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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Agenda militant En grève !

18 septembre : contre l’austérité, pour le partage des richesses ! Toutes et tous en grève !


Après la mobilisation réussie du 10 septembre, il nous faut accentuer la pression le 18 !

En nommant M. Lecornu au poste de Premier ministre, Emmanuel Macron indique vouloir continuer la même politique au service des plus riches. Toutes et tous ensemble imposons un véritable changement et plus de justice sociale !

Jours fériés supprimés, salaires gelés..stop à toutes les régressions sociales pour le prochain budget!

François Bayrou, à coup de discours culpabilisant sur la dette, voulait nous imposer le gel des salaires, des pensions et des prestations sociales, la suppression de deux jours fériés, le déremboursement de médicaments… Tout ça sans demander le moindre euro de contribution au patronat et aux plus riches. Bayrou a démissionné, c’est une première victoire. Mais il nous reste à enterrer définitivement son projet.

Obtenir le retrait de la réforme des retraites

La crise politique et sociale que nous vivons s’est ouverte en 2023 avec le refus du gouvernement d’écouter l’immense mobilisation contre la réforme des retraites. Nous refusons de tourner la page. Ces réformes successives veulent toutes nous faire travailler plus et plus longtemps pour gagner moins et enrichir toujours plus le patronat. Aujourd’hui, continuons à exiger le retrait de la réforme.

De l’argent, il y en a !

De l’argent, il y en a ! Pendant qu’on nous demande de « faire des efforts », le patronat continue de se gaver. Au moins 211 milliards d’euros d’aides publiques sont distribués chaque année aux entreprises, sans conditions, sans contrôle, sans contreparties. Ces aides finissent trop souvent… en dividendes. En 2024, ce sont 97 milliards d’euros qui ont été reversés aux actionnaires du CAC 40 tandis que ces grandes entreprises réalisent des profits records (131 milliards d’euros en 2024). De l’argent, il y en a !

Imposer le partage des richesses

Ces politiques d’aides publiques tirent les salaires vers le bas et le nombre de salarié·es au SMIC ne cesse d’augmenter. Il est urgent d’inverser la tendance : il faut augmenter les salaires et faire contribuer les plus riches. Ce sont elles et eux qui ont le plus bénéficié de l’argent public ces dernières années et qui possèdent l’essentiel des richesses !

Amplifier la réussite du 10/09

Tout cela est possible. Le gouvernement n’a jamais été aussi faible. La mobilisation du 10 septembre a été une grande réussite avec des centaines de milliers de grévistes en France et des mobilisations déterminées et inventives dans tout le pays. Elles ont pris les formes décidées localement par les comités de base. Solidaires soutient et encourage ces formes d’organisations au plus près du terrain. Sur nos lieux de travail, il nous faut construire les grèves les plus importantes possibles : c’est la meilleure manière de tout bloquer et de toucher l’économie pour faire reculer le gouvernement et le patronat !

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Actu Solidaires 78 Agenda militant Éducation En grève !

18 septembre : appel intersyndical éducation 78 – CGT éduc 78, FSU 78 et SUD éduc 78 à la grève

La mobilisation de ce mercredi 10 septembre a vu plusieurs centaines de blocages, rassemblements et manifestations, au moment même de la passation de pouvoir entre Bayrou et Lecornu. L’exaspération sociale du pays qui s’est exprimée hier doit être entendue, c’est pourquoi nos organisations CGT éducation 78, FSU 78 et SUD éducation 78 appellent l’ensemble des personnels à s’organiser collectivement par le biais d’assemblées générales ou d’heure d’informations syndicales pour construire la grève du 18 septembre et préparer ses suites.

Face à la stratégie systématique de passage en force du Président de la République et du patronat, nous nous devons d’opposer une réponse collective massive. Le changement de casting ne mettra pas de frein à la politique d’austérité, le blocage du pays par la grève, si !

Les mesures budgétaires avancées par l’ancien gouvernement sont d’une brutalité et d’une injustice sans précédent et font une nouvelle fois payer les plus précaires, les retraité·es, les malades. Les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit !

Dans l’Éducation nationale, les restrictions budgétaires ont de plus en plus de conséquences délétères sur la qualité du service public rendu et les conditions de travail des personnels : tri social, manque de remplaçant·es, défaut d’accompagnement pour les élèves en situation de handicap, classes surchargées, manque de personnels médico-sociaux, rémunérations insuffisantes… la liste est longue.

Pour porter et faire appliquer nos revendications de justice sociale, environnementale et fiscale, pour faire vivre nos valeurs de solidarité, pour exiger un autre projet de société, nos organisations CGT éducation 78, FSU 78 et SUD éducation 78 appellent à se mettre massivement en grève le 18 septembre, à rejoindre les mobilisations départementale et régionale et à discuter dès à présent des modalités de reconduction.

Manifestation régionale : départ 14h00 place de la Bastille [parcours à confirmer]

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Automobile Dans les Yvelines, une classe en lutte... Écologie En grève ! Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte ! revue de presse épisode n ° 70

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org





A lire dans Le Parisien
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Actu Solidaires 78 Agenda militant En grève !

Rendez-vous mobilisation dans les Yvelines

Le 16 septembre à Mantes :

  • Accueil Solidaires 78 – de 17 à 19 h, Librairie La Nouvelle Réserve à Limay
  • AG et repas partagé festif, Salle Christiane Faure à Limay à 19 h

Le 18 septembre aux Mureaux

Dans le cadre de la journée nationale de mobilisation du 18 septembre.

11h rassemblement devant la mairie des Mureaux

12h30 Assemblée au Parc Jean Vauzelle à côté de la mairie

Mobilisons-nous nombreuses et nombreux.

Relayer l’information au plus grand nombre.

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antifascisme antiracisme

Détruisons le système raciste (Vidéo)

Chantal nous raconte comment elle a été victime de racisme de la part de son supérieur hiérarchique à la RATP.

Malgré des alertes répétés à sa direction personne n’a bougé.

Seul Solidaires RATP est venu la soutenir ainsi que ses collègues pour dénoncer un racisme systématique qui empoisonne l’entreprise.

Solidaires se situe toujours des côtes des opprimé·es et se bat contre toutes les discriminations au travail comme dans la société.

Le racisme est un fléau qui divisent les salarié·es , soyons là pour combattre syndicalement toutes les formes de racismes.

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Film réalisé dans le cadre de Expression Directe – diffusé sur France 2 le 2/09/2025 –

Réalisé par Canal Marche pour l’Union syndicale Solidaires – 2025

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(re)Penser notre syndicalisme antifascisme antiracisme

Combattre le racisme sur nos lieux de travail une responsabilité collective ! (tract et matériel)

Combattre le racisme sur nos lieux de travail une responsabilité collective

Des discriminations massives

Dans les entreprises, dans les administrations, dans les services publics et même dans les associations, les discriminations racistes ne sont pas des exceptions.

Celles et ceux qui ont une apparence, une origine, une religion ou un nom associés à des groupes stigmatisés sont moins embauché·es, moins payé·es, moins promu·es, plus contrôlé·es, plus sanctionné·es.
Sur leur lieu de travail, le quotidien des personnes qui subissent le racisme est souvent oppressif, fait de brimades, d’humiliations et d’insultes. C’est même parfois insupportable.

Une responsabilité collective

Face aux inégalités et à l’oppression raciste, nous avons toutes et tous le devoir d’agir !

En premier lieu, les employeurs ont des obligations qu’il faut souvent leur rappeler… et leur imposer de respecter. Il y a donc une responsabilité collective des personnels. Leurs représentant·es et les organisations syndicales doivent être des soutiens pour cette action. Face à l’injustice, il y a toujours quelque chose à faire, une action collective à entreprendre. Plus encore, au jour le jour, chacun, chacune d’entre nous a un rôle à jouer dans la lutte contre le racisme au travail et partout ailleurs.

Le racisme opprime ceux qui le subissent et divise les salarié·es, agissons ensemble pour l’égalité !

La loi interdit et sanctionne certaines expressions du racisme

  • attitudes (propos, injures, menaces…) fondées sur des opinions, des croyances, articulées à des stéréotypes et des préjugés.
  • comportements discriminatoires qui s’expriment à travers des pratiques sociales allant de l’évitement à la persécution, sous des formes organisées ou non (traitement défavorable de personnes, se trouvant dans une situation comparable, dans le domaine de l’emploi, de l’éducation, d’accès à la location…).
  • violences physiques.
  • fonctionnements qui institutionnalisent l’exclusion, la ségrégation, la discrimination.
  • discours idéologiques, théoriques, voire doctrinaires, constitués de récits visant à justifier la domination de certains groupes humains par d’autres.

Au travail, des délits racistes définis par le code pénal peuvent être lourdement sanctionnés

Pour faire respecter le droit sur nos lieux de travail il existe des outils et des recours juridiques: les représentant·es du personnel, l’inspection du travail, le Défenseur des droits, des associations spécialisées, des instances, des tribunaux, des avocat·es…

Mais notre meilleure arme est la solidarité et l’action collective, contre le racisme comme pour défendre l’ensemble des droits des travailleurs et travailleuses. Dans tous les cas, les syndicats membres de Solidaires sont là pour vous accompagner et vous défendre.

Ne restez pas seul·es ! N’acceptons pas l’injustice !

Refusons la banalisation du racisme

Le combat contre le racisme au travail ne peut pas se limiter à faire respecter la loi.

Parce que beaucoup de comportements racistes ne peuvent pas donner lieu à des poursuites légales.
Parce que la loi est mal appliquée.
Et parce que toute une partie des décisions politiques s’inscrivent dans une vision raciste du monde.

Il faut donc mener à la fois un combat quotidien contre les manifestations du racisme et une lutte collective contre les politiques et l’organisation de la société qui reposent sur le racisme, et qui en amplifient les effets.

Les discours racistes envahissent l’espace médiatique et politique.
Les politiques racistes ont le vent en poupe et accompagnent la progression du fascisme.
Il faut d’urgence un sursaut général pour refuser la banalisation du racisme.

Combattre l’extrême droite

L’extrême droite est l’ennemie des travailleurs et travailleuses, le racisme est un de ses principaux piliers.

Solidaires est une organisation syndicale indépendante des partis politiques. A Solidaires, défendre nos valeurs et les intérêts des travailleurs/ses nous impose de combattre l’extrême droite. Derrière les discours de l’extrême droite sur l’identité ou la sécurité se cache une obsession raciste : faire des personnes immigrées, musulmanes, noires, arabes, maghrébines, juives ou roms les boucs émissaires des problèmes de la société. La préférence nationale, élément programmatique central, hier du FN et aujourd’hui du RN, ne sert qu’à diviser les travailleurs et travailleuses et affaiblir nos luttes sociales. Le programme de l’extrême droite, avec des milliardaires qui sont derrière, c’est l’inégalité des droits, la casse des conquis sociaux des salarié-e-s, la fermeture des frontières, la répression des quartiers populaires, l’attaque contre les solidarités, les libertés publiques et les droits syndicaux.

et toutes les idées racistes

Mais les idées racistes ne sont pas portées uniquement par l’extrême droite.

Elles traversent toute la société et servent directement les intérêts des capitalistes. Une partie croissante du champ politique, médiatique et patronal reprend les thématiques de l’extrême droite, voire ses propositions. Les discours sur «-l’assistanat-», la remise en cause du droit du sol, la criminalisation des solidarités, la suspicion généralisée envers les musulman·es ou les sans-papiers sont devenus monnaie courante, jusqu’au sommet de l’État. Répandre ces idées dans le débat public et dans les politiques gouvernementales contribue à légitimer l’extrême droite et à préparer le terrain à sa prise de pouvoir.

Un combat quotidien

Refuser le racisme, c’est aussi le combattre dans ses formes les plus banalisées, au quotidien : remarques déplacées, soupçons systématiques, moqueries, surveillance excessive, humiliations…
Ces micro-agressions, souvent minimisées, souvent présentées comme des plaisanteries, ne sont pas anodines.

Elles marquent les corps, brisent les parcours, rongent l’estime de soi et sont des rappels permanents du statut d’infériorité de certain·es et une façon de les délégitimer.

En les laissant passer, on participe à leur normalisation, on rend le racisme tolérable, on ouvre la voie à des violences plus massives — médiatiques, policières, institutionnelles, physiques.

Refuser, dénoncer, visibiliser ces agressions, c’est refuser la banalisation du racisme, et défendre concrètement l’égalité et la dignité pour toutes et tous.

Victime ou témoin d’un comportement raciste?
Victime : Conservez les preuves, écrivez et datez les faits ; cherchez des alliés, sur votre lieu de travail ou en dehors ; contactez Solidaires, le syndicat vous accompagnera selon vos attentes. et respectera strictement à chaque étape vos choix. il est important de «rassurer» les victimes et faire savoir que ce sont elles qui maîtrisent leurs réactions.
Témoin : Ne laissez pas la victime isolée, même si elle-même ne réagit pas. Faiteslui savoir que ce qui s’est passé n’est pas normal, que vous êtes disposé à l’écouter et à l’accompagner. Respectez toujours ses choix de réactions.

Le complotisme, cheval de Troie de l’extrême droite et du racisme

Face au rouleau compresseur du capitalisme et aux désordres du monde, on peut être tenté·e par une vision des choses qui attribue à des groupes stigmatisés la responsabilité de ce qui va mal.
Les théories complotistes sont souvent lancées par l’extrême droite. Les groupes qu’elles accusent de tirer les ficelles sont toujours, quand on creuse un peu, des catégories ciblées par le racisme.

L’antisémitisme et l’islamophobie ont en commun d’être deux formes complotistes de racisme. Dans beaucoup de médias et au plus haut sommet de l’État, l’islam fait l’objet d’une lecture conspirationniste qui entraîne des violences et un harcèlement administratif.
Les musulman·es sont présenté·es comme un corps étranger, une menace manipulant des institutions, imposant une « islamisation » fantasmée. Comme si tou·tes les musulman·es avaient un projet commun, même à leur insu ― alors qu’il y a une grande diversité de pratiques, de positionnements politiques, de modes de vie.
L’antisémitisme porte l’idée que les Juifs et Juives formeraient un groupe tout-puissant, agissant dans l’ombre pour contrôler le monde, la finance et les médias. C’est évidemment faux. Les personnes juives ne forment pas un groupe qui aurait plus de pouvoir que le reste de la population.

Cette approche dangereuse mène à une impasse.
Le complotisme nie les réalités sociales et masque les vrais rapports de pouvoir. Ce qui dirige le monde, c’est le système capitaliste et la bourgeoisie qui en tire profit.

Pour construire l’unité, lutter contre les inégalités

Cela saute aux yeux : il y a une division raciste du travail.

Les salarié·es appartenant à des groupes stigmatisés sont sur-représenté·es dans les emplois les plus précaires, mal payés, pénibles ou surexposés (nettoyage, sécurité, livraison, sous-traitance, soins des personnes dépendantes…).
Les discriminations à l’embauche, dans l’accès au logement, à la formation ou aux soins renforcent ces inégalités.
Construire l’unité des travailleurs et des travailleuses est indispensable si on veut changer les rapports de force. Mais cette unité se fera à condition de reconnaître les inégalités existantes et en les combattant.
Dans nos revendications comme dans nos pratiques, il faut tenir compte des différentes oppressions.

Par exemple, revendiquer des hausses de salaire en pourcentage peut laisser intactes, voire renforcer, les inégalités liées au racisme et au sexisme. C’est pourquoi il faut exiger la suppression des écarts de salaire en même temps que des augmentations générales.

Face au racisme et aux inégalités, l’Union syndicale Solidaires se bat :

  • Pour l’égalité réelle des droits, quelle que soit l’origine,
    la nationalité ou la religion
  • Contre les discriminations au travail, à l’école, à l’embauche, au logement, dans les services publics et partout dans la société
  • Pour la régularisation de toutes les personnes privées de droits administratifs, l’accueil digne des exilé·es, la liberté de circulation
    et d’installation
  • Contre les lois et pratiques racistes du patronat et de l’État
    comme le harcèlement policier et les contrôles au faciès
  • Pour la justice pour toutes les victimes de violences policières

Un quiz à faire en ligne

En-tête par ComSolidaires


Affiches et autocollants

Enquête sur l’accès aux droits, Défenseur des droits 2016.

Un salaire de la blanchité?, Mathieu Ichou et Ugo Palheta

Étude ONDES – Université Gustave Eiffel, 2024

Discrimination à l’embauche des personnes d’origine supposée maghrébine, quels enseignements d’une grande étude par testing, DARES Analyses n°67

Les femmes noires diplômées face au poids des représentations et des discriminations en France, Carmen Diop, Hommes & Migrations, 2011

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En grève ! Luttes féministes

Une rentrée sociale résolument féministe !

Dans Solidaires et égales : Solidaires et Egales n°43 – septembre 2025

Les annonces budgétaires de Bayrou à la mi-juillet auront réussi à réveiller la colère en cette rentrée sociale.

Les annonces sont particulièrement délétères pour les plus précaires, déremboursements de médicaments, gel des salaires dans la fonction publique, des aides sociales, des pensions, jours fériés en moins pour tout le monde, jours de carence…

A chaque fois que l’on s’attaque au monde du travail, ce sont les femmes qui trinquent particulièrement notamment du fait des inégalités au travail persistantes : elles sont majoritaires dans la fonction publique donc à voir leurs revenus stagner depuis des années, les pensions de retraites des femmes sont toujours de 40 % de moins que celles des hommes.

Le 10 septembre, les formes de mobilisations seront bien sûr la grève, comme l’appel de Solidaires, mais comment ne pas voir aussi une inspiration de la grève féministe lorsque le mouvement « Bloquons-tout » parle aussi de grève de la consommation !

Soyons dans les AG, portons les revendications féministes qui tirent l’ensemble de la société vers plus de droits !

Pour autant, lorsque la situation sociale est délétère il est encore plus primordial de se mobiliser pour les droits des femmes, tant les deux sont liées lorsque les régimes régressifs et fascisants se mettent en place pour faire perdurer un système capitalisme qui nous emmène dans le mur.

Le 28 septembre la mobilisation pour le droit à l’avortement, symbole de cette liberté des femmes sur leur corps durement acquise, doit être à cette mesure. Le 11 octobre le collectif Grève féministe appelle à une mobilisation internationale et féministe d’ampleur pour rejeter la guerre et les oppressions faites aux femmes qui se multiplient partout dans le monde. Le 25 novembre doit aussi être un coup de tonnerre pour nos gouvernements, ras le bol qu’un budget fasse l’impasse sur les 3 milliards nécessaire à la lutte contre les violences faites aux femmes !

TOUS-TES DANS LES LUTTES FEMINISTES !!

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Actu Solidaires 78

Bulletin En Grève n° 1 : Pas d’économies sur nos vies !

Avec 250 000 participant∙es, le 10 septembre a été un succès. Il a montré la détermination très forte pour obtenir un budget de justice sociale, fiscale et environnementale. Et maintenant, soyons encore plus nombreux et nombreuses dans l’action le 18 septembre !

Des blocages partout…

Des blocages ont eu lieu dans de nombreuses localités : 100 lycées bloqués, plusieurs universités (à Montpellier, Rennes, Grenoble, Lyon…), des blocages de supermarchés (Carrefour), de centres commerciaux, d’axes routiers, de péages, de ronds-points, de dépôts de bus ou de trams, d’entrepôts logistiques, d’une direction de la SNCF (34), d’une usine d’armement en soutien à la Palestine (13). Les personnes mobilisées se sont retrouvées pour des pique-niques et des cantines, dans des « villages des indigné∙es ».

… notamment par la grève !

Notre premier outil, c’est la grève ! Faire grève, c’est bloquer son lieu de travail, comme dans la culture qui est en lutte depuis le budget 2025 et ses coupes dramatiques pour le secteur ou contre la mainmise de Bolloré. Le 10 de nombreux sites étaient fermés ou fortement impactés : le Louvre, l’Orangerie, le musée Moreau, l’Inha, le Trianon, Versailles, Orsay, le Grand Palais, la BNF Richelieu occupée, la Basilique de Saint-Denis, l’Opéra Bastille, l’Opéra Garnier, le Conservatoire national de Paris. Des salarié∙es étaient en grève dans de nombreuses salles de spectacles vivant et à Radio France. Une cinquantaine de librairies étaient fermées. Plusieurs groupes de l’édition, grands (Hachette, Bayard, Madrigall, Mediaparticipation) ou petits, ont eu des grévistes. Le pavillon Villette (Paris) a été occupé par 400 personnes en fin de journée.

Il y a eu près de 30% de grévistes à la SNCF, 34,7% chez Mvélo+ (dans l’Isère), 6,8% dans la fonction publique hospitalière (20% au CH Le Mas Careiron à Uzès !), 6,49% dans l’Education nationale (mais 10% dans les vies scolaires), 6% à La Poste, 4,77% à l’INRAE (recherche), 4,20% dans la fonction publique territoriale. Des salarié∙es d’Amazon étaient également en grève.

Dans plusieurs secteurs, des Assemblées Générales organisent la grève, comme les travailleurs et travailleuses de la culture ou encore de l’informatique d’Île-de-France qui se réunissent à la Bourse du travail de Paris par centaines.

Des manifestations fournies

Les manifestations, notamment syndicales ou intersyndicales, ont été un succès parce qu’elles ont permis à toutes et tous de se réunir après les blocages. La participation a été très forte à Montpellier (30 000 personnes), Grenoble (30 000), Toulouse (25 000), Lille (20 000), Bordeaux (15 000), Rennes (15 000), Marseille (15 000), Strasbourg (10 000), Caen (10 000), Lyon (8 000), Dijon (5 000), Nantes (5 000), Amiens (4 000), Perpignan (3 000), Mulhouse (2 500), Le Havre (2 000), Alès (2 000) ou Uzès (2 000).

Des manifestations ont pris des formes variées dans les villes de plus petite taille, comme à Saint-Denis, où elle n’était pas prévue (500 personnes), ou une manif sauvage à Carcassonne (300). 600 à Blois, 500 à Fécamp, 300 à Abbeville, 300 à Vendôme, 300 à Aurillac, 200 à Romorantin, 200 à Aubervilliers, 150 à Bar-le-Duc…

Leur seule réponse : la répression !

L’ampleur du dispositif policier déployé révèle les craintes d’un exécutif qui se sait illégitime et qui ne connaît que l’entrave aux libertés d’expression et de manifestation. De nombreuses interpellations ont eu lieu. Des manifestant∙es ont été blessé∙es, dont une camarade de SUD Collectivités territoriales à Rennes et un camarade de Solidaires-Etudiant∙es à Tours.

Et maintenant le 18 septembre !

Les appels à la grève pour le jeudi 18 septembre commencent à se multiplier.

Retrouvez tous les appels et préavis de grève

Le préavis de grève fonction publique

Interfédérale cheminote CGT-UNSA-SUD Rail-CFDT

Intersyndicale de la branche P2ST

SUD éducation

Solidaires Finances publiques

SUD CAM

Solidaires 79

Solidaires 93

Vademecum : comment faire grève ?

Faire grève c’est ne pas aller travailler une heure, deux heures, une journée… En cas de grève nationale, ce sont les syndicats qui couvrent les salarié-e-s et agent-e-s en grève.

Dans le privé, un appel à la grève national suffit à vous couvrir. Le Jour J, vous n’allez pas au travail.

Dans le public, des préavis de grève sont déposés auprès des ministères pour couvrir les agent-e-s. Dans certains métiers, il faut vous déclarer en avance (comme les professeurs des écoles ou les animateurs des mairies.)

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Violences policières

Halte à la répression et aux violences policières

Le déploiement annoncé de 80 000 forces de l’ordre pour une participation initialement jaugée par le Ministère de l’Intérieur à 100 000 personnes n’aura pas empêché la réussite de cette journée née de la colère sociale de “bloquons tout”.

Dans les jours précédents le 10 septembre, des tentatives d’intimidation par la police ont eu lieu comme lors de simples collages d’affiches par des militant·es de Solidaires qui se sont soldées par des arrestations.

Mais la réussite de la journée du 10 septembre 2025 a été émaillée de plus de 500 arrestations, particulièrement de jeunes, et notamment de militant·es syndical·es participant·es aux diverses manifestations et blocages prévus, de nassages, de gazages, y compris sur des lieux en présence d’enfants ou de passant-es.

La procureure de Paris a même signalé une surreprésentation de femmes arrêtées sur Paris, qui questionne.

Un des porte-parole de Solidaires a été interpellé en pleine interview radio.

Plus grave, l’usage d’un canon à eau à Montpellier a fait un blessé grave. D’autres participant·es ont été blessé·e, dont une camarade de Solidaires à Rennes et un camarade à Tours. Nombre de militant·es témoignent de la violence gratuite des forces de l’ordre qui auraient pu occasionner beaucoup plus de blessé·es.

Encore une fois, la réponse à la colère sociale, ce sont les violences policières et la répression. C’est une entrave très grave à la liberté de manifester, mais également à la liberté de réunion, puisqu’à présent ce sont même les assemblées de personnes mobilisées qui sont prises pour cible.

L’Union syndicale Solidaires condamne fermement l’usage de la force par les forces de l’ordre contre les participant·es aux manifestations et actions lors de la journée du 10 septembre. La répression ne sera jamais une réponse à nos revendications. Seule la justice sociale pourra satisfaire et donc calmer la colère des travailleurs et des travailleuses. Stop à la répression !

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