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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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En grève ! Internationalisme Luttes migrant·es Solidarité !

Migrant·es, Guadeloupe : expressions de l’Union syndicale Solidaires

Après le drame du naufrage de Calais, amplifions la solidarité avec les migrant-es !

Le naufrage tragique au large de Calais du 24 novembre dernier a coûté la vie à au moins 27 personnes, hommes, femmes et enfants. Les sauveteurs de la SNSM de Calais n’ont pu aider que 2 survivants.
Ces tentatives désespérées ne s’arrêteront pas ; les exilées traversent par centaines la Manche quotidiennement. Dès le lendemain du drame , des migrantes empruntaient la même voie migratoire.

Les États Européennes et leurs politiques migratoires répressives et restrictives portent l’entière responsabilité de ces tragédies. La France renvoie le problème aux Britanniques qui réclament le renforcement des mesures de contrôle et de répression aux frontières Européennes et Darmanin accuse les passeurs, et la passivité des pays frontaliers.

La tragédie Calaisienne fait écho à celles qui se jouent dans les Alpes, dans les Pyrénées, dans les eaux méditerranéennes, et récemment à la frontière Polonaise.
Les migrations sont les conséquences de politiques coloniales et impérialistes passées et actuelles qui continuent à provoquer des guerres, des crises économiques, sociales et écologiques dans de nombreux pays. C’est cela qui pousse de nombreuses personnes à quitter leurs pays pour survivre et faire survivre leurs familles.

L’Union Syndicale Solidaires condamne les choix politiques Européens en matière d’immigration, basés sur un contrôle sécuritaire au mépris des conventions internationales des Droits Humains, et des Enfants.

Nous n’acceptons pas les discours racistes anti-immigration, relayés quotidiennement par les chaînes d’informations continues
Le solution réside en une régularisation massive des sans-papiers, à un accueil décent et offrant de réelles conditions d’intégrations.
Nous resterons vigilantes et appelons toutes et tous à se mobiliser auprès des collectifs, associations œuvrant au quotidien en solidarité avec les exilés-es, malgré la criminalisation du “délit de solidarité”.

Il est plus que temps d’abolir FRONTEX et d’ouvrir les frontières !


L’Union syndicale Solidaires participe à la construction et à la réalisation de la journée internationale des migrant·es du 18 décembre.


Soutien et solidarité avec les Guadeloupéen.ne.s

La Guadeloupe est touchée par une crise sociale majeure. Le gouvernement veut réduire la mobilisation à un simple mouvement contre la vaccination. C’est camoufler la profondeur de la crise et les revendications au cœur de l’explosion sociale (voir ci-dessous). Pour l’Union syndicale Solidaires, le vaccin est un outil efficace pour lutter contre le COVID-19. Mais l’imposer est encore moins possible dans un contexte local de méfiance accru envers l’Etat, en raison des mensonges et violences multiples contre la population de l’île, en particulier avec le chlordécone.

Le gouvernement, comme aux pires heures coloniales, entend répondre par la force et la violence pour écraser la contestation. Ce ne sera en rien une solution. L’urgence est à la mise en place de moyens et d’investissements massifs pour les services publics, en particulier de santé et d’éducation, à l’arrêt des mesures anti-sociales, à la prise en compte de la plateforme-revendicative unitaire.

L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien aux Guadeloupén.ne.s. Le gouvernement doit ouvrir immédiatement des négociations avec les organisations syndicales sur la base des revendications portées.

La plateforme revendicative :

Revendications sociales :
- La résolution de tous les conflits en cours ;
- Le respect de tous les accords signés, y compris celui du SDIS-971, toujours pas appliqué ;
- L’augmentation généralisée des salaires, des minima sociaux, des allocations chômage et des pensions de retraite en même temps que l’augmentation des prix ;
- Le remplacement de tous les départs à la retraite ;
- L’arrêt des licenciements, dans le privé et des suppressions de postes, dans le public ;
- L’embauche massive de titulaires, dans toutes les fonctions publiques, à la poste, dans les écoles, à l’université… ;
- L’arrêt de la répression judiciaire et patronale, contre les militants, les travailleurs et les organisations syndicales ;
- L’abrogation des règles d’indemnisation du chômage ;
- Le maintien de toutes les primes de vie chère ;
- L’ouverture de négociations collectives, dans toutes les branches professionnelles, sur les salaires, l’emploi, la formation, la durée du travail, la protection sociale, la priorité d’emploi des jeunes, des chômeurs et des salariés de Guadeloupe, le fait syndical guadeloupéen.
- La résorption de tous les emplois précaires et des embauches massives, dans le privé ;

Quant à la gestion de la crise Covid et la situation santaire locale :
- L’abrogation de la loi du 5 août 2021, relative à la gestion de la crise sanitaire ;
- La suppression de l’obligation vaccinale ;
- La suppression du pass sanitaire ;
- Le maintien de la gratuité des tests ;
- Des protocoles sanitaires stricts, adaptés aux établissements publics et privés ;
- Des recrutements de soignants et de personnel, dans les hôpitaux et cliniques privées, ainsi que dans le secteur social et médico-social ;
- La mise en place d’un plan d’urgence pour l’embauche et la formation des jeunes ;
- Des moyens matériels pour la santé, le secteur social et médico-social ;
- La mise en place d’un système de santé de qualité pour accueillir et soigner les usagers, dignement et efficacement ;
- Des mesures immédiates pour approvisionner les établissements en oxygène ;
- Exigences très spécifiques concernant les pompiers :
- Le recrutement de 15 sapeurs-pompiers volontaires (SPV), sur dossier, dans l’immédiat ;
- Le recrutement de personnel administratif technique et spécialisé (PATS), pour la filière administrative et technique ;
- La réparation, l’entretien et le renouvellement des engins véhicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) et fourgon pompe tonne (FPT) ;
- L’organisation de concours pour les sapeurs-pompiers professionnels, au grade de caporal ;
- La mise en place d’une nouvelle organisation : 12h00 de travail jour et 24h00 de repos, 12h00 de travail nuit et 72h00 de repos, pour le sapeur-pompier ;

Revendications sociétales et dans le secteur de l’éducation :
- Des moyens supplémentaires et des recrutements de personnels techniques et encadrant, pour le dédoublement des classes et le respect des mesures sanitaires dans les écoles ;
- Un bâti scolaire et des équipements sportifs et culturels, rénové au plus vite, conforme aux normes parasismiques et débarrassé des rats ;
- Un plan d’urgence pour l’eau, pour un accès permanent de tous à une eau potable, buvable, sans pesticide, sans chlordécone, à un prix bas et unique, dans le cadre d’un véritable service public ;
- Le nettoyage de toutes les citernes dans tous les établissements publics ;
- La condamnation des empoisonneurs au chlordécone et la dépollution des sols ;
- La mise en place d’un véritable service public de transport permettant aux usagers de se déplacer à toute heure sur l’ensemble du territoire ;

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En grève ! Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Cadix, plus de 20 000 métallurgistes en grève reconductible

Manifestations de plusieurs milliers de personnes, barricades pour couper l’accès aux zones industrielles et aux voies de communication, sit-in et occupations d’usines : à Cadix, les métallurgistes sont en grève reconductible depuis une semaine pour réclamer au patronat des augmentations de salaires indexées sur l’inflation.

Mardi 16 novembre, à l’aide de matériel industriel, les milliers de travailleurs en grève[1] ont occupé la zone industrielle de Puerto Real et ont installé des piquets de grève à l’entrée des usines pour interrompre la production et paralyser les usines de la baie industrielle de Cadix.

Les travailleurs ont voté la grève après que les négociations sur la convention provinciale entre le patronat et les deux syndicats majoritaires – Commissions Ouvrières (CCOO) et Union Générale des Travailleurs (UGT) – n’aient débouché sur aucuns accords.

Alors que les représentants syndicaux réclamaient des hausses de salaires, le patronat proposait une augmentation de 0,5% sans prise en compte de l’augmentation du coût de la vie. Il refuse en effet d’accorder un quelconque crédit aux revendications ouvrières arguant du fait que ces hausses de salaires sont « irréalisables[2] ».

Très vite, la revendication principale s’est étendue à une dénonciation de la précarité à laquelle est soumise la classe ouvrière. En effet, sur les 30.000 travailleurs que compte l’industrie métallurgique de la province, second secteur économique avec 16,20 % du PIB derrière les services, 22.000 sont embauchés dans les petites et moyennes entreprises de sous-traitance travaillant pour les grands groupes métallurgiques et aéronautiques comme Airbus, Cepsa ou Navantía.

Soumis aux contrats précaires – intérim principalement – mais aussi à l’absence de contrôle sur le paiement des heures supplémentaires, aux accidents du travail ainsi qu’au chômage galopant (27%), ce sont ces milliers de travailleurs précaires qui depuis une semaine ont entamé un bras de fer avec le patronat pour revendiquer de meilleures conditions de travail.

Décidés à ne rien céder, les grévistes tentent de paralyser l’activité des grands groupes qui voient dès lors leur activité menacée. Ainsi, jeudi dernier l’activité d’Airbus a été mise à l’arrêt faute d’intérimaires qui étaient en grève, paralysant la production de l’A320 et de l’A350.

Les grévistes font pression sur les grandes entreprises et sont soutenus par des syndicats comme la CGT qui ont débrayé à Airbus et dénoncent également la fermeture prévue de l’usine et la destruction des emplois que cela suppose. Dans le même temps, les travailleurs des usines pétrochimiques de la province ont aussi débrayé pour ensuite bloquer les principales autoroutes à l’aide de piquets de grève.

Si les deux syndicats majoritaires soutiennent le mouvement social, les déclarations de leurs dirigeants montrent qu’ils n’ont pas prévu une mobilisation d’une telle intensité et qu’ils craignent de se voir déborder par la « radicalité » de la classe ouvrière et de son répertoire d’action, en grande partie fondée sur  l’auto-organisation.

Ainsi, Francisco Grimaldi, secrétaire régional des CCOO a déclaré que « les gens sont extrêmement en colère; nous allons voir comment maitriser la situation[3] ».

La volonté de « maîtriser la situation » passe par la dénonciation d’une partie des ressources déployées par la classe ouvrière qui coupe le trafic autoroutier et ferme l’accès aux raffineries et aux centres industriels dans la Baie de Cadix pour empêcher la police antiémeute d’accéder aux usines.

Grimaldi se désolidarise de ces actions : « L’accès à la raffinerie a été coupé ce matin à 6h30. J’ai vu un incendie à Guadarranque et je l’ai signalé d’urgence, car je ne suis pas d’accord avec ce type d’action[4]. » Ces déclarations révèlent la crainte des directions syndicales confrontées une « radicalisation » de la mobilisation. Ils demandent aux travailleurs de cesser de bloquer les autoroutes et de centrer leurs actions sur les lieux de travail afin de « bien gérer ce conflit[5] ».

Ces propos mettent en avant une représentation spécifique de l’action syndicale et ouvrière, celle-ci devant être circonscrite à l’usine et ne pas empiéter sur l’espace public afin de ne pas « gêner » les citoyens et « préserver leur sympathie ».

Pour l’heure ces propos semblent inaudibles : non seulement la grève s’étend mais de nombreuses associations citoyennes, syndicats d’étudiants, etc. appellent à des manifestations et à des actions de soutien. Les grévistes comprennent que mettre fin à leurs actions signifierait un recul dans la construction du rapport de force face au patronat. D’autant plus que celui-ci est aidé par Madrid qui tente de réprimer la grève.

Dès mardi dernier en effet le gouvernement PSOE-UnidasPodemos a mobilisé la police anti-émeute dans le but de ramener l’ordre dans la province. Les images des blindés de la police nationale ont fait le tour des télévisions et constituent un symbole terrible pour la coalition de gauche qui n’a de cesse de se présenter comme « progressistes ».

Hier, le groupe parlementaire UP a présenté une « déclaration institutionnelle » devant le Congrès des Députés[6]. Ce texte réaffirme la légitimité de la grève et dénonce dans le même temps sa criminalisation. Dans le même temps Yolanda Díaz, ministre du travail (UP) et deuxième vice-présidente du gouvernement, a fait savoir aux membres socialistes du gouvernement son désaccord face aux méthodes policières employées.

Du côté du PSOE, Hector Gómez, porte-parole des socialistes au Congrès, a également réaffirmé son soutien aux travailleurs. Les deux formations politiques au pouvoir demandent ainsi aux syndicats et au patronat de parvenir à un accord dans les plus brefs délais. Pourtant, ces déclarations d’intention ne parviennent pas à cacher la réalité du dispositif mis en place par le ministère de l’intérieur. Celui-ci a déployé à Cadix l’Unité d’Intervention Policière (UIP) et ses deux blindés, achetés à l’armée de terre en 2019[7] et dont l’objectif est de déloger les travailleurs et de briser les piquets de grève.

Ces forces anti-émeutes sont soutenues par la Garde Civile qui utilise les bombes à gaz et les balles en caoutchouc pour réprimer la mobilisation.

Ce mardi, d’autres manifestations sont prévues à Cadix et dans les localités de la province comme à Algeciras. Dans le même temps les métallurgistes maintiennent leurs actions de blocages à l’aide des piquets de grève. Nul doute que ce conflit durera et que les travailleurs maintiendront le rapport de force tant que le patronat refusera de satisfaire leurs revendications.


Ce texte est extrait du blog Mediapart d’Arnaud Dolidier Historien / Enseignant d’histoire-géographie.


[1] Sur 26.000 ouvriers, 95% d’entre-deux sont en grève. Les syndicats dénoncent les tentatives d’intimidation de certaines entreprises qui ne respectent pas le droit de grève. Certains patrons menacent en effet  leurs employés de sanctions et de licenciements. « Los sindicatos advierten de que si no hay convenio en el metal, se irá a la huelga indefinida”, 8directo, 10 novembre 2021.

[2] Lo que hay detrás de las barricadas de los trabajadores del metal que han vuelto a encender Cádiz, Publico, 19 novembre 2021. [3]Los sindicatos convocantes de la huelga del metal piden a las plantillasque no corten las autovías del Campo de Gibraltar, El diario, 18 novembre 2021. 

[4]Ibid.

[5]Ibid.

[6]La huelga del metal en Cádiz salta al Congreso de los Diputados, Noticias, 22 novembre 2021. [7] El envío de un vehículo BMR de la Policía desata la polémica en la huelga del metal de Cádiz, vozpópuli, 22 novembre 2021

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Collectivités territoriales Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Revue de presse Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 17

Au sommaire : grève fonction publique territoriale, éducation & extrême droite, grève bus, fermeture des services publics…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Mantes-la-Jolie : les agent·es en grève

Source : 78actu

Mantes-la-Jolie : l’alliance des écoles néo-colonialistes Espérance banlieues et BASF

Source : 78actu

Le réseau d’écoles Espérance banlieues, liée aux réseaux militants d’extrême droite et aux nostalgiques de l’empire colonial continue à recevoir le soutien de grands groupes capitalistes, comme ici BASF.
Pour mieux connaître ce réseau et ses soutiens voir l’enquête de Questions de classe(s).


Versailles : grève des bus jeudi 18 novembre

Source : 78actu

Houilles : à nouveau des services publics qui ferment…

Source : 78actu
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En grève ! La Poste

Les postiers Sans-papiers de DPD sont en grève dans le 91. Ils veulent leur régularisation !!!!

Communiqué des Travailleurs Sans-papiers de Vitry, de Solidaires 91, de Sud PTT 91 et de la fédération Sud PTT concernant le piquet de grève des salariés sans-papiers de la plate-forme DPD du Coudray-Montceaux, qui a débuté aujourd’hui.

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Collectivités territoriales Défense de nos libertés En grève ! Secteur de la culture Traçage

Grève 1er décembre contre le passe sanitaire dans les établissements culturels

L’appel à la grève lancé par SUD CT et SUD Culture Solidaires contre le passe sanitaire dans les bibliothèques et les établissements culturels a été un franc succès.
Après les journées de mobilisation réussies des 1er et 13 octobre et du 10 novembre la lutte continue : appel à la grève le 1er décembre !.

CONTRE LE PASSE SANITAIRE DANS LES ÉTABLISSEMENTS CULTURELS : TOUTES ET TOUS EN GRÉVE LE 1er DÉCEMBRE ! communiqué SUD CNT

Soutenez la lutte des bibliothécaires pour un accès libre aux lieux de culture signez signez la pétition : pour une bibliothèque accessible à tous

Tous nos articles sur les bibliothèques

Voire également :
Site internet du collectif “bib sans pass” :
https://bibsanspass.wixsite.com/website

Facebook des “bibliothécaires mobilisés” :
https://www.facebook.com/profile.php?id=100072673625656

Compte Instagram : @Bibpourtous :
https://www.instagram.com/bibpourtous/

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Actu Solidaires 78 Automobile Bâtiment - travaux publics Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! Industrie Luttes logement Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 16

Au sommaire : grève intérimaires bâtiment, grève automobile PSA, grève hôpitaux, lutte pour des logements décents…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Bonna-Sabla à Achères – Les intérimaires grévistes bloquent le site

Source : 78actu

Voir aussi notre précédent post


Hôpital – À Versailles, opération “bloc mort” des infirmiers\ères anesthésistes

Source : Le Parisien

Automobile – PSA /Stellantis, les salarié·es de Vélizy mobilisé·es contre le déménagement à Poissy

https://www.leparisien.fr/yvelines-78/automobile-manifestation-monstre-attendue-sur-le-site-stellantis-de-velizy-villacoublay-11-11-2021-SMTURLPRMZAX3KMT7KVMD4Y3NE.php

Logement – mobilisation des locataires à Montigny-le-Bretonneux

Source : 78actu

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! Travaux publics

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode 15


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Grève – Les salariés de l’entreprise Bonna Sabla en grève à Conflans-Sainte-Honorine

Alors que ces travaux sont terminés, les intérimaires, qui représentent ici 70 % des travailleurs, n’ont pas touché leur prime de 4 000 euros de « bonne fin de chantier ». Pourtant négociée avec la direction, cette prime a été versée aux salariés en CDI seulement.

Après avoir travaillé pendant le premier confinement, ils n’ont pas reçu non plus leur prime Covid de 1 000 euros qui leur aurait été promise. En outre, la direction leur a annoncé que le site allait fermer. La raison avancée : elle n’a pas remporté d’appel d’offres pour les lignes 18 et 16.

« Notre contrat se termine le 20 novembre mais on restera même après cette date si on n’obtient pas notre prime », assure Briphil. Au-delà de cette inégalité de traitement, le gréviste ne comprend pas pourquoi le site ferme. Il est ouvrier chez Bonna Sabla depuis un peu plus de deux ans : « Lorsque j’ai commencé, on m’a assuré que, grâce aux chantiers du Grand Paris Express, j’aurais du travail ici jusqu’en 2025. » Comme pour tous les autres

Source : Le Parisien, 6 novembre 2021

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En grève ! Industrie Solidarité !

Soutenez les grévistes à Bergams et Transdev !

Plusieurs grèves ont lieu actuellement pour défendre les salaires, l’emploi et les conditions de travail comme à Transdev en Ile-de-France ou à l’usine Bergams (Essonne) avec des grèves de plusieurs semaines.

Les grévistes ont besoin de soutien, chaque geste de solidarité, même minime, compte !

Les caisses de solidarités :

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En grève ! Santé-Social Secteur associatif

Equalis : le syndicat ASSO solidaire de la mobilisation des salarié-e-s face aux avantages indécents de la direction

Communiqué du syndicat Asso Solidaires, voir aussi, sur cette lutte notre article

Depuis plusieurs semaines, les salarié-e-s d’Equalis se mobilisent face aux révélations sur les avantages indécents de la direction. Asso-Solidaires soutient cette mobilisation : nous relayons ici la lettre ouverte de la CGT adressée aux membres du Conseil d’Administration et aux salarié.es de l’association.

Mobilisation des salarié-e-es d’Equalis le 27 septembre dernier (photo La Marne)

LETTRE OUVERTE DE LA CGT AUX MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET AUX SALARIÉ.E.S D’EQUALIS.

« Le CA est à l’heure de l’épreuve !

Equalis est à la une de différents médias nationaux et des réseaux sociaux qui se sont emparés d’un scandale mettant notre association au cœur de la tourmente. Nous sommes à un tournant, soit le CA prend ses responsabilités et a le courage de mettre fin à la dérive, soit il continue à cautionner le scandale.

De quoi s’agit-il ?

Il s’agit de la révélation du train de vie de notre directeur général M. Arthur Anane et des hauts dirigeants d’Equalis et de leur rémunération extravagante.

« Un salaire de 11.400€ euros net par mois et une Audi Q7 de fonction, 456 cv, coûte, en leasing, la bagatelle somme de 2097 euros par mois», « en 2020, la rémunération d’Arthur Anane a atteint des sommes de plus de 200.000 euros», Monsieur ANANE « a aussi droit à 533 euros mensuel pour se loger » selon Le Canard enchaîné.

« Sept autres membres de la direction touchent entre 94.000 et 130.000 brut annuel et dix directeurs adjoints bénéficient d’une bagnole de fonction » ajoute le même journal. Ces informations sont relayées par le Figaro, le Nouvel Obs, France Info, Nice matin, La dépêche, Radio Sud Est, etc.

Les représentants du personnel au CSE n’ont pris connaissance du rapport du commissaire aux comptes sur les comptes annuels que le lundi 20 septembre 2021. Ce rapport précise que « le montant brut global de la rémunération des 3 hauts cadres s’élève à 581 482€ » sans aucune mention des avantages en nature.

De plus, par ces mêmes journaux, nous apprenons que « le commissaire aux comptes, le 3 juin », « a refusé de certifier la gestion d’Equalis, saisissant le parquet de Melun ». Aujourd’hui encore, le journal « Le Monde » nous apprend qu’une « enquête est ouverte pour abus de confiance ».

Ces scandales entachent l’image de l’association Equalis à court, moyen et long terme, non seulement auprès de l’opinion publique nationale mais également auprès des partenaires et du milieu associatif ainsi qu’auprès de l’ensemble du secteur social et médico-social. Ils portent un coup dur à notre association auprès des financeurs et des décideurs. Ils compromettent leur confiance et impactent durablement l’ensemble des salariés ainsi que le maintien des services. Au final, et principalement, ce sont les usagers et les personnes précaires – à qui sont censées être affectés les deniers publics – qui sont les premières victimes de ces scandales. En effet, l’image d’Equalis est ternie par ceux-là mêmes qui prétendent la diriger.

La CGT et ses représentants du personnel n’ont cessé, depuis la « fusion », de demander plus de clarté. Ils ont à maintes reprises averti des conséquences désastreuses d’une gestion non transparente et raisonnable. Les procès verbaux des CSE témoignent de nos questionnements sur la rémunération des dirigeants, l’utilisation des voitures de fonction etc.

Cette demande nous a été refusée et est restée lettre morte sous de multiples prétextes jusqu’au lundi 20 septembre, date des révélations scandaleuses étalées par la presse.

La présidente d’Equalis n’a jamais cessé de rappeler que nous étions « bien payés » en appliquant scrupuleusement la Convention collective du 15 mars 1966, qui détermine des salaires indécents pour un travail difficile. En revanche, en ce qui concerne les salaires des dirigeants, la Convention Collective n’est pas respectée et les montants sont bien au-delà de ce que prévoit la CCN 66.

Plusieurs salarié.e.s ont été obligés de quitter l’association, beaucoup de turn over dans certains services, la multiplication des protocoles, des procédures de reporting, des surcharges de travail, des sous-effectifs, des managements brutaux etc. Ceci, en fait, reflète une incapacité de gestion dont la responsabilité entière revient à l’actuelle direction.

C’est pourquoi la situation n’exige pas des « correctifs » mais de prendre des mesures fortes et en premier lieu la démission de M. Anane afin de sauver notre association et préserver nos emplois. Sans ces mesures fortes et indispensables, l’ensemble des salarié.e.s risque de tout perdre.

Nous refusons de cautionner ces scandales et nous appelons les salariés à exprimer leur indignation. Nous vous appelons à une journée de mobilisation et de grève.

Venez nombreux.ses nous rejoindre au rassemblement prévu le lundi 27 septembre à partir de 08h30 devant le siège d’Equalis : 400 Chemin. de Crécy, 77100 Mareuil-lès-Meaux

Préservons nos emplois et notre association

La CGT- Equalis »

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Éducation En grève ! Précarité

19 oct. journée de grève des AESH : un succès local et national !

À l’occasion d’une journée nationale de grève, se tenait mardi 19 octobre le 3e rassemblement local appelé par le collectif d’AESH du 78 (Accompagnants d’élèves en situation de handicap, essentiellement des accompagnantes), avec le soutien du syndicat Sud éducation 78.


Plus d’une cinquantaine de personnes, rassemblées devant la mairie de Mantes-la-Jolie, AESH et soutiens (notamment des enseignants grévistes et des parents d’élèves), dans une ambiance joyeuse et déterminée. Les personnes qui ont échangé avec les AESH, dont beaucoup avaient entendu parler de leurs revendications en cette journée de mobilisation nationale, ont fait part de leur compré­hen­sion et de leur solidarité.

Les AESH dénoncent le mépris salarial et professionnel dont elles sont l’objet : sous-effectifs et flexibilité de déplacement, grande précarité du statut, temps partiel imposé et salaire de misère (entre 700 et 800 €p mensuels ; en deçà du seuil de pauvreté).


La grève demande l’abandon des PIAL, le nouveau système de gestion des AESH mis en place par le ministère de l’Éducation nationale, qui permet de les envoyer dans des établissements scolaires sans connaître les élèves ni l’équipe éducative.
À la place de leur contrat précaire, les AESH demandent leur titularisation sous un statut d’éducateur scolaire spécialisé avec un service hebdomadaire de 24 heures te 11 heures annexes, aligné sur celui des professeures des écoles
Cette journée, un succès à l’échelle de la France – 80 rassemblements dans le pays –, a mis à mal la volonté du ministère de rendre invisibles ces travailleurs de travailleurs de l’ombre, petites mains de l’école inclusive, qui sont sorties des salles de classes dans lesquelles ont les avaient cantonnées.
Les AESH nous ont montré une fois encore que le collectif rend fort, c’est pour cela que nous vous invitons à rejoindre leur collectif, le samedi 27 novembre à 10 heures au local syndical situé au 19, rue de la Vaucouleurs, à Mantes-la-Ville.

Sud éducation 78
Contact presse : 06 71 48 60 88

Fédé Sud éduc
Fédération Sud éducation
Site Sud
Solidaires 78
Les guides juriques Sud éducation

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