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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Internationalisme Palestine

26 septembre – Projection Pour l’honneur de Gaza

Ne ratez pas cet évènement !

VENDREDI 20h30  : le 26 SEPTEMBRE 2025 au Cinéma des Mureaux Cinéma Frédéric Dard (centre ville).

Il est conseillé de venir un peu avant 20h30.

Séance unique pour un Ciné-rencontre organisé par le Collectif Palestine les Mureaux et Alentours (existant et actif depuis 2 ans)

“POUR L’HONNEUR DE GAZA et des DÉPLACÉS SOUS LES TENTES”,  en présence exceptionnelle du réalisateur : IYAD ALASTTAL

En VO.ST.FR   –  Tarif : 6€

Un débat aura lieu avec le réalisateur, la salle et le Collectif après la projection du film .

« Je n’ai pas voulu partir d’ici, car c’est ma patrie.  Déjà on est parti en 1948. Nous ne le referons pas. Mourir sur sa terre est mieux que l’exode. »
  Abu Ali, pêcheur à Gaza.

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En grève !

Bulletin En Grève n° 2

Une 2e journée réussie !

La grève du 18 septembre a été une réussite, qui confirme la détermination des travailleurs et travailleuses. Plus d’un million de personnes ont manifesté. C’est en étant de plus en plus nombreux, sur la durée, que nous arracherons un budget de justice sociale, fiscale et environnementale, et de vraies avancées pour les salarié∙es.

On s’invite à Bercy !

L’AG cheminote de Gare de Lyon s’est prolongée à l’intérieur même du ministère, directement à Bercy, pour exiger de taxer les riches !

D’autres actions coup de poing et blocages ont eu lieu, en particulier de lycées, ou d’universités (Caen, Nantes, Toulouse…). Des dépôts de bus ont également été bloqués, avec les personnels grévistes, dans plusieurs villes. Dans le 44, la plateforme de distribution de Carrefour a été bloquée jusqu’à 9h, ailleurs, ce sont des axes routiers qui ont été visés. A Grenoble, un lieu culturel est occupé comme maison des luttes.

La grève s’ancre dans les secteurs

La grève s’est étendue dans de nombreuses entreprises et administrations : dans les centres d’appel, dans les transports (SNCF, RATP et autres réseaux de bus, transports routiers, salarié∙es des autoroutes), chez Michelin, Renault à Sandouville, au Crédit agricole, à EDF, Storengy (filiale d’Engie) et Géométhane à Manosque… Ce sont parfois des entreprises touchées par des plans de licenciements qui se mobilisent, comme à Stellantis, où pèse la menace de la fermeture de l’usine, ou à Saver Glass (verrerie) au Havre.

Dans le public, on compte autour de 30 % de grévistes à l’Education nationale, et encore plus dans les vies scolaires, soit une grève beaucoup mieux suivie que le 10 septembre. Les taux de grévistes sont en hausse par rapport au 10 septembre dans la Fonction publique territoriale (7,47 %) et hospitalière (7,6 %).

La reconduction n’est pas à l’ordre du jour dans la plupart des secteurs, car il faut encore convaincre des collègues de se mobiliser et de tenir jusqu’aux annonces budgétaires. Cependant dans certains endroits, la mobilisation continue le vendredi 19, comme dans le Rhône où une manifestation est organisée par Solidaires. Dans le Comminges (31), une AG s’est mise en place avec des actions de doléances par village.

La culture encore massivement mobilisée

Comme le 10 septembre, la culture a été très mobilisée. De nombreux musées, monuments et services publics culturels ont été fermés : l’Arc de Triomphe, le Panthéon, le Domaine national de Saint-Cloud, l’Abbaye du Thoronet, le Fort Saint-André, le Château d’Aulteribe, les sites préhistoriques de la Vallée de la Vézère, la boutique du site de Carnac, la Drac Île-de-France, les Archives nationales de Paris, l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy, la bibliothèque d’art contemporain de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, les musées d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, Delacroix, Dubouché, le domaine du Château de Pau, le domaine de Cluny, Moreau, le Théâtre de la Commune. Parmi les sites partiellement fermés : le Château de Versailles, les musées du Louvre, d’Orsay (avec gratuité au public), Picasso, des Eyzies-de-Tayac, le Grand Palais, l’Hôtel de la Marine, certaines salles publiques de la BNF. Le déplacement de la tapisserie de Bayeux a été reporté en raison du mouvement social !

Solidarité avec la Palestine !

Sur de nombreux points de blocage, les grévistes ont manifesté leur solidarité avec le peuple palestinien, dans les lycées bloquées, ou encore en visant directement les entreprises complices de la colonisation israélienne, comme Carrefour à Saint-Denis et Mc Do à Aubervilliers.

Vademecum : comment faire grève ?

Faire grève c’est ne pas aller travailler une heure, deux heures, une journée… En cas de grève nationale, ce sont les syndicats qui couvrent les salarié-e-s et agent-e-s en grève.

Dans le privé, un appel à la grève national suffit à vous couvrir. Le Jour J, vous n’allez pas au travail.

Dans le public, des préavis de grève sont déposés auprès des ministères pour couvrir les agent-e-s. Dans certains métiers, il faut vous déclarer en avance (comme les professeurs des écoles ou les animateurs des mairies.)

Vous êtes en grève et vous voulez le faire savoir ou rencontrer d’autres grévistes de votre secteur ? Le syndicat est là pour ça.

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Défense de nos libertés Internationalisme Palestine

Solidarité avec l’Union Juive Française pour la Paix

Publié le 16 septembre 2025

La semaine dernière, le directeur de publication du site de l’Union Juive Française pour la Paix a vu son domicile être perquisitionné dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ». Cet été, le Crédit coopératif avait déjà fermé les comptes de cette même association.

L’Union syndicale Solidaires condamne fermement ces mesures d’intimidation, ces atteintes à la liberté d’association envers le mouvement de solidarité avec la Palestine qui se sont multipliées.

Nous dénonçons cet acharnement contre l’UJFP qui rassemble en France des voix juives progressistes, anticolonialistes, qui lutte contre tous les racismes, pour un cessez-le-feu immédiat et pour une paix juste et durable en Palestine. Nous agissons ensemble au quotidien contre le génocide en Palestine et l’impunité du gouvernement israélien dont le mépris du droit international n’est plus à prouver.

La solidarité n’est pas un délit, c’est un devoir !

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antifascisme antiracisme Conditions de travail Internationalisme Palestine

Vidéos des débats du stand de Solidaires à la fête de l’Huma 2025

Condition de travail : de l’individu au collectif

Avec : SUD Santé Sociaux 91, CGT Action Sociale 91, Collectif “Enseigner sans en saigner” 91, Gaëlle Martinez (secrétariat national de l’Union syndicale Solidaires)

Combattre les racismes, un enjeu syndical

Avec : Amal Bentounsi (Militante antiraciste et contre les violences policières), Monira Moon (Militante/formatrice antiraciste et syndicaliste), Sabrina Sebaihi (députée Les écologistes), Nathalie Tehio (Présidente de la Ligue des Droits de l’Homme), Véronique Poulain et Tayeb Khouira (secrétariat national de l’Union syndicale Solidaires)

Construire la contre-offensive pour imposer un autre budget

Avec Caroline Chevé (FSU), Thomas Vacheron (CGT) Youlie Yamamoto (ATTAC), Eric Coquerel (Président de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale) Murielle Guilbert et Julie Ferrua co-déléguées Union Syndicale Solidaires

La Sécurité sociale : 80 ans après, la défendre, la développer

Avec : Denis Gravouil (membre du bureau confédéral de la CGT), Gilles Perret (réalisateur), Michèle Rault (Union syndicale Solidaires), Gisèle Riqueau (SUD Recherche/Collectif pour une Sécurité sociale de l’alimentation) Elie Lambert et Julie Le Mazier (secrétariat national de Solidaires)

Palestine – Ukraine : Face aux guerres impérialistes, quelles actions syndicales ?

Verveine Angeli (militante syndicale et associative), Denys Gorbach (militant ukrainien, universitaire), Félix Le Roux (militant de SUD éducation), Lana Sadeq (Forum Palestine Citoyenneté), Linda Sehili (Union syndicale Solidaires)

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31 rue de la Grange aux Belles – 75 010 Paris
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Luttes féministes

Tribune – L’austérité budgétaire est sexiste

Tribune publiée dans Libération le 15 septembre 2025 :https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/lausterite-budgetaire-est-sexiste-par-sophie-binet-marylise-leon-20250915_5DZRZVZYD5HC5A4DYDGWFKCDFA/

Fermetures de services publics, gel des revalorisations, réductions des dotations des associations… les baisses de budget touchent en premier lieu les femmes. Contre ces violences économiques, un collectif de responsables syndicales et d’associations féministes appellent à la mobilisation le 18 septembre.

Quand un gouvernement coupe dans les budgets, les femmes sont les premières à en payer le prix. Après l’échec de François Bayrou et de son projet de budget austéritaire, nous voulons rappeler à son successeur que diminuer le financement des services publics n’est pas une fatalité : c’est un choix politique, et nous le dénonçons.

L’affaiblissement des services publics frappe deux fois les femmes

Les services publics sont un pilier de l’égalité. Leur affaiblissement frappe deux fois les femmes : comme agentes et comme usagères. Les métiers de la santé, de l’éducation, du social, du soin, de la culture sont massivement féminisés, parfois précaires, souvent sous-valorisés avec des conditions de travail qui se dégradent réforme après réforme. C’est pourquoi, monsieur Lecornu, vous devez renoncer à l’« année blanche » sur les salaires et à la suppression de postes qui surchargent toujours plus les agentes, fragilisent leurs carrières et réduisent leur pouvoir d’achat.

« Les coupes budgétaires tuent » : la lutte contre les violences faites aux femmes menacée par l’austérité

Les femmes gèrent majoritairement l’organisation familiale et s’occupent des démarches administratives plus nombreuses, des soins, de l’accompagnement scolaire et extrascolaire des enfants. Selon l’Observatoire des inégalités, la répartition des tâches ménagères et familiales reste très inégalitaire, les femmes y consacrent une heure trente de plus par jour que les hommes et assurent l’essentiel du suivi éducatif et de santé.

Les fermetures de services publics, la disparition des maternités de proximité, le manque de places en crèche ou la réduction des structures de soin et d’accompagnement pèsent donc plus lourdement sur elles. Chaque service supprimé accroît leur charge mentale, allonge leurs déplacements et limite leur autonomie économique. Moins de services publics, c’est plus de charge qui leur incombe au prix de leur autonomie économique et de leur santé.

Les coupes budgétaires, comme le recrutement insuffisant de fonctionnaires, laissent craindre d’autres impacts sur les femmes. Car le gel de la revalorisation des aides sociales, des minima sociaux, des revenus concernent majoritairement les femmes, notamment les mères isolées. 94 % des familles monoparentales qui perçoivent le RSA ont des femmes à leur tête. De même, les femmes constituent 61 % des allocataires du minimum vieillesse (Aspa), un chiffre qui révèle l’impact de carrières souvent hachées, à temps partiel et avec des salaires plus faibles sur leurs pensions de retraite.

Les femmes touchent aussi plus souvent la prime d’activité que les hommes, car elles sont majoritairement employées à temps partiel. Sa non-revalorisation est un coup dur sur leur budget. Enfin, le doublement des franchises médicales ou les attaques sur l’AME les touchent davantage, car elles sont majoritaires à la tête des familles monoparentales. Chaque euro de plus de frais médicaux est un fardeau supplémentaire qui menace leur équilibre financier.

Etre enceinte ne doit pas être un facteur de précarité

Depuis mars 2025, une mesure injuste pénalise les agentes de la fonction publique enceintes : 10 % de salaire en moins dès le premier jour d’arrêt maladie ordinaire. Cette disposition est une honte : elle fait payer aux femmes leur état de santé, comme si porter un enfant était une faute. Dans un secteur déjà marqué par les inégalités salariales et la ségrégation professionnelle, cette régression est un scandale. Elle ajoute une violence économique au moment même où les femmes devraient être protégées. Etre enceinte ne doit jamais être un facteur de précarité.

Les associations et les collectivités territoriales sont aussi en première ligne dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, mais elles le sont aussi dans les coupes budgétaires. La réduction de leurs dotations implique non seulement un affaiblissement des structures d’aide aux femmes victimes de violences, mais aussi un recul de la prévention et un abandon des associations de terrain, comme le planning familial.

C’est aussi prendre le risque de ruptures sèches dans les parcours d’accompagnement, avec moins de places d’hébergement et un accès aux droits réduit à sa portion congrue. Les femmes victimes de violences risquent de se retrouver isolées, alors même que les besoins explosent. La lutte contre les VSS n’est pas une option : c’est une urgence de santé publique et un enjeu démocratique. La fragiliser par des économies de bout de chandelle, c’est condamner les victimes au silence.

Les réductions budgétaires ne sont pas neutres, elles sont souvent sexistes. Elles touchent plus fortement les femmes : dans leurs droits, dans leur travail, dans leur vie quotidienne. Elles creusent les inégalités et fragilisent la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Nous, responsables d’organisations syndicales et féministes l’affirmons : les baisses de budget sont une violence faite aux femmes. Notre pays a, au contraire, besoin de moyens renforcés pour les services publics, pour les associations, pour les collectivités, afin de garantir les droits, la protection et l’égalité.

Parce que aucune société juste ne peut se construire au détriment des femmes, nous appelons à la mobilisation le 18 septembre : vos prétendues économies, ce sont nos vies.

Signataires :

Murielle Guilbert et Julie Ferrua Codéléguées de Solidaires
Sophie Binet Secrétaire générale de la CGT
Marylise Léon Secrétaire générale de la CFDT
Caroline Chevé Secrétaire générale de la FSU
Laurent Escure Secrétaire général de l’Unsa
Sarah Durocher Présidente du Planning familial
Suzy Rojtman Porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes (CNDF)
Maïna Cerniawsky Secrétaire générale et porte-parole de l’association Osez le féminisme !
Ana Azaria Présidente Femmes Egalité

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En grève !

18 septembre : Une journée de grève et de mobilisation réussie ! continuons la lutte jusqu’à la victoire !

L’Union syndicale Solidaires se félicite du succès de la journée de grève et de manifestation du 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale.

Dans la dynamique enclenchée par la journée du 10 septembre, c’est un million de personnes qui ont défilé ce 18 septembre sur tout le territoire pour exprimer leur colère contre les politiques de régressions sociales et réclamer un changement de cap.

Des grèves ont eu lieu dans tous les secteurs privé ou public. De nombreux blocages ont eu lieu, dans la continuité de ceux du 10 septembre.

Revenir sur le projet de suppression des jours fériés n’a évidemment pas suffi à calmer la colère sociale.

Cette journée a fait passer un message clair que le pouvoir affaibli ne peut plus ignorer : nous voulons un budget qui défend les services publics, revalorise les salaires et les minimas sociaux et récupère l’argent des cadeaux fiscaux aux plus fortunés et aux grandes entreprises pour une vraie politique sociale et environnementale.

Le premier ministre parle de “rupture” dans sa politique? Qu’il abroge la réforme des retraites, et conditionne les aides publiques versées chaque année aux entreprises à des critères sociaux et écologiques.

Si la réponse à l’ultimatum de l’intersyndicale, ne convient pas, nous continuerons nos grèves et mobilisations jusqu’à la satisfaction de ces revendications.

D’ici là, poursuivons les blocages, et toutes les actions pour mettre la pression sur ce premier ministre sans gouvernement. Continuons sans relâche à convaincre et motiver les travailleur·euses à prolonger et amplifier la lutte !

L’Union syndicale Solidaires soutient toutes les mobilisations sectorielles déjà en cours et reste déterminée à ne rien lâcher dans ce rapport de force engagé.

Paris le 19 septembre 2025

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En grève !

18 septembre : contre l’austérité, pour le partage des richesses ! Toutes et tous en grève !


Après la mobilisation réussie du 10 septembre, il nous faut accentuer la pression le 18 !

En nommant M. Lecornu au poste de Premier ministre, Emmanuel Macron indique vouloir continuer la même politique au service des plus riches. Toutes et tous ensemble imposons un véritable changement et plus de justice sociale !

Jours fériés supprimés, salaires gelés..stop à toutes les régressions sociales pour le prochain budget!

François Bayrou, à coup de discours culpabilisant sur la dette, voulait nous imposer le gel des salaires, des pensions et des prestations sociales, la suppression de deux jours fériés, le déremboursement de médicaments… Tout ça sans demander le moindre euro de contribution au patronat et aux plus riches. Bayrou a démissionné, c’est une première victoire. Mais il nous reste à enterrer définitivement son projet.

Obtenir le retrait de la réforme des retraites

La crise politique et sociale que nous vivons s’est ouverte en 2023 avec le refus du gouvernement d’écouter l’immense mobilisation contre la réforme des retraites. Nous refusons de tourner la page. Ces réformes successives veulent toutes nous faire travailler plus et plus longtemps pour gagner moins et enrichir toujours plus le patronat. Aujourd’hui, continuons à exiger le retrait de la réforme.

De l’argent, il y en a !

De l’argent, il y en a ! Pendant qu’on nous demande de « faire des efforts », le patronat continue de se gaver. Au moins 211 milliards d’euros d’aides publiques sont distribués chaque année aux entreprises, sans conditions, sans contrôle, sans contreparties. Ces aides finissent trop souvent… en dividendes. En 2024, ce sont 97 milliards d’euros qui ont été reversés aux actionnaires du CAC 40 tandis que ces grandes entreprises réalisent des profits records (131 milliards d’euros en 2024). De l’argent, il y en a !

Imposer le partage des richesses

Ces politiques d’aides publiques tirent les salaires vers le bas et le nombre de salarié·es au SMIC ne cesse d’augmenter. Il est urgent d’inverser la tendance : il faut augmenter les salaires et faire contribuer les plus riches. Ce sont elles et eux qui ont le plus bénéficié de l’argent public ces dernières années et qui possèdent l’essentiel des richesses !

Amplifier la réussite du 10/09

Tout cela est possible. Le gouvernement n’a jamais été aussi faible. La mobilisation du 10 septembre a été une grande réussite avec des centaines de milliers de grévistes en France et des mobilisations déterminées et inventives dans tout le pays. Elles ont pris les formes décidées localement par les comités de base. Solidaires soutient et encourage ces formes d’organisations au plus près du terrain. Sur nos lieux de travail, il nous faut construire les grèves les plus importantes possibles : c’est la meilleure manière de tout bloquer et de toucher l’économie pour faire reculer le gouvernement et le patronat !

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

18 septembre : appel intersyndical éducation 78 – CGT éduc 78, FSU 78 et SUD éduc 78 à la grève

La mobilisation de ce mercredi 10 septembre a vu plusieurs centaines de blocages, rassemblements et manifestations, au moment même de la passation de pouvoir entre Bayrou et Lecornu. L’exaspération sociale du pays qui s’est exprimée hier doit être entendue, c’est pourquoi nos organisations CGT éducation 78, FSU 78 et SUD éducation 78 appellent l’ensemble des personnels à s’organiser collectivement par le biais d’assemblées générales ou d’heure d’informations syndicales pour construire la grève du 18 septembre et préparer ses suites.

Face à la stratégie systématique de passage en force du Président de la République et du patronat, nous nous devons d’opposer une réponse collective massive. Le changement de casting ne mettra pas de frein à la politique d’austérité, le blocage du pays par la grève, si !

Les mesures budgétaires avancées par l’ancien gouvernement sont d’une brutalité et d’une injustice sans précédent et font une nouvelle fois payer les plus précaires, les retraité·es, les malades. Les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit !

Dans l’Éducation nationale, les restrictions budgétaires ont de plus en plus de conséquences délétères sur la qualité du service public rendu et les conditions de travail des personnels : tri social, manque de remplaçant·es, défaut d’accompagnement pour les élèves en situation de handicap, classes surchargées, manque de personnels médico-sociaux, rémunérations insuffisantes… la liste est longue.

Pour porter et faire appliquer nos revendications de justice sociale, environnementale et fiscale, pour faire vivre nos valeurs de solidarité, pour exiger un autre projet de société, nos organisations CGT éducation 78, FSU 78 et SUD éducation 78 appellent à se mettre massivement en grève le 18 septembre, à rejoindre les mobilisations départementale et régionale et à discuter dès à présent des modalités de reconduction.

Manifestation régionale : départ 14h00 place de la Bastille [parcours à confirmer]

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Automobile Dans les Yvelines, une classe en lutte... Écologie En grève ! Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte ! revue de presse épisode n ° 70

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org





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