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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Luttes féministes

Samedi 1er juin – FESTI’FFFRAC – festival féministe à Lommoye (78)

Le 01 juin 2024, à partir de 14h

Le Festi’Fffrac, c’est la première édition d’un festival féministe, local & inclusif qui s’adresse à tou.te.s. Le festi ‘Fffrac est à l’initiative de la collective Forte Fière Féministes et Radicale implantée dans le Mantois (78) depuis 2020. Le Festi’Fffrac propose, sur une après-midi et une soirée, des activités pluridisciplinaires, à la fois artistiques (danse, théâtre, concert..etc) des activités tournées vers la réflexion (conférence & table ronde) et des ateliers créatifs !

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Luttes féministes

Vendredi 17 mai Limay Rencontre débat autour de la réédition du manifeste Le féminisme ou la mort

VENDREDI 17 MAI 2024 à 19H15 

~ à la librairie La Nouvelle Réserve ~ 

L’Université Populaire du Mantois

et la Collective F.F.F.R.A.C.

(Fortes Fières Féministes Radicales et en Colère)

avec le soutien de la librairie La Nouvelle Réserve

vous proposent

UNE RENCONTRE-DÉBAT

AUTOUR DE LA REEDITION DU MANIFESTE

“LE FÉMINISME OU LA MORT”

DE FRANÇOISE D’EAUBONNE

Dans ce manifeste devenu un classique, Françoise d’Eaubonne offre de nouvelles perspectives au mouvement féministe et à la lutte écologiste.

Résistante, féministe, anticolonialiste, Françoise d’Eaubonne est l’une des premières défenseuses de la cause homosexuelle, de l’abolition de la peine de mort et de l’écologie. Cofondatrice du MLF puis du FAHR, Françoise d’Eaubonne est aussi à l’origine du concept d’éco-féminisme.

À l’occasion de sa parution en poche, l’ouvrage “Le féminisme ou la mort”, considéré comme le premier manifeste écoféministe, sera présenté par Vincent d’Eaubonne, fils de Françoise d’Eaubonne.

ENTRÉE LIBRE 

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Luttes contre les discriminations Luttes féministes

Face à la haine anti-trans : construisons une riposte syndicale et transféministe !

Partis politiques – LR, RN et Reconquête en tête -, médias d’extrême droite, maisons d’édition, député·es et sénateur·ices, les attaques envers les personnes trans explosent de toutes parts ces derniers temps. Marguerite Stern et Dora Moutot publient leur livre Transmania aux éditions d’extrême-droite Magnus et dans le même temps la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio lance l’offensive anti-trans au Sénat en voulant interdire la transition des personnes mineures.

Les personnes trans et le transféminisme1 “dérangent”. Les réactionnaires prennent peur et s’organisent pour conserver leur idéal patriarcal d’une société fondée sur la famille nucléaire hétérosexuelle et des personnes exploitées et dominées. Ces dernières années, les attaques envers les mouvements LGBTQI+, et notamment envers les personnes trans, se sont multipliées : appels à la fin des subventions du planning familial, attaques de manifestations féministes et LGBTQI+, attaques de centres LGBTQI+, agressions physiques, campagnes de harcèlement envers les militant·es féministes et LGBTQI+, infiltrations d’associations trans par des médias d’extrême-droite, la liste est encore (trop) longue.

Les forces réactionnaires cherchent à diviser les opprimé·es en créant sans cesse de nouveaux boucs émissaires.

Face à leur haine, la solidarité est notre force.

Aujourd’hui, les personnes trans rencontrent de nombreuses difficultés pour accéder à l’emploi, subissent de nombreuses discriminations sur leur lieu de travail, sont contraintes de vivre de l’économie informelle en dehors du droit du travail, notamment les personnes transféminines et sans papiers. Selon une étude réalisée par l’IFOP et l’association l’Autre Cercle, 37% des personnes trans interrogées ont dit avoir subi une agression sur leur lieu de travail. La destruction des services publics, notamment de santé, entrave d’autant plus un accès aux soins déjà précaire. Les attaques envers l’école, portées par le gouvernement ou des organisations d’extrême-droite comme Parents Vigilants, génèrent un climat particulièrement hostile pour les élèves trans.

Ainsi, un grand nombre de personnes trans subissent de plein fouet les discriminations au travail et la précarité et l’ensemble du mouvement social, syndicats en particulier doivent se montrer solidaires des luttes transféministes et des personnes trans. En tant que syndicalistes, nous nous devons de défendre l’ensemble des travailleur·ses, et notamment les plus opprimé·es.

C’est pour toutes ces raisons que l’Union Syndicale Solidaires appelle l’ensemble de ses structures à se rapprocher des associations Trans et LGBTQI+ et à participer aux mobilisations prévues le 5 mai.

Solidaires se tient également à disposition des travailleur·ses trans pour les accompagner dans le respect de leurs droits. Si vous faites face à des discriminations sur votre lieu de travail, vous pouvez nous contacter via contact@solidaires.org et vous rapprocher de votre union locale ou section syndicale la plus proche de votre lieu de travail.

Plus largement, nous réclamons :

  • Le respect du prénom et des pronoms d’usage partout, dans les entreprises comme dans les administrations.
  • La possibilité de changement d’état civil libre et gratuit par simple déclaration devant un officier d’état civil en mairie, sans intervention des pouvoirs médicaux et judiciaires.
  • Une transition dépsychiatrisée, libre et gratuite.
  • Le remboursement à 100 % des frais médicaux de transition sans condition, y compris à l’étranger lorsqu’elles ne peuvent pas être réalisées en France.
  • L’accès à la PMA pour toutes les personnes trans.
  • La fin des mutilations, stérilisations, traitements hormonaux non consentis sur des personnes intersexes quel que soit leur âge.
  • Des moyens massifs pour les services publics afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions et à la contraception.
  • Une réelle formation des travailleurs·es de l’éducation, de la santé et des collectivités territoriales à l’accueil des personnes trans.
  • Des financements à la hauteur des besoins des associations trans et un respect des libertés associatives de plus en plus souvent attaquées.
  • Le droit d’asile automatique pour toutes les personnes LGBTQI+.


1 Le transféminisme, issue des luttes féministes et LGBTQI, défend l’émancipation des personnes trans. Il part de la situation des personnes trans pour lutter contre l’ensemble des systèmes d’oppression.

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(re)Penser notre syndicalisme En grève ! Luttes féministes

Retour sur une lutte syndicale : la grève féministe en Euskadi

Sur le s

Sur le site syndicalistes.org, une traduction d’un article des camarades basque tirant le bilan de leur grève féministe du 23 novembre dernier, avec des réflexion intéressantes sur comment ancrer la grève dans les lieux de travail : https://www.syndicalistes.org/ela-fait-le-bilan-de-la-greve-generale-feministe-du-30-novembre-2023

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Luttes féministes

Les 3 et 4 avril 2024, les journées Intersyndicales : le féminisme sur tous les fronts !

Depuis 1998, les journées Intersyndicales Femmes réunissent au mois de mars-avril entre 300 et 400 militant·es de la CGT, de la FSU et de l’Union Syndicale Solidaires. Ces deux journées de formation intersyndicale donnent la parole à des chercheuses, des associations, et des femmes concernées sur quatre thèmes relatifs aux droits des femmes. Elles permettent à l’ensemble des participantes de réfléchir, échanger et s’armer pour porter ces questions dans nos organisations syndicales respectives et au-delà. Elles mettent aussi en lumière la manière dont la domination patriarcale s’exerce sur nos vies entières et démontrent que les luttes pour l’égalité professionnelle comme celles contre les violences sexistes et sexuelles sont des enjeux profondément sociaux et syndicaux. Les journées Intersyndicales Femmes nous rappellent chaque année que rien n’est totalement acquis et que de nouveaux droits sont à conquérir.

Cette année l’intersyndicale poursuit ses réflexions les mercredi 3 et jeudi 4 avril 2024 à la salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin dans le 11e arrondissement de Paris.

La matinée du mercredi sera consacrée à la question du refus des normes esthétiques et des injonctions du paraitre, pour nous rappeler que l’intime est politique.
Après une journée de mobilisation du 8 mars qui a rassemblé des milliers de personnes et la nécessité de militer encore et toujours pour l’égalité et nos droits, nous poursuivrons la journée sur le thème de la construction de nos luttes féministes.
La journée se conclura avec un concert de la chanteuse Mathilde.
La matinée du jeudi sera consacrée aux métiers du soin et du lien, essentiels, et pourtant sous-évalués, sous-payés, et en nombre insuffisant. Ces métiers à prédominances féminines sont un enjeu pour l’égalité.
Enfin, nous conclurons les journées intersyndicales par une table ronde sur le thème « nouvelles technologies et l’intelligence artificielle : nouvelles, mais toujours sexistes ! ».

L’énergie et l’intelligence collective qui se dégagent de nos rencontres sont des leviers incontestables pour nos organisations syndicales et renforcent notre détermination pour mener les luttes féministes sur nos lieux de travail comme dans l’ensemble de la société.

Ci-dessous et en PJ, les actes des Journées Intersyndicales Femmes de 2023

Actes des Intersyndicales Femmes 2023

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Collectivités territoriales Commerce Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation Enseignement supérieur, recherche Grande distribution Luttes féministes

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 67

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Grève dans les magasins Auchan des Yvelines : « On a le blues, on veut du flouze »Ce 22 mars 2024, des débrayages ont été organisés dans plusieurs magasins Auchan des Yvelines à l’appel de l’intersyndicale. Les employés réclament des hausses des salaires.

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

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Luttes féministes Poste / Télécom

SUD PTT : signez la votation en ligne pour le congé et le confort menstruels à La Poste

La fédération Sud PTT considère qu’il est grand temps pour une grande entreprise comme La Poste de résoudre le sujet de la santé et de l’hygiène menstruelles au travail.

En effet, à la mesure de la diversité des métiers de l’entreprise, les postes et horaires de travail des femmes doivent être adaptés.
C‘est la mise en œuvre d’un congé menstruel, l‘utilisation plus fréquente du télé-travail lorsque cela est possible ou nécessaire, l‘aménagement et l‘équipement des sanitaires des femmes…

Une revendication de base dans l‘entreprise

Ajoutons une injonction de cacher son état, la peur d‘être stigmatisée avec la charge émotionnelle que cela induit, sachant que suivant une étude IFOP de 2021 pas moins de 48% des femmes souffrent de règles douloureuses. Nous avons donc été le seul syndicat à proposer dans le cadre de l’accord égalité professionnelle 2022 de La Poste, l’inclusion de mesures prenant en compte la santé et l’hygiène menstruelles des femmes au travail. Avec 52,8% des effectifs de la maison mère fin 2022, les postières sont en particulier majoritaires chez les employé-es et cadres. Il s‘agissait d‘aménager un congé hormonal et d‘équiper tous les sanitaires de distributeurs de protections hygiéniques, une pratique courante dans non nombre de pays, voire même dans des entreprises françaises.

Réagir face à l‘indifférence de la direction… et de l‘Etat

Nous avons essuyé un refus net de la direction de La Poste d‘aborder le sujet, avec un argument sur la „stigmatisation“ des femmes qui envisageraient de faire une pause dans leur travail. On a écrit au ministère de l‘économie, la réponse a été rapide : „ Sur les sujets que vous mettez en avant, les partenaires sociaux ont fait le choix de maintenir le dispositif actuel de prise en charge des situations de harcèlement et de ne pas retenir l‘idée d‘un congé menstruel.“
Nous avons donc décidé de nous en remettre à votre avis et lançons une votation à l‘attention des postier·es et de leur entourage pour peser dans les Négociations Annuelles Obligatoires de 2023. Un vrai sujet d‘égalité
dans la plus grande entreprise publique de France.
Marre de jouer la comédie quand on souffre, marre de prioriser le travail sur la santé, il est grand temps que le sentiment de honte change de camp.

Votation :

«Je soutiens la mise en place d’un congé menstruel à La Poste SA sous forme d’Autorisation Spéciale d’Absence, la pose de distributeurs de protections hygiéniques et de lavabos dans les sanitaires femmes. Tous les lieux de travail devront par ailleurs prévoir une salle de détente et des pauses adaptées aux besoins des personnes qui ont leurs règles.»

Pour voter, clique : ICI

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En grève ! Luttes féministes

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, faisons la grève féministe !

Faisons la grève au travail, la grève dans nos foyers (des tâches ménagères, des courses…), dans les écoles et les universités ! Interrompons toute activité productive et reproductive, formelle et informelle, rétribuée et gratuite. Participons partout aux actions et manifestations. Réapproprions-nous tous les espaces publics !

Dix raisons (et pas limitatives…) de faire la grève féministe le 8 mars :

  • Les inégalités salariales persistent et les inégalités au travail restent légions : temps partiels, congés parentaux essentiellement pris par les femmes, carrières moindres, métiers féminisés dévalorisés avec les salaires les plus bas…
  • Les inégalités à la retraite s’aggravent au fil des réformes régressives… et le gouvernement envisage de nouvelles réformes sur les droits familiaux et conjugaux ! Vers la fin des mesures compensatoires et les pensions de réversion ?
  • Pour le droit à choisir d’avoir un enfant ou pas : l’avortement est menacé de par le monde, et en dégradant les services publics, en publiant un décret contraignant pour les sages-femmes qui veulent pratiquer des IVG instrumentales, ce gouvernement limite de fait l’accès à l’IVG. Dans le même temps il nous parle de « réarmement démographique »… Au lieu de politique nataliste au relent vichyste, le gouvernement devrait prendre à bras le corps la question des inégalités femmes/hommes, et des manques de crèches !
  • Stop aux injonctions contradictoires sur les corps des femmes ! Trop couvertes ou pas assez, trop minces, grosses, grandes, etc., c’est le contrôle permanent !
  • Au quotidien, les femmes et minorités de genre subissent les violences sexistes et sexuelles en plus des violences économiques. Les doubles discours sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles continuent (cause nationale… et soutien d’agresseurs sexuels).
  • Les femmes sans papiers sont confrontées à la surexploitation et aux discriminations, épuisées par les conditions de travail dans lesquelles elles exercent leurs métiers et la loi immigration va considérablement aggraver leur situation.
  • Les femmes handicapées subissent d’autant plus toutes ces violences et inégalités.
  • Les femmes doivent souvent « souffrir » en silence… avec des traitements médicaux inadaptés et un vide sur la recherche médicale quant au genre.
  • Les discours de l’extrême droite et réactionnaires gagnent du terrain : discours de haine qui pointent les étrangers comme boucs émissaires des violences faites aux femmes, une petite musique sur le retour des femmes au foyer.
  • Des groupes réactionnaires stigmatisent toutes les tentatives d’éducation non sexiste et/ou à la sexualité, seule manière de combattre le patriarcat à la base !

Solidaires revendique !

  • Une augmentation immédiate des salaires privés et dans le public et la revalorisation dans tous les métiers féminisés : éducation, santé, soins, commerce, nettoyage, etc., des moyens et des sanctions réelles pour les entreprises et administrations qui ne réduisent pas ces inégalités !
  • Un partage du congé parental mais qui soit mieux rémunéré et d’une durée suffisante plutôt qu’un congé de naissance !
  • La suppression des dernières réformes des retraites, particulièrement régressives pour les femmes et un retour à la retraite à 60 ans et 37,5 annuités.
  • Le droit à disposer de nos corps et de faire des enfants ou pas !
  • La constitutionnalisation de l’avortement mais avec de vrais moyens pour y accéder et sans culpabilisation des personnes qui avortent.
  • Un vrai service public de la petite enfance et de prises en charge de la dépendance !
  • Le droit d’être libres de nos choix vestimentaires, de nos corps, à vivre nos identités de genre et nos sexualités
  • 3 milliards pour se donner les moyens d’une vraie lutte contre les harcèlements sexuels, les féminicides, et toutes les autres violences faites aux femmes au travail et partout !
  • L’abrogation de la loi immigration !
  • D’intégrer le prisme du genre, comme celui du handicap à toutes les politiques publiques.
  • De nouveaux droits : d’avoir des traitements et une recherche médicale propre aux femmes, des droits nouveaux en termes de congés hormonaux pour toutes les femmes.
  • Une éducation non sexiste et qui pointe les discriminations de toute nature !

POUR SOLIDAIRES, SEULE LA GRÈVE FÉMINISTE PEUT CONSTRUIRE ET AMPLIFIER LE RAPPORT DE FORCE INDISPENSABLE POUR CHANGER DE CAP !
POUR LE DROIT DES FEMMES ET L’ÉGALITÉ !

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