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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 En grève !

27 janvier Journée nationale interprofessionnelle de grève et manifestations pour l’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux

Pour l’Union syndicale Solidaires, cette journée du 27 janvier s’inscrit pleinement dans le cadre de notre campagne pour l’augmentation des salaires (campagne Solidaires à retrouver ICI)

Visuels Solidaires pour cette mobilisation

Retrouvez nos visuels ICI

Le Préavis de grève spécifique déposé pour la Fonction publique par Solidaires Fonction publique

A télécharger ICI

Voir également le préavis déposé par SUD Collectivités territoriales, ICI

L’appel intersyndical interpro. “Salaires : le 27 janvier, l’heure est désormais à la mobilisation de toutes et tous !”

Le tract intersyndical Fonction publique

Tract Solidaires dans le cadre de notre “CAMPAGNE URGENCE SALAIRES SOLIDAIRES !”

SALAIRES : Toutes les raisons de lutter

Depuis plusieurs mois, partout c’est le constat d’une augmentation des dépenses courantes, énergie, carburant, prix alimentaires… tandis que les salaires, minimas sociaux et pensions ne suivent pas, voire ont largement décroché !

L’inflation de 2,8% s’installe et enfle, tandis que le patronat distribue au mieux des miettes dans les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires), et que le gouvernement n’a toujours pas réévalué le point d’indice dans la fonction publique depuis plus de 10 ans et propose une augmentation du SMIC de 0,9 % ! (elle serait de 25% en Allemagne !). Les mesurettes annoncées, 100 euros au chèque énergie, l’indemnité inflation de 100 euros, le gel du prix du gaz, restent largement insuffisantes, ponctuelles et ne compensent pas ce décrochage.

C’est le SMIC qu’il faut réévaluer de manière significative, les salaires, les pensions, les minima sociaux qu’il faut augmenter et le point d’indice qu’il faut dégeler ! La crise Covid, le ralentissement de la production mondiale ont bon dos ! Plus personne ne parle des choix politiques faits en termes de répartition des richesses.

Sous l’ère Macron, 5 % des ménages les plus modestes (ceux qui vivent avec moins de 800 euros par mois) ont perdu jusqu’à 0,5 % de pouvoir d’achat. (chiffres de l’étude de l’institut indépendant des politiques publiques novembre 2021). Les mesures de ce gouvernement ont favorisé les détenteurs du capital, les plus riches.

Et le maintien coûte que coûte de la réforme de l’assurance chômage aggravera la
paupérisation des plus précaires.

Pendant ce temps-là, c’est pas loin de 51 milliards qui ont été versés en dividendes pendant la pandémie, tandis que les scandales sur la fraude fiscale continuent !

La colère monte partout, les luttes et les grèves, avec des revendications principales sur les salaires ont fleuri partout sur le territoire : dans les entreprises du commerce (Leroy Merlin, Décathlon, Labeyrie..), de l’industrie, la chimie (Bergams, Sanofi), le transport (Transdev), à la SNCF, mais aussi les luttes qui persistent dans l’éducation (AESH, AED, animation périscolaire), dans le secteur associatif, la santé, le social…

Il s’agit maintenant de les faire converger, de les faire croître pour inverser le rapport de force ! Solidaires appelle à faire campagne dans tous les secteurs et à décliner s’appuyer sur ces revendications pour construire les mobilisations :

- un SMIC à 1 700 euros net
- des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
- un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les
entreprises, administrations)
- le RSA pour les moins de 25 ans

Solidaires, travaille à tous les niveaux intersyndicalement à la construction de la mobilisation afin d’arracher au gouvernement et au patronat le juste partage des richesses. Nous appelons avec la CGT, FO et la FSU à la grève interprofessionnelle le jeudi 27 janvier !

Le Tract de Solidaires Fonction publique

Documents à télécharger

17_12_21_-_cp_intersyndical tract2 Salaires toutes les raisons de lutter 17 dec 2021-version appel 27 janvier préavis 27 janvier 2022 fp

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

L’heure est à la grève : toutes et tous en grève le 13 janvier ! AG et rassemblements pour construire la grève reconductible !

SUD éducation 78 appelle à tenir partout des Assemblées Générales pour discuter des actions à mener et de la reconduction du mouvement : dans les établissements scolaires, par bassin… Nous tiendrons au courant sur cette page des différentes AG dont nous avons connaissance

Les AG et rassemblements dans le 78 :

  • Assemblée générale de grévistes à Limay à 10h, librairie La Nouvelle Réserve, 5 rue du Maréchal Foch : décidons ensemble des actions de la journée et des suites du mouvement
  • Rassemblement à la préfecture des Yvelines à Versailles à 11h, 1 Rue Jean Houdon
  • … faites nous suivre les informations si des AG ou autres étaient prévues dans votre secteur !

Les conditions d’accueil des élèves et de travail des personnels sont inacceptables : Blanquer n’a pas mis en œuvre les moyens nécessaires pour faire face à la crise sanitaire. Dans de très nombreux endroits, les personnels ne sont pas remplacés en dépit des annonces indignes de recours à des étudiant·es, des retraité·es et même des parents d’élèves. Les absences des élèves par dizaines dans les écoles et par centaines dans les collèges et les lycées mettent au jour l’intensité de la circulation du virus en milieu scolaire. Le nouveau protocole fait peser tout le poids du contrôle du parcours de dépistage et d’isolement sur les personnels, déjà épuisés par la situation, et sur les familles.

Le nouveau protocole sanitaire est inapplicable et insuffisamment protecteur. Les conditions de travail se dégradent partout, en particulier pour les directeurs et directrices d’écoles, mais aussi les AED et AESH qui se retrouvent en première ligne.

L’heure est à la grève ! Le ministère doit entendre raison : il doit recruter massivement des personnels pour effectuer les remplacements, distribuer des protections individuelles (masques chirurgicaux et FFP2), acquérir sur budget d’État des capteurs de CO2 et des purificateurs d’air, renoncer aux allègements successifs du protocole mis en oeuvre depuis fin novembre, et annoncer un plan d’urgence pour l’Éducation pour faire face de manière durable à la crise sanitaire et compenser les inégalités qui se sont accrues pendant le confinement.

Pour obtenir satisfaction, il faut construire le rapport de force !

SUD éducation appelle les personnels, du premier et du second degré, à se mettre massivement en grève le 13 janvier. SUD éducation soutient également les initiatives prévues toute la semaine prochaine, et notamment les appels à la grève prévues localement dès le 11 janvier. Toutes les initiatives doivent servir de point d’appui pour construire un mouvement reconductible massif.

SUD éducation portera dans l’intersyndicale de ce soir le mandat d’un appel à la grève pour l’ensemble de l’éducation nationale.

Déclaration d’intention de grève du 1er degré : https://www.sudeducation.org/11280-2/

Voir en ligne : Appel intersyndical à la grève

P.-S.

Pour télécharger le communiqué de SUD éducation : https://www.sudeducation.org/wp-content/uploads/2022/01/2022-01-07-Lheure-est-a-la-greve-toutes-et-tous-en-greve-le-13-janvier-Construisons-la-greve-reconductible-.pdf

Pour télécharger le communiqué intersyndical : https://www.sudeducation.org/communiques/en-greve-et-dans-laction-jeudi-13-janvier-face-a-la-crise-sanitaire-respecter-les-personnels-donner-a-lecole-les-moyens-de-fonctionner/

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Actu Solidaires 78 En grève ! Santé-Social

Santé, social, médicosocial en grève le 11 janvier !

Suite au succès des mouvements du 4 et 7 décembre, nous ne lâchons rien et continuons le combat Pour défendre notre système de soins, nos conditions de travail et des revalorisations salariales pour toutes et tous !
Depuis mars 2020 les hôpitaux n’ont pas plus de personnel ni plus de moyens…
LES FERMETURES DE SERVICES ET DE LITS se sont
poursuivies (5758 en 2020). 1 million d’interventions chirurgicales
ont été déprogrammées depuis 18 mois.
Les établissements sociaux et médico-sociaux, pourtant en première ligne également face à cette crise sanitaire qui touche plus cruellement encore les plus fragiles et les plus démuni es,
n’ont pas vu non plus leur situation s’améliorer, bien au contraire.

Rassemblement à FONTENAY-LE FLEURY (78) de 12h à 14h30
Rond-point avenue de la République D11 / côte de la Batterie D127, entre l’ESAT COTRA et le SUPER U, à 5 mn à pied de la gare de Fontenay
ou
Manifestation à PARIS PORT-ROYAL à partir de 13h00

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 22


Au sommaire : Mantes-la-Jolie, Le Chesnay, éducation, hôpital, grève…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr
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Actu Solidaires 78 En grève !

27 janvier : Journée nationale interprofessionnelle de grève et manifestations pour l’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux

L’appel intersyndical “Salaires : le 27 janvier, l’heure est désormais à la mobilisation de toutes et tous !”

Tract Solidaires dans le cadre de notre “CAMPAGNE URGENCE SALAIRES SOLIDAIRES !”

SALAIRES : Toutes les raisons de lutter

Depuis plusieurs mois, partout c’est le constat d’une augmentation des dépenses courantes, énergie, carburant, prix alimentaires… tandis que les salaires, minimas sociaux et pensions ne suivent pas, voire ont largement décroché !

L’inflation de 2,8% s’installe et enfle, tandis que le patronat distribue au mieux des miettes dans les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires), et que le gouvernement n’a toujours pas réévalué le point d’indice dans la fonction publique depuis plus de 10 ans et propose une augmentation du SMIC de 0,9 % ! (elle serait de 25% en Allemagne !). Les mesurettes annoncées, 100 euros au chèque énergie, l’indemnité inflation de 100 euros, le gel du prix du gaz, restent largement insuffisantes, ponctuelles et ne compensent pas ce décrochage.

C’est le SMIC qu’il faut réévaluer de manière significative, les salaires, les pensions, les minima sociaux qu’il faut augmenter et le point d’indice qu’il faut dégeler ! La crise Covid, le ralentissement de la production mondiale ont bon dos ! Plus personne ne parle des choix politiques faits en termes de répartition des richesses.

Sous l’ère Macron, 5 % des ménages les plus modestes (ceux qui vivent avec moins de 800 euros par mois) ont perdu jusqu’à 0,5 % de pouvoir d’achat. (chiffres de l’étude de l’institut indépendant des politiques publiques novembre 2021). Les mesures de ce gouvernement ont favorisé les détenteurs du capital, les plus riches.

Et le maintien coûte que coûte de la réforme de l’assurance chômage aggravera la
paupérisation des plus précaires.

Pendant ce temps-là, c’est pas loin de 51 milliards qui ont été versés en dividendes pendant la pandémie, tandis que les scandales sur la fraude fiscale continuent !

La colère monte partout, les luttes et les grèves, avec des revendications principales sur les salaires ont fleuri partout sur le territoire : dans les entreprises du commerce (Leroy Merlin, Décathlon, Labeyrie..), de l’industrie, la chimie (Bergams, Sanofi), le transport (Transdev), à la SNCF, mais aussi les luttes qui persistent dans l’éducation (AESH, AED, animation périscolaire), dans le secteur associatif, la santé, le social…

Il s’agit maintenant de les faire converger, de les faire croître pour inverser le rapport de force ! Solidaires appelle à faire campagne dans tous les secteurs et à décliner s’appuyer sur ces revendications pour construire les mobilisations :

- un SMIC à 1 700 euros net
- des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
- un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les
entreprises, administrations)
- le RSA pour les moins de 25 ans

Solidaires, travaille à tous les niveaux intersyndicalement à la construction de la mobilisation afin d’arracher au gouvernement et au patronat le juste partage des richesses. Nous appelons avec la CGT, FO et la FSU à la grève interprofessionnelle le jeudi 27 janvier !

Documents à télécharger

17_12_21_-_cp_intersyndical tract2 Salaires toutes les raisons de lutter 17 dec 2021-version appel 27 janvier

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En grève ! Licenciements Précarité

ONNA SABLA (Conflans) : quand des intérimaires demandent leurs droits


Les intérimaires de Bonna Sabla construisent les tunnels du Grand Paris : leur entreprise ferme et le patron jette les intérimaires dehors sans même verser les primes qu’il leur avait promis.
Plus de la moitié de l’effectif est en intérim dont beaucoup d’entre eux sont dans l’usine depuis deux ou trois ans.
Le 2 novembre, commence une grève sur le site de Conflans Sainte Honorine.
Ce 9 décembre 2021, une délégation était reçue par la région Île-de-France
Ce reportage d’Actualité des luttes (sur FPP), propose une interview avec deux salariés et avec une membre de la CGT intérim,et une analyse de l’utilisation de l’intérim par des entreprises travaillant pour l’État

.https://actualitedesluttes.info/emission/bonna-sabla-quand-des-interimaires-demandent-leurs-droits-montreuil-le-logement-ont-en-parlent-quand

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Actu Solidaires 78 Commerce Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! Grande distribution Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 21


Au sommaire : Mantes-la-Jolie, Les Mureaux, Buchelay, Orgeval… Graned distribution, vidéosurveillance, hôpital, grève, secteur associatif, logement…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

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Collectivités territoriales En grève ! Secteur associatif Secteur de la culture

Mobilisation les 14 et 15 décembre : Ensemble pour les métiers de l’animation et de l’éducation populaire

« Nous sommes en outre ce qu’ils ne sont pas : des révoltés de toutes les heures »

Il ne peut nous échapper à nous militant·es syndicalistes, mais également à de nombreux collègues, et bien souvent, à de nombreux travailleurs·ses en général, que nombre de grand·es ou petit·es directeurs·rices, nombres d’élu·es, nous humilient (Attention pas toute·s !). C’est-à-dire, selon le Larousse : « 1.Sentiment de quelqu’un qui est humilié, atteint dans sa fierté, sa dignité. 2. Sentiment de honte qui résulte de telle cause. 3. Acte, situation qui humilie, blesse l’amour-propre.« 

Au quotidien. Au détour d’une petite phrase, de grandes envolées, de petites décisions, de phrases sèches. Ces humiliateur·rices, le font parfois s’en sans rendre compte. Leur mépris est parfois aussi, total, viscéral, assumé. Ils humilient comme ils respirent. Nous en avons des exemples frappant en ce moment, par exemple à Angers avec la grève des MNS ou des anims. Dans les courriers, dans les propos tenus, tout est bon pour montrer leur suffisance, leur prétendu supériorité. « Il faut revenir à la raison » ; « il vous faut vous modérer » ; distribution de la parole et affirmation de leur propre prise de parole comme supérieure, menaces verbales et sous-entendus directs quand des agents précaires ou non, sont malades, chantage, mensonge en regardant les gens en face, refus du jour pour le lendemain de petites ou grandes choses qui sont invalidées du jour au lendemain… Dans d’autres collectivités, nous avons parfois des échos (suite à des demandes de conseils) en particulier sur les entretiens pros et des propos et mêmes ce qui pourraient être qualifiés d’insultes : « pleureuse » par exemple, de mémoire par un directeur de service d’une petite ville. On en est bien souvent là.

Ces humiliateur·rices ne comprennent rien à la vie réelle. Iels sont déconnecté·es du travail réel, c’est-à-dire du travail de terrain, et s’iels l’ont connu dans des temps plus ou moins lointains, ils et elles l’ont oublié. Déconnecté·es des douleurs infligés par le travail : dépression, fatigue, mal-être, boule au ventre, agressivité parfois -rarement- d’usager·ères mais qui laisse des traces, violence « managériale », course contre la montre permanente dans certains services, peur du CDD ou de la vacation non-renouvelée, manque de moyens qu’il faut pallier par habitude ou conscience, peur du passage en DSP (= délégation de service public), de la fin du mois difficile, maladies pros, etc. etc. etc.
Ils et elles sont déconnecté·es et ne connaissent le monde qu’à travers des tableaux, des notes de services, des réunions de Comités de Directions en prenant un café et en faisant de petites blagues entre gens de bonne compagnie tout en « gagnant » des milliers d’euros. Mais elles et eux, c’est mérité… Vous n’êtes que jalouses·x si vous pensez le contraire minaudent-iels. Iels pratiquent le chantage à la moindre occasion. Voir ainsi en Guadeloupe : « on » veut bien vous parler si vous cessez vos blocages ; voir à Angers avec le Maire et l’élue RH : « on » veut bien vous parler si vous cessez votre grève ; voir le ministre de l’intérieur qui verse des larmes de crocodiles devant un naufrage et la mort de dizaine de migrants : mais qui gère le capitalisme, le système économique, ne fait rien contre les fraudes, maintien des dictatures ? Etc.

Et le pire dans tout ça, c’est qu’il y a toujours des collègues, des camarades de syndicats mêmes qui appellent au calme, au PRÉTENDU dialogue. PRÉTENDU, en gros, en gras, en italique, souligné, surligné. PRÉTENDU, car c’est quasi tout le temps un monologue des dirigeant·es, quel que soit le niveau hiérarchique. Ils daignent – dans leur grande bonté « managériale !- parfois nous écouter, par le voie de responsables et d’interlocutrice·eurs bien défini·es. Pour eux et elles, le dialogue est constructif quand les agent·es, les travailleurs et travailleuses de terrains du réels, susurrent avec docilité « oui oui mon bon maître« . On ne parle même pas de syndicats comme nous qui essayent d’amener les principaux collègues en grève au contact des élu·es, des décideurs… ça les choque parfois. Ils et elles préfèrent leur petits ghettos de gens bien assis, bien chauffés, pas stressés par les contingences quotidiennes du travail de terrain.

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