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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Dans les Yvelines, une classe en lutte ! revue de presse épisode n ° 71

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Bloquons tout « débloque » le parking de l’hôpital de Mantes-la-Jolie

Source : Actu78.fr


Source : Actu78.fr

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

18 septembre : appel intersyndical éducation 78 – CGT éduc 78, FSU 78 et SUD éduc 78 à la grève

La mobilisation de ce mercredi 10 septembre a vu plusieurs centaines de blocages, rassemblements et manifestations, au moment même de la passation de pouvoir entre Bayrou et Lecornu. L’exaspération sociale du pays qui s’est exprimée hier doit être entendue, c’est pourquoi nos organisations CGT éducation 78, FSU 78 et SUD éducation 78 appellent l’ensemble des personnels à s’organiser collectivement par le biais d’assemblées générales ou d’heure d’informations syndicales pour construire la grève du 18 septembre et préparer ses suites.

Face à la stratégie systématique de passage en force du Président de la République et du patronat, nous nous devons d’opposer une réponse collective massive. Le changement de casting ne mettra pas de frein à la politique d’austérité, le blocage du pays par la grève, si !

Les mesures budgétaires avancées par l’ancien gouvernement sont d’une brutalité et d’une injustice sans précédent et font une nouvelle fois payer les plus précaires, les retraité·es, les malades. Les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit !

Dans l’Éducation nationale, les restrictions budgétaires ont de plus en plus de conséquences délétères sur la qualité du service public rendu et les conditions de travail des personnels : tri social, manque de remplaçant·es, défaut d’accompagnement pour les élèves en situation de handicap, classes surchargées, manque de personnels médico-sociaux, rémunérations insuffisantes… la liste est longue.

Pour porter et faire appliquer nos revendications de justice sociale, environnementale et fiscale, pour faire vivre nos valeurs de solidarité, pour exiger un autre projet de société, nos organisations CGT éducation 78, FSU 78 et SUD éducation 78 appellent à se mettre massivement en grève le 18 septembre, à rejoindre les mobilisations départementale et régionale et à discuter dès à présent des modalités de reconduction.

Manifestation régionale : départ 14h00 place de la Bastille [parcours à confirmer]

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Actu Solidaires 78

Bulletin En Grève n° 1 : Pas d’économies sur nos vies !

Avec 250 000 participant∙es, le 10 septembre a été un succès. Il a montré la détermination très forte pour obtenir un budget de justice sociale, fiscale et environnementale. Et maintenant, soyons encore plus nombreux et nombreuses dans l’action le 18 septembre !

Des blocages partout…

Des blocages ont eu lieu dans de nombreuses localités : 100 lycées bloqués, plusieurs universités (à Montpellier, Rennes, Grenoble, Lyon…), des blocages de supermarchés (Carrefour), de centres commerciaux, d’axes routiers, de péages, de ronds-points, de dépôts de bus ou de trams, d’entrepôts logistiques, d’une direction de la SNCF (34), d’une usine d’armement en soutien à la Palestine (13). Les personnes mobilisées se sont retrouvées pour des pique-niques et des cantines, dans des « villages des indigné∙es ».

… notamment par la grève !

Notre premier outil, c’est la grève ! Faire grève, c’est bloquer son lieu de travail, comme dans la culture qui est en lutte depuis le budget 2025 et ses coupes dramatiques pour le secteur ou contre la mainmise de Bolloré. Le 10 de nombreux sites étaient fermés ou fortement impactés : le Louvre, l’Orangerie, le musée Moreau, l’Inha, le Trianon, Versailles, Orsay, le Grand Palais, la BNF Richelieu occupée, la Basilique de Saint-Denis, l’Opéra Bastille, l’Opéra Garnier, le Conservatoire national de Paris. Des salarié∙es étaient en grève dans de nombreuses salles de spectacles vivant et à Radio France. Une cinquantaine de librairies étaient fermées. Plusieurs groupes de l’édition, grands (Hachette, Bayard, Madrigall, Mediaparticipation) ou petits, ont eu des grévistes. Le pavillon Villette (Paris) a été occupé par 400 personnes en fin de journée.

Il y a eu près de 30% de grévistes à la SNCF, 34,7% chez Mvélo+ (dans l’Isère), 6,8% dans la fonction publique hospitalière (20% au CH Le Mas Careiron à Uzès !), 6,49% dans l’Education nationale (mais 10% dans les vies scolaires), 6% à La Poste, 4,77% à l’INRAE (recherche), 4,20% dans la fonction publique territoriale. Des salarié∙es d’Amazon étaient également en grève.

Dans plusieurs secteurs, des Assemblées Générales organisent la grève, comme les travailleurs et travailleuses de la culture ou encore de l’informatique d’Île-de-France qui se réunissent à la Bourse du travail de Paris par centaines.

Des manifestations fournies

Les manifestations, notamment syndicales ou intersyndicales, ont été un succès parce qu’elles ont permis à toutes et tous de se réunir après les blocages. La participation a été très forte à Montpellier (30 000 personnes), Grenoble (30 000), Toulouse (25 000), Lille (20 000), Bordeaux (15 000), Rennes (15 000), Marseille (15 000), Strasbourg (10 000), Caen (10 000), Lyon (8 000), Dijon (5 000), Nantes (5 000), Amiens (4 000), Perpignan (3 000), Mulhouse (2 500), Le Havre (2 000), Alès (2 000) ou Uzès (2 000).

Des manifestations ont pris des formes variées dans les villes de plus petite taille, comme à Saint-Denis, où elle n’était pas prévue (500 personnes), ou une manif sauvage à Carcassonne (300). 600 à Blois, 500 à Fécamp, 300 à Abbeville, 300 à Vendôme, 300 à Aurillac, 200 à Romorantin, 200 à Aubervilliers, 150 à Bar-le-Duc…

Leur seule réponse : la répression !

L’ampleur du dispositif policier déployé révèle les craintes d’un exécutif qui se sait illégitime et qui ne connaît que l’entrave aux libertés d’expression et de manifestation. De nombreuses interpellations ont eu lieu. Des manifestant∙es ont été blessé∙es, dont une camarade de SUD Collectivités territoriales à Rennes et un camarade de Solidaires-Etudiant∙es à Tours.

Et maintenant le 18 septembre !

Les appels à la grève pour le jeudi 18 septembre commencent à se multiplier.

Retrouvez tous les appels et préavis de grève

Le préavis de grève fonction publique

Interfédérale cheminote CGT-UNSA-SUD Rail-CFDT

Intersyndicale de la branche P2ST

SUD éducation

Solidaires Finances publiques

SUD CAM

Solidaires 79

Solidaires 93

Vademecum : comment faire grève ?

Faire grève c’est ne pas aller travailler une heure, deux heures, une journée… En cas de grève nationale, ce sont les syndicats qui couvrent les salarié-e-s et agent-e-s en grève.

Dans le privé, un appel à la grève national suffit à vous couvrir. Le Jour J, vous n’allez pas au travail.

Dans le public, des préavis de grève sont déposés auprès des ministères pour couvrir les agent-e-s. Dans certains métiers, il faut vous déclarer en avance (comme les professeurs des écoles ou les animateurs des mairies.)

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Actu Solidaires 78 En grève !

10 septembre : communiqué de l’Union syndicale Solidaires 78

L’Union Syndicale SUD – Solidaires 78, syndicat de luttes et de transformation sociale, s’est réunie le 3 septembre et a décidé de s’inscrire dans ce mouvement populaire qu’est l’appel à mobilisation du 10 septembre, suite aux annonces faites par le gouvernement Bayrou.

Les syndicats de notre Union Syndicale départementale (Santé, Industrie, éducation, Télécoms, etc.) appellent tous·tes les salarié·es à se mettre massivement en grève dès le 10 et au-delà.

Notre Union syndicale départementale pense qu’elle a toute sa place dans ce mouvement et entend mettre à disposition du mouvement, suivant ses besoins, un soutien logistique (sono, impressions de tracts, locaux, assistance juridique, etc.) et son expérience de lutte dans et en-dehors des entreprises et des services publics, afin de le soutenir dans la mesure de ses moyens.

Solidaires78, le 6 septembre 2025

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Actu Solidaires 78 En grève !

[tract] Le 10 septembre, en grève pour tout bloquer

François Bayrou tente de nous imposer un budget d’austérité. Sous prétexte de « faire des économies » pour « maîtriser les dépenses publiques », il propose un plan d’austérité qui n’a qu’une seule ligne directrice : faire payer la crise aux travailleurs et travailleuses, aux retraité·es, aux jeunes, aux plus précaires, aux privé·es d’emploi, aux étudiant·es… C’est non ! Face à l’immense colère populaire, il tente un coup de poker avec un vote de confiance le 8 septembre. Mais le problème, ce n’est pas le nom du ministre, c’est sa politique. Nous devons censurer ce budget par la grève et imposer d’autres choix.

Toujours moins pour nous

Coupes dans les budgets des hôpitaux, des écoles, de la justice, des transports : c’est la casse du service public qui s’organise. Les suppressions de postes s’enchaînent. Les salaires stagnent. Les retraites sont rabotées. Les allocations, notamment celles du chômage sont attaquées.

Toujours plus pour les patrons

Pendant qu’on nous demande de « faire des efforts », le patronat continue de se gaver. Au moins 211 milliards d’euros d’aides publiques sont distribués chaque année aux entreprises, sans conditions, sans contrôle, sans contreparties. Ces aides finissent trop souvent… en dividendes. En 2024, ce sont 97 milliards d’euros qui ont été reversés aux actionnaires du CAC 40 tandis que ces grandes entreprises réalisent des profits records (131 milliards d’euros en 2024). De l’argent, il y en a !

Vraiment plus pour les patrons

Et comme si cela ne suffisait pas, F. Bayrou a annoncé une nouvelle réforme du Code du travail. Alors qu’il souhaite offrir des journées de travail gratuit au patronat par la suppression de deux jours fériés, il a également annoncé vouloir passer une étape supplémentaire dans la destruction des protections offertes par le Code du travail et les accords collectifs.

Réduire le délai de contestation d’un licenciement, faciliter le renouvellement des périodes d’essai, faciliter le recours aux CDD et à l’intérim, augmenter le temps de travail, créer de nouveaux jours de carence… Voilà quelques pistes pour “moderniser le marché du travail”. C’est plutôt le grand retour en arrière !

L’austérité n’est pas une fatalité

Couper dans les services publics, c’est un choix. Ne pas taxer les ultra-riches, c’est un choix. Refuser d’imposer les grandes entreprises, c’est un choix. Casser le Code du travail, c’est un choix. Précariser les salarié·es et les allocataires, c’est encore un choix. Faire croire qu’il n’est pas possible de faire autrement, c’est tenter d’éviter le débat sur la société dont nous voulons.

Imposons la censure populaire

Gouvernement et patronat ne comprennent qu’un langage : le rapport de force. Les avancées sociales n’ont jamais été offertes. Elles ont été gagnées par la lutte. C’est par les grèves, les manifestations, l’organisation collective, que nous pourrons bloquer ce projet de budget et imposer d’autres choix. Quel que soit le gouvernement, nous devons nous mobiliser et maintenir la pression pour que ce ne soit pas que le casting qui change mais aussi la politique menée.

Un autre choix de société est possible

Ce que nous défendons, ce sont des vies dignes. Des écoles qui accueillent toutes et tous les enfants dans de bonnes conditions. Des hôpitaux qui soignent sans délai et des soignant·es dont les conditions de travail sont respectées. Des transports accessibles et écologiques. Des services publics accessibles sur tout le territoire. Des retraites et des allocations chômage décentes. Des salaires qui permettent de vivre et non survivre. L’argent existe pour financer tout cela. Il est dans les caisses du patronat et dans les poches des actionnaires.

Face aux mesures qu’on nous impose dont seuls les plus riches sortent gagnants nous exigeons :

  • La suppression des aides publiques aux entreprises sans condition sociale ni écologique.
  • Une fiscalité plus juste : taxer les super-profits, les dividendes et les grandes fortunes.
  • Une protection sociale à hauteur des besoins sociaux en mettant notamment fin aux 80 milliards d’exonérations de cotisations sociales patronales.
  • Des investissements massifs dans les services publics, les salaires, l’emploi, la transition écologique.

Ce budget d’austérité est l’arbre qui cache la forêt d’un modèle à bout de souffle. Nous n’acceptons pas une société fondée sur l’exploitation, l’injustice et les inégalités. Nous portons un autre projet : solidaire, écologique, féministe, antiraciste. Cela passe par une répartition radicalement différente des richesses.

Lutter, s’organiser, gagner

Face à des gouvernements au service des puissants, notre force, c’est notre nombre. L’Union syndicale Solidaires appelle à construire, partout, des mobilisations.Toutes et tous en grève dès le 10 septembre. Organisons-nous en Assemblées générales. Discutons des suites.

Pas d’économies sur nos vies.

De l’argent, il y en a. Allons le chercher ensemble.

Rétablir la vérité sur la dette !

Lors de sa présentation du budget envisagé pour 2026, François Bayrou n’a eu de cesse d’invoquer la dette publique pour justifier les attaques contre notre modèle social. La dette publique et la dette des ménages sont deux choses distinctes et absolument pas comparables : un ménage ne peut pas émettre des titres pour se financer, il ne peut pas emprunter pour rembourser son emprunt, le coût des intérêts lui est bien moins favorable etc. Cette comparaison n’est évidemment pas anodine, c’est un choix idéologique.

Cela permet de présenter l’État comme étant inconsidérément dépensier pour discréditer son action pour l’intérêt général et justifier ainsi la réduction des dépenses publiques.Des mensonges pour casser notre modèle social : Les dépenses publiques ne sont pas responsables de l’augmentation de la dette !

Selon le gouvernement, nous serions « accros » aux dépenses publiques et c’est pour cela que la dette ne cesserait d’augmenter. Or, quoiqu’en dise le gouvernement, celles-ci restent stables depuis 2017.

Si ces dernières années, la dette publique a augmenté c’est parce que le déficit a été creusé par la baisse des recettes. Cette baisse de recettes provient essentiellement des politiques fiscales mises en place depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron,qui ont systématiquement favorisé les plus fortunés et les grandes entreprises en baisse d’impôts, exonérations et cadeaux fiscaux.
Des mensonges pour nous faire payer ! Ne nous laissons pas avoir !
Toutes les contre-vérités avancées par François Bayrou ne servent qu’à une chose : nous faire peur et nous faire accepter que c’est aux salarié·es, fonctionnaires, malades et retraité·es de payer l’addition.

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2 septembre Limay – APPEL À UNE AG SUR LE MANTOIS POUR PRÉPARER LE 10 SEPTEMBRE

Le budget Bayrou, comme ceux des ministres qui l’ont précédé, est d’une grande violence : coupes budgétaires intolérables, suppression de deux jours fériés, gel du point d’indice des fonctionnaires, augmentation du prix des médicaments, réforme de l’assurance chômage… c’est encore une fois l’enfer promis aux travailleurs et aux travailleuses.

En réponse à ces attaques, une proposition a émergé au cours de l’été : tout bloquer le 10 septembre. Hors partis et syndicats, cette proposition autonome cherche à construire, à partir des réseaux sociaux mais aussi lors d’AG bien réelles qui se sont tenues un peu partout, un mouvement prolongé de blocages, grèves, manifestations en opposition au budget Bayrou.

De nombreuses structures syndicales, associatives, militantes, se sont d’ores et déjà jointes à cet appel. L’accueil syndical Solidaires du Mantois partage la colère face à cette réforme, se réjouit de la possibilité d’un mouvement prolongé et appelle également à participer au mouvement.

Nous proposons un espace d’organisation, ouvert à toutes et tous, syndiquéEs ou non, pour décider localement de ce que nous pourrions faire: le mardi 2 septembre à 19 h à La Librairie La Nouvelle Réserve à Limay.

L’union syndicale Solidaires 78 se réunira prochainement pour prendre position à l’échelle du département.

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