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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Histoire Podcast

Les Penn Sardin, ouvrières en grève

En 1924, les ouvrières des conserveries de poisson de Douarnenez, payées une misère, se mettent en grève pour réclamer des conditions plus dignes. Récit d’une lutte victorieuse et portraits de deux femmes : Lucie Colliard, syndicaliste féministe et Joséphine Pencalet, sardinière et un temps élue.

Un podcast en 2 épisodes à écouter ici

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Actu Solidaires 78 En grève ! Fonction publique

Mardi 19 mars, en grève pour les salaires dans la fonction publique !

Retrouvez sur cette page le matériel et les infos pour les mobilisations grève salaire dans la fonction publique du 19 mars.
La dimension salariale est devenue un enjeu essentiel compte-tenu des 10 années de gel du point d’indice suivies de très faibles revalorisations (bien en deçà de l’inflation). Ce ne sont pas les mesures parcellaires, catégorielles ou sectorielles qui sont une réponse aux revendications légitimes des agent·es publics.
Aujourd’hui, Stanislas Guérini, ministre de la fonction publique, annonce clairement une année blanche salariale pour les plus de 5 millions d’agent·es publics.
Le projet de loi fonction publique annoncé comme historique va bientôt être dévoilé avec déjà des lignes rouges qui seront franchies à la fois sur la rémunération au mérite et sur les attaques contre le statut.

Cette mobilisation est essentielle pour obtenir nos revendications salariales et par ailleurs commencer à construire une riposte à une nouvelle réforme destructrice pour les agent·es publics et les services publics.

Alors, toutes et tous en grève et toutes et tous mobilisé·es !


Merci à l’ensemble des structures nationales FP et aux SL de faire remonter sur contact@solidaires.org toutes les initiatives (actions, rassemblements, mobilisations, manifestations qui sont prévues) sur cette journée, les appels par secteurs, unitaires ou de vos organisations, ainsi que les taux de grévistes par ministère au cours de la journée du 19 mars et les suites éventuelles.


Appels nationaux

  • Tract d’appel intersyndical ici
  • Préavis de grève pour le 19 mars ici
  • Tract d’appel de Solidaires FP ici
  • Déclaration intersyndicale FP du 14 mars ici
  • Communiqué Solidaires FP 14 mars ici

Appels dans les secteurs

  • Solidaires Finances Publiques ici et ici
  • Sud Education ici
  • Sud Santé Sociaux ici
  • Solidaires CCRF & SCL ici
  • Solidaires Finances ici

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Luttes contre les discriminations

2024, une année de luttes indispensables pour les droits LGBTQI+ !

Scoop : Gabriel Attal n’est pas un camarade

La nomination de Gabriel Attal au poste de 1er Ministre est moins un événement marquant du fait de son homosexualité, contrairement à une lecture médiatique de surface le laisserait penser, qu’un gage toujours plus marqué, par ses choix de ministres, à la droite la plus homophobe et réactionnaire : assidu·es à la Manif pour tous (Catherine Vautrin), opposant·es à la PMA (Rachida Dati) et/ou partisan·es de l’exclusion des hommes trans de la protection du droit à l’IVG (Aurore Bergé), chantre enfin de l’école privée intégriste Stanilas (AOC, Amélie Oudéa-Castéra) où le sexisme, l’homophobie et l’absence de prévention en matière de santé sexuelle sont des règles fondamentales.

Quand le pinkwashing[i] cache la forêt

Se focaliser sur son homosexualité masque donc toutes ces menaces LGBTQIphobes directes et participe de la dépolitisation des enjeux LGBTQI en les masquant derrière des « icônes », sans parole ni action positives, sous le seul prisme de la vie privée[ii]. Par ailleurs, cette absence d’analyse laisse le champ libre aux fantasmes d’extrême-droite sur de prétendus « lobbys gays » d’un « Etat profond » ou à des caricatures même de gauche évoquant « Dalida à Matignon ». Aucune lutte LGBTQI et syndicale n’y gagne, seuls les rouges-bruns et les fachos en ressortent démultiplié·es et légitiment les discours divisant artificiellement les « questions économiques » (aka urgentes) des « questions sociétales » (pas prioritaires car pour « une minorité de personnes », de l’ordre de la pure division de l’opinion publique et concernant bizarrement les droits élémentaires des femmes et LGBTQI).

A fortiori quand ce sont les rances projets de « réarmement démographique » – pure projet nataliste et nationaliste du Rassemblement national qui occupe actuellement le gouvernement Macron, dans une pure vision instrumentale des femmes perçus comme seuls utérus – vision partagée par les transphobes au passage – avec pour corollaire la défense de la famille nucléaire hétérosexiste, celle-là même qui fout à la porte les jeunes queers et dissimule les incestes[iii] gênant le beau récit mythique de la famille nucléaire ancestrale, forme sociale moderne héritée de la classe bourgeoise. C’est également ce gouvernement qui couvre les violences policières dont les LGBTQI sont aussi victimes, arrogent aux seuls fonctionnaires de police des augmentations et leur octroient un accès à des données sensibles désormais liés aux changement d’état civil notamment de personnes trans et/ou de personnes d’origine étrangère[iv].

« Avec le mariage pour tous, vous avez pas tout obtenu ? » : PMA, droits des personnes trans & intersexes : rien ne nous a été donnés, tout est encore à gagner !

Pourtant, la photographie des luttes LGBTQI a très peu évolué depuis près d’une dizaine d’années et on ne constate toujours pas en France de diminution des agressions LGBTQIphobes, ce qui n’émeuvent pas les gouvernements Macron[v]. Au contraire ceux-ci sous-dotent et même conditionnent les aides financières dans le cadre de lutte contre les discriminations LGBTQIphobes[vi], alors même qu’on assiste à une infiltration des discours transphobes dans les médias, colportés par l’extrême-droite et des régressions inquiétantes des droits LGBTQI même dans les pays limitrophes (Italie[vii], Royaume-Uni[viii]). Demeurent suspendues et plus que jamais nécessaires à obtenir ces revendications essentielles en France, défendues par l’Union syndicale Solidaires :

-La fin des mutilations à la naissance des personnes intersexes[ix]

-L’ouverture réelle de la PMA (Procréation Médicale Assistée) à tou·te·s, dont les personnes trans[x] et/ou racisées[xi]. Par ailleurs, la procédure reste peu accessible à toutes en France du fait de l’embouteillage des demandes, suite à la sous-estimation de la nécessité de l’extension de la PMA aux femmes seules et aux couples lesbiens

-La simplification du Changement d’État Civil (CEC) des personnes trans, sans étape psychiatrique ni judiciaire mais sur simple demande en mairie (comme c’est désormais le cas en Espagne)[xii]

-+ de formations scolaires / professionnelles et de moyens alloués contre les discriminations LGBTQIphobes et à la lutte contre le VIH et les IST

Une année déterminante pour défendre les droits des étranger·es LGBTQI+

La rentrée de septembre 2023 avait annoncé la hauteur des débats pour les années à venir en légiférant sur les vêtements des jeunes filles à l’école et en décrétant quels vêtements étaient « islamiques ». Le contrôle « républicain » du corps des femmes mineures par des adultes est donc entériné. Puis, ce fut le marronnier « vieille France » de l’expérimentation du retour de l’uniforme – genré bien sûr – à l’école qui fit son chemin, programme de longue date de l’extrême-droite. La Loi sur l’immigration de Darmanin vient confirmer ce désastre légal qui s’installe pour durer si les forces syndicales et associatives ne se montrent pas en mesure de proposer un autre projet social où les migrant·es auraient droit comme tout·e un·e chacun·e – normalement – à un toit, une éducation gratuite, à la santé et à un emploi décent. Et, évidemment, à l’application réelle de la Convention de Genève du droit des réfugié·es.

Depuis des années, les associations de défense des étranger·es alertent sur l’extrême vulnérabilité que ces lois toujours plus xénophobes et restrictives font peser sur les étrangers et les migrant·es et, parmi eux notamment, les réfugié·es LGBTQI en demande d’asile. Risquant leur vie iels aussi face aux esclavagistes en Libye, par leur traversée du Sahara, de la Méditerranée, des Alpes, de la Manche, iels cumulent qui plus est la menace initiale de persécutions lesbophobes, homophobes, intersexophobes, transphobes dans leur pays de départ puis, à leur arrivée en France, peuvent faire face soit à la suspicion des offices d’immigration quant à leur récit de vie LGBTQI, soit à la minimization du danger réel de vivre en tant que LGBTQI dans leur pays de depart, ce qui a déjà conduit honteusement à des OQTF[xiii] dans des pays aux législations LGBTQIphobes où leur chance de survie est extrêmement faible. Les migrant·es LGBTQI, comme les autres, peuvent de plus avoir besoin de traitements, inexistants ou inaccessibles dans leur pays de départ, nécessitant a fortiori la garantie du statut de réfugié·es en France.

La nécessité de poursuivre le combat à l’international aussi !

Outre le cas de l’Italie et du Royaume-Uni mentionnés plus haut, l’Union syndicale Solidaires fait le lien entre la politique extérieure impérialiste et belliciste en Russie[xiv] et sa politique intérieure de chasse aux personnes LGBTQI, aux pacifistes, progressistes et aux militant·es féministes. De même, l’intégrisme religieux évangéliste en Ouganda[xv] ou au Ghana[xvi], soutenu par les lobbys ultras-réactionnaires états-uniens pèsent sur l’ensemble des minorités de genre ayant toujours existé en Afrique, par-delà la colonisation. Nous nous réjouissons des avancées politiques en Grèce, Slovénie, Népal ou en Espagne en matière de droits LGBTQI car notre solidarité dépasse les frontières, ne pourra se satisfaire d’un “élu gay” ou d’un trottoir repeint aux couleurs de l’arc-en-ciel ! Des actes maintenant, pour lutter contre les violences partout !

Les droits LGBTQI concernent donc tout le champ syndical des luttes, pour défendre et renforcer le droit des femmes, des migrant·es qui composent les rangs des travailleur·ses, ici et ailleurs, qui n’en peuvent plus des conditions de travail sous les insultes et ambiances hétérosexistes. L’agenda de nos luttes est rempli face aux menaces fascistes, racistes, LGBTQIphobes et misogynes, mais toutes celles-ci rentrent en résonance.

Egalité pour tou·te·s, des papiers pour tou·te·s ou plus de papiers du tout !

[i] http://rainbowhouse.be/wp-content/uploads/2017/07/glossairefr_modifs2.pdf

[ii] https://blogs.mediapart.fr/leane-alestra/blog/090124/gabriel-attal-premier-ministre-une-poudre-de-perlimpinpin-arc-en-ciel?utm_source=genre-20240111-181720&utm_medium=&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[GENRE]-genre-20240111-181720%20&M_BT=4995152897428

[iii] https://www-mediapart-fr.bnf.idm.oclc.org/journal/france/141223/inceste-la-ciivise-un-changement-de-presidence-qui-va-changer-la-ligne

[iv] https://www.laquadrature.net/2024/01/30/la-france-cree-un-fichier-des-personnes-trans/

[v] https://www.madmoizelle.com/pourquoi-des-associations-lgbtqi-rejettent-le-nouveau-plan-contre-la-haine-anti-lgbt-du-gouvernement-1550181

[vi] https://www-mediapart-fr.bnf.idm.oclc.org/journal/france/190723/delegation-contre-le-racisme-et-la-haine-anti-lgbt-histoire-secrete-d-une-derive

[vii] https://www.francetvinfo.fr/monde/italie/nous-savions-que-ca-finirait-par-arriver-en-italie-la-traque-des-familles-homoparentales-par-le-gouvernement-de-giorgia-meloni-a-commence_5987957.html

[viii] https://www-mediapart-fr.bnf.idm.oclc.org/journal/international/140223/la-loi-ecossaise-sur-la-reconnaissance-du-genre-enflamme-le-royaume-uni

[ix] https://cia-oiifrance.org/un-arrete-de-bonnes-pratiques-qui-ninterdit-rien-le-ministere-confirme-le-droit-des-medecins-a-mutiler/

[x] https://www-mediapart-fr.bnf.idm.oclc.org/journal/france/051123/pma-pour-les-personnes-trans-le-grand-flou

[xi] https://www-mediapart-fr.bnf.idm.oclc.org/journal/france/301221/pma-des-lesbiennes-non-blanches-deplorent-un-racisme-medical

[xii] https://outrans.org/discours-de-outrans-a-lexistransinter-2023/

[xiii] OQTF : Obligation de Quitter le Territoire Français

[xiv] https://blogs.mediapart.fr/mouais-le-journal-dubitatif/blog/020224/le-placard-ou-la-prison-repression-des-lgbt-en-federation-de-russie

[xv] https://www.france24.com/fr/afrique/20230529-ouganda-une-loi-anti-lgbt-promulgu%C3%A9e-malgr%C3%A9-l-indignation-de-nombreuses-ong

[xvi] https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/02/29/au-ghana-le-parlement-durcit-la-loi-contre-les-homosexuels_6219284_3212.html

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antiracisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Poste / Télécom

Pas de papiers, pas d’avocat : en route pour la victoire pour les travailleur∙ses sans papiers !

La Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) sur l’accès à l’aide juridictionnelle pour les travailleur∙ses sans papiers suit son cours victorieux ! Après le Conseil de prud’hommes de Paris, la Cour de cassation a estimé que cette QPC remplissait les conditions requises pour être transmise au Conseil constitutionnel.

Le Conseil devra donc se prononcer sur la conformité à la Constitution des dispositions de la loi du 10 juillet 1991 qui posent une condition de séjour régulier en France pour bénéficier de l’aide juridictionnelle, aboutissant à une situation intenable où les travailleur∙ses sans papiers ont des droits qu’ils peuvent défendre devant les conseils de prud’hommes, mais sont privé∙es de la possibilité de bénéficier de l’assistance d’un avocat rémunéré au titre de l’aide juridictionnelle.

Il s’agit d’une inégalité de traitement inacceptable, portant atteinte au droit fondamental à bénéficier d’un procès équitable.

Nos organisations continuent de soutenir les salarié∙es à l’origine de cette procédure dans cette dernière étape et poursuivent le combat pour l’égalité des droits de tous et toutes les travailleur∙ses, sans distinction de nationalité ni de situation administrative, qui passe aussi par l’égalité devant la justice.

Signataires :

  • Confédération nationale du travail – Solidarité ouvrière (CNT-SO)
  • Confédération générale du travail (CGT)
  • Fédération SUD – Commerces et services
  • Fédération nationale des transports et de la logistique Force ouvrière (FO)
  • Ligue des droits de l’Homme (LDH)
  • Syndicat des avocats de France (SAF)
  • Groupe d’information et de soutien des immigré⋅es (GISTI)
  • Union syndicale Solidaires
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Agriculture Écologie

Droit à l’eau – Appel planétaire à converger du 14 au 21/07 en France pour le partage de l’eau

Appel planétaire à converger du 14 au 21/07 en France pour le partage de l’eau

Ces communautés de vie, pour le moment, nous les appelons des « pays dans le pays ». Ce sont des espaces territoriaux toujours en lien avec un ruisseau, une rivière, un fleuve. Instaurer des « pays » à partir de bassins versants permet de faire d’un enjeu vital, l’eau, un espace politique. Bien sûr, l’eau bénéficie déjà d’une gestion politique – il existe des politiques de l’eau dont une multitude d’acteurs se préoccupent – mais l’eau n’est pas un espace politique. On ne gouverne pas un bassin versant comme on gouverne une municipalité, une ville, une région, un Etat. Nous proposons de le faire. Et de redessiner à partir
de l’eau une géographie démocratique.

En même temps, nous n’inventons rien. D’autres que nous ont pensé ces pays depuis longtemps comme les peuples premiers qui ont réussi à rester en relation avec leur territoire. Cette idée forte, combattue par des siècles de colonialisme et d’extractivisme, nous proposons de la prendre avec nous.

Mais cette proposition de faire pays sait aussi qu’elle n’est pas seule au monde et que le monde est fait de fascismes, de capitalisme et de brutalités. Elle n’est pas déconnectée de ce qui se passe autour. Elle sait ce qu’elle doit défendre et dans quel temps et quel contexte elle vit. Cette proposition sait qu’elle n’est pas seule et qu’elle ne peut pas aller seule. Si elle entend construire, elle n’oublie pas pour autant tout ce qui détruit. Et tout ce qu’elle peut défendre. Et tout ce qu’elle doit combattre.

Faire pays localement en ne cédant rien aux contraintes géopolitiques ni aux politiques nationales, cela suppose aussi de nous relier, de nous fédérer, de nous sentir rassemblés, de nous soutenir aussi, de mettre ensemble nos pratiques, nos idées et nos moyens. C’est pourquoi il nous faut trouver aussi une forme qui nous permette de converger durablement, pourquoi pas de façon planétaire.

Rendez-vous du 15 au 21 juillet 2024 en France

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Actu Solidaires 78 International

Vendredi 22 mars marche départementale pour la Palestine

Vendredi 22 mars à Versailles à 18h30 : Marche unitaire départementale aux flambeaux 
Parcours du Château à la gare des Chantiers 
  
Vendredi 22 mars à Versailles à 20h30 : Rencontre avec Salah Hammouri (avocat franco-palestinien) 
Organisation : AFPS 78 
Cantine de la gare de Chantiers, 4 rue de l’abbé Rousseau – Contact : afps.versailles@free.fr 

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

Éducation – Les mobilisations dans le département des Yvelines et dans l’académie de Versailles

Retour sur la journée du 6 mars 📢

A l’initiative de plusieurs collèges du bassin de Trappes, une mobilisation avait été décidée cet après-midi, soutenue ensuite par l’intersyndicale.
A 14h, nous avions rendez-vous devant la DSDEN à Guyancourt.
Les personnels (environ 80 personnes) se sont regroupés devant le bâtiment principal. Il y a eu plusieurs prises de parole des syndicats (CGT Educ’action, SUD éducation, FSU, Sgen-CFDT, Unsa) puis des personnels ont pu partager leur avis sur la réforme. Certains ont expliqué qu’ils étaient des primo-militants et que cette réforme les avait tellement indignés qu’elle leur donnait maintenant l’envie de se mobiliser, notamment depuis l’annonce des groupes de niveau. Des parents d’élèves étaient aussi avec nous.
Le député de la 11e circonscription des Yvelines était présent. Il a eu la parole.

Déclaration de SUD éducation 78

Ce rassemblement a été l’occasion de prendre contact entre établissements, de retrouver de nombreuses et nombreux camarades, afin de faire collectif dans les mobilisations.

Des journalistes ont couvert l’événement.
https://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-parents-deleves-et-enseignants-font-front-commun-face-a-la-reforme-du-choc-des-savoirs-06-03-2024-QFF55CLUM5DTBNJARSITUDWGO4.php

https://actu.fr/ile-de-france/guyancourt_78297/profs-en-colere-dans-les-yvelines-la-destruction-du-service-public-de-leducation-nationale_60786434.html

Le groupe s’est dissipé vers 15h45.
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🔥 Et ensuite, au rectorat pour un rassemblement académique !
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A 17h00, nous avons retrouvé des camarades des autres départements devant le rectorat de Versailles. Certains camarades du bassin de Gonesse dans le 95 occupent encore le Hall (depuis Lundi matin) et ont décidé d’y passer une nuit supplémentaire. Une centaine de personnes regroupées devant le rectorat sont venues apporter leur soutien.
Une délégation de tous les syndicats a été reçue à 17h30 par le recteur.

Le jeudi 7 mars, de grosses mobilisations sont annoncées dans plusieurs établissements. A Bois d’Arcy, à Trappes, à Élancourt et ailleurs, on s’attend à ce que les collèges soient presque à l’arrêt. 
Une AG a lieu au collège Gagarine (Trappes) à 11h.

Les collègues de Garges qui occupent encore le rectorat sont au nombre de 5. Ils sont mieux traités qu’au départ, mais ils s’apprêtent à passer leur 3ème nuit. À suivre donc…

Compte-rendu de l’audience intersyndicale auprès du Recteur de l’académie de Versailles

Ce mercredi 6 mars, le rassemblement devant le Rectorat a réuni une centaine de personnes. Ce rassemblement s’est déroulé dans des circonstances particulières car des collègues du Val d’Oise (95) occupent le Rectorat depuis le lundi 4 mars. Ces derniers réclament des moyens pour fonctionner.
Les organisations syndicales FSU, CGT Educ’action, SGEN-CFDT, UNSA (excusée) et SUD éducation de l’académie de Versailles ont dénoncé l’austérité budgétaire, les réformes réactionnaires en cours (choc des savoirs, tri social, manuels labélisés, groupes de niveaux sans textes, etc.) et le manque de moyens pour notre académie. Elles ont dénoncé le manque de moyens dans le premier degré et le second degré, le manque de moyens pour les remplacements, pour l’école inclusive et l’éducation prioritaire. Elle a également insisté sur le mal-être des collègues face à la dégradation des conditions de travail et d’enseignement et la non revalorisation salariale. Elle a aussi apporté son soutien aux mobilisations.
Elles ont affirmé leur soutien à l’occupation en cours et demandé à ce que les revendications soient satisfaites, d’autant plus qu’elle rejoignent les revendications de l’intersyndicale académique. La délégation a insisté pour qu’un des personnels de l’occupation rejoigne la discussion et soit entendu, ce qui a été accepté pour que leur parole soit entendue.
Le Recteur a répondu :
• sur l’occupation, un rappel sur le caractère illégal de ce mode d’action, qu’un groupe de travail du CSA départemental sera organisé pour étudier une réaffectation des moyens dans le Val d’Oise est et les lycées à faible IPS. Il s’agit de discuter de l’affectation des réserves. Aucun moyen supplémentaire n’est prévu. Pour le lycée Simone de Beauvoir de Garges-lès-Gonesse, un poste de CPE stagiaire sera affecté, la compensation de 20% du poste d’infirmière est sans solution et la DHG sera abondée dans les conditions fixées par le groupe de travail. La demande des collègues mobilisés d’être reçu au ministère a été transmise mais la réponse du ministère est insatisfaisante car il répond que « les organisations syndicales qui représentent ces collègues au niveau national seront reçues », l’intersyndicale a protesté. Plus d’informations au sujet de l’occupation et de se mouvement sur le site de SUD éducation 95 concernant l’occupation.
• aucun moyen supplémentaire n’est prévu. Seules les réserves prévues pour les ajustements de juin seront déployés.
• sur l’inclusion, le recteur admet que malgré les efforts sur le recrutement des AESH et les moyens supplémentaires de l’ARS (agence régionale de santé), le compte n’y est pas.
• sur les réformes réactionnaires, le recteur dément que le programme du gouvernement soit celui du Rassemblement National.
• sur la revalorisation salariale, le recteur maintient qu’elle est historique.
• sur les groupes de niveau, le recteur attend la sortie imminente des textes de cadrages qui seront l’occasion de discuter concrètement de la mise en œuvre.
• sur l’austérité budgétaire, le recteur maintient la position de hausse des moyens pour le ministère et affirme que même avec les moyens rendus, les DHG ne seront pas impactées.
En résumé, aucun moyen supplémentaire n’est prévu. Seuls des réajustements de l’enveloppe et de l’affectation de la réserve est envisageable pour le recteur. Les mobilisations doivent se poursuivre et s’étendre afin d’obtenir des moyens supplémentaires pour tous et toutes.
L’intersyndicale appelle donc à poursuivre les mobilisations et les visibiliser, elle appelle à poursuivre les mouvement de grève et à réclamer un plan d’urgence pour l’éducation.

La déclaration liminaire de SUD éducation Académie de Versailles

SUD éducation Académie de Versailles soutient et salue la mobilisation des collègues du 95 au sein du Rectorat de Versailles, nous regrettons que l’accès à la nourriture et aux fournitures d’hygiène n’est pas été facilité. Les maigres avancées qui leur ont été promise sont un premier pas mais demeurent insuffisantes.

Insuffisantes pour eux et elles, mais aussi pour les collègues de l’académie et au delà.
En effet, les réformes en cours, le choc des savoirs et autre mesures populistes qui encouragent le tri et la division indignent les collègues.
La colère et l’opposition à ces réformes sont réelles, partout dans l’académie, des actions et des grèves sont menées. 
Nous demandons à ce que l’ensemble des réserves soient attribuées aux écoles, collèges et lycées des 4 département de l’académie. Nous demandons que l’enveloppe globale de l’académie soit revue à la hausse afin de garantir un service public d’éducation de qualité et des conditions de travail dignes pour les élèves et les personnels.
Nous soutiendrons toutes les initiatives et les mouvements de grève allant vers cet objectif.

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Accidents du travail

13 et 14 mars 2024 Assises de la santé et la sécurité des travailleurs-ses

La santé au travail concerne tou·te·s les travailleur.es. Quel que soit notre statut (salarié·es, fonctionnaires, précaires, auto-entrepreneur….) nous sommes exposé·es à des risques professionnels et des conditions de travail se traduisant par des accidents du travail, des maladies professionnelles, de la souffrance, de l’usure souvent non reconnue. Le mal-être au travail, les atteintes à la dignité et autre comportements managériaux ont un impact sur le travail mais aussi sur la vie entière. Chaque année des dizaines de milliers de travailleuses et travailleurs sont licencié·es pour inaptitude par refus des employeurs d’aménager les postes de travail, dans l’indifférence générale. C’est la double peine !

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