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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Automobile En grève ! Industrie Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Etats-Unis – Environ 13 000 travailleurs restent les bras croisés dans un moment historique pour le syndicalisme dans le pays

Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes : États-Unis – Les travailleurs des trois plus grands constructeurs automobiles se mettent en grève aux États-Unis

Environ 13 000 travailleurs restent les bras croisés dans un moment historique pour le syndicalisme dans le pays

17 septembre 2023

Depuis vendredi (15), la mobilisation organisée par les salariés de l’UAW (United Auto Workers), de GM, Ford et Stellantis a renforcé la récente vague de grèves, qui est déjà la plus importante depuis 50 ans.

Unis pour défendre les droits et de meilleurs salaires, c’est la première fois, en 88 ans d’histoire de l’entité qui représente les travailleurs des usines automobiles, qu’une grève frappe simultanément les trois principaux constructeurs automobiles du pays. Ensemble, ils fabriquent plus de la moitié des 15 millions de véhicules vendus chaque année.

Aujourd’hui, près de 13 000 travailleurs sont au chômage et ils devront cesser de fabriquer 24 000 voitures par semaine. Cependant, il est prévu que la mobilisation s’amplifie dans les prochains jours et touche les 150 000 travailleurs des maquiladoras, pour se transformer en grève générale dans le secteur.

Les travailleurs de l’automobile exigent une augmentation de 46% et que les augmentations correspondent à celles des dirigeants des entreprises. À ce jour, Ford et GM ont proposé une augmentation de 20 % sur la durée du contrat, et Stellantis a proposé une augmentation de 17,5 %.

Il y a également un appel au retour des plans traditionnels de pension et de soins de santé pour tous les membres de l’UAW.

La vague de grèves doit maintenir sa force et encourager de nouvelles mobilisations. En 2022 également, le nombre de travailleurs impliqués dans des grèves a augmenté de 50 % par rapport à 2021.

Avec les conséquences de la pandémie et la dégradation de la qualité de vie et des conditions de travail qui en a résulté, les inégalités se sont accrues et, avec elles, la colère des classes.

Le bénéfice obtenu dans les premiers mois de l’année par les trois grands constructeurs automobiles en grève s’est élevé à 21 milliards de dollars, ce qui met fin à toute justification du manque de ressources pour faire face aux droits réclamés.

Le Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes exprime son soutien aux grévistes, qui sont actuellement en négociations collectives.

Le Réseau propose partout où c’est possible organiserons réaliser des actes de soutien depuis leurs emplacements, dans une manifestation internationaliste de solidarité.

Il est nécessaire de mettre fin aux conditions salariales à la baisse, dans cette lutte pour la dignité et contre le retrait des droits et des acquis historiques.

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Actu Solidaires 78 Automobile En grève ! Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

SUD STELLANTIS Poissy : vive la grève de nos frères de l’automobile aux USA ! Ils nous montrent l’exemple !

Depuis une semaine, le syndicat unique de l’automobile UAW a lancé une grève chez les trois plus gros constructeurs automobiles des Etats Unis : Stellantis, GM et Ford.


Il y a quelques semaines, 97 % des 146 000 travailleurs avaient voté pour la grève ce qui est révélateur du mécontentement et de la volonté des travailleurs de ne plus se laisser faire et de
réagir collectivement.
Cela faisait 40 ans qu’il n’y avait eu de grèves de cette ampleur et c’est la 1 ère fois qu’elle touche les trois constructeurs simultanément.


Pour l’instant, le syndicat UAW a choisi de n’appeler à la grève que les salariés de trois usines.
Une e chaque constructeur. Cela concerne 12 700 travailleurs sur les 146 000 des 3 groupes.
Même si à Stellantis, la prime d’intéressement a été de 14 000 $, le syndicat UAW revendique des hausses de salaire pour rattraper le retard accumulé :
➢ Augmentation des salaires de 46 % sur 4 ans
➢ Allocation mensuelle pour compenser les hausses de prix
➢ Réduction du temps de travail et augmentation des jours de congés
➢ Egalité des droits pour les travailleurs intérimaires
Ces revendications sont légitimes et nécessaires !

Comme ici en France, les travailleurs de l’automobile aux USA ont payé le prix cher la crise économique et celle du COVID avec des dizaines de milliers de suppressions d’emplois, des salaires bloqués et des droits collectifs démolis.
D’un côté, le travail n’a jamais été aussi dur dans les usines d’automobiles et de l’autre, les actionnaires des trois plus gros constructeurs ont vu leur fortune exploser à coups de dizaines de milliards, Stellantis en tête !
Cela ne pouvait plus durer et la grève qui semble s’installer produit déjà ses effets :
Stellantis est passée de 14,5 % d’augmentation sur 4 ans avant la grève à 17,5 % et dernièrement 21,5 %. Le syndicat UAW n’a même pas voulu en discuter et menace d’étendre la grève à d’autres usines des trois groupes.
En France et en Europe, nous avons exactement les mêmes problèmes : face à l’augmentation des prix, nous perdons chaque mois de l’argent et c’est de plus en plus difficile de payer les factures alors que les profits explosent.
Aux USA, les travailleurs ont décidé d’engager le bras de fer, de se battre en déclenchant la grève ! Ils ont mille fois raison ! Face au patronat, c’est la seule solution !
Prenons exemple sur eux ! N’attendons pas la réunion sur les salaires de décembre où sans mobilisation de l’ensemble des salariés, il n’en sortira rien !
Il faut augmenter les salaires au minimum de 400 € par mois !
Nos salaires doivent suivre l’augmentation réelle des prix !

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Actu Solidaires 78 En grève ! Transport

Total soutien à nos camarades de Keolis Montesson en grève illimitée

Grève à Kéolis Montesson-Boucle de Seine

94 chauffeurs de bus grévistes, du dépôt Kéolis de Montesson – Boucle de Seine, en grève illimitée depuis le 12 septembre.
Soit plus de 90 % des chauffeurs. Aucun bus ne sort du dépôt.

Depuis le transfert de Transdev à Kéolis, en janvier 2022, les conditions de travail sont dégradées et la nouvelle direction a supprimé la prime annuelle de participation et d’intéressement, tout en demandant toujours plus aux chauffeurs.

Surcharge et augmentation du rythme de travail, ainsi que l’état des véhicules, ne permettent plus de travailler correctement et provoquent stress, souffrance et à terme maladies.

Le syndicat SUD a déposé une alarme sociale en février dernier, mais elle est restée sans réponse de la part de la direction. Face à une direction qui reste sourde, la grève s’est imposée.

Ils revendiquent :
– le versement d’une prime
– l’amélioration des conditions de travail
– l’amélioration de l’état des véhicules

Si la grève dure, et entraîne des difficultés pour les usagers, c’est parce que la direction ne veux pas négocier. Si la grève continue, c’est la responsabilité de la direction.

Ils revendiquent un service au public de qualité, mais pour cela il faut des conditions de travail et des rémunérations de qualité pour les chauffeurs, ainsi que du matériel de qualité.

Pour les soutenir une caisse de grève est ouverte
https://www.leetchi.com/fr/c/conducteurs-de-bus-montesson-la-boucle-2773262

Syndicats, syndiqué.es, usager.es, participer à la caisse de grève, c’est les aider à tenir mais aussi marquer votre soutien.
Chaque geste compte, aussi petit soit-il.

Pour contacter les chauffeurs grévistes du dépôt de Montesson – Boucle de Seine.
ce.laboucle@hotmail.com


Revue de presse

« Tout ce qu’on demande, c’est un peu de considération » : grève chez Keolis / Médiapart

À Montesson dans les Yvelines, les conducteurs de bus sont en grève depuis plusieurs jours et dénoncent leurs mauvaises conditions de travail depuis le rachat du dépôt par Keolis en 2022. Aussi, ils demandent à recevoir de nouveau leurs primes de participation et d’intéressement

https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/160923/tout-ce-qu-demande-c-est-un-peu-de-consideration-greve-chez-keolis

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Actu Solidaires 78 En grève ! Vidéo

Film En grève

Lors de la fête de l’accueil de Solidaires 78 nous avons pu visionner le film En grève et échanger avec son co-réalisateur Christophe Cordier. Un moment fort, et nous vous invitons à pré-commander le dvd…

Le 5 décembre 2019 marque le début de la grève, largement animée par les cheminots, contre le projet de réforme des retraites mené alors par le gouvernement d’Emmanuel Macron. Pendant 57 jours, caméra au poing, nous suivons entre autres Manue, Basile et Mathieu, membres du syndicat SUD-Rail de la Gare de l’Est à Paris, dans ce qui deviendra la plus longue grève reconductible de l’histoire de la SNCF. Comment s’élabore une réflexion collective ? Que signifie s’engager aujourd’hui ? Comment y croire encore ? Des questions encore et toujours d’actualité alors qu’un nouveau projet de loi met de nouveau le feu aux poudres en ce début d’année 2023.

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Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 58

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source: Le Parisien

Source : Le Parisien
Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

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Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

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En grève ! Histoire Industrie

Samedi 17 juin, Oui, Lip vivra ! 50 après, que nous dit aujourd’hui la lutte des Lip ?

Ce sera la question au cœur des deux journées organisées par le Comité Lip 50 ans les samedi 17 et dimanche 18 juin prochain dans les locaux de l’Union syndicale Solidaires, 31 rue de la Grange-aux-Belles, Paris 10.
Comme le dit l’appel du comité : “La grève des Lip de 1973 porte en elle les aspirations d’égalité et d’émancipation qui nous animent, elle nous parle, elle nous inspire, elle est notre patrimoine commun.”
Au programme, des projections, une expo, 4 tables rondes : sur les luttes ouvrières des années 70, Lip et la lutte des femmes, la reprise en autogestion, l’unité syndicale et l’auto-organisation.
Un livre est également à paraître pour l’événement : Lip vivra ! – Editions SyllepseCouverture livre LIP Vivra


Et la magnifique affiche est réalisée par Alain Frappier.
Réservez votre week-end !
Blog Mediapart du Comité Lip 50 ans : Le blog du Comité Lip 50 ans | Le Club de Mediapart

L’appel sur Politis.fr : 50 ans après, que nous dit la lutte des Lip ? – POLITIS

L’appel sur le site de Solidaires : (appel unitaire) 50 ans après, que nous dit aujourd’hui la lutte des Lip ? | Solidaires

LIP50-Affiche petit


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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

Le 6 juin, pour nos retraite et le progrès social !

Macron et son gouvernement, en faisant un semblant de “dialogue social” tente de faire croire que la page des retraites est tournée, qu’il n’y a aucun problème dans ce pays…et que la colère sociale n’existe plus. Mais les raisons de fond de notre mobilisation engagée depuis janvier sont bien plus profondes et ont pour socle la lutte pour le partage des richesses. Face à nos batailles sociales, environnementales, économiques, le gouvernement au service des grands groupes capitalistes et de la finance continue son entreprise de destruction de nos acquis sociaux et de destruction des écosystèmes: annonces sur la conditionnalité du RSA, sur la soi-disant industrie verte, une diminution des impôts qui va encore plus précariser nos services publics déjà exsangues..visuel instagram : Face à tant d'injustice sociale, pas d'apaisement possible

Cela fait des années que le patronat bénéficie d’exonérations de cotisations sociales, de crédits d’impôts et autres niches fiscales, d’aides publiques de l’ordre de 150 milliards d’euros par an …. Les profits des grandes entreprises, les dividendes versés aux actionnaires sont indécents (80 milliards€), et se fond au détriment particulièrement des retraité·es, des femmes, des personnes en situations de handicap, des personnes sans-papiers, des chômeurs·euses et précaires.

Défendre nos retraites, nos salaires et nos conditions de travail, c’est aussi défendre la démocratie. La multiplication des violences policières, des gardes à vue abusives, des réquisitions de salarié·es, des interdictions de se rassembler ou de manifester sont très préoccupantes et posent la question de la nature du régime vers lequel va ce pouvoir.

Les urgences aujourd’hui c’est la hausse des salaires, pensions, minimas sociaux, c’est l’accès aux besoins sociaux et aux biens communs pour toutes et tous (énergie, éducation, santé, logement, culture, transports…), ce sont aussi l’écologie et le climat, l’égalité femmes/hommes, les droits des étranger·es, défendre la paix contre les impérialismes, les guerres et leurs profiteurs.

Notre mouvement est profond. Il n’y a pas d’apaisement possible face à tant d’injustice sociale. Faisons pression sur l’ensemble des parlementaires pour qu’elles et ils votent pour la proposition de loi de revenir sur la réforme des retraites! Le combat pour que cette réforme ne s’applique pas continue! Organisons les casserolades, les actions, les rassemblements!

Contre la réforme des retraites, contre la destruction de nos conquêtes sociales, contre la destruction de la biodiversité, contre l’enrichissement de quelques-uns.

Toutes et tous en grève, et en manifestation dans la rue le 6 juin !

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Éducation En grève !

Journées de grève : connaître ses droits  !

Les personnels de l’Éducation nationale sont très mobilisé·es contre la réforme des retraites, certain·es ont fait vingt à trente jours de grève. Le ministère de l’Education nationale a informé les organisations syndicales que les prélèvements avaient été retardés suite à des difficultés techniques : ils s’étaleront sur le fiches de paie de mai à août à raison de 4 jour par mois.

En cas d’absence de service fait pour une journée, la retenue sur traitement est d’un trentième du salaire mensuel perçu.

Si l’absence porte sur plusieurs jours consécutifs en cas de grève reconductible par exemple, l’Administration peut décider d’appliquer l’arrêt Omont et décompter des retenues qui s’élèvent à autant de trentièmes qu’il y a de journées comprises du premier jour au dernier jour inclus, même s’il n’y avait aucun service à accomplir pendant plusieurs de ces journées.

Néanmoins, le ministère a rappelé en Conseil Social d’Administration (CSA) ministériel le 24 mai 2023 que la coutume était de ne pas appliquer l’arrêt Omont dans l’Éducation nationale.

Si vous constatez que l’arrêt Omont a été appliqué sur votre fiche de paie, contactez le syndicat SUD éducation de votre département pour que le syndicat intervienne auprès de la DSDEN, du Rectorat ou des DRH de votre académie ou de vos établissements et, si cela est nécessaire, auprès de la DGRH afin que vos droits soient respectés.

Le texte réglementaire à connaître

La circulaire du 30 juillet 2003 relative à la mise en œuvre de retenues sur rémunération pour les agents public de l’État en cas de grève, stipule que c’est à la/au chef·fe de service qu’il revient de comptabiliser les grévistes, et le nombre de jours de grève à retenir sur la rémunération des agents.

La règle : 4 jours prélevés par mois au maximum !

La Direction Générale des Ressources Humaines (DGRH) des ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et la Recherche a rappelé lors du Comité Social d’Administration du ministère de l’Education nationale du 3 avril 2023 que les prélèvements des agent·es grévistes sont plafonnés à 4 jours sur un salaire mensuel.

Si des académies ou des établissements du supérieur venaient à déroger à cette règle, contactez le syndicat SUD éducation de votre département pour que le syndicat intervienne auprès de la DSDEN, du Rectorat ou des DRH de votre académie ou de vos établissements et, si cela est nécessaire, auprès de la DGRH afin que vos droits soient respectés.

Organisons-nous collectivement et revendiquons le paiement des jours de grève

Notre mobilisation contre la réforme des retraites est pleinement légitime : cette réforme est injuste. La grève a été majoritaire sur plusieurs journées dans notre secteur, c’est pourquoi SUD éducation revendique que les jours de grève dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites ne soient pas prélevés par l’employeur.

Organisons la solidarité avec les caisses de grève !

SUD éducation a collecté de l’argent dans une caisse de grève nationale : elle est reversée aux syndicats locaux, ce qui leur permettra d’abonder les caisses de soutien locales, et d’organiser la solidarité au plus près des réalités locales.

Pour en savoir plus sur les caisses de grève et de solidarité qui existent dans votre département, contactez le syndicat SUD éducation de votre département.

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