L’annonce de la démolition des cheminées de la centrale de Porcheville fait grand bruit dans la région mantaise. Plantées depuis plus de 50 ans avec leur 220m, « ces 2 tours » comme les nomment certains-nes, sont devenues un emblème de l’agglomération. Un brasseur récemment installé à Mantes les a même imprimées sur les étiquettes d’une de ses bières où elles sont représentées crachant du houblon. Une mise en bière prémonitoire !
Pour de nombreux militants CGT comme moi, y ayant travaillé et lutté, il faudrait ajouter à leurs sommets 2 poings serrés symboles des bagarres sociales menées. En défense du service public aujourd’hui détruit par la privatisation et l’ouverture à la concurrence avec l’envolée des prix de l’énergie. Luttes solidaires en défense des droits des sous traitants comme les femmes de ménage ou aux cotés des chaudronniers polonais payés 2 euros de l’heure en 2006 lors de la rénovation. Pour la santé collective en exigeant les protections nécessaires contre l’amiante ce poison qui a tué notre pote Serge à 53 ans, poison que j’ai également respiré dans la cheminée. Luttes contre le harcèlement moral et sexuel subis par plusieurs copines, ayant abouti à la condamnation d’EDF aux Prud’hommes et du cadre harceleur en correctionnelle. Luttes nombreuses pour la défense des retraites et toujours d’actualité…
Même rasées leurs empreintes, faites de nos luttes, de nos joies, de nos pleurs de nos tourments et aussi de nos espoirs graveront notre région. Peut être resteront – elles (avec leurs chaudières et turbines en coupe) dans les pages d’un fameux dictionnaire illustré à la page «centrale thermique » pour représenter le fonctionnement de ce type d’installation de production d’électricité ? Pour finir, à quelques jours de Noël cette évocation des cheminées me rappelle une blague qui circulait à la centrale à cette période : « N’oublies pas de déposer tes chaussures de sécurité en bas des cheminées des fois que tu y trouves une augmentation de salaires ! »
Profession de foi des candidates et des candidats SUD aux élections du Comité Social et Économique de Renault Guyancourt/Aubevoye/Vélizy du 21 au 23 novembre 2022.
Non au démantèlement de Renault
La fuite en avant pour réduire les coûts et récupérer du cash met en danger l’avenir de Renault et de ses salariés. La perte de compétences place Renault sous un seuil critique et nous met sous pression.
Ventes de Horse et du Technocentre, délocalisation dans l’Ingénierie/Tertiaire, réductions d’emplois… Faisons obstacle à cette casse sociale et industrielle par notre mobilisation individuelle et collective.
Le transfert des salariés de la maintenance des moyens d’essai de l’Ingénierie dans une autre société a suscité une forte mobilisation. Celle-ci a permis d’en réduire l’impact et d’empêcher d’autres transferts.
La stratégie de Luca De Meo et JD Senard interroge. La crise de l’Alliance n’en finit pas. Renault fait entrer Geely dans son capital alors que la concurrence et les tensions avec la Chine s’intensifient. Les délocalisations et le démantèlement de Renault déstabilisent les collectifs de travail et réduit ses capacités industrielles.
L’avenir des salariés qui travaillent en France sur des activités thermiques ou transverses est menacé. Le statut de ceux transférés dans Ampère n’est pas connu. Servons-nous du vote SUD pour montrer notre désaccord !
La transition écologique doit se faire pour et avec les salariés
Si notre modèle actuel doit absolument se transformer face aux enjeux environnementaux, cette mutation ne doit pas se faire au détriment des salariés du secteur automobile.
Face aux enjeux climatiques, il faut développer des moyens et des compétences en Ingénierie et embaucher.
La voiture électrique permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de polluants, mais elle est chère. La production d’électricité, la fabrication et la fin de vie des batteries posent toujours d’énormes problèmes.
Le thermique et l’hybride sont des savoir-faire à ne pas abandonner pour l’instant.
Diversifier nos activités permet de ne pas dépendre des aléas d’un seul secteur.
Le secteur automobile ne peut à lui seul résoudre tous les problèmes environnementaux. L’urgence climatique impose un changement de notre modèle de société, de ses modes de production, de consommation et de décision.
Des acquis sociaux à défendre et de nouveaux droits à conquérir
Avec la signature par la CFDT, la CFE/CGC et FO d’une nouvelle convention collective de la Métallurgie, la direction a pu mettre fin aux accords Renault et à 70 ans de conquêtes sociales. C’est le sombre bilan du syndicalisme d’accompagnement.
Un nouveau système de classification des emplois, impactant fortement notre évolution salariale et professionnelle, et des nouveaux accords d’entreprise vont voir le jour, rendant nécessaire de nouvelles résistances.
Il faut une Augmentation Générale des Salaires pour tous au moins du niveau de l’inflation, y compris pour les salariés en Dispense d’Activité dont les revenus stagnent, et une remise à niveau des salaires des femmes.
Pour arrêter de s’autofinancer, l’allocation télétravail doit prendre en compte les frais de chauffage, les indemnités kilométriques doivent être augmentées, l’avance des frais professionnels rétablie et le pool taxi réaligné.
Les bureaux partagés doivent être réaménagés pour réduire les nuisances sonores et les salariés qui le souhaitent doivent disposer d’un poste de travail nominatif.
Toute heure travaillée doit être payée ou récupérée. SUD a fait condamner Renault pour écrêtage illégal du compteur Horaire Variable des ETAM et absence de consultation par les Cadres de leurs heures de travail.
Le temps passé en télétravail doit être mieux encadré et la déconnexion ne pas être à la seule charge du salarié.
Des activités sociales et culturelles mieux partagées
La grille de subvention doit être réévaluée pour que tous les salariés, quels que soient leurs revenus et leur situation familiale, puissent partir en vacances, accéder aux sports, aux loisirs et à la culture à un coût abordable, y compris à Aubevoye.
Un « compteur subvention » doit permettre à chaque salarié de connaitre à tout moment le solde de sa subvention et d’utiliser celle-ci en totalité.
Le processus de subventionnement des vacances doit être simplifié pour que la totalité de la subvention allouée vienne se déduire de la facture du salarié, avec des conditions de subventionnement moins contraignantes.
Telles sont les actions prioritaires que les élus SUD mèneront avec vous !
Au sommaire : centrale de Porcheville, maltraitances, déshumanisation, mobilisation contre les bombardements turcs au Kurdistan, prison de Magnanville, etc.
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Porcheville / centrale électrique
Porcheville. Les cheminées de la centrale électrique vont bientôt disparaître
Mantes-la-Jolie : la communauté kurde s’indigne après les frappes turques en Irak et en Syrie
Yvelines : l’État ne cède pas et veut toujours sa prison à Magnanville
Mantes-la-Jolie la galère des SDF pour accéder aux toilettes
soupçons de maltraitance est menée au foyer de vie d’Ecquevilly où sont accueillis des adultes handicapés.
Le 8 novembre, Luca De Meo a annoncé le démantèlement de Renault et fixé des objectifs de marge opérationnelle à deux chiffres pour chaque nouvelle entité. Ce saucissonnage augure de nouvelles délocalisations et dégradations des conditions de travail dans l’Ingénierie et les Fonctions support. Bien plus qu’une nouvelle réorganisation, c’est le démantèlement de Renault que Luca De Meo a annoncé dans sa conférence de presse du 8 novembre. Le contrat de travail de 2406 salariés Renault de notre établissement sera transféré dans Ampere grâce à l’article L1224-1 déjà utilisé en 2021 dans la Maintenance de l’Ingénierie. Chaque entité devra renégocier ses accords collectifs… à la baisse, comme son budget CSE.Cette « révolution » va recréer de la complexité, des silos voire des doublons, et mettre en concurrence les équipes du Technocentre et d’Aubevoye scindées en plusieurs entités juridiques. Comment dans chaque entité arbitrer ensuite les priorités, quel fournisseur choisir : à l’intérieur ou à l’extérieur du groupe… ?[…] La suite à lire ici https://sudrenault.org/on-sait-ce-qu-ampere
Power/Ampere : les élus SUD de Guyancourt et Aubevoye demandent une expertiseLe découpage de notre établissement en plusieurs entités juridiques aura d’importantes répercussions en termes organisationnels et de conditions de travail. C’est pourquoi les élus SUD souhaitent que le CSE fasse appel à un cabinet d’experts indépendants avant la mise en oeuvre de ce projet.https://sudrenault.org/power-ampere-les-elus-sud-de-guyancourt-aubevoye-demandent-une-expertise
Au sommaire : mobilisations et grèves – Santé, lycées pro, éducation aux Mureaux, industrie, logement, écologie, etc.
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Saint-Germain-en-Laye. Rénovation du lycée Jeanne-d’Albret : les parents et enseignants ne décolèrent pas
La direction de Renault et certains syndicats laissent croire ce matin que les salariés de Renault vont toucher une prime de 1000 €. C’est faux. Ce qui ne figure pas dans les meures envisagée par Renault par contre, c’est une hausse des salaires à la mesure de l’inflation.
A l’issue de la réunion de négociation d’hier jeudi 22 septembre, la principale proposition de la direction de Renault concerne une prime de partage de la valeur de 500 euros. Les salariés qui viennent travailler en voiture ou en transport en commun pourraient en plus toucher une prime de transport de 100 €.
Quant aux autres mesures, elles sont aléatoires [1]. Les salariés ne seraient pas prélevés de cotisation mutuelle pendant 3 mois, mais à condition d’être affilié à la mutuelle de l’entreprise et pas à celle de son conjoint par exemple. La cotisation minimum de la mutuelle choisie par Renault est de 26,14 € par mois, ce qui ferait 78,42 € d’économie en tout, et pas 315 € comme annoncé. On est donc loin des 1000 € annoncés pour la majorité des salariés de Renault.
Ce qui ne figure pas dans les meures envisagée par Renault, c’est par contre une hausse des salaires à la mesure de l’inflation.
A la différence des primes, une hausse de salaire est durable. Et elle alimente les caisses de la Sécurité Sociale grâce aux cotisations sociales. Cela permettrait d’éviter une nouvelle dégradation de nos conditions de départ en retraite comme l’envisage de nouveau le gouvernement.
Le décrochage entre nos salaires et l’inflation signifie une baisse de nos salaires réels.
La direction de Renault se félicite de ses résultats financiers du 1er semestre 2022. Elle a relevé ses objectifs financiers pour l’année 2022. Elle doit aussi relever ses objectifs salariaux.
Ce qu’il faut, c’est une augmentation générale des salaires d’au moins 300 € par mois pour tous les salariés, ouvriers, techniciens et cadres.
SUD Renault appellent les salariés à participer le plus nombreux possible aux appels à la grève à aux manifestations du jeudi 29 septembre pour l’augmentation de nos salaires et la défense de nos retraites.
Communiqué SUD Renault Guyancourt/Aubevoye du 23 septembre 2022
« Prime de partage de la valeur » de 500 € versée en octobre pour les CDI, CDD et intérimaires (ancienneté minimum 1 mois, hors DA)
Prime de transport de 100 € versée en novembre pour les CDI, CDD et intérimaires (hors DA) sauf pour les salariés qui ont un véhicule de fonction nominatif
Cotisation complémentaire santé entreprise du salarié prise en charge à 100% en octobre, novembre et décembre
Monétisation de 3 jours de CTI maximum avec une majoration de 25% jusqu’en décembre (possibilité de monétiser 1 jour de CTE ou CTC)
Déblocage anticipé du PEG possible jusqu’en décembre
Entre aout 2021 et 2022, les prix ont augmenté de 6,5% en France selon l’INSEE. C’est loin d’être le cas des salaires à Renault… sauf pour certains dirigeants. L’heure est à la mobilisation, seule capable d’obtenir une Augmentation Générale des Salaires afin de préserver notre pouvoir d’achat.
L’INSEE prévoit en aout une augmentation des prix de 5,8 % en glissement annuel (+22,2 % pour l’énergie). Quant à l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH) utilisé pour les comparaisons entre membres de l’Union européenne, il augmente de 6,5 %.
À comparer avec le résultat des NAO 2022 à Renault :
20 € d’augmentation mensuelle pour les APR (1,2%)
Suppression des Augmentations Générales de Salaire (AGS) pour les ETAM
Un budget de 1,9% pour les ETAM : 1,5% pour les Augmentation Individuelle (AI), 0,2% pour l’ancienneté, 0,2% pour les primes individuelles.
Un budget de 1,9% pour les Augmentations Individuelles des Cadres (la direction n’a fourni aucune donnée concernant les primes individuelles des Cadres).
Pourtant la direction se félicite des résultats financiers de Renault du 1er semestre 2022 :
« Amélioration significative de la profitabilité : 4,7 % de marge opérationnelle »
« Forte génération de free cash-flow : 956 millions d’euros »
« Renforcement de la structure financière : dette nette réduite de 1,2 milliard d’€ à -426 millions d’€ »
« Résultat net des activités poursuivies à 657 millions d’€, en hausse de 458 millions d’€ »
Il y a donc de quoi augmenter les salaires de tous : APR, ETAM et Cadres. La preuve avec la rémunération des cadres dirigeants de Renault :
En 2021, Luca De Meo a perçu 4,7 millions d’euros en 2021, soit +26% par rapport à 2020.
En mai 2022, l’Assemblée des actionnaires de Renault a approuvé, sur proposition du conseil d’administration, une révision des critères d’attribution des actions gratuites de De Meo pour qu’il n’en perde pas la totalité à cause de la crise liée au Covid.
En fait, toute une partie des cadres de Renault touche des actions gratuites. Ils se répartissent en 3 groupes : le groupe des 27 membres du Comité de direction Corporate, le groupe des cadres dirigeants et le groupe des « cadres supérieurs et des cadres à fort potentiel ». Soit entre 1000 et 2000 bénéficiaires d’actions gratuites selon les années.
En 2021, 2 015 Cadres de Renault ont ainsi touché 1 529 996 actions gratuites, soit 759 actions en moyenne par personne. Et plus on est haut dans la hiérarchie, plus c’est le jackpot. Les 10 plus hauts salaires ont touché en moyenne 16 000 actions gratuites chacun. Le reste des salariés devrait avoir cette année à 6 actions gratuites. L’« abondance » ne concerne pas tout le monde…
SUD demande la réouverture de négociations sur les salaires et appelle les salariés à la mobilisation, seule capable d’obtenir une Augmentation Générale des Salaires, dès la rentrée de septembre.
Nous n’aurons que ce que nous irons chercher
Oui, il faut augmenter les salaires au moins au niveau de l’inflation, pour ne pas perdre de pouvoir d’achat ni voir notre niveau de vie régresser. À la différence des primes ou de l’Intéressement, une hausse de salaire est en plus durable dans le temps et alimente les caisses de la Sécurité Sociale grâce aux cotisations sociales. Cela permettrait d’éviter de nouvelles dégradations de nos retraites (conditions de départ, niveau des pensions) ou de la prise en charge de nos dépenses de santé.
Les cotisations sociales (qu’elles soient dites « patronales » ou « salariales ») sont bien une partie de notre salaire. Le gouvernement et le patronat parlent de « charge », comme ils parlent de notre salaire comme d’un « coût du travail ».
Dans cette logique, le Parlement vient d’adopter le 16 août 2022 une « loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat ». Celle-ci ne comprend ni hausse du SMIC, ni incitation à augmenter les salaires dans le Privé, mais une prime de « partage de la valeur » qui peut se monter jusqu’à 6000 euros exonérés de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu.
Une bonne prime, ce serait toujours ça de pris. Mais elle n’est pas obligatoire et dépend du bon vouloir des employeurs… Autant dire qu’il va falloir de fortes mobilisations pour faire bouger la direction, que ce soit sur une prime ou sur les salaires !
SUD Renault va contacter les autres syndicats de l’établissement pour proposer des actions communes.
D’ores et déjà, l’union syndicale Solidaires, qui regroupe les syndicats SUD, et la CGT appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle et nationale jeudi 29 septembre pour les salaires et les retraites. Cette initiative a été rejointe par de nombreuses organisations syndicales et politiques : l’Alternative, ATTAC, CGT, Confédération paysanne, Convergence services publics, Copernic, EELV, FSU, Génération.s, LFI-NUPES, MAN, NPA, OXFAM, Union syndicale Solidaires, PCF, PS, UNEF…
Les salarié·e·s de PEI qui assurent le nettoyage du Technocentre (Yvelines), en grève depuis le 3 mai, occupent depuis ce matin le siège de Renault quai Le Gallo à Boulogne Billancourt.Ils et elles dénoncent un plan d’économie de Renault qui se traduit par la suppression de 60 emplois sur les sites Renault d’Ile de France.
Il y a toujours le piquet de grève aux entrées PC 4 & PC 65 du Technocentre.
La direction de Renault qui refuse la tenue d’une réunion entre toutes les parties, les directions de Renault et de PEI, les représentant·e·s des grévistes et des salarié·e·s du Technocentre, pour trouver une issue positive à ce conflit est la seule responsable de ces blocages.
Les 3 mails envoyés à la direction ET aux rapporteurs de proximité de la CFE-CGC et de la CFDT demandant un CSSCT extraordinaire sont restés sans réponse. La situation des salarié·e·s de PEI semble ne pas intéresser ces gens-là.
Déclaration SUD sur la grève de PEI au CSE du 19 mai
Les élus SUD sont intervenus lors du Comité Social et Economique de Guyancourt/Aubevoye du Jeudi 19 mai 2022 pour demander la tenue d’une réunion entre toutes les parties (Renault, PEI et grévistes) pour trouver une issue positive à ce conflit.
Comité Social et Economique du Jeudi 19 mai 2022
Déclaration SUD sur la grève des salariés de PEI au Technocentre
Les salariés de la société PEI, qui assurent le nettoyage du Technocentre, sont en grève depuis mardi 3 mai suite à l’annonce d’une nouvelle baisse de la prestation de nettoyage décidée par la direction de Renault.
Mardi 3 mai, avant même le déclenchement de la grève, la direction de l’établissement a refusé l’accès au Technocentre à plusieurs délégués de PEI, dont la direction de PEI lui avait envoyé les noms. Cette situation perdure toujours aujourd’hui et constitue une entrave à la libre circulation des représentants du personnel et syndicaux.
Jeudi 5 mai, la direction de l’établissement a dévalidé les badges de tous les grévistes. Le prétexte invoqué a été l’« intrusion » des grévistes au Design. Nous avons déjà signalé à la direction que les grévistes de PEI, dont plusieurs travaillent habituellement au Design, ne sont pas entrés par « intrusion », mais avec l’autorisation du responsable de la sécurité du Technocentre. Les grévistes ont même laissé leur téléphone portable dans un sac avant d’entrer au Design, comme le responsable de la sécurité leur avait demandé.
Les grévistes, leurs représentants et les élus du syndicat SUD Renault Guyancourt/Aubevoye, demandent le déblocage des badges de tous les grévistes, y compris ceux des délégués de PEI.
C’est donc du fait de la direction de l’établissement que les grévistes sont bloqués à l’extérieur du Technocentre.
Les grévistes ont également proposé de faire un service minimum de nettoyage, notamment des sanitaires. A ce jour, celui-ci leur est toujours refusé.
Au contraire la direction de PEI, avec l’accord de celle de Renault, fait venir des salariés qui habituellement ne travaillent pas au Technocentre pour faire le ménage et occuper les postes de travail des grévistes.
Les grévistes, leurs représentants et les élus du syndicat SUD Renault Guyancourt/Aubevoye, demandent que cette situation cesse, que les salariés non-grévistes de PEI assurent uniquement la prestation correspondant à leur poste de travail habituel, et que les grévistes puissent assurer un service minimum.
Les élus du syndicat SUD Renault Guyancourt/Aubevoye demandent également la tenue d’un CSSCT extraordinaire sur le sujet du nettoyage, avec la présence d’élus du CSSCT de PEI.
Sur le fond de ce conflit, la direction de Renault veut faire des économies sur les salariés du nettoyage, c’est-à-dire les plus précaires et les plus mal payés du Technocentre. Ces salariés ont été aux premières loges pendant le covid. Ils ont travaillé sans masque lors du premier confinement. Nombre d’entre eux ont attrapé le Covid, le transmettant à leurs proches dont certains ont été en réanimation et sont toujours malades. Et voilà comment ils sont remerciés.
Ces économies entrainent la suppression de 30 emplois parmi les salariés de PEI du Technocentre, et autant sur les sites Renault du Plessis, de Boulogne et de Paris. Les grévistes et leurs représentants demandent :
Que ces suppressions de postes se fassent par un plan de départs volontaires (pour les salariés proches de la retraite notamment qui sont usés par le travail) avec des indemnités de départ supra-légales,
Qu’il n’y ait aucun licenciement ni mutation imposée,
Le maintien à 100 % des salaires qui sont déjà bas. En effet, la plupart des salariés gagnent le SMIC horaire, et beaucoup de salariés sont à temps partiel.
Les directions de Renault et de PEI se renvoient la balle. La direction de Renault dit que ce n’est pas à elle de gérer la baisse du personnel de PEI. Tandis que celle de PEI dit qu’elle n’a pas d’argent pour maintenir les salaires et financer un plan de départs volontaires.
Pourtant, cette diminution d’activité chez PEI est bien la conséquence d’une décision de Renault. Pourtant, PEI a été racheté par le groupe T2MC qui se vante d’être dans les 10 plus grosses sociétés de nettoyage de France.
Les élus du syndicat SUD Renault Guyancourt/Aubevoye demandent la tenue d’une réunion entre toutes les parties, direction de Renault, de PEI, représentants des grévistes et des salariés du Technocentre, pour trouver une issue positive à ce conflit.
SUD Renault Guyancourt/Aubevoye 1, avenue du Golf TCR LOG 0 23 78084 GUYANCOURT Cedex www.sudrenault.org
Au sommaire : grève nettoyage, soignant·es… Guyancourt, Buchelay
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
7ème jour de grève des salariés de PEI, entreprise de nettoyage, à Renault Guyancourt
Si vous perdez ce lien ou voulez en parler, c’est simple : Il suffit chercher Papayoux Solidarité, puis, sur ce portail, dans l’onglet “campagnes publiques”, taper PEI.
Merci d’avance pour votre solidarité. SUD Renault Guyancourt/Aubevoye 1, avenue du Golf TCR LOG 0 23 78084 GUYANCOURT Cedex www.sudrenault.org
Jeudi 28 avril, dans le cadre de la journée internationale sur les accidents du travail organisée par l’OIT le 28 avril, un collectif comprenant notamment différents syndicats CGT, Sud Industrie, Solidaires, Copernic, Pézerat, FSU (liste variable localement grossissant de jours en jours) appelle à des rassemblements en France dans différentes villes sur l’invisibilité des accidents du travail. En particulier des rassemblements sont prévus sur Paris et Rouen (avec le collectif/Lubrizol).
A Paris, le rassemblement est prévu à 12h devant le ministère du travail. Il y aura différentes prises de paroles.
Puis l’après-midi une rencontre à la bourse du travail.
Une suite est prévue via un manifeste, qu’on entend diffuser aux candidats aux prochaines législatives!
Voir ci-joint le tract du collectif d’appel au rassemblement à Paris, et le communiqué de SUD-industrie.
Merci de diffuser ce message, plus on sera nombreux et plus notre action aura de l’impact. A défaut diffuser l’info sur les lieux de travail.