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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation

Méfiez-vous des syndicalistes ! Le journal de rentrée de Sud éducation78

“Méfiez-vous des syndicalistes !”, avertissement entendu, chuchoté – le plus souvent aux oreilles des jeunes collègues – par la hiérarchie, voire par certain·es “collègues”…


Méfiez-vous des syndicalistes !
Elles vous donnent des informations complètes sur vos droits que l’administration se garde bien de communiquer ;
Ils organisent des heures d’info pour permettre aux équipes d’échanger à bâtons rompus ;
Méfiez-vous des syndicalistes !
Elles vous soutiennent face aux discriminations, aux inégalités, au racisme, au sexisme dans l’institution ;
Face à l’arbitraire de la hiérarchie, ils rappellent qu’il existe d’autres voies que la soumission, d’autres droits que l’obéissance ;
Elles défendent le collectif et pas le chacun·e pour soi ;
Ils perturbent les moments de communion partagés entre ceux qui ont le pouvoir et l’argent ;
Méfiez-vous des syndicalistes !
Elles luttent pour la défense et la reconnaissance des plus précaires ;
Ils prennent des coups pour défendre leurs idées et leurs collègues ;
Méfiez-vous des syndicalistes !
Elles sont des grains de sable dans la routine aliénante ;
Ils et elles rêvent et luttent d’une autre école et une autre société et luttent pour les faire advenir…

et surtout… ne les – ne nous – rejoignez pas !



Pour une rentrée offensive !

Pour combattre les inégalités,
un plan d’urgence pour l’éducation !

Au cours des 2 dernières années scolaires, les élèves ont traversé d’importantes périodes d’enseignement à distance. Les inégalités scolaires se sont fortement aggravées et les classes populaires ont par­ti­cu­liè­rement souffert de la continuité pédagogique.
SUD éducation revendique depuis le printemps 2020 la mise en œuvre d’un plan d’urgence pour réduire ces inégalités et pour répondre durablement à la crise sanitaire. La rentrée de septembre 2020 n’a vu aucun ajustement, en termes de moyens, pour tenir compte de la crise. Les personnels de l’Éducation nationale n’ont pas bénéficié de la poli­tique du “quoi qu’il en coûte” qui n’a profité qu’aux patrons : alors que les entreprises captent l’essentiel des dépenses publiques liées à la crise sani­taire, les services publics, et notamment le service public d’éducation, ne voient aucune inflexion dans la politique de démantèlement des services publics en vigueur bien avant la crise. Rien n’a été mis en place pour faire face à la crise, sur le plan pédagogique comme sanitaire. Et de fait, l’année 2020-2021 a été une longue succession d’improvisations, aggravant encore davantage la situation d’inégalités scolaires, intrinsèque à l’école, mais intensifiée par le premier confinement.
La préparation de la rentrée 2021 n’a pas changé la donne : suppression de 1 800 postes dans le second degré, créations marginales dans le premier degré. Dans tous les cas, les moyens ne sont pas à la hauteur des besoins. S’ajoute à cela la mise en œuvre de la réforme du baccalauréat et des lycées : inégalités entre établissements du fait des choix de spécialités, désorganisation généralisée.
Dans le premier comme dans le second degré, les moyens alloués sont insuffisants pour assurer l’accom­pa­gnement des élèves à besoins particuliers : l’inclusion des élèves en situation de handicap se fait sans moyens satisfaisants, les personnels AESH attendent toujours un statut de la fonction publique et un salaire digne de ce nom, les Rased et les établissements spécialisés sont réduits à peau de chagrin. De même, les classes d’accueil pour les élèves allophones ne bénéficient pas des moyens nécessaires. Enfin, l’éducation prioritaire, censée réduire les inégalités, est en passe d’être démantelée par une nouvelle réforme inacceptable.
Pour faire face à ce constat alarmant, Sud éducation invite les personnels d’éducation et d’enseignement à se réunir en HMI et/ou AG afin de réfléchir aux manières de s’organiser et de riposter collectivement.

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Rassemblement pour le réemploi et la titularisation des contractuel·les de l’Éducation nationale

Lundi 30 août, le syndicat SUD éducation participait au rassemblement intersyndical devant le rectorat de Versailles pour exiger le réemploi et la titularisation des contractuel·les sans condition de concours ni de nationalité. Un premier rassemblement s’était tenu au même endroit le 7 juillet dernier.
D’autres actions sont en préparation, nous vous tiendrons informé·es.

Sud éducation 78

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Actu Solidaires 78 antifascisme Défense de nos libertés Santé-Social

Intervention de Solidaires Yvelines au rassemblement du 14 août aux Mureaux

En, France, le gouvernement «Macron» a profité de l’atonie des mouvements sociaux pendant la période du confinement pour accentuer des mesures liberticides. Solidaires 78 revendique la liberté individuelle et collective, particulièrement la liberté de s’exprimer et de manifester, remises en cause par le pouvoir dès l’été 2020.

Elle demande l’abrogation du carcan législatif autoritaire ; notamment, le projet de loi «confortant les principes de la République» (ex-séparatisme), la proposition de loi sur la «sécurité globale», le nouveau schéma national du maintien de l’ordre de septembre 2020 et les décrets de fichage généralisé de la population de décembre 2020. Sans oublier l’arrêt des états d’urgences sanitaires et sécuritaires devenus permanents.

Sous prétexte de la gestion de la crise sanitaire, le régime «Macron» applique la continuité de sa politique autoritaire.

Avec le pass sanitaire, nous dénonçons deux nouvelles atteintes aux droits des salarié.es :

1) la garantie dans le monde du travail du traitement objectif et non-discriminant des données de santé (notamment par la médecine du travail)

2) L’interdiction de la sanction pécuniaire pour les salarié.es…

avec le pass sanitaire et c’est une première, la légalisation donne pouvoir aux employeurs de pratiquer de la discrimination dans l’emploi et dans un cadre sanitaire.

Plus globalement, le paradigme de la société « Macronienne » se met en place, par un passage en force en pleine été, sans véritablement débat démocratique, une étape a été franchi vers une société de la suspicion et la généralisation de la défiance des uns et des autres. Ce gouvernement réussit à instaurer des pratiques de surveillances sociales en contraignant la population au passe sanitaire, par la menace de sanctions sur l’emploi de certains travailleurs et travailleuses de secteurs ciblés par le pouvoir, notamment la santé et le médico-social. De véritables outils de surveillance et de contrôle de la population sont renforcés.

Le tour de force a été de faire voter une loi soi-disant d’exception qui oblige à une partie de la population de surveiller l’autre.

La loi permet dorénavant de stigmatiser officiellement une partie de la population, en rendant notamment la vie impossible aux personnes qui n’adhèrent pas à la vaccination généralisée.

Qu’en est il de la mobilisation sur les Yvelines ? plus particulièrement dans le secteur du médico-social

Une première journée de mobilisation réussie pour  Les personnels de l’APAJH en grève le mardi 3 août pour protester contre l’obligation vaccinale, mais également pour rappeler que certains métiers avaient été “oubliés” dans les accords du Ségur de la santé.

Ce personnel est également scandalisé parce que : 

Pas suffisamment « soignant·es » pour bénéficier du Ségur

mais suffisamment «soignant·es » pour le dilemme en pleine été, l’injonction  : t’es vacciné·es ou t’es viré·es ! 

La reconnaissance des efforts réalisés pendant la pandémie de la COVID 19 se transforme, aujourd’hui, en culpabilisation et en sanction. Le pouvoir se défausse et essaye de maquiller ses propres carences et incompétences à gérer cette pandémie en stigmatisant ceux et celles qui se sont véritablement mobilisés·es en première ligne.

Sur le foyer des Réaux à Elancourt, c’est près de la moitié du personnel qui s’est mis en grève. Personnel motivé à se faire entendre, et l’ambiance festive mais déterminée a permis d’obtenir un rendez-vous avec la Directrice Générale de l’APAJH 78. Cette dernière a en effet interrompu ses congés annuels afin de rencontrer une délégation.

Concernant ce rendez-vous, voici ce qu’il en ressort :

La Direction fera respecter la réglementation concernant l’obligation vaccinale malgré les menaces de démission de certain·es collègues.

En cas de complications pour un·e salarié·e suite à l’injection d’un vaccin contre la COVID, la Direction se décharge de toutes responsabilités…

Pour l’attribution des 183 € à l’ensemble des professionnels du médico-social, l’ARS ferait actuellement une enquête dont l’objectif est de calculer le montant du “surcoût” d’attribution du Ségur à l’ensemble des professions.

Lecture d’un extrait du Communiqué de presse du 26 juillet 2021 du Syndicat de la Médecine Générale qui rejoint les voix de l’Union Syndicale de la Psychiatrie, de la Quadrature du net, de la Confédération paysanne contre le Pass sanitaire qui est une obligation vaccinale déguisée restreignant les libertés et créant des discriminations sociales :

Pour nous, la vaccination est un outil parmi d’autres pour faire face à la pandémie de SARS-Cov2.

Pour l’adulte, l’apport des vaccins actuellement commercialisés par rapport aux risques de contamination et de gravité de la maladie Covid semble favorable en regard de leurs effets secondaires. Mais il nous semble difficile d’évaluer l’efficacité d’une vaccination de masse à ce jour. De plus, sur le long terme, nous ne disposons pas, aujourd’hui de données confirmant ce rapport favorable, et l’obligation de Pass sanitaire et donc de vaccination chez les plus de 12 ans (à partir du 30 septembre 2021) nous parait donc démesurée. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a d’ailleurs rendu un avis très réservé sur la vaccination des 12-16 ans.

Nous sommes pour une politique de vaccination en France qui tienne compte des difficultés d’accès aux soins, avec notamment des moyens humains pour aller vers les populations à risques (âge, obésité, comorbidités, conditions sociales précaires…) qui permettent réellement à tous ceux et toutes celles qui le souhaitent de se faire vacciner.

Nous sommes pour la suppression des brevets sur les vaccins pour permettre l’accès à la vaccination pour tous et toutes les adultes et personnes fragiles, dans tous les pays.

Oui le passe sanitaire est antisocial !

Nous le répétons ce gouvernement par le passe sanitaire inscrit dans la loi le chantage à l’emploi, fragilisant ainsi le contrat de travail.

Ce gouvernement hypocrite !

Macron et son gouvernement font preuves, depuis le début, d’incohérences sanitaires, de mensonges et manipulations, de divisions, de discriminations, de dérives autoritaires et de répression. Un chiffre accablant :  Combien de lits ont été rajoutés à l’hôpital public ?

ZERO …. pire : 1800 lits ont été supprimés au 1er semestre 2021 !

Au plus près du terrain, Un médecin de l’hôpital d’Aix a fait parvenir ce message sur les réseaux sociaux :

Ci-dessous l’extrait :

“Qui aurait pu croire qu’un jour des hôpitaux refuseraient des patients s’ils n’ont pas de pass sanitaire ?

Qui aurait pu croire qu’un jour des citoyens seraient employés bénévolement pour fliquer leurs semblables ?

Qui aurait pu croire qu’un jour des hôpitaux préfèreraient payer des vigiles pour contrôler les pass sanitaires plutôt que d’engager du personnel soignant ?

Qui aurait pu croire qu’un jour vous pourriez perdre votre travail si vous n’êtes pas vacciné ?

Qui aurait pu croire qu’un jour on nous dirait que les services hospitaliers sont débordés pendant que dans le même temps on ferme des centaines de lits ?

Qui aurait pu croire qu’un jour en France on demanderait à des restaurateurs ou autres commerçants de trier leurs clients ?

Qui aurait pu croire qu’un jour on obligerait toute une population à se faire vacciner sous la menace de privation de liberté ?

Qui aurait pu croire qu’un jour un président traite « d’ultra violents qui voudraient détruire la démocratie » des centaines de milliers de gens qui crient à la liberté ?

Qui aurait pu croire qu’un jour on imposerait des lois anti constitutionnelles ?

Qui aurait pu croire qu’un jour tant de gens accepteraient tout ça sans réagir ?”

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés Santé-Social

De sauveurs de la Nation, à dangers pour la population… En grève au foyer des Réaux à Élancourt



Après avoir été comparées à des héros, voici qu’aujourd’hui nous sommes
pointées du doigt par ce gouvernement si nous ne sommes pas vaccinées.

Nous ne sommes pas opposées au vaccin, mais contre son obligation. Chacune d’entre nous doit pouvoir choisir en son âme et conscience de se faire vacciner ou non, compte tenu des circonstances expérimentales actuelles qui entourent les différents vaccins disponibles. Nous aurions aimé que ce gouvernement nous fournisse des masques, des gants
et tout le matériel nécessaire à notre protection lorsque nous en avions besoin l’an dernier. Mais il a préféré mentir.

Nous aurions aimé que ce gouvernement pense à nous dans le cadre du Ségur comme il s’y était engagé. Mais il a menti.

Nous aurions préféré que ce gouvernement exige que les brevets de vaccins soient publics. Mais il a failli.

Nous aurions aimé ne pas risquer un licenciement par ce gouvernement après avoir sauvé des vies. Nous attendions autre chose comme reconnaissance. Mais il a failli.
Aujourd’hui, nous refusons la vaccination obligatoire pour toutes et tous sous peine de mise à pied, voire de licenciement pour les CDD, nous exigeons d’être enfin bénéficiaires des accords Ségur avec effet rétroactif.

Nous avons fait notre part du travail et méritons cette reconnaissance tout autant que nos collègues du public auxquels nous sommes astreintes aujourd’hui comme hier dans cette bataille contre la pandémie pour sauver la vie de nos concitoyens, patients et usagers.


C’est pour ces raisons que nous serons en GREVE MARDI 3 AOÛT A partir de 8h au foyer des Réaux 2 rue Simone de Beauvoir 78990 Elancourt

SUD Santé Sociaux des Yvelines : Tel : 06 49 65 61 58 Mail : sudsantesociaux78@gmail.com

220 Rue Mansart – 78370 Plaisir : Facebook SUD Santé Sociaux 78

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés Revue de presse Santé-Social

Élancourt : Pas suffisamment “soignant·es” pour bénéficier du Ségur, mais suffisamment “soignant·es” pour le dilemme : être vacciné·es ou viré·es !

Les personnels de l’APAJH étaient en grève ce mardi 3 août (voir article de presse ci-dessous) pour protester contre l’obligation vaccinale, mais également pour rappeler que certains métiers avaient été “oubliés” dans les accords de Ségur…

Source : actu78.fr
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