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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Automobile En grève ! Nettoyage Seule la lutte paie !

Seule la lutte paie ! – PEI : une grève victorieuse !

Ce n’est plus aussi fréquent, pour qu’on ne s’en réjouisse pas !
Rappelons, qu’il s’agit des salarié(e)s du nettoyage (PEI), 120 pour un établissement, Renault Guyancourt, 10 000 travailleurs dont 3000 prestataires, sur des dizaines d’hectares de bureau, des milliers de postes de travail, des centaines de toilettes, des km de couloirs … entretenus quotidiennement par celles et ceux que certains nomment “les invisibles”. Payés à peine au SMIC, souvent à temps partiel, dont Renault a fait réduire, de par le télétravail, les contrats et donc les payes … et cerise sur le gâteau; Renault le mois dernier décide de fermer le site tous les vendredis, et donc que ces salariés voient leurs travail et leur salaire emputé d’un jour par semaine et annonce de suppressions de 30 emplois à venir. Alors, c’est l’explosion, du jamais vu ! Les revendications sont évidentes : paiement des salaires à 100%, maintien des emplois !

Il se mettent donc en grève, un mois durant, avec leurs délégués FO, SUD, CGT, CFDT, et surtout le soutien actif de militants SUD de Renault, et parfois de la CGT.

Il sont donc restés en grèves, toujours majoritaire, pendant plus d’un mois, où il leur aura fallu imposer leur présence dans l’établissement, malgré les entraves diverses, dont le débadgeage de tous les salarié(e)s et même l’empêchement, illégal, aux élus d’entrer dans l’établissement.. Et ça continue par les barrières cadenassées, vigiles renforcés et police appelés. Mais ils ont souvent réussi à déjouer la surveillance, et à bloquer des entrées entre autre des livraisons camions ou de la pompe à essence des cadres, sans parler de leurs passages, bien visibles eux, dans les couloirs et sur les plateaux de travail, calicots, badges et drapeaux déployés.
Ils auront été à Cléon, avec les militants CGT du site pour y rencontrer leurs collègues PEI, y subissant même l’agression physique de cadres et agents de maitrise dépêchés pour l’occasion et provoquant l’envoi à l’hôpital d’une des femmes. Ils se sont rendus à Lardy à l’occasion d’un rassemblement des salariés du site, sont allé occuper le hall du Siège social de Renault à Boulogne pour se faire entendre, et ont rejoints les militants CGT du groupe Renault la semaine dernière à l’entrée de l’AG des actionnaires à la Porte Maillot
Dans tous les cas, ils se réunissent souvent, presque quotidiennement, en AG ou en comité de grève, pour décider démocratiquement des initiatives à prendre et de la continuation de leur mouvement
Et enfin, après moult promesses non tenues, il aura fallu ce vendredi, qu’ils décident alors de prendre leurs dispositions pour rester définitivement sur place, pour que la direction les rappelle, en urgence, en fin d’après-midi …. c’est OK propositions d’un protocole de fin de grève, avec :
– Fin du chômage partiel
– Organisation du départ de 30 personnes, par mutation ou en Rupture Conventionnelle Collective -RCC- , au volontariat, avec indemnités supra-légales d’au moins 20%
– compensation d’une partie des jours de grève en congés et en un contingent d’heures à devoir …
Pour eux, C’est une victoire ! Le protocole est signé par les représentants syndicaux ET par des représentants du comité de grève, le travail reprendra mardi ! Bravo ! Et quelles leçons pour celles et ceux qui doutent de l’utilité de la lutte !

Correspondants Guyancourt

Publié le 5 juin 2022 par NPA Auto Critique.

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Collectivités territoriales Éducation En grève ! La Poste Luttes migrant·es Seule la lutte paie !

Seule la lutte paie !


Victoires en série :

après Charles Péguy
et Rosa Parks,
2 postes récupérés
au lycée Nadar
De fortes mobilisations, soutenues par les préavis de grève et de rassemblement de SUD Éducation 91, avaient déjà permis d’obtenir récemment :
– un poste pérennisé au collège Charles Péguy
– un accord convenant aux deux parties au lycée Rosa Parks, avec obtention de la majorité des revendications.

Suite à ces victoires, la Région a pris au sérieux le préavis de grève posés par SUD Éducation 91 au lycée Nadar de Draveil : ce simple dépôt de préavis a suffi à obtenir les deux postes d’agent·es demandés !

SUD Éducation 91 se réjouit avec les personnels mobilisé·es de ces succès, et invite les collègues à suivre ces exemples partout où cela est utile.
Mardi 7/12 et après :
Soutenons les  grévistes sans-
papiers du DPD de Coudray
Depuis lundi 15 novembre, 70 travailleurs sans-papiers de DPD, filiale de La Poste pour le colis sont en grève. Certains sont employés via la boîte d’intérim de Derichebourg, sous-traitant de DPD.   Ils sont organisés dans le collectif de travailleurs sans-papiers de Vitry, et soutenus syndicalement par Solidaires 91 et et la fédération SUD PTT.

Ils occupent nuit et jour l’entrée du site DPD du Coudray-Montceaux en Essonne.
Ils demandent à La Poste et Derichebourg la délivrance des CERFA et des documents d’entreprise nécessaires à la régularisation. Ils demandent leur régularisation à la préfecture.

Le groupe La Poste, à travers différentes filiales comme DPD ou Chronoposte et via des cascades de sous-traitance, emploie massivement des travailleurs sans papiers sur tout le territoire, au point d’en faire un business model.

Tous ces travailleurs sans papiers s’occupent de la salle besogne de La Poste qui se livre à une véritable maltraitance : journées de 12h, heures supplémentaires imposées, mise en compétition poussant à l’épuisement.

Pour les soutenir vous pouvez: Faire un don sur la caisse de soutien https://www.cotizup.com/sanspapiersdpd Passer les voir sur le piquet (Croisement Chemin de Chevannes / rue du Bois de l’écu, Coudray-Montceaux) en leur apportant si possible des vêtements chauds ou de la nourriture qui se conserve (eau, pâtes, riz, conserves, gâteaux) Venir au rassemblement de soutien mardi 7/12 à 10h30 devant la poste de Corbeil (6 rue Feray)
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Agriculture Seule la lutte paie !

SUD Rural Territoires – La lutte paie !!!!

L’Etat met fin à son projet contesté de vente du domaine de Grignon,qui accueille l’école d’ingénieurs agronomes AgroParisTech, au promoteur immobilier Altarea Cogedim !!!

C’est une victoire pour les opposants à ce “grand projet inutile !”. Les étudiant-es AgroParisTech, soutenues par les organisations syndicales de l’INRAE et du ministère de l’agriculture ont menée un combat exemplaire à base d’occupation, de barricades et d’apprentisage de l’autogestion !!

L’Etat avait décidé de vendre le campus AgroParisTech-INRAE de Grignon au groupe immobilier Altarea Cogedim. Ce projet, basé sur la spéculation et la plus-value immobilière par le logement a été vaincu par la mobilisation sociale !!!

L’Etat doit maintenant abandonner toute privatisation du domaine national de Grignon. Il doit le mettre à disposition d’un grand projet ambitieux pour accompagner la transformation de notre agriculture et de notre alimentation en tenant compte du changement climatique et de la protection de la biodiversité.

Sud rural territoires salue cette victoire du mouvement social qui montrent bien que la lutte pour la protection de la biodiversité dépend d’avantage de notre mobilisation que des discussions de nos dirigeants. Le triste exemple de la COP 26 nous montre que le changement ne pourra s’imposer que par nos luttes !!!!!

Documents à télécharger

(SUD Rural Territoires) La lutte paie !!!!

Contact

Tél : 07 69 71 60 23
Email : sud-rural@agriculture.gouv.fr

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Commerce Défense de nos libertés La Poste Seule la lutte paie !

Seule la lutte paie !


Une nouvelle rubrique – que nous espérons riche et fournie ! – pour présenter les victoires du camp des travailleurs et des travailleuses, ici et ailleurs…


Libertés syndicales à la poste : une victoire pour notre syndicalisme !

La Cour administrative d’appel de Paris a rendu hier, mercredi 27 octobre, un arrêt définitif à propos des libertés syndicales à la Poste.

Depuis des années, le Siège de la Poste et ses directions locales ne cessaient de commettre des délits d’entrave à propos de la liberté de circulation de nos militantes et militants syndicaux, en interprétant sans aucune limite le décret du 28 mai 1982 qui régit le droit syndical dans l’entreprise.

Sans aucune limite car, au gré des humeurs des directeurs locaux et de leur détestation de nos représentant·e·s, il fallait prévenir avant la venue dans le service — plusieurs jours avant parfois ! — , puis obtenir l’autorisation et, parfois encore, donner le motif de cette venue !

L’histoire de Sud PTT est ainsi faite d’interdictions répétées pendant des années de pénétrer dans les établissements, elles-mêmes ponctuées de poursuites disciplinaires.sur fond « d’intrusions » voire « d’atteinte au domicile privé » et de sanctions pour ce seul motif.

Ce procédé est actuellement utilisé abusivement dans le 78 et le 92 contre de nombreux militant·e·s, dans le cadre d’un véritable acharnement antisyndical.
L’arrêt de la Cour a effectivement un caractère définitif dans la mesure où le Conseil dD’État (voir req. n°419619) avait cassé l’arrêt de la même Cour (n°16PA02870) mais sans jamais remettre en cause la doctrine développée à propos de l’illégalité de ce délai de prévenance qui nous était opposée en permanence.

L’arrêt est sans ambiguïté sur le sujet :

« 15. Contrairement à ce que fait valoir la Poste, il ne ressort pas de ce qui a été dit au point 11 ci-dessus que monsieur X (…) ait été tenu d’informer préalablement la directrice de la PPDC de Paris Bonvin de sa venue en application des dispositions de l’article 6 du décret du 28 mai 1982.
Par ailleurs, la circonstance que monsieur X se soit introduit avec trois autres collègues, au sein des locaux de la PPDC de Paris Bonvin pour faire circuler une pétition en faveur d’un collègue faisant l’objet d’une procédure disciplinaire n’était soumise, en application des dispositions invoquées par monsieur X, ni à l’obligation de prévenir la directrice de l’établissement de sa présence, ni à l’obtention d’une autorisation préalable, la seule limite posée par l’article 9 à cette distribution étant qu’elle ne porte pas atteinte au bon fonctionnement du service ».

Face à la multiplication des affaires disciplinaires en cours pour des motifs similaires, la fédération Sud PTT va saisir les différentes tutelles de la Poste (Etat, CDC) pour que cessent toutes ces entraves.

Qu’il s’agisse de la liberté syndicale ou du droit de grève, la fédération Sud PTT continuera à agir pour défendre les droits du personnel et de ses représentant·e·s.


En Loire-Atlantique, Amazon recule face à une lutte pugnace

En Loire-Atlantique, les opposants à l’installation d’un entrepôt Amazon ne décolèrent pas. Une nouvelle mobilisation s’est tenue samedi 29 mai, avec la présence de nombreux politiciens en campagne. La perspective d’une Zad est également évoquée par certains militants.

  • Actualisation — Mercredi 27 octobre 2021 — Amazon ne pourra pas s’installer à Montbert. Lundi 25 octobre, l’intercommunalité de Grand Lieu, où devait s’implanter le géant de l’e-commerce, a décidé de mettre fin aux négociations. «Malgré l’intérêt du projet et, notamment, une création d’emplois importante, les élus communautaires ont, au fur et à mesure, constaté les difficultés du projet et particulièrement l’accumulation de contraintes techniques et juridiques décalant largement le calendrier initial».

C’est la seconde fois qu’Amazon doit faire demi tour en Loire Atlantique, après l’échec de Grandchamps-des-Fontaines. «Montbert était le projet le plus visible. Nous savons qu’Amazon cherche un peu partout à s’installer. Nous restons vigilants et continuerons notre veille sur d’autres projets similaires que nous dénoncerons tout autant», a déclaré Guillaume Erceau du collectif Stop Amazon 44 dans Ouest France.

Collectif-STOP-Amazon-44-CP-victoire-Télécharger

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Éducation En grève ! Seule la lutte paie !

Seule la lutte paie ! Les agent·es du lycée Rosa-Parks de Montgeron obtiennent satisfaction


Une nouvelle rubrique – que nous espérons riche et dynamique ! – pour présenter les victoires du camp des travailleurs et des travailleuses, ici et ailleurs…


“Nous sommes en grève pour manque de personnel, et aujourd’hui, comme par hasard on fait grève.. y’a huit intérimaires.”

Une agente gérviste du lycée

Grâce à leur grève et à leur mobilisation, les agent.e.s du lycée Rosaparks de Montgeron, soutenu·es par Sud éducation 91, ont obtenu gain de cause !

La direction du lycée Rosa-Parks de Montgeron avait jusque là refusé de recevoir les grévistes et embauché des intérimaires pour briser la grève.

Mais la détermination des grévistes a payé : les changements de planning de dernière minute ou on te colle le samedi sans prévenir… C’est FI-NI.

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