Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Une classe en lutte dans les Yvelines !
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Séance à 20 h cinéma Frédéric Dard
La séance sera suivie d’une rencontre avec Fabienne Lauret, ancienne ouvrière à l’usine Renault Flins et autrice du livre L’envers de Flins et de la BD Une féministe révolutionnaire à l’atelier
CINE-DEBAT
Journée internationale pour les droits des femmes
Mercredi 8 mars 2023 – 20h
Séance unique – entrée gratuite
La syndicaliste, film de Jean-Paul Salomé, avec Isabelle Huppert
Cinéma Frédéric Dard Les Mureaux
A l’occasion du 8 Mars 2023, présenter ce combat courageux d’une syndicaliste et lanceuse d’alerte est particulièrement d’actualité. Car il y a de plus en plus de judiciarisation des actes militants, de femmes malmenées parce que femmes (inégalités de salaire, projet de loi Retraites etc..), mise en avant de l’énergie nucléaire sans débat …
La Syndicaliste rappelle une histoire vraie de 2012 rapidement étouffée : celle de Maureen Kearney, syndicaliste à Areva, retrouvée chez elle ligotée à une chaise, la lettre A scarifiée sur le ventre. Engagée dans un combat contre sa direction pour dénoncer des transferts de technologie nucléaire entre la France et la Chine via EDF… elle porte plainte, mais tout un système économique, politique et judiciaire semble vouloir sa perte : de victime de viol, elle devient inculpée !
Adapté du livre-enquête éponyme de Caroline Michel-Aguirre, le réalisateur le reprend point par point, dans un montage d’une belle intelligence. Tout est vrai dans cet exemplaire thriller qui tient en haleine !
De quoi être convaincu.es que nous devons continuer à défendre nos droits et nos vies, sans relâche. Collectivement nous sommes plus fort.es !
Soirée co-organisée par la municipalité des Mureaux et Attac 78 Nord pour le débat.
L’annonce de la démolition des cheminées de la centrale de Porcheville fait grand bruit dans la région mantaise. Plantées depuis plus de 50 ans avec leur 220m, « ces 2 tours » comme les nomment certains-nes, sont devenues un emblème de l’agglomération. Un brasseur récemment installé à Mantes les a même imprimées sur les étiquettes d’une de ses bières où elles sont représentées crachant du houblon. Une mise en bière prémonitoire !
Pour de nombreux militants CGT comme moi, y ayant travaillé et lutté, il faudrait ajouter à leurs sommets 2 poings serrés symboles des bagarres sociales menées. En défense du service public aujourd’hui détruit par la privatisation et l’ouverture à la concurrence avec l’envolée des prix de l’énergie. Luttes solidaires en défense des droits des sous traitants comme les femmes de ménage ou aux cotés des chaudronniers polonais payés 2 euros de l’heure en 2006 lors de la rénovation. Pour la santé collective en exigeant les protections nécessaires contre l’amiante ce poison qui a tué notre pote Serge à 53 ans, poison que j’ai également respiré dans la cheminée. Luttes contre le harcèlement moral et sexuel subis par plusieurs copines, ayant abouti à la condamnation d’EDF aux Prud’hommes et du cadre harceleur en correctionnelle. Luttes nombreuses pour la défense des retraites et toujours d’actualité…
Même rasées leurs empreintes, faites de nos luttes, de nos joies, de nos pleurs de nos tourments et aussi de nos espoirs graveront notre région. Peut être resteront – elles (avec leurs chaudières et turbines en coupe) dans les pages d’un fameux dictionnaire illustré à la page «centrale thermique » pour représenter le fonctionnement de ce type d’installation de production d’électricité ? Pour finir, à quelques jours de Noël cette évocation des cheminées me rappelle une blague qui circulait à la centrale à cette période : « N’oublies pas de déposer tes chaussures de sécurité en bas des cheminées des fois que tu y trouves une augmentation de salaires ! »
Philippe Morice
Profession de foi des candidates et des candidats SUD aux élections du Comité Social et Économique de Renault Guyancourt/Aubevoye/Vélizy du 21 au 23 novembre 2022.
La fuite en avant pour réduire les coûts et récupérer du cash met en danger l’avenir de Renault et de ses salariés. La perte de compétences place Renault sous un seuil critique et nous met sous pression. |
Si notre modèle actuel doit absolument se transformer face aux enjeux environnementaux, cette mutation ne doit pas se faire au détriment des salariés du secteur automobile. |
Avec la signature par la CFDT, la CFE/CGC et FO d’une nouvelle convention collective de la Métallurgie, la direction a pu mettre fin aux accords Renault et à 70 ans de conquêtes sociales. C’est le sombre bilan du syndicalisme d’accompagnement. |
La grille de subvention doit être réévaluée pour que tous les salariés, quels que soient leurs revenus et leur situation familiale, puissent partir en vacances, accéder aux sports, aux loisirs et à la culture à un coût abordable, y compris à Aubevoye. |
Telles sont les actions prioritaires que les élus SUD mèneront avec vous !
1er collège : Ouvriers et Techniciens Professionnels | |
Loïc Thibault | Mohamed Cheikh |
2ème collège : Employés, Techniciens et Agents de Maitrise (ETAM) | |||||
Christian Morel | Christine Seigné | Emmanuel Ringuet | Stéphanie Boudier | Jérôme Thierry | Isabelle Folliot |
Jean-Jacques André | Anne Martinon | Olivier Huglin | Siham Remili | Sébastien Capelle | Céline Bécaud |
Olivier Chalumeau | Willy Huault | Olivier Aubier | Simon Le Gourvellec | Christophe Delaine | Jérôme Rawyler |
3ème collège : Ingénieurs et Cadres | |||||
Emmanuelle Cohen-Solal | Pascal Labbé | Cécile Thomas-Poignant | Stéphane Guillemet | Sylvie Sanguiol | Pascal Bodin |
David Allenic | Delphine Petitjean | Fabrice Heurtel | Olivier Louiset | François Guérin | Denis Mozzo |
Pascal Lauwers | Tin Tan Tai Hang |
Au sommaire : centrale de Porcheville, maltraitances, déshumanisation, mobilisation contre les bombardements turcs au Kurdistan, prison de Magnanville, etc.
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Le 8 novembre, Luca De Meo a annoncé le démantèlement de Renault et fixé des objectifs de marge opérationnelle à deux chiffres pour chaque nouvelle entité. Ce saucissonnage augure de nouvelles délocalisations et dégradations des conditions de travail dans l’Ingénierie et les Fonctions support.
Bien plus qu’une nouvelle réorganisation, c’est le démantèlement de Renault que Luca De Meo a annoncé dans sa conférence de presse du 8 novembre. Le contrat de travail de 2406 salariés Renault de notre établissement sera transféré dans Ampere grâce à l’article L1224-1 déjà utilisé en 2021 dans la Maintenance de l’Ingénierie. Chaque entité devra renégocier ses accords collectifs… à la baisse, comme son budget CSE.Cette « révolution » va recréer de la complexité, des silos voire des doublons, et mettre en concurrence les équipes du Technocentre et d’Aubevoye scindées en plusieurs entités juridiques. Comment dans chaque entité arbitrer ensuite les priorités, quel fournisseur choisir : à l’intérieur ou à l’extérieur du groupe… ?[…] La suite à lire ici https://sudrenault.org/on-sait-ce-qu-ampere
Power/Ampere : les élus SUD de Guyancourt et Aubevoye demandent une expertiseLe découpage de notre établissement en plusieurs entités juridiques aura d’importantes répercussions en termes organisationnels et de conditions de travail. C’est pourquoi les élus SUD souhaitent que le CSE fasse appel à un cabinet d’experts indépendants avant la mise en oeuvre de ce projet.https://sudrenault.org/power-ampere-les-elus-sud-de-guyancourt-aubevoye-demandent-une-expertise
Au sommaire : mobilisations et grèves – Santé, lycées pro, éducation aux Mureaux, industrie, logement, écologie, etc.
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
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La direction de Renault et certains syndicats laissent croire ce matin que les salariés de Renault vont toucher une prime de 1000 €. C’est faux. Ce qui ne figure pas dans les meures envisagée par Renault par contre, c’est une hausse des salaires à la mesure de l’inflation.
A l’issue de la réunion de négociation d’hier jeudi 22 septembre, la principale proposition de la direction de Renault concerne une prime de partage de la valeur de 500 euros. Les salariés qui viennent travailler en voiture ou en transport en commun pourraient en plus toucher une prime de transport de 100 €.
Quant aux autres mesures, elles sont aléatoires [1]. Les salariés ne seraient pas prélevés de cotisation mutuelle pendant 3 mois, mais à condition d’être affilié à la mutuelle de l’entreprise et pas à celle de son conjoint par exemple. La cotisation minimum de la mutuelle choisie par Renault est de 26,14 € par mois, ce qui ferait 78,42 € d’économie en tout, et pas 315 € comme annoncé. On est donc loin des 1000 € annoncés pour la majorité des salariés de Renault.
Ce qui ne figure pas dans les meures envisagée par Renault, c’est par contre une hausse des salaires à la mesure de l’inflation.
A la différence des primes, une hausse de salaire est durable. Et elle alimente les caisses de la Sécurité Sociale grâce aux cotisations sociales. Cela permettrait d’éviter une nouvelle dégradation de nos conditions de départ en retraite comme l’envisage de nouveau le gouvernement.
Le décrochage entre nos salaires et l’inflation signifie une baisse de nos salaires réels.
La direction de Renault se félicite de ses résultats financiers du 1er semestre 2022. Elle a relevé ses objectifs financiers pour l’année 2022. Elle doit aussi relever ses objectifs salariaux.
Ce qu’il faut, c’est une augmentation générale des salaires d’au moins 300 € par mois pour tous les salariés, ouvriers, techniciens et cadres.
SUD Renault appellent les salariés à participer le plus nombreux possible aux appels à la grève à aux manifestations du jeudi 29 septembre pour l’augmentation de nos salaires et la défense de nos retraites.
Communiqué SUD Renault Guyancourt/Aubevoye du 23 septembre 2022
[1] Mesures envisagées :
Entre aout 2021 et 2022, les prix ont augmenté de 6,5% en France selon l’INSEE. C’est loin d’être le cas des salaires à Renault… sauf pour certains dirigeants. L’heure est à la mobilisation, seule capable d’obtenir une Augmentation Générale des Salaires afin de préserver notre pouvoir d’achat.
L’INSEE prévoit en aout une augmentation des prix de 5,8 % en glissement annuel (+22,2 % pour l’énergie). Quant à l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH) utilisé pour les comparaisons entre membres de l’Union européenne, il augmente de 6,5 %.
À comparer avec le résultat des NAO 2022 à Renault :
Pourtant la direction se félicite des résultats financiers de Renault du 1er semestre 2022 :
Il y a donc de quoi augmenter les salaires de tous : APR, ETAM et Cadres. La preuve avec la rémunération des cadres dirigeants de Renault :
SUD demande la réouverture de négociations sur les salaires et appelle les salariés à la mobilisation, seule capable d’obtenir une Augmentation Générale des Salaires, dès la rentrée de septembre.
Oui, il faut augmenter les salaires au moins au niveau de l’inflation, pour ne pas perdre de pouvoir d’achat ni voir notre niveau de vie régresser. À la différence des primes ou de l’Intéressement, une hausse de salaire est en plus durable dans le temps et alimente les caisses de la Sécurité Sociale grâce aux cotisations sociales.
Cela permettrait d’éviter de nouvelles dégradations de nos retraites (conditions de départ, niveau des pensions) ou de la prise en charge de nos dépenses de santé.
Les cotisations sociales (qu’elles soient dites « patronales » ou « salariales ») sont bien une partie de notre salaire. Le gouvernement et le patronat parlent de « charge », comme ils parlent de notre salaire comme d’un « coût du travail ».
Dans cette logique, le Parlement vient d’adopter le 16 août 2022 une « loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat ». Celle-ci ne comprend ni hausse du SMIC, ni incitation à augmenter les salaires dans le Privé, mais une prime de « partage de la valeur » qui peut se monter jusqu’à 6000 euros exonérés de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu.
Une bonne prime, ce serait toujours ça de pris. Mais elle n’est pas obligatoire et dépend du bon vouloir des employeurs… Autant dire qu’il va falloir de fortes mobilisations pour faire bouger la direction, que ce soit sur une prime ou sur les salaires !
SUD Renault va contacter les autres syndicats de l’établissement pour proposer des actions communes.
D’ores et déjà, l’union syndicale Solidaires, qui regroupe les syndicats SUD, et la CGT appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle et nationale jeudi 29 septembre pour les salaires et les retraites. Cette initiative a été rejointe par de nombreuses organisations syndicales et politiques : l’Alternative, ATTAC, CGT, Confédération paysanne, Convergence services publics, Copernic, EELV, FSU, Génération.s, LFI-NUPES, MAN, NPA, OXFAM, Union syndicale Solidaires, PCF, PS, UNEF… |