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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 antifascisme antiracisme Défense de nos libertés Éducation

« Bougnoules » : que fait l’institution face aux paroles racistes d’un professeur ?

Ces propos auraient été tenus publiquement par un professeur devant les personnels de l’Éducation nationale et des élèves au sein d’un établissement au Chesnay. Des professeurEs ont réagi vivement et cet évènement aurait amené les élèves à libérer leur parole et à décrire ce qu’ils elles endureraient en classe depuis un certain temps : des propos graves et redondants à caractère raciste, affectant leur dignité.
 
Cette situation est encore une fois la preuve de la banalisation de la parole raciste, conséquence de la bataille idéologique menée par des médias de propagande. Ce cas de racisme interpelle notamment par la passivité, l’inaction de l’administration, ayant laissé se développer un climat délétère, un malaise parmi les personnels, et les élèves, l’enseignant étant toujours en fonction. 
 
Pour SUD éducation 78 :
En tant que personnels de l’éducation, il est urgent d’empêcher la profération des idées, des discours d’extrême droite dans nos établissements scolaires afin de permettre à chacun.e d’être considéré.e et d’évoluer dans un climat respectueux et réellement inclusif. 
De plus, il est du devoir de l’administration de protéger les personnels et les élèves contre le racisme et les discriminations dans l’Éducation nationale ainsi que les lanceuses et lanceurs d’alerte.

Plus de précisions sur cette situation en cliquant ici

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Actu Solidaires 78 Internationalisme Palestine

Déclaration Solidaires 78 à la manifestation départementale pour la Palestine

Union syndicale Solidaires 78
Manifestation départementale

Versailles 20 juin 2025

Stop à la barbarie !

Mais les mots ne suffisent pas
Ne suffisent pas devant le colonialisme
Ne suffisent pas devant l’impérialisme
Ne suffisent pas devant l’apartheid
Ne suffisent pas devant l’assassinat de dizaines de milliers de civils
Ne suffisent pas devant des centaines de milliers d’amputés et de blessés
Ne suffisent pas devant la famine organisée
Ne suffisent pas devant la destruction systématique
Ne suffisent pas devant le génocide
Gaza
Cisjordanie
Jérusalem Est
Liban
Syrie
Iran

Aucune sanction de la part des dirigeants occidentaux, juste des mots … et encore pas trop forts, tout en livrant des armes et du matériel militaire à Israël.

Pour l’Union syndicale Solidaires 78, il ne s’agit pas de défendre des régimes capitalistes autoritaires, dictatoriaux, théocratiques, mais de défendre le droit des enfants, des femmes et des hommes à vivre, à s’organiser et à s’autodéterminer.

Fermer les yeux, serait aussi oublier que le régime de guerre permanente et d’apartheid israélien inspire l’extrême-droite française, européenne et états-unienne, dont la logique est fondamentalement la même : rechercher des boucs émissaires, à l’intérieur ou à l’extérieur, pour se maintenir au pouvoir et opprimer celles et ceux qui subissent la précarité, le racisme, l’exclusion.

Depuis l’attaque d’Israël sur l’Iran, les Palestiniennes et Palestiniens ont disparus des médias mainstream et dans les discours des gouvernements occidentaux, alors que le génocide continue à Gaza et en Cisjordanie.

Un pare-feu calculé avec le soutien des gouvernements occidentaux, comme le confirme leurs propos « Israël a le droit de se défendre », « Israël fait le sale boulot pour nous tous ».

Tous derrière le projet sioniste.

Ce qui se passe n’est pas l’apanage du seul gouvernement d’extrême droite comme certains voudraient nous le faire croire.

De la gauche sioniste à l’extrême droite israélienne tous soutiennent, et ont mis en œuvre, ce projet suprémaciste et colonial qui s’appuie sur le racisme, l’apartheid, la colonisation, l’expulsion et la mort.

La France est l’un des pays les plus répressifs, avec les États-Unis et l’Allemagne, envers les mobilisations de solidarité avec la Palestine.

Mais comme nous le disait Rami Abou Jamous lors de son intervention en mai aux Mureaux, en visio depuis Gaza, « c’est par la mobilisation de la société civile mondiale que la situation pourra changer » ajoutant « N’ayez pas peur ».

N’ayons pas peur !

Ne nous laissons pas gagner par le désarroi dû à l’inaction gouvernementale et à la répression.

L’union syndicale Solidaires 78 appelle à agir partout, et en tant qu’organisation syndicale à agir notamment sur nos lieux de travail et d’études.

Comme les dockers de Fos, de Gènes, des États-Unis, d’Afrique du Sud, de Suède…

Comme les syndicalistes de l’aérien en France

Comme les étudiantes et étudiants de France, des États-Unis, de Grande-Bretagne…

Agir concrètement, en continuant sans relâche à informer, à dénoncer et à mobiliser.

Agir concrètement, par les actions de boycott commercial, universitaire et culturel et de désinvestissements, comme hier à Orange et aujourd’hui dans des banques, dans le cadre des campagnes BDS.

Agir concrètement pour un embargo sur l’armement avec Stop Arming Israël.

L’union syndicale Solidaires appelle toutes les organisations syndicales à rompre immédiatement toute relation avec le syndicat israélien Histadrout, syndicat sioniste acteur historique et encore essentiel aujourd’hui.

L’union syndicale Solidaires exige la libération immédiate des militant·es de la Marche mondiale pour Gaza, initiative pacifique à laquelle participent plusieurs organisations du Réseau syndical international de solidarité et de luttes et du Réseau syndical européen pour la justice en Palestine, dont notre Union syndicale est membre.

L’Union syndicale Solidaires exige la fin de la répression vis à vis d’Urgence Palestine et de tous les soutiens aux Palestiniennes et Palestiniens.

L’Union syndicale Solidaires 78 s’associe aux exigences formulées dans l’appel commun pour cette manifestation départementale.

Dans les entreprises, dans les services publics, dans les universités, dans les villes et villages, dans la rue, ensemble :

Agissons pour le soutien aux Palestiniennes et Palestiniens !

Soutien aux Palestiniennes et Palestiniens !

Soutien aux Palestiniennes et Palestiniens !

Soutien aux Palestiniennes et Palestiniens !

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(re)Penser notre syndicalisme Accueils Solidaires 78 Actu Solidaires 78 antifascisme Lecture Ruralité

Mardi 25 mars, Limay : arpentage* antifasciste – L’extrême droite et l’imposture rurale

Dans le cadre de ses accueils syndicaux, l’Union syndicale Solidaires 78 propose un arpentage* antifasciste le mardi 25 mars à partir de 17 heures.

D’ici cette date, nos lettres hebdos seront l’occasion de proposer des supports de réflexion pour alimenter cette rencontre


Dossier VISA – L’extrême droite et l’imposture rurale

Les votes en faveur de l’extrême droite dans les campagnes et les zones périurbaines ne cessent d’augmenter depuis plusieurs scrutins. VISA (Vigilance initiatives syndicales antifascistes) livre un état des lieux de cette évolution et propose une piste pour tenter d’enrayer ce cercle vicieux.

Les discours du FN / RN sur la ruralité et l’agriculture sont complètement creux, ils ne portent que sur la dénonciation de quelques vrais et surtout de faux problèmes, sans apporter la moindre solution. Pourtant, en surfant sur les inquiétudes réelles, et en créant des peurs irréelles, l’extrême droite continue de séduire.

Parallèlement, la crise agricole met en avant la coordination rurale, un syndicat historiquement dirigé par des militants d’extrême droite. Le patron du syndicat dans le Lot-et-Garonne, Serge Bousquet-Cassagne, se vante d’être passé 18 fois en procès en 30 ans.

Au lendemain de l’accueil chahuté du président Macron à l’ouverture du salon de l’agriculture en 2024, notamment par des « bonnets jaunes » de la Coordination Rurale, Jordan Bardella tête de liste du RN arpentait les allées du salon.

Dans un reportage France Info du dimanche 25/02/24 Jean-Philippe Yon, président de la Coordination rurale de la Manche indiquait : « Moi, en tant qu’agriculteur, je suis très content de le voir là ». Son accueil dans les travées était particulièrement euphorique avec des « Bardella, Président » scandés et de nombreux selfies… Sur le plateau de la chaîne d’info publique, la vice-présidente du syndicat, Sophie Lenaerts, se défendait de « faire de la politique ». Mais en évoquant le président du RN, elle lâchait un « Jordan » amical avant de se reprendre en le nommant M. Bardella…

Rappelons que courant 2023, lors d’un déplacement à Marmande, la Secrétaire nationale des Verts, Marine Tondelier, avait été, elle, bloquée et largement insultée par des membres de la Coordination rurale. Elle avait porté plainte pour entraves concertées à la liberté de réunion et à la liberté de parole et avait qualifié la Coordination rurale de « syndicat d’extrême droite ».

Heureusement, la Confédération Paysanne et le MODEF font entendre d’autres voix en proposant un modèle agricole intégré dans les territoires, à la fois soucieux de l’environnement et de la qualité des produits. De plus, ils s’opposent fermement aux idées et aux impostures de l’extrême droite dans le monde rural.

Enfin, ce nouveau dossier de VISA reproduit la tribune unitaire publiée dans Libération le 1er février 2024, pendant le mouvement des agriculteurs, et signée par Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, Laurence Marandola, porte- parole de la Confédération Paysanne, Murielle Guilbert et Simon Duteil, co- porte-paroles de Solidaires, Benoît Teste, secrétaire général de la FSU et Pierre Thomas, président du Modef.




Pour une présentation de la lecture en arpentage, un audio d’introduction

Technique de lecture collective créée à la fin des années 1990, le but de l’arpentage est d’offrir une entrée ludique à des ouvrages théoriques parfois complexes. Avec

  • Maxime Boitieux, Coordinateur de l’association Peuple et culture

Théorisé à la fin des années 1990, l’arpentage est un outil d’éducation populaire promu notamment par l’association Peuple et Culture. Son principe est simple : proposer à plusieurs personnes de lire individuellement un passage d’un livre et de le restituer ensuite aux autres membres du groupe. S’ensuit un temps de discussion où le propos de l’ouvrage est décortiqué, sa théorie déroulée, et où chacun participe à la construction collective d’une réflexion et d’une analyse. Un mode de lecture qui plaît de plus en plus, particulièrement dans les milieux militants, mais pas uniquement : sa pratique s’étend aussi dans les librairies, dans les écoles, les bibliothèques… Car cette technique est idéale pour créer une réflexion commune à partir d’ouvrages parfois complexes, comme l’explique Maxime Boitieux :

“L’objectif derrière l’arpentage, c’est vraiment de pouvoir avoir un espace pour reformuler des hypothèses, reformuler des idées. Mais on n’est pas là pour faire une analyse de texte et de l’auteur, mais plutôt de partir du texte et ensuite d’arriver sur l’expérience de chacun, de rentrer dans un espace de discussion et de complexité. (…) C’est quelque chose qui se fait depuis le Moyen Âge parce que tout le monde à l’époque ne savait pas lire et que les livres étaient chers. L’arpentage vient donc de cette culture de la lecture collective.”

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Actu Solidaires 78 Éducation

Dans les Yvelines, l’institution se soucie-t-elle des conditions de travail et d’études ?

Communiqué de presse de SUD éducation 78 suite à son assemblée générale de février

Dans un contexte où les métiers de l’éducation n’attirent plus, notamment avec 692 postes non pourvus dans la seule académie de Versailles en juin 2024, les retours des collègues dans les Yvelines démontrent que rendre les métiers de nouveau attractifs, notamment en prenant soin des personnels, par des conditions de travail dignes, ce n’est pas une priorité institutionnelle…

Face à la pénurie de personnels remplaçants, une gestion chaotique et génératrice de souffrances au travail
Dans le 1er degré, la situation est particulièrement alarmante. Les zones de remplacements ont été étendues, conduisant certain·es collègues à faire 2 à 3h de route par jour pour effectuer leurs missions, avec des indemnités de déplacements qui ne sont pas systématiquement payées. Les pressions se multiplient sur les enseignant·es remplaçant·es, titulaires ou contractuel·les : changements de missions du jour au lendemain ; placements sur des postes spécifiques sans formation ; non prise en compte des difficultés de déplacement.
La désorganisation est totale, le manque de sens se fait ressentir et nombre de collègues remplaçant·es sont à leur tour placé·es en arrêt de travail, voire démissionnent, et sont… non remplacé·es !

Plus de maltraitance, moins d’AESH

Nous avions déjà communiqué sur la dégradation des conditions de travail des Accompagnant·es d’élèves en situation de handicap dans les Yvelines.
https://sudeducation78.ouvaton.org/AESH-se-defendre-contre-la-degradation-des-conditions-de-travail-dans-le-78-et
Aujourd’hui, on ne peut que constater que les améliorations ne sont pas au rendez-vous !
La mutualisation à outrance reste de mise, créant une véritable souffrance éthique à ne pas pouvoir effectuer correctement son travail alors que beaucoup font de ces personnels la condition sine qua non de l’inclusion des élèves, leur faisant porter une trop lourde responsabilité. De plus, les rares réglementations statutaires ne sont pas respectées : en effet, on impose à certain·es AESH de rester seul·es avec les élèves, on leur refuse leurs heures de fractionnement, par exemple. Enfin, la précarité scandaleuse dans laquelle l’institution place les AESH conduit à des conditions de vie alarmante, notamment face à l’augmentation incessante des prix.
C’est à cause de ces conditions de travail inacceptables et de l’absence de statut que les démissions et non-renouvellements de contrat se multiplient dans les Yvelines, avec de très nombreux postes d’AESH non pourvus là encore.

Des hiérarchies défaillantes

Les hiérarchies ne sont pas en reste et sont également responsables des souffrances au travail des collègues.
Dans certains établissements, les directions ne prennent aucune décision et empêchent l’établissement de fonctionner. Dans d’autres, elles tentent d’intimider en menaçant de retrait de salaire celles et ceux qui participeraient à une heure d’information syndicale (pourtant de droit !). Dans certains lycées, ce sont les gestionnaires qui freinent la carrière des agent·es en ne respectant pas les délais des entretiens professionnels.
Les hiérarchies toxiques doivent être dénoncées et combattues, collectivement :
https://sudeducation78.ouvaton.org/Contre-les-hierarchies-toxiques-tu-n-es-pas-seul-e

Quel état de l’école dans le 78 ?

Inévitablement, cette gestion des personnels a des conséquences sur les conditions d’études des élèves. Certaines classes restent des semaines durant sans enseignant·es, ou alors un jour par semaine.
La scolarisation des élèves handicapé·es se fait dans des conditions indignes et génère de la maltraitance pour toustes, conduisant à un rejet dont les élèves et les familles sont victimes, alors qu’elles ne portent nullement la responsabilité des défaillances institutionnelles.

Quelles sont nos revendications ?

Face à ces carences de l’institution, SUD éducation 78 revendique :
 la création d’un véritable statut pour les AESH et les AED ;
 la revalorisation des salaires de tous les personnels de l’éducation ;
 un allègement des effectifs à tous les niveaux, pour permettre un accompagnement digne de toustes les élèves ;
 une réelle formation initiale et continue des personnels, sur temps de travail, notamment les contractuel·les : par le tutorat, avec un début en temps partiel afin d’avoir une formation en parallèle. Cela pour éviter la souffrance au travail, le burn out et les démissions ;
 le respect des statuts et des missions des Titulaires de remplacement dans le 1er degré.

À quand des réponses institutionnelles à la hauteur des enjeux de l’école,
pour les élèves comme pour les personnels ?
Pour SUD éducation 78, il n’y a rien à attendre de l’institution : ce n’est que dans la lutte collective que nous obtiendrons des avancées pour toutes et pour tous.

Pour cela, nous appelons les personnels à se mobiliser pour agir, en se réunissant en heures d’information syndicale, en Assemblée générale de bassin, et en construisant localement des revendications et des modes d’action à même d’engager le maximum de personnels.

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Les retraité·es agissent

Publié le 21 mars 2025 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Face aux pressions des capitalistes, du patronat et de l’extrême droite, les retraité·es s agissent !

Nos organisations syndicales CTA-T, CTA-A (Argentine) et Solidaires (France) saluent la lutte des travailleurs et des travailleuses en retraite qui manifestent :

  • En Argentine le 19 mars, à l’appel des confédérations CTA-T et CTA-A contre les attaques de gouvernement Milei soutenues par le FMI. C’est la suite de plusieurs manifestations dont la dernière scandaleusement réprimée par l’Etat argentin.
  • En France, le 20 mars, contre les menaces de nouvelles régressions sociales du gouvernement Macron et pour la satisfaction des revendications portées unitairement par les Unions de retraités CGT, CFTC, CGC, FSU, Solidaires et les associations FGR-RP, LSR, Ensemble et solidaires.

L’Argentine et la France ne sont pas les seuls pays où les retraités s’organisent collectivement pour défendre leurs droits. Et les retraités ne sont pas la seule catégorie de la classe ouvrière à agir contre les prédateurs capitalistes.

Mais ces manifestations de retraités des 19 mars en Argentine, du 20 mars en France sont l’occasion de souligner l’utilité d’un syndicalisme indépendant, de lutte, internationaliste.

Ensemble, combattons ceux qui nous exploitent !

Ensemble, défendons nos droits et gagnons-en de nouveaux !

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Vendredi 21 mars : atelier d’autodéfense féministe – Soirée jeu à Limay

Une soirée jeu – Moi, c’est madame ! – organisée par l’Union syndicale Solidaires 78 le vendredi 21 mars à partir de 19 h à la librairie La Nouvelle Réserve à Limay, suivie d’un apéro partagé (chacun·e apporte de quoi manger et boire)

Entrée libre et gratuite

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