Rendez-vous 18 h 30 devant la mairie de Mantes-la-Ville.
Rendez-vous 18 h 30 devant la mairie de Mantes-la-Ville.

La grève a démarré le 7 novembre et se poursuit depuis 37 jours, l’ensemble des 480 salariés de FSO attendent des réponses. à la hauteur : ni salaire au rabais pour les nouveaux recrutés, ni indemnité différentielle consistant à geler les salaires pour les ex STIVO, avec NAO bloqués pendant 5 ans. Ce n’est pas cela la préservation des acquis !
Le piquet de grève a été viré par les CRS, mais les grévistes sont toujours déterminés.
Ils iront jusqu’au bout, jusqu’à la victoire pour assurer le maintien de leurs acquis !
Au-delà de la volonté par la direction de FSO de minorer les chiffres de grévistes, les faits sont têtus. Jour et nuit, c’est au moins une centaine de grévistes qui se relaient pour être présents et tenir le piquet de grève de Saint Ouen l’Aumône !
Et on ne parle pas des dizaines d’autres grévistes…
A Conflans, c’est la même chose. Aucun bus ne sort !
La reprise très partielle assurée par quelques chauffeurs intérimaires à la place des salariés FSO ne règle rien.
La balle est dans le camp de la direction de FSO qui peut mettre fin au conflit en ouvrant les négociations et en répondant aux demandes et revendications des grévistes qu’elle connaît parfaitement !
Dans la nuit de vendredi à samedi, un salarié gréviste s’est suicidé. La réaction de la direction a été « c’est la vie » samedi matin devant de nombreux chauffeurs quand elle l’apprend le suicide, de plus elle empêche les grévistes d’entrer dans le dépôt pour se recueillir et échanger avec leurs collègues. Solidaires 78, et l’ensemble des syndicats membres, présentent leurs condoléances à la famille.
La Fédération Sud-Solidaires des Transports Urbains et Interurbains apporte son soutien total aux grévistes du réseau de Bus FSO (groupe Lacroix-Savac) de l’agglomération de Cergy-Pontoise et de Conflans-Sainte-Honorine, qui luttent depuis le 7 novembre pour défendre leurs salaires et leurs conditions de travail déjà pénibles.
Malgré un rapport de force extraordinaire, les directions de FSO et de refusent d’entamer de réelles négociations, jouant le pourrissement.
Cette situation est inacceptable et irresponsable ! Halte aux promesses, et place aux actes.
Tract Fédération

Article Le Monde
Pour soutenir les grévistes alimentez la caisse de grève
Article Le Parisien

Après la victoire d’un AESH soutenu par SUD éducation 93 au tribunal administratif de Paris, des campagnes pour demander la rétroactivité de la prime REP/REP+ pour les AESH sont lancées un peu partout.
SUD éducation 78 y participe et encourage les AESH à effectuer (ou à
relancer si cela a déjà été fait dans le passé) la demande de versement de
l’indemnité REP/REP+ auprès du rectorat avant le 31 décembre.
Quelles conditions faut-il remplir ?
– Avoir été AESH en REP ou REP+ sur les années civiles 2020, 2021 et/ou 2022 (avant
2022, il n’y a pas de rétroactivité car il y a la prescription quadriennale qui efface les dettes de l’État. Puis en 2023, la prime était versée).
– Ne pas être engagé·e au Tribunal administratif dans une procédure similaire avec un autre syndicat.
Comment faire ?
1- Les AESH doivent envoyer un courrier en recommandé avec accusé de réception au rectorat avant le 31 décembre.
Vous pouvez nous contacter pour obtenir un modèle de courrier, un tableur permettant de calculer le montant à réclamer et un tuto en images pour vous aider dans la rédaction du courrier.
Le courrier est à envoyer en recommandé avec accusé de
réception
A l’attention Monsieur le Recteur de l’académie de Versailles
3 boulevard de Lesseps
78017 Versailles
Après l’envoi, trois possibilités :
– Accord explicite de l’administration sous deux mois
– Refus écrit et donc explicite de l’administration
– Absence de réponses dans les deux mois
2- Dans les deux derniers cas, il s’agit d’un refus. A la suite de ce refus, une demande de médiation préalable obligatoire devra être faite dans un délai de deux mois à partir de la date de refus.
3- Puis le recours au tribunal administratif peut être fait dans un délai de deux mois après la médiation préalable avec un délai de 2 à 3 ans.
SUD éducation 78 est là pour vous accompagner dans vos démarches :
Par mail : sudeducation78@ouvaton.org
Par téléphone : 07 52 08 85 03 (bassin de Trappes – Versailles)
06 71 48 60 88 (bassin de Mantes – Thoiry)
06 01 77 93 49 (bassin des Mureaux – St Germain)

La situation de Kai Terada est symptomatique de la répression menée par l’Éducation nationale, sous forme de sanctions déguisées :
– Mutation arbitraire et forcée de la part de l’Administration,
– Atteinte aux droits syndicaux,
– Neutralisation illégale de sa mutation,
– Suppression de sa demande de mutation
Après des années de procédure, la situation de Kai Terada est enfin jugée au Tribunal administratif de Versailles le lundi 16 décembre 2024.
Nos organisations syndicales demandent le rétablissement de Kai Terada sur son poste au lycée Joliot-Curie de Nanterre sans perte d’ancienneté, le rétablissement de tous ses droits statutaires à commencer par le droit à mutation.
Nos organisations syndicales appellent à un rassemblement de soutien le lundi 16 décembre, à 9 heures, devant le Tribunal administratif de Versailles.
Télécharger le fichier | Jouer dans une nouvelle fenêtre | Durée: 1:14:50 | Enregistré le 3 décembre 2024
C’est avec Michaël Hoare que nous refaisons un tour historique des conditions faites aux personnes étant venues en France et y ont travaillé, y travaillent, en étant logées dans des foyers : d’abord régis par SONACOTRAL pour les travailleurs algériens dans les années 50, ainsi que par AFTAM pour ceux venant d’autres pays du continent africain et/ou de Madagascar. Puis on voit, après la publication du rapport parlementaire de 1996, du très bourgeois député Henri Cuq, la transformation de ces foyers en résidences sociales, gérées majoritairement par ADOMA et COALIA ainsi que d’autres plus petites associations gestionnaires. Depuis 70 ans donc ces travailleurs sont sous-considérés ; leurs délégués sont à peine écoutés, leurs vies sont surveillées, contrôlées sur tous les plans. En 2019 déjà, Michaël accusait l’État dans un article : “Des foyers aux résidences sociales: un racisme d’État“, de maltraiter ces personnes, considérées comme des mineurs sous tutelle, n’ayant pas les droits minimum de tout un chacun.e, une vie privée décente.
Le COPAF — comité pour l’avenir des foyers — dont Michaël est président (et Geneviève Petauton, que nous avons invitée plusieurs fois ici, est la trésorière) continue de soutenir les personnes vivant dans ces lieux, devenus des ‘résidences sociales’. Mais alors quoi de neuf ? ne faisons-nous qu’un nième tour d’horizon ? Non pas ! Ce nouveau concept de résidence sociale est désormais en place pour mener une mixité sociale des pauvres et dominé.e.s : un premier objectif semble atteint, celui de casser le tissu social existant dans les foyers — accusés d’être des lieux de communautarisme (sous-entendu : mauvais et dangereux). Mais tout n’est pas dit : des associations et des élu.e.s se mobilisent pour que les lois et règlementations utilisées par les sociétés gestionnaires de ces lieux d’habitation évoluent ; plusieurs propositions qui vont être reprises dans un PPL (projet de proposition de loi) sont dans le livre que signe le COPAF : “La transformation des foyers de travailleurs immigrés en résidences sociales” paru en octobre 2024 chez l’Harmattan, publié à la suite d’un colloque organisé à l’Assemblée Nationale.
Publié le 13 décembre 2024
Le régime meurtrier et mafieux du clan Al-Assad est enfin tombé. Depuis un demi-siècle, cette dictature brutale faisait régner la terreur en Syrie. Al-Assad et ses sbires sont responsables de la mort de centaines de milliers de personnes, de torture de masse et d’emprisonnement de milliers d’opposants et d’opposantes à son régime. En réponse au soulèvement populaire syrien, le régime a bombardé y compris avec des gaz de combat et affamé la population avec l’aide des forces armées russes et iraniennes notamment. Solidaires rappelle qu’en France, les responsables d’extrême droite tels que Marine Le Pen ont défendu sans relâche ce dictateur criminel, et que la Fédération syndicale mondiale (FSM) collaborait avec le pouvoir syrien et son “syndicat” d’Etat, la GFTU.
Aujourd’hui, si la chute du tyran soulève un espoir légitime, car elle est un préalable nécessaire au changement, l’avenir demeure sombre, au premier chef pour toutes les minorités dans ce pays et pour les femmes. En particulier, l’État turc profite de la période pour lancer une offensive d’ampleur contre les populations kurdes et l’Administration démocratique autonome du nord et de l’est de la Syrie (Rojava), défendue par les Forces démocratiques syriennes (FDS). La soi-disant “Armée nationale syrienne”, au service de la Turquie, multiplie déjà les exactions après avoir jeté sur les routes près de 100 000 kurdes déjà réfugiés d’Afrin et être entrée dans la ville de Manbij, et ce malgré le cessez-le-feu établi sous chaperonnage des États-Unis.
Les menaces qui pèsent sur la population viennent de tous côtés : trafiquants de drogues, groupes islamistes parfois financés par des États, bombardements israéliens, interventions des armées turques, iraniennes et russes. Le pays a été détruit par des années de prédation et de guerre. Il n’existe plus de service public. Des villes entières ont été détruites. L’économie du pays est en ruines.
La communauté internationale, dont la France, a assisté aux massacres perpétrés par le régime avant sa chute sans intervenir. Mais le gouvernement n’a rien de plus pressé désormais que d’annoncer son souhait de refuser les demandes d’asile des Syriens et Syriennes qui par centaines de milliers ont fui l’enfer qu’est devenu ce pays. Solidaires condamne ces déclarations indignes.
Pour l’Union syndicale Solidaires, l’urgence est aujourd’hui à :
– accueillir dignement les exilé·es,
– aider dès à présent les populations de Syrie à reconstruire un État démocratique garantissant les droits humains pour toutes et tous et capable d’assurer la sécurité matérielle ainsi que le progrès social,
– soutenir et participer aux rassemblements de soutien pour le Rojava appelés dans toute la France par les Centre démocratiques Kurdes locaux.
Pour l’Union syndicale Solidaires, il est plus que temps de mettre en place une réelle politique d’accueil. Les personnes migrantes fuient la guerre et la misère, conséquences de la colonisation et du dérèglement climatique, à la recherche d’une vie digne et de solutions pour faire vivre leurs familles. Leur accueil doit être permanent et inconditionnel. Internationalistes, nous revendiquons la liberté de circulation et d’installation.
Les politiques migratoires européennes se durcissent, avec toujours plus de répression, d’enfermement, d’expulsions, de refoulements et ont pour conséquence toujours plus de mort·es aux frontières. A l’heure où plusieurs pays européens, dont la France, ont annoncé qu’ils allaient revoir leurs pratiques en matière d’asile à la lumière des derniers événements en Syrie, menaçant ainsi de suspendre les demandes d’asile en instance déposées par des Syrien·ne·s, il est plus qu’urgent de renforcer et d’élargir le droit d’asile.
Les idées racistes et xénophobes de l’extrême droite, qui décrivent la population « étrangère » comme trop nombreuse et « inassimilable », se propagent de manière inquiétante. Ces discours alimentent le rejet des « étranger·es » ou des personnes perçues comme telles, présentées comme responsables des difficultés socio-économiques de la société. Au lieu de combattre ces préjugés et stéréotypes, les deux derniers gouvernements ont choisi de toujours plus exploiter cette peur de l’autre à des fins électoralistes, reprenant des idées et revendications de l’extrême droite. Cela a conduit à une multiplication des lois et mesures répressives et brutales Ces politiques généralisent la maltraitance administrative et aggravent les injustices ainsi que les inégalités et mènent à des attaques physiques de personnes exilées par l’extrême droite.
Pour l’Union syndicale Solidaires, l’ensemble des exilé-es doit bénéficier des mêmes droits quels que soient leur nationalité, leur statut, leur genre. L’exploitation des travailleurs·euses migrant·es sans titres de séjour doit cesser !
Ces dernier·es travaillent, cotisent, paient des impôts et tout en subissant des conditions de travail indignes, du travail illégal et l’exploitation de la part du patronat.
L’Union syndicale Solidaires se tient aux côtés des collectifs de sans-papiers et notamment aux côtés des camarades de Chronopost en lutte pour leur régularisation ! Elle soutient toutes les luttes en cours : grèves de travailleurs Sans Papiers, luttes des mineur·es isolé·es, luttes pour l’hébergement… Dans de nombreuses villes, les luttes se multiplient face au non-accueil des familles et des mineur·es isolé·es, qui se retrouvent à la rue, sans aucun droit. L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien à toutes ces luttes pour l’accès au logement et à l’école.
François Bayrou vient d’être nommé Premier ministre. Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, les choix budgétaires ont toujours été les mêmes : ceux des baisses des prélèvements obligatoires favorisant les plus fortuné∙es et les grandes entreprises. Cette politique était soi-disant essentielle pour favoriser la compétitivité, la croissance et les emplois. Or, le bilan est tout autre. Ces choix budgétaires n’ont fait, année après année, que dégrader les comptes publics et vider les caisses de l’État : 62 milliards de recettes en moins selon la Cour des Comptes, sans pour autant sauver les emplois de l’industrie et du commerce. Sans oublier qu’ils ont aussi dégradé encore plus les services publics déjà mis à mal par les politiques libérales depuis des décennies et ainsi développé les inégalités et les injustices. C’est pourquoi nous sommes particulièrement inquiet·es de voir se poursuivre cette politique, massivement rejetée dans la population et dont les effets sont délétères, creusent les inégalités et renforcent le vote d’extrême droite.
L’Union syndicale Solidaires souhaite l’alerter sur les dossiers urgents qui doivent être une priorité de son nouveau gouvernement :
– La justice fiscale devra être au cœur du prochain budget : l’impôt sur le revenu doit être plus progressif, le plafonnement de l’impôt sur les sociétés remontés à 40%. Il faut un audit des niches fiscales et supprimer le crédit impôts-recherches et le prélèvement forfaitaire unique.
– Il faut stopper d’urgence les plans de licenciements qui se multiplient et adopter une loi spéciale obligeant les entreprises qui licencient à rembourser les aides publiques et interdisant les licenciements pour les entreprises qui font des bénéfices. Les salarié·es doivent pouvoir s’exprimer sur les restructurations à travers un droit de veto des CSE.
– L’ensemble des organisations syndicales continuent de réclamer l’abrogation de la réforme des retraites. Alors que la coalition autour du NFP est arrivée en tête après avoir fait campagne autour de ce thème, continuer à en faire une ligne rouge constitue un déni de démocratie.
– Il faut augmenter le SMIC, les salaires et les pensions et les indexer sur les prix.
– SUD Rail et la CGT Cheminots interpellent le premier ministre pour un moratoire sur la liquidation de fret SNCF. Il y a urgence. L’inaction climatique coûtera plus cher que d’investir dans la bifurcation écologique.
Il y a nécessité d’une planification pour transformer notre industrie et nos emplois. Alors que la reconversion écologique de la société pourrait détruire 500 000 emplois, un rapport estime qu’elle pourrait en créer 1,5 million, soit un solde net d’1 million d’emplois créés.
De ce point de vue, nous ne pouvons qu’être inquiet·es de la nomination d’un Haut-commissaire au plan qui n’aura pas planifié grand-chose durant son mandat.
Le choix de François Bayrou témoigne une nouvelle fois du mépris pour la démocratie du Président de la République. M. Bayrou a depuis longtemps donné des gages à l’extrême droite, puisqu’en 2022 il avait parrainé la candidature de Marine Le Pen à l’élection présidentielle.
La situation sociale et écologique du pays mérite mieux que les guerres de place et les jeux politiciens. L’urgence est à l’augmentation générale des salaires, à l’abrogation de la réforme des retraites largement dénoncée par la population, et au renforcement des services publics.
Faute de prise en compte de ces urgences, les mobilisations se poursuivront dans les prochaines semaines.
Publié le 14 décembre 2024

