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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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L’asile en terre hostile : publication du Livre noir sur les pratiques abusives et illégales en Île-de-France

Le collectif Asile Île-de-France organise le 25 juin une soirée de présentation pour la sortie de son rapport « Asile en terre hostile : pratiques abusives et illégales en Île-de-France ». Lors d’une table ronde, des membres du collectif partageront leurs constats sur les enjeux et défis actuels liés à l’asile en région francilienne. La soirée se poursuivra avec un concert du groupe Le 13ème son, dès 20h45.

Dans un contexte de normalisation des discours de haine et de rejet de l’autre, le collectif Asile IDF publie un livre noir, qui recense les pratiques illégales et abusives exercées contre les personnes demandeuses d’asile en Île-de-France.

Depuis des années, les lois se succèdent, restreignant chaque fois les droits des personnes arrivant en Europe en quête de protection, et transforment les parcours en véritables champs minés. En France, la procédure d’asile a été profondément modifiée en 2015, puis à nouveau en 2018. La dernière réforme du 26 janvier 2024, dite loi « Darmanin », impacte à son tour lourdement la procédure d’asile. Ces évolutions inquiétantes s’inscrivent dans un continuum plus large de politiques migratoires répressives et dangereuses, notamment au niveau européen, avec un nouveau Pacte sur la migration et l’asile adopté par le Parlement européen le 10 avril 2024. Une Europe, toujours plus refermée sur elle-même et hostile aux personnes étrangères.

Cette hostilité est observée quotidiennement par nos associations franciliennes, sollicitées par les personnes demandeuses d’asile, souvent désemparées face aux multiples obstacles mis sur leur route. Nous avons souhaité rendre visible cette hostilité, la faire lire, pour en finir avec les fausses déclarations politiques « d’humanité »1 dans l’accueil, quand nous constatons beaucoup d’indignité, d’indifférence et de maltraitance.

Ce livre noir témoigne de cette hostilité envers les personnes demandeuses d’asile qui, nous le rappelons, sont des personnes qui fuient des conflits ou la persécution, contraintes de s’exiler, car leur vie et leur liberté sont en péril. Ce livre noir rappelle qu’il existe encore des engagements internationaux et un cadre légal contraignant.

Pourtant, alors que ceux-ci protègent déjà insuffisamment les personnes, ils sont bien souvent ignorés ou appréciés de manière extrêmement restrictive par les autorités chargées de l’asile.

Ce livre noir recense, enfin, les pratiques illégales et abusives constatées en Île-de-France, territoire qui concentre historiquement les personnes demandeuses, mais qui sont légion sur tout le territoire sans exception.

« Le taxi m’a déposé à la gare de Lyon. Je n’avais personne, donc je me suis assise avec mon petit sac et la nuit est venue me trouver. (…) J’ai dormi là-bas presque un mois. »
Sandra, alors qu’elle était enceinte de 3 mois

« Ils m’ont blâmé, sans jamais m’écouter, sans jamais me donner d’indications pour la suite de ma procédure. »
Sayed, qui n’a pas envoyé sa demande d’asile dans les délais en raison d’une hospitalisation

Sous le choc d’une élection européenne qui conforte les propos dangereux d’une extrême droite autrefois infréquentable, il est plus que nécessaire de veiller au respect des droits et de se mobiliser, sans faillir, contre toutes les atteintes qui leur sont portées.

Nous, personnes demandeuses d’asile et associations membres du collectif Asile IDF, avons écrit depuis notre région, mais ces constats nourrissent plus largement la dénonciation des politiques de non-accueil de toutes les personnes étrangères à l’œuvre en France et en Europe.

Parce que la mobilisation commence par la compréhension des enjeux, le collectif Asile Île-de-France organise le 25 juin une soirée de présentation pour la sortie de son rapport « Asile en terre hostile : pratiques abusives et illégales en Île-de-France ». Lors d’une table ronde, des membres du collectif partageront leurs constats sur les enjeux et défis actuels liés à l’asile en région francilienne. La soirée se poursuivra avec un concert du groupe Le 13ème son, dès 20h45, pour une ambiance conviviale et solidaire.

Rejoignez-nous,

#asileenterrehostile

Signatures :

  • ARDHIS
  • ATMF
  • CEDRE – Secours Catholique
  • COMEDE
  • Dom’Asile
  • GAS
  • GISTI
  • La Cimade IDF
  • Solidarité Jean Merlin
  • Paris d’Exil
  • Watizat
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L’extrême-droite n’est pas du côté des travailleurs et travailleuses

FACE À L’EXTRÊME DROITE, COMMENT S’ORGANISER ?
CONTRE LES DANGERS DE L’EXTRÊME DROITE, NE RESTONS PAS SEUL·E :
– syndiquons-nous sur notre lieu de travail et/ou dans notre ville ou département
– construisons des assemblées générales pour construire une mobilisation d’ampleur
-renforçons les associations, collectifs militants et les autres contre-pouvoirs pour combattre
l’extrême droite
– rejoignons les manifestations, rassemblements et l’ensemble des initiatives antifascistes qui se dérouleront dans les jours et semaines à venir

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Actu Solidaires 78 antifascisme antiracisme Collectivités territoriales Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Écologie Éducation En grève ! La Poste Luttes migrant·es Palestine Pourquoi des prisons ? Revue de presse Santé-Social Secteur associatif Services publics

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 69

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org





Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : actu.fr

Source : actu.fr

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Source : actu.fr

Source : actu.fr

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Défense de nos libertés Luttes contre les discriminations Luttes logement Luttes migrant·es

JO : Circulez y a rien à voir – 1 an de nettoyage social…

Le collectif le Revers de la médaille (dont le CNDH Romeurope fait partie intégrante) publie aujourd’hui son rapport : “Circulez y a rien à voir” – 1 an de nettoyage social avant les JOP 2024

Le CNDH Romeurope, en tant que coordinateur de l’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels, a activement pris part aux remontées de terrain et à l’analyse des données. 
Je vous conseille de lire particulièrement les pages 26 à 35, qui reviennent en détails sur les bases légales, des exemples concrets et précis du lien entre JO et expulsions…



La presse a abondamment commenté les données présentes dans ce rapport, vous trouverez en PJ deux articles du Monde et de Médiapart.

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Pas de papiers, pas d’avocat ? C’est terminé : nous avons mené au bout notre action unitaire

Le Conseil constitutionnel a rendu son jugement : les travailleur-euses sans-papier·es vont pouvoir bénéficier de l’aide juridictionnelle pour faire valoir leurs droits devant les Prud’hommes !

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Actu Solidaires 78 Éducation Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

13 mai date limite inscription Stage intersyndical FSU – CGT Educ’action – SUD Éducation, spécial UPE2A – Jeudi 13 juin 2024 à Bagnolet

UPE2A : se rencontrer, s’organiser pour lutter contre les inégalités

La matinée du stage sera consacrée aux parcours migratoires et à l’intégration des enfants migrants à l’école publique en France, avec les interventions de Maxime Lemaitre, chercheur associé au Centre Max Weber, Lyon 2, dont la thèse porte sur ce sujet, et de Frédéric Moreau, militant RESF.

L’après-midi sera l’occasion de présenter les actions intersyndicales menées cette année par nos organisations et d’établir collectivement un bilan de la situation des UPE2A de l’académie afin de construire un plan d’action pour celles-ci.

Ce stage est ouvert à tous les personnels intéressé·es par ces questions et particulièrement les enseignant·es qui enseignent en UPE2A ou celles et ceux qui ont une UPE2A dans leur établissement ainsi qu’aux CPE et psyEN.

Quand ? Jeudi 13 juin de 9h30 à 16h30.

Où ? Local FSU nationale : 22 rue Malmaison 93170 Bagnolet

Transport : Métro 3 Gallieni.

Comment participer ?

1) Si vous avez cours le jour du stage, remettre, au moins un mois avant la date du stage, une demande d’autorisation d’absence adressée au Recteur à partir du : modèle d’autorisation d’absence pour les titulaires et non titulaires ci-dessous :

Date limite de remise de la demande d’autorisation d’absence : lundi 13 mai.

2) S’INSCRIRE au stage auprès auprès du syndicat SUD Éducation 78 :
sudeducation78@ouvaton.org afin de participer au stage.

3) Si vous n’avez pas cours, vous devez malgré tout vous inscrire auprès du syndicat SUD Éducation 78 : sudeducation78@ouvaton.org

LES STAGES SYNDICAUX, UN DROIT POUR TOU·TES !

Chaque enseignant dispose d’un droit à 12 jours par an pour congés de formation syndicale avec traitement intégral. Ce droit n’est assorti que d’une seule contrainte : le dépôt auprès du chef d’établissement d’une demande d’autorisation d’absence un mois au moins avant la date prévue du stage.

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Aide médicale d’État : les femmes précaires dans le collimateur du gouvernement ?

Le gouvernement s’oriente vers une réforme de l’Aide médicale d’État (AME) via une série de mesures techniques, sans information de l’opinion publique ni débat parlementaire et malgré les alertes de nos associations. Si le texte est adopté, il aura pour conséquence de priver de soins des dizaines de milliers de femmes étrangères en situation de précarité. Une stratégie qui interroge alors même que le gouvernement affirmait avoir hissé la défense des droits des femmes comme Grande cause nationale.   

En décembre 2023, le gouvernement reconnaissait, par la voix de sa Première Ministre, que “l’AME est un dispositif sanitaire utile, globalement maîtrisé et qu’il ne constitue pas en tant que tel un facteur d’incitation à l’immigration irrégulière dans notre pays”. Il envisage pourtant aujourd’hui d’introduire une série de mesures d’apparence technique qui affecteraient tout particulièrement les femmes les plus précaires, qui étaient près de 193 000 à bénéficier de l’AME en 2023.  

L’AME est réservée aux personnes gagnant moins de 847 euros par mois (pour une personne seule). Le gouvernement veut désormais prendre en compte les ressources du conjoint (français ou étranger en situation régulière), si celui-ci est affilié à la sécurité sociale. Dans un couple où seule une personne est sans-papiers, celle-ci pourrait alors être privée de l’AME si son conjoint dispose de ressources dépassant le seuil. S’ajouterait à cela un durcissement de la justification de l’identité, qui entraînerait des conséquences désastreuses pour nombre de femmes victimes de violences qui se voient confisquer, voire détruire, leur document d’identité ou font face à un chantage aux papiers. 

Avec une telle réforme, promise par le gouvernement face aux pressions de la droite et de l’extrême-droite pendant les débats parlementaires sur la loi immigration et élaborée aujourd’hui à l’abri des regards, bon nombre de femmes étrangères risquent de ne plus pouvoir se soigner.

Ces femmes, nos organisations les connaissent : elles présentent des risques accrus de précarité économique et sociale par rapport aux hommes. La pauvreté s’aggrave en France et, on le sait, touche plus violemment les femmes, qui étaient 4,9 millions sous le seuil de pauvreté en 2019 (Insee). 

Ces femmes menacées d’une exclusion des soins sont, par exemple, celles qui travaillent, à temps partiel, caissières de supermarché et aides à domicile, détentrices d’un contrat de travail pour un métier “essentiel”, de manière déclarée avec paiement de cotisations sociales, sans qu’elles disposent d’un titre de séjour ou d’un justificatif d’identité en bonne et due forme. D’autres sont obligées de travailler sans être déclarées, ce qui les prive de l’assurance maladie. 

Ce sont aussi des femmes mariées à une personne française ou en situation régulière, en attente de régularisation depuis des mois, voire plusieurs années, notamment du fait d’innombrables difficultés administratives (impossibilité de prendre rendez-vous, absence de délivrance de récépissés ou d’attestation de prolongation de l’instruction, etc.). 

Ce sont également ces femmes victimes de violences sexistes : conjugales, intrafamiliales ou sexuelles, ou de chantages aux papiers, qui peinent à quitter leur conjoint disposant lui, d’un salaire, mais qui n’ont pas personnellement les moyens de financer un divorce, et qui restent de ce fait juridiquement liées à leur ex-conjoint. Nous savons que l’une des manifestations des violences conjugales est précisément la violence financière, l’auteur de violences maintenant sa partenaire sous sa domination, l’obligeant à lui demander de l’argent pour la moindre dépense, même personnelle.

Nos organisations refusent que des dizaines de milliers de femmes n’aient accès à aucune couverture maladie pour se soigner. Nous appelons le gouvernement à renoncer à cette réforme.  Communiqué du 17 avril 2024

Signataires :

  • Women for Women France
  • Réseau européen des femmes migrantes
  • Le Rajfire
  • Planning familial
  • Osez le féminisme
  • Maison des femmes de Paris
  • Maison des femmes de Montreuil
  • Maison des femmes d’Asnières sur Seine
  • Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie
  • Fédération Nationale des CIDFF
  • Fédération nationale Solidarité Femmes
  • Excisions parlons-en
  • Elles aussi
  • La CLEF
  • Amicale du Nid
  • La Cimade
  • Comede
  • Emmaüs France
  • Fondation Abbé Pierre
  • France Assos Santé
  • Fasti
  • Gisti
  • Ligue des droits de l’Homme
  • Samu social de Paris
  • Secours catholique – Caritas France
  • Uniopss
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23 mars – Journée internationale contre le racisme et le fascisme Liberté, Égalité, Papiers !

Partout dans le monde, de l’Europe aux États-Unis, les pouvoirs mettent en place des politiques racistes, nationalistes et liberticides sur le dos des Immigré·e·s. Partout cela s’accompagne du renforcement de toutes les inégalités sociales et de l’exploitation de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs. En légitimant les idées les plus réactionnaires de l’extrême-droite ces politiques ouvrent la voie aux courants fascistes. En France, le gouvernement, tout en s’inscrivant dans la lignée des précédents, franchit un cap dans sa politique ouvertement raciste : Loi Darmanin, interdiction de l’abaya à l’école, réforme du droit du sol, etc. Ces décisions politiques impactent concrètement la vie quotidienne de ceux et celles qui vivent et travaillent ici et de celles et ceux qui arriveront demain.

Face à ce constat, nous appelons à défendre les droits et la dignité de chacun·e, notre arme est la solidarité. Partout, dans chaque quartier, chaque école, chaque lycée, chaque université, chaque hôpital, chaque lieu de travail, organisons-nous, avec les collectifs de sans-papiers, les mineurs en danger, les femmes et LGBTQI en lutte, les associations de l’immigration, les réseaux de solidarité et les syndicats. Seule la lutte collective permet de défendre ses droits et d’en gagner de nouveaux.

  • Contre les arrestations, les centres de rétention, les expulsions, les violences policières et l’arbitraire préfectoral
  • Pour la régularisation immédiate et collective de tous les immigrés sans papiers, à commencer par les travailleurs en lutte de Chronopost, DPD, Emmaüs, des chantiers de l’Arena et des piquets du 17 octobre
  • Pour l’abrogation de la loi Darmanin
  • Contre les quotas, la remise en cause du droit du sol et de l’Aide médicale d’État
  • Pour la liberté de circulation et d’installation
  • Pour le respect du droit d’asile, un logement, des soins, l’accès à l’éducation, pour tous et toutes
  • Pour l’égalité des droits, la justice sociale, pour une vie libre et digne et contre le racisme
  • Pour contrer le fascisme et le nationalisme

À l’occasion de la Journée internationale du 21 mars, des manifestations ont lieu dans le monde entier du 16 mars au 23 mars contre le racisme, le colonialisme et le fascisme.

Nous appelons à faire converger nos luttes, à rendre visible la solidarité en manifestant partout en France le samedi 23 mars.

Nous exigeons que la France mette fin à ses pratiques coloniales à Mayotte comme dans les autres départements et territoires d’outre-mer et plus généralement en Afrique.

Nous refusons que s’organisent en notre nom en France les JO du racisme d’État.

Pour la liberté, la dignité et l’égalité des droits. Dans nos quartiers et nos lieux de travail, comme à Mayotte et en Palestine, notre monde s’appelle Solidarité !

#SolidaritéAntiraciste #SolidaritéAntifasciste #23MarsAntiraciste #23MarsAntifasciste #WorldAgainstRacism #WorldAgainstFascism

Voir l’appel international de coalitions dans de nombreux pays

Premiers signataires Appel à l’initiative des collectifs de sans-papiers et de la Marche des Solidarités Collectif de soutien aux sans papiers d’Argenteuil Collectif des sans papiers de Rouen et agglomération Comité des Sans-Papiers 59 CSP 17eme St-Just CSP 20 CSP 95 CSP Montreuil CSP 75 – Coordination Sans-Papiers Paris Droits Devant !! Gilets noirs en lutte Mineurs isolés du collectif des jeunes du parc de Belleville Et de plus de 150 organisations signataires

  • 100 pour 1 Vaucluse
  • 18ème en lutte
  • 20ème solidaire avec toutes les migrantes et tous les migrants
  • 91GRA
  • 93 AU COEUR DE LA RÉPUBLIQUE
  • A.M.i.E.S 76
  • ACE (Action Culture Entreprise) Rennes
  • Action Antifasciste Paris-Banlieue
  • Adelphi’Cité
  • AG Anti-CRA
  • Alternatiba Caen
  • AMDH Paris IDF (Association Marocaine des Droits Humains)
  • ASIAD
  • Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie – L’ACORT
  • Assemblée Féministe Paris Banlieue
  • Assemblée générale pour des soins antiracistes et populaires
  • Assemblée Populaire d’Auxerre
  • Association : Accueil Réfugiés Bruz
  • Association citoyen.nes en lutte Ouistreham
  • Association des jeunes pour le Développement du Village de Sabouciré (Ajdvs)
  • Association française des juristes démocrates – AFJD
  • Association France Palestine Solidarité Paris-Sud
  • Association fraternité Douarnenez
  • Association les Allumeuses
  • Association Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC)
  • Association Thot
  • Association Voies Libres Drôme
  • ASTI de Colombes
  • ASTI de Orléans
  • ASTI de Petit Quevilly
  • ASTI de Romans
  • ASTI Les Ulis
  • ATTAC France
  • ATTAC Paris centre
  • AUDE RÉFUGIÉS SOLIDRITÉ
  • Babel
  • CAD
  • CADTM France
  • Cévennes Terre d’Accueil
  • CISPM
  • CIVCR Collectif Ivryen de Vigilance Contre le Racisme
  • CNT-f
  • Collectif Africain LGBTI de Lyon 2MSG
  • Collectif Boycott Apartheid Israël – Paris Banlieue
  • Collectif contre la loi Darmanin – Strasbourg
  • Collectif de Défense des Droits et Libertés des Étrangers (CDDLE) Besançon
  • COLLECTIF DES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS DE PARIS8
  • Collectif Fontenay-Diversité
  • Collectif LE PONT de soutien psychologique Martigues
  • Collectif Migrant 17
  • Collectif Migrant.es Bienvenue 34
  • Collectif poitevin « D’ailleurs Nous Sommes d’Ici »
  • Collectif pour l’égalité des droits
  • Collectif Réfugiés du Vaucluse
  • Collectif Santé précarité Montpellier
  • Collectif soutiens / migrants Croix-Rousse
  • Collectif Sövkipeu
  • Collectif Unitaire Franco-Algérien
  • Comité Anti Expulsion de Saintes 17
  • Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng
  • Confédération Internationale Solidaire et Ecologiste (CISE)
  • Coordination antiraciste du Trégor Goëlo
  • Coordination nationale Pas sans Nous
  • COPAF
  • CORENS
  • CSMG (Collectif de Soutien aux Migrants du Goëlo)
  • CSSP (Collectif de soutien aux sans papiers du Trégor – Lannion 22)
  • D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67
  • DIEL
  • Emancipation tendance intersyndicale
  • ENSEMBLE !
  • Ensemble pour un Toit 70
  • Ensemble ! 29
  • Ensemble ! 35
  • Extinction Rebellion
  • Extinction Rebellion Auxerre
  • Extinction Rebellion Boulogne-sur-Mer
  • Fédération des Associations de Solidarité avec Tout-e- les Immigré-e-s (FASTI )
  • Fédération des tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)
  • Fédération Etorkinekin Diakité
  • Fédération nationale de la Libre Pensée
  • Fédération Solidaires étudiant-es
  • Fédération Syndicale Étudiante
  • Fondation Frantz Fanon
  • Forum social des quartiers ( Rennes35)
  • Gauche écosocialiste 35
  • GISTI
  • Grigny Solidarité Palestine
  • Groupe Migrants LFI Rennes
  • La France Insoumise 67
  • La Relève Féministe
  • La Trame 26
  • Le CERCLE 49
  • Les Dégommeuses
  • Les insoumis-es du pays de Lannion
  • Les inverti·e·s
  • MAJIE – Montpellier Accueil Jeunes Isolés Etrangers
  • Mouvement de la Paix
  • Mouvement français pour le Planning familial
  • Mouvement National Lycéen – MNL
  • MRAP du Vaucluse
  • No Partiran (Loire)
  • Nouveau Parti Anticapitaliste
  • NPA
  • NPA 67
  • NPA et NPA-Jeunes
  • OCML voie prolétarienne
  • Organisation de Solidarité Trans (OST)
  • Paris d’Exil
  • Parti des Travailleurs de Turquie – France
  • PCF section rennes
  • Pour Une Écologie Populaire et Sociale – PEPS
  • Rejoignons – Nous
  • Réseau Eco Syndicaliste
  • Réseau féministe “Ruptures
  • RESF TOURNON 07
  • Révolution Écologique pour le Vivant (REV)
  • Révolution Permanente
  • RUSF 38 (Réseau Université Sans Frontières 38)
  • RUSF Université Paris Cité
  • Saccage 2024
  • Sang pour Sans
  • Section EHESS de la LDH, Paris
  • Section LDH 70 Vesoul
  • Section LDH Auxerre
  • SNJMG syndicat national des jeunes médecins généralistes
  • Solidarité et Langages (Valence)
  • Solidarités Asie France (SAF)
  • SolMiRé
  • SOS Palestine La Rochelle
  • Soutien Migrants Redon
  • Stop Précarité
  • Sud Lutte de Classes éducation
  • SUD-Insee
  • Syndicat SDAS FO 35
  • Syndicat Unifié du Bâtiment (SUB) de la CNT-f
  • Syndicat UNION PIRATE CAEN
  • TadamunExil 70
  • team sama
  • Terre d’Ancrages
  • Tous Migrants
  • UD Solidaires 35
  • UL CGT Paris 18ème
  • Un toit c’est tout 42
  • Une École, un Toit, des Papiers – Pays dacquois
  • Union Communiste Libertaire (UCL)
  • Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)
  • Union étudiante
  • Union juive française pour la paix (UJFP)
  • Utopia 56
  • VIAMI (Val d’Ille-Aubigné Accueil Migrants)
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Élèves primo-arrivant·es – Les revendications des collègues pour une scolarité et des conditions de travail dignes !

SUD éducation 78 a organisé deux stages sur la question des UPE2A (Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivant·es), afin d’échanger sur les réalités du métier mais aussi sur les conditions d’accueil et d’existence des élèves et de leurs familles.

La 1ère journée, qui a eu lieu le 16 juin et qui a rassemblé 1/3 des enseignant·es d’UPE2A du département, mais également d’autres personnels concerné·es, et a permis aux collègues de dresser une liste de revendications (voir ci-dessous), confirmée lors de la 2e journée de stage en novembre.
Les collègues porteront ces revendications lors d’un échange auprès du/de la défenseur·e des droits départemental·e, du Casnav et de la Dasen, audiences que SUD éducation 78 soutiendra.

La journée de novembre a soulevé les difficultés croissantes des collègues pour organiser des sorties pédagogiques ou financer le matériel nécessaire au travail des élèves, alors même que le département alloue une subvention spécifique aux UPE2A. Celle-ci s’avère insuffisante et son utilisation est parfois freinée par les directions d’établissement.
Il a également été question de la honteuse enquête administrative demandée par l’administration aux collègues du 2nd degré depuis cette rentrée : il s’agit de faire savoir à l’administration à quelle date la famille est arrivée en France, qui en sont les membres, si ils ou elles ont un titre de séjour, quelle est la date de naissance des frères et sœurs, quelles sont leurs coordonnées personnelles, etc. Ce fichage des élèves et de leur famille scandalise les collègues qui l’ont d’ores et déjà fait savoir à leur hiérarchie (notamment dans le 92).
https://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?article2856

Quant au début de l’année 2024, il a été l’occasion d’un début de travail intersyndical sur la question des UPE2A à l’échelle académique, décliné dans plusieurs départements, mais il a aussi montré la précarité des collègues et des dispositifs, menacés de fermeture sans raison, avec des postes non stabilisés (par les délégations fonctionnelles, parfois depuis plus de 10 ans ! le refus de titulariser sur leur poste les collègues contractuel·les pourtant très nombreux·euses en UPE2A ou encore de ne pas inscrire dans la durée des dispositifs pourtant nécessaires).

Des journées de travail essentielles pour construire du collectif, que ce soit sur le plan pédagogique ou sur celui des luttes. C’est pourquoi une troisième journée de stage est d’ores et déjà prévue au printemps !

Quelles revendications pour une scolarité digne des élèves et pour de meilleures conditions de travail ?

(Revendications établies par les personnels lors du stage UPE2A du 16 juin 2023)

Accueil des élèves

  • Mettre fin à l’invisibilisation des ENAF (élèves nouvellement arrivé·es en France) dans les effectifs des établissements ;
  • Dès qu’un dispositif dépasse les 15 élèves inscrit·es, ouverture d’un nouveau dispositif ;
  • Ne pas limiter à une seule année la prise en charge en UPE2A mais individualiser les prises en charges et les parcours en tenant compte des besoins pédagogiques des élèves ;
  • Une revalorisation significative de la subvention du Conseil départemental, mise en place d’une subvention pour les lycées sur le modèle de ce qui existe en collège et en école ;
  • Des moyens identiques à ceux des rep+ pour les dispositifs upe2a pour les élèves et primes pour les enseignants ;
  • Un véritable budget et des investissements pour la gratuité des transports en commun par la région, de la cantine, des sorties, comme pour les élèves à besoins particuliers ;
  • Une extension de la bonification UPE2A à tous les vœux d’orientation et pas seulement aux CAP réservés ;
  • Un financement par la DSDEN d’un service d’interprétariat pour les échanges avec les familles ;
  • Raccourcir les délais de scolarisation tout en maintenant les évaluations en cellules d’accueil dans les CIO pour les élèves à partir de la 6e ;
  • La reconnaissance du plurilinguisme des élèves dans le cursus des élèves, l’inscription gratuite au CNED pour leurs langues d’origine ;

Fonctionnement et pilotage départemental

  • Avoir des rencontres régulières de bassins (sur des bases géographiques cohérentes), entre coordinateurs et coordinatrices UPE2A pour des échanges de pratiques entre pair·es ;
  • Mettre fin à l’opacité sur les ouvertures et les fermetures de dispositifs UPE2A, associer les personnels à la prise de décision ;
  • Plus de formateurs et de formatrices CASNAV, pour une présence sur le terrain renforcée en donnant la priorité au pédagogique avec de vrais disponibilités pour l’accompagnement des personnels ;
  • Avoir un protocole pour savoir qui contacter sur les questions pédagogiques, sur les questions administratives, sur les questions d’affectation ;
  • Harmoniser le fonctionnement national des CASNAV, questionner la pertinence du rattachement départemental à l’ASH 2 ;
  • Veiller à une communication respectueuse et des délais raisonnables ;
  • Savoir précisément qui remplit quelles enquêtes ;

Reconnaissance du travail en UPE2A

  • Disposer d’un temps de service pour l’information et la coordination avec les équipes des établissements ;
  • Égalité de traitement titulaires / contractuel·les, en particulier pour les rémunérations du type DELF ou pour le versement des IMP ; augmentation de la NBI
  • Stabiliser et titulariser les personnels contractuels sur les établissements ;
  • En finir avec l’itinérance, dans tous les cas, la limiter à 2 établissements maximum ;
  • Avoir des indemnités de déplacement conséquentes ;
  • Versement d’une prime PP pour les UPE2A NSA de lycée ;
  • Être inspecté·es par des inspecteurs et inspectrices connaissant les problématiques en UPE2A ;
  • Ne pas permettre à la hiérarchie de modifier (en ajoutant ou en enlevant des éléments) la lettre de mission, et supprimer cette lettre de mission, la circulaire de 2012 étant suffisante ;

La formation

  • Une vraie formation initiale et continue, en distinguant la certification FLS de la formation ;
  • Inviter les candidats et candidates à la certification à observer en priorité des classes ordinaires accueillant des élèves allophones.
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