires : SUD Aérien

Dans Expressions Solidaires : N°110

Quelques infos Sur SUD Aérien

Création du SNPIT – Syndicat National des Personnels Inter Transports – à Air Inter en 1984.
Intègre le Groupe des 10 en 1993

Après la fusion Air France / Air Inter, le SNPIT décide de modifier son nom et devient SUD Aérien

17 sections

Adhérent-es : 780

Contact : sudaf@wanadoo.fr

https://www.sudaerien.fr/

https://www.facebook.com/sud.aerien.56

https://www.youtube.com/@sudaerienafdgi

https://t.me/+QPUa0FoNfcs1ZjRk


Nous sommes un syndicat qui syndique toutes les travailleurs-euses de l’ensemble des entreprises intervenant sur les zones aéroportuaires, de l’ensemble des entreprises de transport aérien ainsi que des sociétés dans lesquelles elles détiennent directement ou indirectement une participation au capital, de toutes les entreprises, filiales et sous-traitantes, réalisant une activité pour le compte d’une des sociétés ci-dessus évoquées.

Nous aimons à rappeler qu’un patron ne nous offre pas un travail, il achète notre force du travail. Sans travailleurs-euses il n’y a pas d’entreprise et plus de richesse à vendre !

Aujourd’hui nous avons 2 grosses luttes : la première est la lutte pour sauver 1300 postes sur Orly ! La seconde est lutte contre les repressions anti-syndicale.

Le 18 Octobre 2023, après 71 ans d’histoire à Orly, la direction annonçait en grande pompe l’arrêt des navettes Air France en provenance et à destination d’Orly. Les escales de Marseille, Nice, Toulouse et de la base historique d’Orly seront donc impactées. Une décision lourde de conséquences ! En pleine période de bénéfice historique, elle a osé utiliser des arguments, usés jusqu’à la corde, qui ne tenaient pas debout.
Les lignes seraient trop chères ? Alors pourquoi les donner à Transavia.
Il n’y aurait plus assez de trafic ? Normal, les clients ont été fléchés par une campagne de tarification plus avantageuse au départ de Roissy.
On nous a aussi dit que c’était à cause de l’impact des visioconférences. Dans ce cas-là, toutes les autres compagnies aussi devraient abandonner Orly , qui est en plein expansion, Toulouse, Nice et Marseille. Or, elles s’y développent et veulent plus de rotations. A croire qu’il n’y a que les clients d’Air France qui font de la visio…

Bref on nous prend pour des jambons.

Après une première mobilisation en novembre, nous préparons une grosse mobilisation en mars.

Sur Roissy, à l’approche des Jeux Olympiques, la direction tente de nous bâillonner. Il y a eu d’abord la répression envers un camarade de SUD Aérien avec tentative de licenciement car il aurait trop d’utiliser sa mutuelle ! Le licenciement a bien sûr été refusé par l’inspections du travail. La direction a fait un recours au ministère du travail qui lui aussi refusé. En janvier un camarade CGT est licencié : il lui est reproché son soutien à une conseillère régionale qui avait critiqué la politique managériale de Transdev. Puis ce fut au tour de Tayeb d’être été “convoqué” au commissariat sans aucun cadre légal, pas de PV ! On lui a reproché de vouloir commettre un attentat sur Roissy ! “ C’est très grave comme accusation. 2 heures d’un interrogatoire lunaire où je ne savais pas qui étaient en face de moi. On m’a posé des questions sur mes pratiques religieuses, on m’a demandé si j’envoyais de l’argent à l’étranger. Je n’ai eu aucun compte rendu et l’interrogatoire s’est terminé par une mise en garde : les JOP c’est bientôt, faites très attention à vous. On a porté plainte pour détention arbitraire, et déposé une plainte à l’IGPN. ”

Il y a une peur du patronat et du gouvernement d’un blocage de l’aéroport pendant les JOP.

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