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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Tribune de soutien au Planning familial, publiée le 16 juin 2025, parue dans Le Monde

Aujourd’hui, le Planning familial pousse un cri d’alarme.

Fermetures d’antennes départementales du Planning familial, baisse des subventions, retraits d’agréments… la situation que vit le Planning familial est intenable. Il fait face à des coupes budgétaires sans précédent :

  • le conseil départemental de la Drôme a décidé de fermer sept (sur 12) centres de santé sexuelle dans le département et de réduire de 20% les subventions octroyées à l’association.
  • Le département du Loiret a décidé une baisse de 10 % de sa subvention au Planning familial, soit une perte de 47 000 euros, pouvant conduire à la suppression de 2 postes.
  • La présidente de la région Pays de la Loire a supprimé la totalité des subventions allouées. 

Fermer un Planning familial ou baisser ses subventions, c’est arrêter les actions auprès des personnes qui en ont le plus besoin.

Ce sont nos enfants, nos parents, nos ami.es, nos frères et sœurs, qui se retrouvent face à des portes fermées alors qu’ils et elles viennent chercher de l’écoute, du soutien et de l’information. 

Et pourtant le rôle du Planning familial, acteur de prévention, d’écoute, d’information et d’orientation est plus que nécessaire. Cela fait 70 ans que le Planning familial est sur le terrain et propose un accueil inconditionnel, anonyme et gratuit.
Avec plus de 2 000 militant·es, salarié·es et bénévoles et 82 associations départementales qui luttent chaque jour pour l’émancipation de toustes. Chaque année, ce sont près de  500 000 personnes qui sont concernées par les actions du Planning familial.

Les conséquences de ces coupes sont directes et concrètes :  les IST explosent, et les besoins d’accompagnement augmentent face à la libération de la parole sur les discriminations et les violences.. On coupe les moyens d’agir, mais les besoins, eux, augmentent.
Sans le Planning, c’est la santé qu’on sacrifie ! Sans le Planning, c’est le pouvoir d’agir et l’autonomie des personnes à choisir que l’on abandonne !

Ce qui se joue ici, ce n’est pas une simple question budgétaire, ni un événement isolé restreint à quelques territoires : ce sont des attaques politiques contre les droits  et la santé sexuelle et reproductive (DSSR). L’austérité économique annoncée s’accompagne de choix politiques, qui sont toujours en défaveur des associations et des services publics, et donc impactent en premier lieu les femmes, les personnes LGBTQIA+, les personnes migrantes, les jeunes et les plus précaires.

Réduire les financements du Planning familial, c’est s’attaquer à l’accès à la contraception, à l’avortement, à la prévention des IST, à l’éducation à la sexualité, à la prise en charge des personnes victimes de violences sexuelles.

C’est remettre en cause des droits acquis de haute lutte.

Ce constat s’inscrit dans un phénomène global de remise en cause des DSSR, exacerbé au niveau international. Ce cri d’alarme est d’autant plus important que la France ne fera pas exception face à ces attaques

Aux États-Unis, l’administration Trump met en place le Projet 2025, feuille de route autoritaire et conservatrice qui a pour objectif de démanteler la démocratie aux Etats-Unis et dans le monde. Ainsi, 2 tiers des politiques mises en place par Trump depuis le début de son mandat figurent dans ce Projet 2025 aux conséquences catastrophiques. Selon un rapport de l’IPPF (Fédération Internationale pour le Planning familial), les coupes budgétaires de l’administration Trump auront pour conséquences sur les 4 prochaines années : 3 844 décès maternels supplémentaires; 3,1 millions de grossesses non désirées supplémentaires ou encore 756 010 avortements non sécurisés supplémentaires.

Ces chiffres ne sont pas abstraits, ce sont des vies humaines. 

Les baisses de subvention en France sont la première étape d’une dégradation des droits humains. Alors que, pourtant, la France a connu de grandes avancées à travers l’inscription de l’IVG dans la Constitution ou encore la mise en place d’un programme dédié à l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, il est essentiel que la France continue d’être aux côtés des associations de terrain qui se mobilisent pour garantir à toutes et à tous un accès à ces droits en termes de santé.

Nous souhaitons que le Planning puisse continuer à se battre pour une société où chacun·e a le droit de disposer de son corps, de faire ses choix et d’être accompagné·e dignement.

Nos corps, nos choix, nos droits : ne touchez pas au Planning ! #JeSoutienslePlanning 

PERSONNALITÉS SIGNATAIRES

Jeanne Added
Armelle Andro
Ariane Ascaride
Penelope Bagieu
Christine Bard
Lauren Bastide
Chantal Birman
Daphné Burki
Laure Calamy
Léa Castor
Camille Chamoux
Johanna Cincinatis
Marie Coulangeon
Marie de Brauer
Caroline de Haas
Jennifer Decker
Rokhaya Diallo
Laura Domenge
Mahaut Drama
Lola Dubini
Judith Duportail
Sarah Durieux
Elvire Duvelle Charles
Annie Ernaux
Camille Etienne
Laura Felpin
Giulia Fois
Camille Froidevaux Mettterie
Julie Gayet
Alice Girard
Judith Godrèche
Pauline Harmange 
Clotilde Hesme
Axelle Jah Njiké
Emmanuelle Jose
Rose Lamy
Aude Le Pape
Blandine Lenoir
Marinette Lévy
Lio
Louisadonna
Germain Louvet
Violaine Lucas
Grace Ly
Anne-Cécile Mailfert
Enora Malagré
Laura Marin 
Anne Marvin
Corinne Masero
MCdansepourleclimat
AnnaMouglalis
Sandra Nkaké
Ovidie
Bibia Pavard
Pépite Sexiste
Elodie Poux
Esther Reporter
Eve Simonnet
Rosemary Standley
Tahnee
Camille Teste
Chloé Thibaud
Assa Traoré
Victoire Tuaillon
Mathilde Viot
Vulves assassines
Elsa Wolinski
Youlie Yamamoto

ASSOCIATIONS SIGNATAIRES

#NousToutes 
#StopFisha
ACT (Against Conversion Therpay)
Action Justice Climat 
AG féministe Gironde 
Alchimie Solidarité 
Alice Guy production
Amnesty international France
Association Nationale des Sages-Femmes Orthogenistes (ANSFO)
Association de lutte contre le sida et pour la santé sexuelle
Association des Familles Victimes du Saturnisme
Association Fransgenre
Association Nationale des Centres d’Interruption de grossesse et de Contraception (ANCIC)
Association Rdjeunes
Association Rouge Carmen / Salvetat
Association Transat
Atelier de recherche sur l’accueil Familial
Attac France 
Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail (AVFT)
Bad Boys
Barricade
Bas/Chiennes de garde
Base nature Vercors 
Bi’Cause
Biau Endret
CAC – Collectif des Asssociations Citoyennes
Cardona – La Manufabrik 
CEGIDD CHU NANTES
CFDT
CLCV – Association nationale de consommateurs et usagers
Collectif CIVG 20 Tenon
Collages Féministes Bordeaux 
Collectif “Aux arbres, Citoyennes !”
Collectif Contraception (Liège)
Collectif Georgette Sand
Collectif Intersexe Activiste-OII France
Collectives
Corp’osteo 
CRID –  Centre de recherche et d’information pour le développement
Empow’her
Épicène
Equipop
European Alternatives
Expose 
FAGE – Fédération des Associations Générales Etudiantes
Fédération des centres sociaux 64
Fédération IDF du MFPF
Fédération Nationale Solidarité Femme (FNSF)
FEMEN – France 
Féministes contre le cyberharcèlement
Féministes Révolutionnaires Paris
Fiertés Colorées
FNCIDFF
Fondation des femmes 
FOV – Les Femmes Ont de la Voix ! 
Frondaisons 
FSU
Genre et altermondialisme
Gisti
Greenpeace
Groupe structurant femmes réseau salariat
Idees aux grammes
Institut du Genre en Géopolitique 
L’API VERT
L’Offensive
La CGT
La Confédération Syndicale des Familles 
La Fabrique des Centres de Santé
La Fabrique des Soignants
La Mèche
La Petite
LDH (Ligue des droits de l’Homme)
Le Mouvement 
Les Béguines
Les Jeunes Européens – France
Les Klamydia’s
Les marmit(h)eureuses
Les Unes et les Autres
Les-Tilleuls.coop
Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie (LFID)
Mad Faith & TheMany
Maison des Femmes de Martinique 
makesense
Mouvman FH Réunion 
My Voice My Choice 
Nous Toustes
Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique 
Observatoire Féministe des Violences Médicales
On est prêt 
Organisation de Solidarité Trans (OST)
Osteo pour tous
OUTrans
Oxfam
OXO asbl
Parents et Féministes
Pépite Sexiste 
Piloti pour se construire
Pour une Meuf
Printemps écologique 
Pruvot / Alternatives Européennes
Quartier Généreux
Queer’Amann
Recyclage Écologie Éthique Véganisme 
REIVOC, réseau IVG Occitanie
Sidaction
SNICS FSU 
SNUASFP FSU 
Société Francophone de Pratique en Géographie de la Santé 
Solidarité Sida
SUD Education 
Stop aux violences sexuelles
Syndicat National des Arts Vivants – SYNAVI –
TANNEAU QuB (Queers uni.e.s de Bretagne) 
Toutes des Femmes
Une Caméra à soi
UNEF le syndicat étudiant
Union Syndicale Solidaires 
Victoires Populaires
Vie féminine 
VoxPublic
WOL STUDIO

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Du 10 au 20 juin à Paris Décolonisons ! toutes et tous

 Chaque soir, des débats+ des films+ des lectures+ des performances musicales
MARDI 10 juin .
19h Soirée officielle et festive de lancement
Quartiers, discriminations, violences policières 
Carte blanche au Collectif On a slamé sur la Lune
Carte blanche à Assa Traoré
Carte blanche à Solène Brun (sociologue)pour « La Domination blanche »  Avec :Jean-Baptiste Eyraud (Droit au Logement)Maud Wyler (actrice) Fatima Benomar (Coudes à Coudes) Naima Chalbi (formatrice en prison) Mohamed Benussi Thioume (Unef) Francine Nyambeck-Mebenga (sociologue) Harold George (quartier Bourgogne, Tourcoing) 
Set musical d’Abderrahmane Halit
Poésies palestiniennes Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli 
Lieu :Dorothy bar, 85 bis rue Ménilmontant, 20ème arr., Paris (M2, M3, M11)
 
Vendredi 13 juin .
19h Soirée Horreurs coloniales, tortures, camps,traumas, dénis 
Set musical d’Abderrahmane Halit Avec :Tassadit Yacine (anthropologue) Stanislas Hutin (ex appelé de l’armée française )Malek Kellou (réalisateur) Dalila Ahmedi (avocate, procès de Djamila Boupacha) Florence Beaugé (autrice de Algérie, une guerre sans gloire) Christian de Montlibert (sociologue) Véronique Nahum-Grappe (anthropologue) Lorraine Questiaux (avocate), Patrick Bruneteaux (sociologue) Mokrane Bouzeghoub (témoin des tortures) 
Projection de Mon Algérie à moi… de Stanislas Hutin
Projection de À Mansourah, tu nous as séparé de Dorothée Myriam Kellou
Lectures de Jean Amrouche, Mohammed Dib, Jean Sénac, Anna Gréki, Kateb Yacine par Hervé Sanson Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli 
Lieu :Volumes, 78 rue Compans, 19ème arrondissement, Paris(Métro Salle des Fêtes) 
 
Samedi 14 juin .
19h Soirée Fanon, guerrier silex 
Set musical d’Abderrahmane Halit 
Projection du film Fanon de Cheikh Djemaï Avec :Mireille Fanon (présidente de la Fondation Frantz Fanon) Omar Alsoumi (porte-parole d’Urgence Palestine) Tassadit Yacine (anthropologue, directrice de la Revue d’Études Berbères) Lisell Quiroz (professeure d’études latino-américaine, coautrice de Pensées décoloniales) Aïssata Sy Ba (Ligue Panafricaine-Umoja) Arnaud Kaba (anthropologue) Yasmine Jebril (étudiante franco-palestine, Paris 1) 
Lectures de Fanon et Césaire par Nafa Mouallek 
Lieu :AGECA, 177 rue de Charonne, 11ème arrondissement, Paris 
 
Lundi 16 juin .
19h Soirée Palestine massacrée et résistante 
Set musical d’Abderrahmane Halit Avec :Annie Ernaux (écrivaine), Frédéric Lordon (philosophe) Salah Hamouri (Urgence Palestine), Gérard Mordillat (écrivain) Omar Slaouti (militant antiraciste) Claire Touzard (écrivaine, Artistes pour la Palestine) Karim Kattan (écrivain palestinien), Tassadit Yacine (anthropologue) Monique Selim (anthropologue) Giovanna Cifoletti (directrice d’études EHESS) 
Projection du film Bye Bye Tibériade de Lina Soualem 
Poésies palestiniennes
Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État  (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli 
Lieu :CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2, M6, M9) 
 
Mardi 17 juin .
19h Soirée Kanaky contre le colonialisme 
Set musical d’Abderrahmane Halit 
Discussion avec : Didier Daeninckx (écrivain) Benoit Trépied (anthropologue) Mina Kherfi (USTKE), Mehdi Lallaoui (réalisateur) 
Projection de Kanaky, Nouvelle Calédonie, la métamorphose du caillou de Mehdi Lallaoui  
Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli 
Lieu :CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2)  
 
Mercredi 18 juin . 19hSoirée Restitutions / Réparations Carte blanche au Collectif On a slamé sur la Lune Avec :Éric Fassin (sociologue), Saskia Cousin (sociologue)Fatou Ndiaye (Alter-Natives)Kolawolé Daniel Abidjo (université Cergy)Agathe Diabou Copie (IEP Toulouse)Emmanuelle Cadet (Alter-Natives)Sandrine Dossou (guide conférencière et gestionnaire du patrimoine)Nora Philippe (EuroDoc) Projection de Restituer ? L’Afrique en quête de ses chefs-d’œuvre de Nora Philippe Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli Lieu : CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2)  
 
Jeudi 19 juin .
19hSoirée Guerre des mémoires puis Du racisme environnemental à l’écologie décoloniale 
Set musical d’Abderrahmane Halit Guerres des mémoires franco-françaises avec Benjamin Stora (historien) et Tassadit Yacine (anthropologue) 
Projection du Court-Métrage Ennemis intérieurs de Selim Azzari
Projection du court-métrage Aïssa de Clément Trehin-Lalanne 
Racisme écologique introduction par Ritchy Thibault Marin Léna (Survival International), Bénédicte Monville 
Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli
 Lieu : CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2)  
 
Vendredi 20 juin . 19h
Soirée de clôture “Résistances “ 
Carte Blanche à Rokhaya Diallo
Carte Blanche à Fatima Ouassak
Carte Blanche à Samia El Khalfaoui
Carte Blanche à Olivier Le Cour Grandmaison 
Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) 
Projection du film Un long été brulant en Palestine, de la réalisatrice palestinienne Norma Marcos, puis discussion en sa présence Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli
Lieu : Volumes, 78 rue Compans, 19ème arrondissement, Paris(Métro Salle des Fêtes)  
Nous soutenir  
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(re)Penser notre syndicalisme Actu Solidaires 78 Luttes contre la Lgtbqia+ - phobie Luttes contre les discriminations Luttes féministes

Vendredi 21 mars : atelier d’autodéfense féministe – Soirée jeu à Limay

Une soirée jeu – Moi, c’est madame ! – organisée par l’Union syndicale Solidaires 78 le vendredi 21 mars à partir de 19 h à la librairie La Nouvelle Réserve à Limay, suivie d’un apéro partagé (chacun·e apporte de quoi manger et boire)

Entrée libre et gratuite

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antifascisme Luttes contre la Lgtbqia+ - phobie Luttes féministes

Communiqué de presse 9 mars 2025 : pas de fascistes dans nos manifestations !

Le 8 mars a été une grande réussite de par le nombre et la diversité des participant·es sur l’ensemble du territoire.

Cependant à Paris, nous avons à dénoncer les tentatives d’intrusion du collectif identitaire d’extrême droite Nemesis qui instrumentalise les droits des femmes à des fins racistes.

Heureusement de nombreux-euses manifestant·es et leurs slogans antifascistes et antiracistes les ont empêchés de rejoindre la manifestation. La préfecture de Paris était prévenue que ce collectif n’était aucunement accepté et antinomique des valeurs de cette manifestation.

Nous dénonçons l’attitude des forces de l’ordre qui ont chargé de manière violente à plusieurs reprises le service de protection des manifestant·es.

Plusieurs militant·es ont été extirpé·es sans ménagements de cette ligne de protection suite à ces charges, dont un camarade de Solidaires. Après une nuit en garde à vue notre camarade est sorti sans aucune poursuite. D’autres sont encore à cette heure-ci en garde à vue.

Solidaires condamne ces procédés violents et choquants envers le service de protection d’une manifestation. Nous remercions les camarades qui y ont participé. Sans eux et elles, ce sont les dizaines de milliers de manifestant·es qui auraient été chargées.
Nous condamnons aussi le fait que la préfecture a encore une fois décidé de protéger et accompagner un groupuscule d’extrême droite dans une manifestation féministe plutôt que de leur en interdire l’accès.

SIAMO TUTTE ANTIFASCISTE !

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Lutte contre les fresques sexistes et la culture carabine

Lucie et Isabelle reviennent sur la lutte qu’elles ont mené sur leur lieu de travail contre les fresques sexistes, la culture carabine et la culture du viol.
Elles expliquent aussi comment une victoire locale a pu permettre d’obtenir une jurisprudence qui a servi à d’autres collègues dans d’autres établissements de santé, puis d’obtenir une instruction ministériel pour le retrait des fresques sexistes/pornographiques de tous les établissements de santé. (https://cme.aphp.fr/si…)

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Féminicides des séniores : l’horreur continue

Publié le 4 mars 2025 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Pour le 8 mars, tract Unirs sur les féminicides et tract des 9 organisations de retraité·e·s

Féminicides des séniores : l’horreur continue

Sur 136 féminicides en 2023, 16 victimes avaient plus de 60 ans. En 2024, c’est encore pire : sur plus de 130 féminicides, 32 victimes avaient plus de 60 ans, soit près de 25% (et 14, plus de 75 ans, invisibles dans les statistiques, qui s’arrêtent à cet âge). Laissée agonisante, abattue par une arme à feu (le plus fréquent), étranglée, asphyxiée, battue à mort, poignardée, électrocutée, égorgée, brûlée dans l’incendie volontaire de l’appartement conjugal … Voilà pour les modalités. En 15 ans, de 2008 à 2023, 340 femmes de plus de 70 ans ont été tuées par leur compagnon de vie.

QUI EN PARLE ?

Si les études, rapports, statistiques et autres communications gouvernementales sur la question des violences sexistes se multiplient, les uns et les autres ne semblent pas avoir grand effet sur les partenaires de couples violents. Le nombre de féminicides ne diminue pas, quel que soit l’âge des coupables ou des victimes.

La férocité des actes commis par d’autres n’a pas d’effet sur les hommes âgés violents et ne les fait pas renoncer à leur crime. Pas de procès retentissant, d’investigation spectaculaire, d’émissions choc sur les principales chaînes d’information aux heures de grande écoute … C’est sûrement que ce n’est pas si grave !

LA HONTE, ICI, N’A TOUJOURS PAS CHANGÉ DE CAMP !

Les féminicides qui concernent les femmes âgées n’intéressent guère les médias, et ne suscitent donc pas de débats d’opinion. Pourtant, à l’heure où un débat sur la fin de vie doit avoir lieu, il serait pertinent d’évoquer le problème de ces maris, « épuisés » par l’aide qu’ils doivent apporter à leur épouse dépendante (alors qu’ils avaient l’habitude d’être servis par elle depuis toujours), qui les achèvent, littéralement.

En 2022, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, plus de 50% des femmes de 70 ans victimes de féminicides ont été tuées en fonction de leur maladie, de leur vieillesse, ou de celle de leur auteur.

Où est l’empathie qui devrait présider aux relations d’un couple lorsque la femme est malade ou dépendante ? Dans le cas inverse, on n’entend guère que des femmes, rompues de fatigue par des soins incessants à leur conjoint, s’en débarrassent en les laissant agoniser ou en les abattant.

Contrairement aux plus jeunes femmes, plus fréquemment sensibilisées dès leur plus jeune âge aux questions du sexisme, les femmes de plus de 70 ans aujourd’hui ont été conditionnées : obéissance au mari, omerta, soumission. Toute une ambiance qui incite à ne pas se plaindre, ni avoir recours à la justice, car ce sera sur elle que reposera la honte, pour les coups reçus – pas sur le conjoint qui les inflige. De plus, la justice est très lente, et l’âge des victimes et des coupables comporte le risque de voir les affaires classées sans suite. Le meurtre est alors assimilé à une euthanasie ou à un suicide altruiste.

Féminicides et violences sexuelles sont fondamentalement une question de santé publique. Pourtant, aucune campagne de prévention sérieuse n’est mise en place pour mettre en garde de potentiels conjoints violents, informer les potentielles victimes sur leurs droits, et l’accueil dont elles devraient pouvoir bénéficier dans les services hospitaliers ou judiciaires.

Pourtant, on a su faire, il y a de nombreuses années, des campagnes contre l’alcoolisme ou la tabagie – mais là, beaucoup d’hommes risquent d’être les victimes de ces addictions, cela explique peut-être que les violences sexuelles, dont les femmes sont majoritairement les cibles, intéressent moins les responsables politiques.

Qui plus est, en 2024, le budget de la mission « égalité hommes-femmes » a été amputé de 10% – on n’ose imaginer ce qui en adviendra au budget 2025, avec les économies programmées dans la fonction publique. En outre, les engagements pris en 2019, à la suite du Grenelle des violences sexuelles, sur la création de 100 centres de psychotroma pour prendre en charge les femmes en danger, avant le dépôt de plainte, n’ont pas été tenus : début 2024, seuls 15 centres ont été ouverts. La grande cause du Président Macron – comme tout le reste, d’ailleurs – a fait pschitt !

Pourtant, les féminicides qui touchent les femmes âgées ne sont pas différents, sur le fonds, des autres féminicides : il s’agit du droit de tuer qu’estime avoir le conjoint sur son épouse. Contrairement à la manière dont sont parfois présentés ces crimes, il ne s’agit pas d’un drame de la vieillesse – qui en l’occurrence consiste à devenir dépendant, ou malade. Ce n’est pas parce qu’on est vieux qu’on a le droit de tuer sa femme. Cela montre toutefois qu’un homme qui vieillit n’est pas moins dangereux, et qu’il est urgent d’alerter les familles qui ont connaissance de violence dans le couple chez leurs parents, d’être attentifs, car l’épouse dépendante est à la merci de son bourreau.

COMMENT PROTÉGER LES FEMMES ÂGÉES EN DANGER de FÉMINICIDE ?

Il faut faciliter le dépôt de plainte dans les commissariats ou les gendarmeries, afin que les victimes ne renoncent pas à se protéger. Les policier·e·s doivent être formé·e·s systématiquement à ces cas spécifiques, où la victime a honte de parler et culpabilise. Porter plainte ne suffit pas toujours à protéger les femmes : il faut que les services compétents s’assurent que les conjoints violents respectent bien les mesures prises à leur encontre.

Il faut simplifier les procédures de justice, et réduire le délai entre la plainte et le jugement.

Il faut mettre en place des campagnes de prévention, par voie de presse, d’affichage, de médias ou réseaux sociaux sur les violences conjugales. Publier des messages qui montrent bien les responsabilités des uns et des autres, et qui nomment clairement ce que sont les violences sexuelles : des crimes. Il faut assurer que les criminels seront poursuivis et punis, et qu’aucun homme n’a droit de vie et de mort sur sa compagne – cela ne semble toujours pas bien clair pour certains ! Protéger après coup ne suffit pas.

Il est impératif d’éloigner immédiatement le conjoint violent (à ses frais) du domicile conjugal. Dans le même temps, il faut imposer aux conjoints violents la participation à des stages de sensibilisation sur les conséquences de leurs actes sur leur épouse et leur famille.

Il faut proposer des solutions d’hébergement adaptées à l’âge de la victime, lorsque son état de santé nécessite une prise en charge de la perte de dépendance – et pas à ses seuls dépens.

Plus sordide encore : il faut exiger que le « nettoyage de la scène de crime » ne soit plus à la charge des familles (comme c’est encore le cas régulièrement), mais soit fait par des services spécialisés.

Responsables politiques, élu·e·s, juges, policiers : qu’attendez-vous ?

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En grève ! Luttes féministes Vidéo

Solidaires : Grèves des femmes, grèves féministes, d’hier et d’aujourd’hui : le replay de l’émission Le Mégaphone

Broadcasted live on Twitch — Watch live at https://www.twitch.tv/syndicatsolidaires

Sur les musiques d’attente :

La lega, Le pieu, Penn Sardin chantées pas la chorale “Nos Lèvres Révoltées” (sur youtube : https://wwwyoutube.com/@noslevrerevoltees9874 )

0:10:19 : début du plateau

Pour retrouvez les sources citées par Anouk :

Pour les formations cité dans le twitch :

  • https://assises-sante-travail.ouvaton.org/
  • https://solidaires.org/se-former/catalogue-des-formations/assises-de-la-sante-et-de-la-securite-des-travailleurseuses-2025/

Pour les droits des salarié-es :

  • https://solidaires.org/connaitre-ses-droits/fiche-droits/fiche-n-7-le-droit-de-greve/
  • Notre bulletin Solidaires et Egales : https://solidaires.org/sinformer-et-agir/les-journaux-et-bulletins/solidaires-et-egales/

Les fiches outils dont parle Violette :

https://solidairesparis.org/fiches-outils

Sur les sources sur l’emploi des femmes

https://travail-emploi.gouv.fr/resultats-2024-de-lindex-egalite-professionnelle-et-de-la-representation-equilibree

https://solidaires.org/connaitre-ses-droits/solidaires-fp/les-tracts-et-publications/legalite-reelle-entre-les-femmes-et-les-hommes-cest-pour-quand-8-mars-toutes-en-greve/

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(re)Penser notre syndicalisme En grève ! Luttes féministes

L’égalité réelle entre les femmes et les hommes, c’est pour quand ? 8 mars, toutes en grève !

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, faisons la grève féministe !
Faisons la grève au travail :
beaucoup de métiers du soin, du lien, du commerce, du nettoyage, de la culture sont majoritairement féminisés et travaillent le samedi !
Faisons la grève dans nos foyers (
des tâches ménagères, des courses, de la consommation…): parce que sans les femmes et leur travail “reproductif” (qui permet aux siens de reprendre des forces, de s’éduquer, de gagner leur vie dans un travail dit productif) tout s’arrête!
Interrompons toute activité productive et reproductive, formelle et informelle, rétribuée et gratuite. Participons activement partout aux actions et manifestations.
Réapproprions-nous tous les espaces publics !

Dix raisons (et pas limitatives…) de faire la grève féministe le 8 mars :

  • Les inégalités salariales persistent et les inégalités au travail restent légions : temps partiels, congés parentaux essentiellement pris par les femmes, carrières moindres, métiers féminisés dévalorisés avec les salaires les plus bas…et ce n’est pas l’Index égalité qui peut changer les choses !
  • Les inégalités à la retraite s’aggravent au fil des réformes régressives… la retraite à 64 ans pénalise particulièrement les femmes.Le gouvernement veut maintenant “négocier” sur les droits familiaux et conjugaux, rappelons qu’il a déjà envisagé de mettre fin aux mesures compensatoires et aux pensions de réversion en 2023 !
  • Les discours de l’extrême droite, réactionnaires et des conservateurs gagnent du terrain : discours de haine qui pointent les étrangers comme boucs émissaires des violences faites aux femmes, retour des femmes au foyer, multiplications des attaques LGBTQI+phobes. Partout dans le monde quand l’extrême droite accède au pouvoir les femmes, les minorités de genre, les migrant·es en sont les premières cibles, à l’image de Trump aux Etats-Unis, ou de Méloni en Italie… .
  • Pour l’éducation, pour les enfants, l’Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle pour toutes et tous maintenant ! Des groupes réactionnaires stigmatisent toutes les tentatives d’éducation non sexiste et/ou à la sexualité, seule manière de combattre le patriarcat à la base
  • Pour le droit de choisir d’avoir un enfant ou pas : l’avortement est menacé de par le monde. En France l’inscription dans la constitution de l’IVG ne doit pas masquer les obstacles liés au manque de moyens du service public de la santé pour recourir à l’IVG. Et dans le même temps Macron continue de nous parler de « réarmement démographique »… Au lieu de politique nataliste au relent vichyste, le gouvernement devrait prendre à bras le corps la question des inégalités femmes/hommes, et des manques de crèches !
  • Stop aux injonctions contradictoires sur les corps des femmes ! Trop couvertes ou pas assez, trop minces, grosses, grandes, etc., c’est le contrôle permanent !
  • Au quotidien, les femmes et minorités de genre subissent les violences sexistes et sexuelles en plus des violences économiques. Nous continuons à compter nos mortes car il n’y a aucune volonté politique de lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Le procès des 51 violeurs de Gisèle Pélicot a rappelé que les violeurs sont des hommes “ordinaires”, et que la culture du viol persiste dans les différentes strates de la société. La nomination de Darmanin mis en cause pour des violences sexistes et sexuelles comme garde des sceaux est une véritable provocation…
  • Malgré la ratification par la France de la convention 190 de l’OIT sur la violence et le harcèlement au travail, il n’y a toujours pas de droits supplémentaires accordés aux femmes victimes de violences
  • Les femmes sans papiers sont confrontées à la surexploitation et aux discriminations, épuisées par les conditions de travail dans lesquelles elles exercent leurs métiers et la loi immigration et la circulaire Retailleau ont considérablement aggravé leur situation.
  • Les femmes handicapées subissent d’autant plus toutes ces violences et inégalités.
  • En solidarité avec toutes celles qui encore aujourd’hui dans le monde sont emmurées, exécutées, qui font face à des bombardements massifs, au génocide, à l’exode, sont victimes de viols de guerre, peinent à nourrir leur famille et elles-mêmes, de toutes celles qui se défendent farouchement pour recouvrer ou obtenir leur liberté et leurs droits, qui sont confrontées aux conflits armés, aux régimes fascisants, réactionnaires, théocratiques et colonialistes.

Solidaires revendique !

  • Une augmentation immédiate des salaires privés et dans le public et particulièrement la revalorisation dans tous les métiers féminisés : éducation, santé, soins, commerce, nettoyage, etc., des moyens et des sanctions réelles pour les entreprises et administrations qui ne réduisent pas ces inégalités !
  • Un partage du congé parental mais qui soit mieux rémunéré et d’une durée suffisante plutôt qu’un congé de naissance !
  • La suppression des dernières réformes des retraites, particulièrement régressives pour les femmes et un retour à la retraite à 60 ans et 37,5 annuités.
  • Le droit à disposer de nos corps et de faire des enfants ou pas !
  • de vrais moyens pour accéder à l’IVG sur l’ensemble du territoire et sans culpabilisation des personnes qui avortent.
  • Un vrai service public de la petite enfance et de prises en charge de la dépendance !
  • Le droit d’être libres de nos choix vestimentaires, de nos corps, à vivre nos identités de genre et nos sexualités
  • 3 milliards pour se donner les moyens d’une vraie lutte contre les harcèlements sexuels, les féminicides, et toutes les autres violences faites aux femmes au travail et partout et la mise en place d’une loi-cadre intégrale !
  • L’abrogation de la loi immigration et de la circulaire Retailleau !
  • D’intégrer le prisme du genre, comme celui du handicap à toutes les politiques publiques.
  • De nouveaux droits : d’avoir des traitements et une recherche médicale propre aux femmes, des droits nouveaux en termes de congés hormonaux.
  • Une éducation non sexiste et qui pointe les discriminations de toute nature !

Pour Solidaires, seule la grève féministe peut construire et amplifier le rapport de force indispensable pour changer de cap ! Pour le droit des femmes et l’égalité !

l’indemnisation du congé maladie, c’est toujours non.

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Luttes féministes

Vendredi 7 mars – Soirée-débat avec le film « Mme HOFFMANN » aux Mureaux

  • Vendredi 7 mars de 20h00 à 23h00
  • Où ? Cinéma Frédéric DARD 56, Boulevard Victor Hugo 78130 Les Mureaux

Depuis plusieurs année Attac 78 Nord et Solidaires 78 se retrouvent pour un ciné-débat autour du 8 mars au cinéma des Mureaux.

8 Mars : La journée internationale pour les droits des femmes ne peut durer qu’un seul jour. 

Attac 78N et Solidaires78 vous invitent le vendredi 7 Mars à une soirée-débat au cinéma Frédéric Dard des Mureaux  autour du film « Mme Hofmann » :  un beau portrait de femme qui parle à toutes et tous .

Depuis quarante ans, Sylvie Hofmann est cadre infirmière à l’hôpital Nord de Marseille. Elle partage sa vie entre ses patients et les siens. 

Passionnée par son métier, elle sait néanmoins que l’heure de la retraite est proche : elle doit se réinventer.

Documentariste confirmé (Adolescentes, Petite Fille…), Sébastien Lifshitz a su construire une œuvre où le voyeurisme est soigneusement évité. Sa caméra s’oublie derrière les personnes qu’il filme et pour lesquelles il garde beaucoup de tendresse, qui en ces temps, peut faire du bien.

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Éducation Luttes féministes

Communiqué du Collectif Grève Féministe : “Pour les enfants, pour l’éducation, l’Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle pour toutes et tous maintenant !”

Nous dénonçons fermement les attaques portées contre le projet de programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS). En novembre 2024, trois jours après la une du JDD titrant que “l’éducation sexuelle” à l’école pouvait être un danger pour les enfants, l’ex-ministre délégué à la réussite scolaire et à l’enseignement professionnel avait relayé les propos mensongers et grossiers et les fake news des associations réactionnaires de parents qui y sont farouchement opposées. Des propos tout droit sortis de la manif pour tous qui n’ont pas leur place au Parlement.

On se souvient de sénateurs demandant le retrait de manuels de SVT en 2011, de la naissance de la manif pour tous et de ses mobilisations lesbophobes et homophobes  en 2012.

On se souvient de la campagne lancée par les mêmes pour le retrait des ABCD de l’égalité, des mobilisations contre la PMA pour tout-es, contre l’inscription de l’IVG dans la Constitution, la propagation permanente de campagnes LGBTphobes et le relais d’une transphobie décomplexée s’affichant partout notamment sur les plateaux de Bolloré.

Dans un contexte grave de montée des idées d’extrême droite et de leurs franges réactionnaires, de telles attaques doivent être combattues. Rappelons que selon le dernier rapport du HCE (Haut conseil à l’égalité) le sexisme ne recule pas en France, au contraire. Non seulement, le phénomène n’a pas diminué mais il progresse chez les jeunes adultes, véhiculé par les réseaux sociaux.

Le projet de programme EVARS est dans la continuité des lois votées pour l’éducation à la sexualité à l’école, il participe au travail qui doit être celui de l’école : éduquer ,  répondre aux interrogations des élèves,  faciliter leur construction mais aussi  prévenir les violences sexuelles. L’EVARS toute entière aide à déconstruire les stéréotypes, à comprendre les inégalités, à comprendre l’injustice des dominations qui s’exercent  par les hommes sur les femmes, à prendre conscience de son corps et de son intimité et à respecter l’autre et soi-même. Elle est une composante majeure de l’éducation à l’égalité femmes hommes à l’école.

Dès Janvier 2025, ce programme doit être adopté et se mettre en place en complément de l’application effective des 3 séances annuelles obligatoires énoncées par la loi de 2001 (actuellement seulement 15% des élèves en bénéficient  pendant leur scolarité).

Les établissements scolaires et les associations doivent bénéficier de moyens, les personnels de l’éducation nationale et les intervenant-es doivent pouvoir accéder à  des formations solides et être protégé-es  face aux réactionnaires d’où qu’iels viennent.

Amicale du Nid, Assemblée des Femmes, Association Française des Centres de Consultations Conjugales, Association Nationale des Etudes Féministes, ATTAC France, APRES , CGT, Chiennes de garde, Citoyenneté Possible , CNT-SO Education/Recherche, Collectif enfantiste, Collectif National pour les Droits des Femmes , Commission Féminisme des Écologistes, Elu-es Contre les Violences faites aux Femmes, Ensemble !, Ensemble contre le sexisme, FAGE, FEMEN , Femmes Egalité, Femmes, Solidaires , Fondation Copernic, FSU, Gauche Ecosocialiste , Genre et Altermondialisme, Héro·ïnes 95, La cause des femmes, La France insoumise, Las Rojas Paris , Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Maison des femmes des Côtes d’Armor, Marche Mondiale des Femmes France , Mouvement jeunes communistes de France , Organisation de Solidarité Trans (OST), Osez le Féminisme , Parents & Féministes, Parti Communiste Français, Parti de Gauche , Parti socialiste, PEPS, Place Publique 13, Planning familial , Planning Familial 94, Réseau féministe « Ruptures », SNPES-PJJ-FSU, SUD éducation, Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France, UNEF, Union communiste libertaire, Union des Étudiantes et Étudiants Communistes, Union des femmes Socialistes (SKB), Union syndicale Solidaires , VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), Women Without Violence (WWVIF)

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